Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > La soif de vivre
La soif de vivre 1 2 3 4 -5-  
Auteur Message
Caitlin Samhain
Caitlin Samhain
Déconnecté
Inscrit depuis le :
24/05/2011
Posté le 13/08/2019 à 01:55:09 

Ce n'est pas tant l'effort physique que spirituelle qui avait si épuisée Caitlin ce jour là, elle avait besoin de plus de récupération après avoir servit de conduit pour d'innombrables esprits et le jour était levé depuis longtemps lorsqu'elle se réveilla en ouvrant d'un coup grand les yeux.

Le voile avait été déchiré. 

Elle se redressa et regarda autour d'elle. Les colons et les pirates se félicitaient d'avoir repousser les chefs et d'en avoir fait tombé un, les prisonniers étaient en train d'être remonté sur la falaise. C'était ce que tout le monde pouvait observer, ce n'était pas ce qu'elle voyait. Sa vision était différente, noyée sous un flot continu d'information au point de la rendre presque aveugle, mais en échange elle pouvait distinguer clairement les lignes de ley. Il serait peine perdu de vouloir invoquer des esprits aujourd'hui, la chose qui avait été invoqué agissait comme un trou noir. 

Les êtres sensibles ressentaient sa présence distinctement, les autres qu'ils soient simplement ignorants ou protégés inconsciemment par leur entêtement, ou leur foi risquait d'avoir un drôle de choc. Mais l'esprit humain bien que fragile et très souple, prompt à oublier, ignorer, ou transformer ce qu'il n'arrive pas à comprendre. Dans tous les cas elle ne pourrait pas agir librement, elle devait observer et attendre.

Quoi qu'il en soit il fallait se débarrasser rapidement du Wendigo, plus il resterait là, plus il gagnerait en force et sa corruption avait déjà contaminé les lieux.
Kalliopé
Kalliopé
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/10/2015
Posté le 13/08/2019 à 02:24:19 

Après l'assaut brutal des chefs indiens qui frappèrent aveuglément tous les corsaires présent, Καλλιόπη suivit la petite troupe des français vers l'ouest, vers là d'où provenaient les cris les plus terrifiants désormais.

Mûe par la colère bien qu'elle ne se l'admettrait pas, elle tentait de se persuader qu'elle allait assommer les indigènes qu'elle verrait, pour leur éviter les lames et les tirs de ses amis. "Tentait" seulement, car c'était un malaise proche de la nausée qui l'assaillait à chaque fois qu'elle levait son fleuret en bois contre l'un d'entre eux, tant et si bien qu'elle finit par les éviter.

Arrivée non loin de l'orée de la jungle, elle partit en reconnaissance avec monsieur Udonta, et pu observer le démon que les chefs indigènes avaient réussi à créer... Vision en soit déjà terrifiante, mais qui se confondit immédiatement dans l'esprit de la jeune femme avec la Bête, la malédiction lancée par un shaman indigène sur son mari Nikolaï, et qui lui rongeait l'âme à présent.

Son air s'assombrissait de plus en plus alors qu'elle regardait la monstruosité. Ses phalanges blanchissaient sur son arme de fortune. Elle avait juré de ne plus nuire à un être humain, mais ça... C'en était loin, de l'humanité, très loin. Une abomination. C'est tout.

Entraînant son comparse avec elle, la jeune femme retourna vers les autres, tremblante de peur comme de colère, et ils leur décrivirent la vision d'horreur.

Peu de temps après, elle assista impuissante à la chute de monsieur Van Solo, qui s'effondra suite à un coup de griffes du monstre. Rongée par son inquiétude pour le capitaine, ce spectable morbide raffermit cependant sa résolution.

Cette fois-ci, elle n'allait pas rester derrière à regarder les autres combattre.
Romuald
Romuald
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/02/2017
Posté le 13/08/2019 à 07:51:38. Dernière édition le 13/08/2019 à 08:02:54 

Romuald s'était à nouveau taillé une route sanglante à coup de rapière dans la masse indigène. Une lueur de folie commence à briller dans son regard, à moins que ce ne soit l'ivresse, non pas celle de l'alcool, chère à Piet "Burné" Van Praat, mais bien celle du sang et du meurtre. Il passe à côté de celles qu'ils viennent de libérer, escortées par de nombreux corsaires, souvent mal en point. Et soudain il le voit...

Mais contre toute logique, ce n'est pas le Wendigo, cette créature atroce, sortie des limbes abyssales, horreur invoquée par les sauvages qui transforme cette quête en croisade, en lutte de la lumière et de la civilisation de l'avenir, contre la sauvagerie et l'obscurité des vieilles sociétés encore embourbées dans la fange de leurs ancêtres simiesques aux esprits atrophiés.

Non! Ce qu'il voit c'est celui qui se fait appeler le Roi Corbeau. Et ce n'est plus un corsaire qui se rue sur lui mais un être de rage et de haine. Il est des moments où la raison n'a plus sa place. Seuls les instincts primordiaux peuvent encore s'exprimer. 

