 Le Faux Rhum
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Calica |
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02/12/2011 |
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Posté le 01/10/2020 à 21:48:57
La célèbre cité libertienne de Port-Louis avait connu la gloire et son apogée avec le Pavillon du Grand Veneur de France jusqu'en 1715. La mort de Louis XIV, à la fin de cette même année, avait eu des répercussions en Europe mais aussi sur l’île de Liberty. Jamais la France n’avait pu se relever dans les îles des Caraïbes.
Cette cité si magnifique autrefois avait fini par dépérir sous les assauts répétés de ses voisins majoritairement espagnols et anglais.
Pourtant, des survivants venant de tous les horizons, français mais aussi étrangers, riches comme pauvres, s’accrochaient à maintenir à flot cette colonie française réussissant par moment des coups d’éclats. Ils s’étaient rassemblés autour du commerce du savons, des jeux et du trafic de marchandises avec comme vitrine : la Petite Boutique.
C’est au cours de l’année 1720 que la décision de fermer la Petite Boutique fut prise. En effet, la colonie avait été abandonné par le continent, certains piliers de cette guilde avaient disparus et les port-louisiens passaient plus de temps à rebâtir la ville que de profiter de la vie.Aujourd’hui, c’est sous le nom de “La Flamme du Phénix” et ce symbole de résurrection que de nombreux français, natifs ou adoptés, se sont rassemblés. Ce groupe de femmes, d’hommes et d’adolescents ont décidé de renaître des cendres de Port-Louis et poursuivront leur chemin ensemble, libre, sans attaches et dans un esprit de fraternité.
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Calica |
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Posté le 01/10/2020 à 22:11:40. Dernière édition le 01/10/2020 à 22:15:43
Quelques français de la guilde avaient décidé de se laisser porter par des vents nouveaux jusqu'à la cité d'Ulungen. Ils avaient été merveilleusement bien accueillis par les hollandais.
Les Phénix avaient eu l'autorisation de se faire un petit nid dans cette cité. Entreprendre la construction d'un nouveau bâtiment alors que la maison de guilde française était toujours en rénovation n'aidait pas d'un point de vue financier. Mais rien ne pressait.
Pour simplifier les plans, les membres de la guilde avaient décidé de rebâtir une maison de guilde hollandaise à l'identique de celle en France.
Les membres de la guilde, qui avaient obtenus la naturalisation hollandaise, n'étaient cependant pas totalement dépaysés. La guerre faisait également rage entre l'Espagne et la Hollande.
Tout le monde avait eu quartier libre depuis les départs de Port-Louis.
Certains membres parcouraient des manoirs, des temples ou même le centre de la Terre. D'autres avaient plutôt prévu de passer du temps chez Jacquot à siroter du bon rhum. Il y en avait qui étaient joueurs et continuaient à batailler ci et là.
Calica, quant à elle, avait décidé de rendre une petite visite aux français à Port-Louis. Elle avait des affaires en cours et du matériel à récupérer... |
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Calica |
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02/12/2011 |
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Posté le 11/11/2020 à 20:24:47
Quelle guerre ce fut.
Calica en avait déjà connue mais des comme ça...
Elle était ravie. Les Phénix avaient répondu présent et avaient été exemplaire. Toutes et tous sans exception. Français comme hollandais.
Le jeu en valait la chandelle en plus. La richesse s'accumulait mais jamais trop longtemps. Il fallait faire circuler l'or, régler les dettes, investir et faire avancer les travaux des deux maisons de guilde.
Montalvès faisait un bon travail... Quelques compagnons français partaient pour tenter leur chance à la Vieille Garde. Chacun était libre de ses choix. Même pour faire des erreurs.
Elle dirigeait les hommes qui étaient venu livrer le nouveau mobilier ce jour-là.
Il fallait profiter du calme de ces derniers jours. Avant la tempête.
Sans aucun doute que des yeux avides étaient tournés vers Ulüngen après ces multiples victoires. |
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Calica |
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18/08/2020 |
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Posté le 29/12/2020 à 15:59:28
Les choses avaient encore bien avancé avant l'arrivée des fêtes.
L'étage avait été complètement rénové et aménagé pour le plus grand plaisir de Cendre qui s'amusait à sauter de lit en lit.
Le jardin avait été mis sans dessus dessous désormais.
Tout avançait par étape.
***
Les fêtes de fin d'années approchant, Calica avait fait décorer la maison de guilde en conséquence avec un beau sapin et des cadeaux.
Même les plus fiers guerriers apprécieraient le geste.
 ***
Calica était repassée à Port-Louis malgré les rancoeurs de ses anciens compatriotes et la nouvelle politique de la colonie française. Les tensions étaient devenues réelles, la France avait mit fin à l'alliance avec la Hollande et pour aller plus loin, elle mettait même des têtes hollandaises à prix pour s'amuser à chasser certains ressortissants hollandais, dont des membres des Phénix.
Malgré ces idioties bien françaises, Calica aimait de temps en temps vérifier que tout allait bien de ce côté là de l'île pour ses compagnons.
La maison de guilde avait été réapprovisionné comme demandé, Wolf avait un travail formidable, et la sécurité était bonne. La maîtresse de guilde faisait l'inventaire. Elle se passionnait de plus en plus pour les chiffres, les comptes et le commerce.
Elle inscrivit la somme sur un petit parchemin et le rangea dans sa poche, satisfaite. Ni trop, ni pas assez. Ça ne servait à rien d'exposer trop de richesses ici, afin éviter de perdre trop en cas de pillage ou de folie de la part d'un gouvernement français un peu trop zélé.
Heureusement, elle pouvait toujours compter sur certains de ses anciens compatriotes. Certaines lettres de soutiens lui faisait chaud au coeur.
Après ce bref passage, il était temps de revenir pour les festivités d'Ulüngen. |
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Calica |
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18/08/2020 |
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Posté le 30/12/2020 à 22:09:17. Dernière édition le 30/12/2020 à 22:11:12
Pendant les festivités, les hollandais avaient fait un geste tout à fait charmant.
Ils avaient donné une petite distinction aux membres de la guilde des Phénix qui étaient venus établir domicile à Ulüngen depuis déjà quelques mois.
Sautillant et chantonnant, Calica était heureuse.
Il était de temps de laisser tout son barda dans la maison de guilde.
Elle devait ranger ses pierres précieuses, ranger un peu de matériel, il fallait voyager léger, et ressortir la tenue de baroudeuse. Ainsi que ressortir les armes. Ça recommençait à chauffer entre les corsaires et les pirates.
Alors qu'elle rangeait quelques joyaux dans la salle des coffres, quelque chose attira son attention.
Quelque chose de gros pourtant.
Comment avait-elle pu ne pas les voir tout de suite ?
"Un... Deux... Trois... Qua.. Cinq.. six.. huit.. dix et... ONZE.
Bon sang mais c'est quoi ça j'avais rien commandé pourtant."
Elle s'approcha dubitative.
Calica examinait attentivement les barils.
Non vraiment ça ne lui disait rien. Mais ça semblait provenir d'ici. C'était hollandais.
Il y avait du monde dans la maison alors Calica haussa la voix pour se faire entendre des présents.
"LES AMIS ! QUI A DONC RAMENÉ 11 BARI..."
Elle s'arrêta, il y avait quelque chose par terre.
Quelque chose qui s'était échappé d'un des tonneaux...
"De la poudre... Mais c'est de la POUDRE !"
"QUI A RAMENÉ DES BARILS DE POUDRE ??? ET PRÈS DE LA CHEMINÉE EN PLUS !"
Elle s'empressa de les éloigner du feu sans attendre de réponses. |
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