"Sauvage! Nous aussi savons mourir!!"
Romuald
Romuald
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/02/2017
Posté le 13/08/2019 à 08:16:47. Dernière édition le 13/08/2019 à 08:18:01 

Le combat aura été rapide, brutal, violent.
Romuald abat son épée tel un métronome. Souvent le sauvage esquive, virevolte autour de la lame dessinant de sanglantes arabesques sur le corps du corsaire lors de ces danses macabres. Mais parfois, la lame du corsaire trouve sa cible faisant à son tour jaillir un sang aussi noir que l'oiseau qui le symbolise.

Un instant une sorcière de feu tente de s'interposer. Mais sa flamme est vite éteinte dans un flot de sang.


Pourtant à ce jeu là, le danseur semble devoir l'emporter. Chacun de ses dessins affaiblit son adversaire enragé, rendant ses coups moins précis, l'aveuglant par le sang qui envahit son visage. Bientôt Romuald n'arrive même plus à lever son arme et frappe désormais plus au jugé. Tout autour de lui n'est plus qu'ombres dans un brouillard sanglant.

Est ce lui qui s'est reculé sans même s'en rendre compte? Est ce une âme charitable qui l'a tiré en arrière? Il ne le sait pas... il voit une nouvelle ombre surgir, ou sont ce des projectiles? Mais il croit voir le Corbeau s'affaisser...
Ministre Domperan del Taillefer
Ministre Domperan del Taillefer
Déconnecté
Inscrit depuis le :
29/05/2018
Posté le 13/08/2019 à 17:28:31 

•Ne jamais céder au désespoir...
Non jamais !
Il se répétait inlassablement ses propres leçons de capitaine.
Il n'avait d'ailleurs pas encore eu le temps de les écrire, ses fumeuses mémoires, et tant d'autre choses qu'il espérait vivre.
Il le fallait. Vivre.

Un jour de plus, du moins.
Oh fais ta pute l'destinée.
C'est donc, en toute stratégie, qu'il demeurait près des falaises.
Justifiant que sa nouvelle monture avait besoin de l'air iodé de la falaise, pas encore rôdée aux tumultes de l'avant-garde, et j'en passe... il se tiraillait de questions sur le devenir de tout cet or.

Bah oui, celui dont il voyait les légitimes propriétaires tomber comme des mouches. C'est qu'il trimbalait des sommes à donner le tournis, et prochainement orphelines de surcroît.
Non, non.
Il survivrait.

Et longue vue déployée, il demeurait à scruter l'orient, observant la falaise, il ne comprenait pas comment la marine hollandaise, pourtant réputée sérieuse, n'avait pu survoler de leur boulets la hauteur relative de la falaise...
Quand s'exclama t'il :•

N'me dites pas qu' WAAAR RROAAAR OUAAAR WAROUAR (son morse)
...risti !

•Et repris t'il son esquisse pour l'envoyer de son perroquet le plus rapide, à l'Amirauté - vide - d'Ulüngen.•



Marco Gemini
Marco Gemini
Déconnecté
Inscrit depuis le :
29/02/2012
Posté le 13/08/2019 à 21:00:50. Dernière édition le 13/08/2019 à 21:43:50 

Un juron m'échappe devant l'impensable. Ce qui se trouve devant moi est symbole de quelque chose de plus grand encore, quelque chose dont j'ai tué nombre d'adeptes il y a bien des années, au cours d'une guerre qui changea à jamais nos Maisons. Jamais je n'aurais pensé voir l'une de ces immondes bêtes, avatars répugnants du Marcheur, sur Liberty, sous les Caraïbes !

Trop de mes hommes sont morts, leurs os pourrissant loin des océans où ils auraient dû sombrer, pour que je supporte sans broncher la vue de l'une de ces abominations dont je croyais avec fierté avoir participé à l'éradication.

Mon frère jumeau remue, il tire sur ma peau en s'éveillant de son long sommeil. Ce qui se passe l'intéresse au plus haut point. Silencieusement, je pointe l'ignoble avatar du doigt et formule un voeu silencieux : je jetterai ta carcasse à la mer...

Ithaqua !
Althéa de Rioghan
Althéa de Rioghan
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/07/2015
Posté le 13/08/2019 à 23:00:12. Dernière édition le 14/08/2019 à 15:50:54 

Althéa, après avoir tenté sa chance au corps à corps avec le wendigo se retira un peu plus loin et observait ses déplacements et son comportement.
 
La créature semblait se délecter de chair humaine, corsaire, pirate ou bien même indigène. Seules celles des sorciers semblaient de pas lui convenir. Question de goût ou bien bénéficiaient-ils d'une protection vis à vis de leur création ? Elle n'avait put pour le moment le déterminer et comptait bien creuser la question.
 
Elle avait noté en revanche que parfois, la créature devenait comme folle et foncait sur tout se qui bougeait. Tout, si cela était inscrit dans le cercle des ossements qui l'entourait. Une fois ces charges effectuées, l'être malfaisant revenait systématiquement au centre de ce cercle.
 
Après avoir demandé à Félicia et à l'Apoticaire si ils pouvaient tenter de bouger les piquets de délimination, elle se mit à discuter avec Madre Anna.
Les deux médecins en été arrivé à la même conclusion : il fallait jouer sur le mysticisme.
 
Madre Anna - Puisqu'il s'agît d'une créature invoquée par un rituel, ne pourrions nous pas la faire sinon disparaître, du moins reculer par un autre rituel ?
 
Althéa de Rioghan - J'y ai pensé aussi. Mais lequel ? Pouvons nous commencer par tenter de réduire le cercle qui l'entoure en déplaçant les piquets vers lui ?
 
MA - peut-être. Je ne pense pas que le rituel d'exorcisme fonctionnerait, mais peut-être quelque chose du genre. Hier quand il est apparu, je n'ai rien senti. Il a fallu que je le vois pour le percevoir.
 
La rouquine se tourna vers Jocard Combo et repensa au rituel qu'elle avait mis en place lorsqu'il était possédé par un démon, mais se ravisa en se disant que la créature à laquelle ils faisaient face n'en était pas un.

"rien senti". Les paroles de Madre Anna percutèrent Althéa comme un coup de poing. Elle n'avait en effet rien senti non plus, ni en elle même ni d'odeur. Pas d'odeur de souffre, pas d'odeur de putréfaction... rien !

Elle ferma les yeux et inspira longuement, une simple et faible odeur de cendre venait à elle. Mais à quoi donc pouvaient ils avoir affaire ?

Ne trouvant pour le moment aucune réponse à ses questions, elle s'assit sur le sol, sorti un carnet et y nota quelques mots avant de laisser son regard les fixer dans une intense concentration.
 
MA - Cela ne ressemble pas aux formes de démons que j'ai pu croiser en Europe, ni aux sortilèges pratiqués d'ordinaire ici.
 
Les mots de Madre Anna lui semblaient lointain tellement ses pensées étaient focalisées sur les mots qu'elle venait de poser sur le papier, mais ils faisaient échos à ses propres déductions qui s'assemblaient peu à peu dans son esprit et hocha lentement la tête en guise d’acquiescement.
 
MA - vous... vous avez une idée ?
 
AdR - Peut être... pas vraiment... je ne sais trop... A part ... resserrer le cercle ou en créer un autre plus... positif. Un cercle Maya par exemple. Mais je n'ai vu ça que dans les livres, je n'ai aucune idée de comment ils fonctionnent.
 
MA - Je ne connais pas suffisamment les rituels mayas, j'en ai seulement observés quelques uns de loin. Mais oui, resserrer le cercle, et contrer l'énergie par une autre, peu importe.
 
AdR - Oui ! Peut importe ! Il faut tenter tout ce qui est en notre pouvoir.
 
Althéa fouilla dans sa besace et en sorti plusieurs herbes et en fit un bouquet serré, tout en en énumérant les propriétés magiques :
 
- Du chardon, utilisé en magie pour briser un sort ou une malédiction. 
- Du millepertuis, appelé Fuga daemonium, « chasse diable » car on lui attribuait notamment le pouvoir d’éloigner les mauvais esprits.
- Du romarin, qui lorsqu'il est brûlé, émet de puissantes vibrations de purification et permet de nettoyer un lieu de ses énergies négatives.
- De la myrrhe, surnommé « le parfum des mystiques ». L’encens de myrrhe possède une aura bien particulière. Liée à de nombreuses civilisations depuis la nuit des temps, la myrrhe a toujours été considérée comme sacrée.
- Du charbon,  pour sublimer l'énergie des plantes se consumant.
 
Elle mit le feu à son bouquet puis souffla dessus pour éteindre la flamme et laisser se consumer doucement les herbes.
 
AdR - Et si cela n'est pas efficace d'un point magique, les propriétés calmantes du Millepertuis aura au moins l'avantage d’apaiser tout le monde.
 
Madre Anna imita Althéa et se plongea dans une profonde méditation, se disant que des prières pouvaient aussi apporter leur lot d'énergies positives.
 
 
 
ALEA JACTA EST !
Kalliopé
Kalliopé
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/10/2015
Posté le 14/08/2019 à 01:01:34. Dernière édition le 14/08/2019 à 01:04:16 

La grecque n'aura pas attendu longtemps. N'ayant pas fermé l'oeil de la nuit, tournant et retournant ses pensées autour de l'abomination, elle se leva à l'aube et se glissa sans bruit hors du campement de fortune où les rescapés de la falaise s'étaient installés, non loin des chefs indigènes.

Elle ne voulait pas qu'on la retienne. Elle ne voulait pas qu'on lui dise de rester à l'abri, et de laisser faire les autres. Elle n'était pas si fragile que cela, et elle aussi, elle avait besoin de régler des comptes avec la créature maléfique.

La plupart des indigènes également dormaient encore, seuls deux veilleurs lui tombèrent dessus. Elle les esquiva facilement, et ensuite, ils n'osèrent la suivre là où elle allait. Droit sur la créature.

Les chefs indiens restants étaient en transe, sans doute pour maintenir leur monstre sous contrôle. Elle avança donc directement sur la bête et se mit à la frapper. Avec fureur, de toutes ses forces, comme elle ne l'avait plus fait depuis si longtemps déjà ; la créature répliquait aussi, battant l'air de ses griffes mortelles.

Ses coups étaient faciles à esquiver, et bien qu'elle ne fut elle-même très adroite, elle pu la frapper plusieurs fois avec succès, sentant la peau, la chair éclater sous l'impact de son arme en bois ; mais à chaque coup qu'elle faisait mouche, une douleur lui vrillait l'esprit, comme si le monstre se vengeait sournoisement. Elle n'y prêta cure ; tant qu'elle pouvait blesser cette chose immorale, elle saurait endurer.

Mais un faux pas suffit... Trébuchant contre une racine, elle ne fut pas assez vive pour esquiver l'un des immenses moulinets de la créature.

13/08 06:41:33 Combat contre Le Wendigo, tu l'attaques et te prends 156 points de dégâts avec ses faucheuses d'âmes. C'est un coup critique !

Les griffes acérées de la bête meurtrirent profondément la chair de la jeune femme, la projetant plusieurs mètres en arrière. Mais aussi lors du choc, elle sentit une douleur atroce, comme une déchirure, dans son esprit même...

Sombrant rapidement dans le néant, elle se demanda ce qu'était cette trainée de feu qui brûlait dans sa conscience, et si cela guérirait un jour.

Et dans l'hypothèse où cela ne guérirait pas, si elle ne venait pas de perdre à jamais une partie d'elle-même...
Caitlin Samhain
Caitlin Samhain
Déconnecté
Inscrit depuis le :
24/05/2011
Posté le 14/08/2019 à 05:42:09 

Elle se leva et observa, tous les autres autours d'elle était au repos, reprenait des forces avant le combat peut être final. Le Wendigo, curieusement lui aussi reprenait des forces ou peut être était il en train de se galvaniser des derniers morceaux de chair et d'âme qu'il avait avaler. Il ne restait d'ailleurs plus qu'un seul chef indigène qui s'était isolé après la révélation de la porté de son acte, de leur acte à lui et ses frères.


Depuis le milieu de l'après midi, l'anglaise avait commencé un ouvrage incroyablement complexe. Celui de détricoter et dévier les lignes invisibles qui parcourent la terre tel des veines conduisant le suc, l'énergie à travers le monde. La nature subissait l'influence de la créature, ce que les ignorants appellent simplement "magie" en était tout aussi affecté, à commencer par ces fameuses veines d'énergies. Alors Caitlin les égrainés, écartaient celles déjà contaminé par le Wendigo et en silence faisait en sorte de créer un node artificiel dont elle en était l'incarnation sur le plan terrestre. 


Ainsi, lorsque sous le couvert de la nuit et sous le regard de quelques noctambules elle se mit à errer, elle disposait secrètement, car elle s'évertuait à la contenir, de la plus grande source d'énergie spirituelle des environs, peut être même équivalent au Wendigo et alors que cela aurait déchirer n'importe quel être humain, la seule manifestation physique sur son frêle corps était deux yeux améthyste brillant d'une lueur éthérée, comme jadis son mentor l'Ogresse. 


Elle n'aimait pas faire étalage de ses capacités réelles, il est toujours plus facile de terrasser un ennemie qui vous sous estime. Mais cette nuit là elle allait faire une exception à la règle. Elle leva son index jusqu'à ses lèvres pour demander au bouffon de la confrérie de conserver le silence, ce qu'il ne fit pas bien entendu et s'approcha à pas de loup du dernier chef en pleine méditation. Elle s'installa en face de lui pour fermer les yeux et se concentrer.


Les mots apparurent tels des bulles de savons s'élevant dans les airs, dans l'esprit de Bison Assis, ou plutôt des concepts comme si le langage n'avait plus d'importance. L'anglaise ne s'était pourtant pas invité dans le crâne de l'indien mais dans l'éther autour de lui. Elle était comme l'eau dans lequel il était en train de flotter, l'enveloppant d'une énergie nouvelle qui pourtant n'était pas sienne.


Il n'y avait aucun jugement d'aucune sorte, aucune émotion, sa nature inhumaine dévoilée, celle d'un être à la croisée de nombreux chemin :
"Je sais ce que vous avez fait, je sais ce que vous faites, je suis là pour vous aider. La nature tout autour est en souffrance et en larme, il est difficile de reprendre le contrôle alors que la corruption du cauchemar s'étend peu à peu.  Vous êtes le dernier conduit, le dernier espoir que cette créature ne devienne pas le fléau de votre peuple. Alors je canalise ici les dernières forces intactes de la nature pour vous, les lignes ley qui ne sont pas coupés par la corruption et le souffle cosmique du dragon. J'ignore combien de temps je pourrais tenir alors utilisez ce temps et cette énergie à bon escient...même si je crains que vous en mourriez."


Après ces mots qui n'en était pas, une vague d'énergie parcourut l'indigène, jusqu'à en ressentir le picotement sur tout son corps, comme le frisson d'une bise pure, sensation qui s'estompa immédiatement ensuite. Il ne s'agissait là que des prémices de la déferlante qui attendait l'indigène s'il acceptait ce pacte, il avait juste à acquiescer et toute cette énergie guidée et retenue par le barrage que formait l'étrange être devant lui serait à sa disposition.


Peut être suffisamment pour aider son frère et lui à reprendre le contrôle du Wendigo. Mais pouvait il faire réellement confiance à un être aussi insensible et qui n'avait d'humain que l'apparence ? Un pacte, oui, mais à quel prix ?
Piet "Viril" Van Praat
Piet "Viril" Van Praat
Déconnecté
Inscrit depuis le :
12/05/2014
Posté le 14/08/2019 à 07:01:18. Dernière édition le 14/08/2019 à 07:09:19 

- “Et celle là, c’pour ta mère!”

*Le dernier coup de boule acheva de sonner le Wendigo qui trébucha en arrière et s’etala lourdement sur le sol en terre battue, hors des limites du cercle dans lequel il etait jusque-là confiné.

La créature sembla ne plus bouger du tout et Piet en conclu que la bête était bel et bien morte! Sa théorie était donc juste: balancer l’invocation hors du cercle lui ôtait toute son énergie... pour une fois qu’il avait raison!

Il leva les mains au ciel, poings fermés, pour que tous puisse voir sa toute puissance. Puis, il se dirigea vers Faye qui se trouvait non loin du ring, la prise dans ses bras et l’emmena derrière un tas de buissons*

- “L’vieux Piet, y mérite bien une récompense, harharhar! Bon, j’reviens dans 3 minutes, z’avez intérêt à avoir nettoyé derrière vous, les Chinois, sinon j’vous fait subir l’meme sort qu’a vot’ champion, compris?”

*Et comme promis, il revint 3 minutes plus tard, une bière à la main affublé de cet air arrogant qu’ont toutes les personnes imbues d’elles même et satisfaite de leur travail bien fait*
Quartier Maître
Quartier Maître
Déconnecté
Inscrit depuis le :
28/06/2007
Posté le 14/08/2019 à 10:27:50 

"pff..pff..pfffffff Je reprends mon souffle péniblement. Cette fois ci, j'ai pu aller jusqu'au bout, achever "ma proie".
Les autres m'étaient passé entre les mailles du filet.
Pas mal de frustration. Mais c'était pas la frustration qui allait nous sauver tous.

Bordel.

Celui qui se fait nommer le "Bison Assis". Il était résistant. Sans Alberto, l'Apothicaire et Madre, je ne serai pas arrivé à lui retirer son dernier souffle. Alors je me tourne vers le Wendigo: a-t-il encore faibli? Je l'espère. C'est un monstre de la mort. Une réincarnation de haine, de vengeance à l'état pur. 

Nico, ou l'Engeance, s'est fait emporté par lui. Il vivra, mais j'espère que ça lui donnera une leçon. Il est devenu totalement barge. Je reconnais plus mon frère. 
Je me concentre une fois de plus sur l'essentiel.

Le Wendigo." 
Anne Providence
Anne Providence
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/08/2007
Posté le 14/08/2019 à 11:01:34 

Foutue bestiole !

Je ne savais pas quel serpent m'avait mordu, mais j'avais déliré quelques jours avec le venin et le poison.

Il n'était pas exclu qu'on retrouve la bestiole crevée dans un coin, elle aurait du réfléchir avant de mordre une personne remplie de fiel comme moi !

C'est donc avec retard que je rejoignais la zone où Gemini était retenu. Etait est le mot juste, sans avoir les détails, je sais qu'il est libre. Mais tout n'est pas vraiment terminé.

Une étrange créature est là....

A croire que j'arrive au bon moment, dans un fracas le passage se referme derrière moi coupant toute retraite, la végétation a poussé.

Pour le moment j'observe, sans attaquer. La créature n 'attaque que ceux qui s'en prennent à elle.

Turb dans un moment de lucidité éthylique envoie vers la créature les chefs indiens, j'admire l'idée et l'encourage trop fatiguée pour faire de même dans l'immédiat et en fait, je ne suis pas certaine de vouloir l'attaquer. La créature a compris son ménage et le dégage.

La nuit passe et le lendemain le petit ménage se fait plus clair....

La créature ne peut sortir du cercle des totems, mais massacre sans pitié tout ceux qui viennent dedans.

L'idée d'y renvoyer les chefs est bonne, mais ils ne sont pas vraiment coopératif. Et surtout, surtout quand les chefs meurent la créature en souffre et s'affaiblit.

Mon frère Nico est fasciné par la créature, il n'est pas le seul. Félicia est là aussi. Ce n'est pas rassurant de la voir s'intéresser d'aussi près à cette chose... Qui sait ce qu'elle voudra faire. Mais dans son étude elle s'est approchée bien trop près des griffes et prend des risques. J'hésite. Il est fort possible que j'ai besoin d'elle.

Je me jette dans le cercle en courant et la repousse hors d'atteinte. Il me faut en ressortir même si pur le moment j'ai limité les coups portés contre moi.

C'est alors que Rodrigo attire mon attention. L'un des chefs est à point.

Pourtant je ne voulais pas tuer la bête, car j'ignore ce que Nico a derrière la tête. Mais dans un réflexe, quand on me désigne une proie ! J'attaque et voilà que l'un des chef baigne désormais dans son sang, tandis que la créature pousse un cri de douleur.

Plus tard dans la nuit Cornan "glisse" sur Nico le poussant dans le cercle. La loi du Talion va s'appliquer. Et Cornan à son tour se trouve à portée des pattes de la créature.

Moi aussi je glisse !
Le Wendigo
Le Wendigo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
10/08/2019
Posté le 14/08/2019 à 14:31:36. Dernière édition le 14/08/2019 à 14:41:48 

Le dernier espoir des chefs indigènes dans leur volonté d'éradiquer les colons européens avait commencé à vaciller lorsque Etoile du Matin fut exécuté par la Providence. Après ça, la bête s'était montrée affaiblie et semblait surtout échapper petit à petit au contrôle des deux derniers survivants du rituel.

Les affrontements n'avaient plus cessé dès lors. Mais malgré les nombreuses victimes que le Wendigo avait laissées dans le cercle de crâne et la barrière de liane qu'il semblait maintenir pour bloquer la retraites des corsaires, certains avaient préféré rediriger leur hargne contre les chefs de guerre.

Au milieu de la dernière nuit, le rapport de force bascula enfin. Un corsaire hollandais à la casquette ridicule parvint on ne sait comment à éjecter la bête hors des limites du cercle et ce faisant, déchira le lien qui subsistait encore entre le Wendigo et ses invocateurs. La suite fut rapide et brutale. Le chef Taopucco, pourtant reconnu comme le plus habile combattant parmi tous les indigènes, n'avait même pas tenté de fuir. La bête le décapita et se reput de sa carcasse sous le regard médusé de Bison Assis.

Légèrement revigoré par cette dernière pitance, le Wendigo affronta encore son lot d'adversaire, sans se préoccuper le moins du monde du sort du chef Narawak que quelques corsaires exécutèrent sous ses yeux. Le vieil homme s'était déjà résigné et avait attendu la mort sans lutter, emportant avec elle les dernières forces qu'il avait pu insuffler à la malédiction des bois.

Les derniers combats furent d'une tout autre teneur. Le Wendigo n'était désormais plus que l'ombre de ce qu'il avait été et, assailli de toutes parts, il finit par flancher, achevé d'un ultime coup de sabre dans la nuque qui déchira les derniers muscles qui maintenaient sa tête en place. La bête était vaincue.

Quelques secondes seulement après que le dernier souffle de cette vie maudite fut rendu, les lianes qui formaient l'épais rideau opaque entre ces falaises de sang et le reste de l'île se délièrent peu à peu, jusqu'à libérer le passage qui avait permis aux corsaires d'arriver jusqu'ici. 

Pour certains, un cauchemar venait de prendre fin. Pour d'autres... l'histoire nous le dira.
Calica aka Tessa
Calica aka Tessa
Déconnecté
Inscrit depuis le :
02/12/2011
Posté le 15/08/2019 à 11:10:27. Dernière édition le 15/08/2019 à 11:24:06 

Le Wendigo avait été vaincu.
Tout est fini apparemment.
Le calme avait reprit dans la plaine proche des falaises qui l'avaient vu captive.

Calica s'était reposée l'après midi. Avant de partir, elle retourna seule aux bords des falaises. En passant, elle revit le camp avec certains poteaux. Cet endroit où Kalliopé, Jessie, Dulcina, Gemini et elle étaient retenus prisonniers en cercle. Cet endroit où elle était resté longtemps inconsciente. Les autres avaient dû souffrir... Car en reprenant ses esprits Calica avait tenté de discuter avec son tortionnaire. Cela ne lui avait valu que des coups. Elle avança.

Elle retrouva sa cage abîmée. Elle caressa le bois.
Elle se souvenait des flèches vers leurs cages. Des tortures psychologiques. La soif. La faim. La pluie bénie puis maudite. Le froid. Le vent. L'angoisse. L'envie d'en finir. Cet indigène venu la narguer et ce coup de pied, cette glissade, sa mort. La douleur, violente, assourdissante. Les rochers en contrebas.
Enfin la lumière avec cette charge épique de Ric et Ayon qui lui avait permis de sortir. Un concours de circonstances favorables qu'elle avait su utiliser à bon escient.




Retour sur cette journée du 11 Août.

Calica entendait le bruit des combats. Les cris de certains corsaires. Shadow lui criait de tenir. Il entendait le barbare Cornan. Kayvaan chanter. Il était sérieux lui ?

11/08 07:58:24 "Shadow Calica, on arrive !", à tout le monde.
11/08 07:51:19 "Kayvaan taille une voie à coup de sabre dans les indigènes "Ce petit chemin qui sent la noisette....", à tout le monde.

Cela lui avait fait reprendre espoir et se redresser sur ses jambes. Enfin sa jambe et demi. Elle criait, suppliant Shadow de venir la délivrer. Elle avait trouvé une flèche perdue plantée dans le bois de sa cage. Il est étrange de voir à quel point on peut devenir stupide quand l'espoir s'amenuise. Calica essayait de couper les lianes avec la pointe de la flèche. Bien entendu sans le moindre succès. Mais cela l'occupait. A force, elle se dit que la pointe pourrait avoir une autre utilité. Planté dans son cou ou ses poignets, elle serait là aussi libérée. Elle chassa ces pensées.
Elle entendait désormais Joaquim râler. Romuald était là aussi. Puis là c'était la pirate Madre Anna. Dulcina lui demandait des nouvelles, elle avait dû entendre la française crier après Shadow.

Répondant à l'irlandaise, Calica se mit ensuite à crier et insulter Bison Assis qui restait sourd aux propos de Calica. Il était occupé par ce qui se passait devant lui. Elle vit la tête de Karana qui lui demandait des nouvelles puis reparti aussitôt à cause des indigènes et Bison Assis. Elle le voyait là au bord de la falaise.
Prise de rage désormais, Calica entreprit de balancer la cage ignorant la douleur. Elle voulait attraper des pierres sur le flanc de falaise et aider. Elle lança une pierre vers son kidnappeur.


11/08 11:11:17 Bison Assis t'a tiré dessus et fait 28 points de dégâts avec des flèches.
11/08 11:11:17 Tir loupé sur Bison Assis.

La pierre passa au dessus... Elle était dépitée...
Puis de nouveaux combats. Elle cria à nouveau.

11/08 12:18:44 "Entends des français "Je suis là ! Je suis là !"" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Kalliopé, Romuald, Ayon, Voynich, Felicia Dolorès.
11/08 12:20:06 "Gigote la la cage "Bison Assis est occupé plus au sud. Venez me remonter !!!"" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Kalliopé, Romuald, Ayon, Voynich, Felicia Dolorès.
11/08 12:24:10 "Bison Assis commence à perdre patience en entendant les cris et les bruits de cage derrière lui. Visiblement, son calme légendaire n'est pas à toute épreuve", à tout le monde.
11/08 12:24:15 Bison Assis t'a tiré dessus et fait 14 points de dégâts avec des flèches.
11/08 12:32:33 "Se fait prendre pour cible par Bison Assis. Elle rigole nerveusement. "T'as peur de venir te battre ! Tu utilises tes flèches tel un lâche ! Viens là remontes moi et affrontes moi !"" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Kalliopé, Romuald, Ayon, Voynich, Felicia Dolorès.
11/08 12:53:29 "Bison Assis intime à ses deux camarades d'accrocher leurs cages respectives plus près du bord de la mer. Les bruits qu'il entend venant de Calica ne le rassurent pas et il va devoir la faire surveiller de plus près", à tout le monde.

Elle provoquait Bison Assis qui devenait nerveux. La pression des corsaires était plus forte malgré les renforts indigènes. Elle sentait la cage bouger. Prise de panique elle se demandait ce que Bison Assis comptait faire ? La laisser s'écraser ? Non. Il remontait la cage. Posée au sol dans la cage, elle comprit soudain par les gestes qu'il faisait aux autres indigènes, qu'il voulait éloigner sa captive plus loin sur la corniche.
Furieuse, elle gigotait, se débattait rendant l'entreprise difficile pour les indigènes.
Ric avait profité de l'occasion pour charger Bison Assis !
Calica jubilait, elle voyait là l'opportunité d'être libérée.

11/08 12:55:37 "Aperçoit Ric. "Oui ouiiii !! Dis aux autres d'occuper Bison Assis et aide moi je t'en prie !"" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Kalliopé, Romuald, Ayon, Voynich, Felicia Dolorès.
11/08 12:59:04 "Ric Dangerous Tu ne t'en tireras pas comme ça !", à tout le monde.

Elle réclama à Ric une arme. Il devait lui lancer quelque chose ! Elle pourrait ainsi l'assister. Mais ce dernier était acculé par les indigènes et leur chef. L'adrénaline masquait les douleurs de Calica. Ric criait pour avoir l'aide d'un médecin, en mauvaise posture. La française tendait les bras pour essayer de subtiliser une arme au dehors sans succès. Bison Assis revenait peu à peu vers Calica. Toujours furieuse elle essayait de l'agresser à travers la cage, lui qui s'était un peu trop approché.

11/08 13:13:34 "Bison Assis tâche de garder un oeil sur son adversaire et un autre sur sa captive. Il enchaine les petits moulinets ses armes pour que chaque assaut ne laisse personne indemne", à tout le monde.
11/08 13:14:33 "Essaie de donner un coup de pied à Bison Assis avec sa jambe la plus valide" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Lord Dark Archangel, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Louis-Michel Aury, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Voynich, Felicia Dolorès.
11/08 13:14:49 Bison Assis renvoie une partie des dégâts que tu lui infliges. Tu subis 1 points de dégâts.
11/08 13:14:49 Combat contre Bison Assis, tu l'attaques et lui mets 4 points de dégâts.

Elle essayait de frapper, cogner, griffer, tirer les cheveux de tout ce qui passait à porter de ses bras.

11/08 13:18:46 Combat contre Otomis Narawak, tu l'attaques et te prends 11 points de dégâts.
11/08 13:19:29 "Le narawak se défend et tape contre la cage. Calica essaie de lui subtiliser une arme" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Lord Dark Archangel, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Louis-Michel Aury, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Voynich, Felicia Dolorès.
11/08 13:20:02 Combat contre Otomis Narawak, vous vous loupez tous les deux.
11/08 13:21:01 "Calica et l'indigène se débattent à travers les barreaux. Et lui agrippe sa tignasse "je vais pas te lâcher enflure !"" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Lord Dark Archangel, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Louis-Michel Aury, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Voynich, Felicia Dolorès.
11/08 13:22:53 ""Ric une arme tir s'il te plaît !" Elle est toujours agrippée à l'indigène" à Ric Dangerous, Dulcina Fagney, Walter Metzengerstein, Lord Dark Archangel, Bison Assis, Faucon Noir, Etoile du matin, Violette du matin, Sir Convard Enoal, Turb Van Solo, Louis-Michel Aury, Shadow, Piet "Viril" Van Praat, L'Écumeur, Ayon, Voynich, Felicia Dolorès.

C'est Ayon, qui avait suivi l'assaut de Ric, qui passa à l'attaque.

11/08 13:24:45 "Ayon *fini par se rapprocher de la cage de sa compatriote malgré les flèches de bison, ramassant une arme sur un indigène qu'il vient d'abattre pour la donner à Calica, donnant un coup à bison au passage*", à tout le monde.
11/08 13:25:45 "Bison Assis acculé par deux adversaires désormais, perd de vue ce qu'il se passe autour de lui", à tout le monde.

Récupérant l'arme d'Ayon, elle se défait de l'indigène le plus proche, tailladant plus qu'il ne le fallait mais elle venait de se défouler de plusieurs jours à moisir en cage.
Elle coupa les lianes qui maintenaient la cage fermée... Elle pouvait sortir mais restait piégée de Bison Assis qui bloquait la corniche...


Présent.

Elle respire fortement et laisse le vent caresser son visage. Ces moments resterons à jamais dans sa mémoire. Elle récupère un morceau de bois de la cage.

Il était temps de faire demi-tour vers les corsaires retardataires. Elle se sentait un peu mieux grâce aux soins réguliers des médecins et des pansements lapinous. D'ailleurs, elle retrouve Violette toujours déguisée en indigène. La française la prends dans ses bras. Elle lui fait un gros bisous sur le front, tout sourire, heureuse d'avoir été libéré et d'avoir survécu.

Plus loin la carcasse du Wendigo.
El Renat "Petit Tigre"
El Renat "Petit Tigre"
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
01/11/2017
Posté le 15/08/2019 à 11:13:13 

El Renat se réveilla à l’hôpital de campagne au coté de la Tigresse, la rumeur leurs parvins, le Wendigo serai tombé sous les coups des corsaires. Incroyable ?? Mais est ce la fin ? Les chefs sont tombés mais que feront les indigènes maintenant?
Trop de questions, l'amiral se laissa aller dans son lit de campagne et sombra dans un sommeil réparateur
Caitlin Samhain
Caitlin Samhain
Déconnecté
Inscrit depuis le :
24/05/2011
Posté le 16/08/2019 à 21:53:49 

Caitlin avait vue les colons emporté un bout du Wendigo en quittant les lieux du massacre. Alors tandis que les indigènes emmaillotaient les restes de leurs chefs pour les emporter dans leurs villages respectifs, elle en profita pour vérifier si cette coutume n'avait pas été aussi appliqué à ces derniers. 

Fort heureusement pour les indigènes, aucun colon ne s'était amusé à arracher des parties de leurs chef pour les exhiber comme trophée bien que connaissant certains énergumènes cela n'aurait pas été si étonnant.
C'est ainsi que les tribus vaincus quittèrent les lieux à leurs tours, l'heure était au deuil, chacun allait devoir préparer beaucoup de rites funéraires ce qui aurait donc pour conséquence de ficher la paix aux colonies au moins pour un temps.

Un chaman Narawak vint s’installer au côté de l'anglaise sur son perchoir pour observer la même scène, silencieux, il se maintenait debout, le dos voûté, à l'aide d'une canne en bois. Sans un regard échangé l'anglaise lui murmura quelques mots : "Sommes nous quitte ?"

Le chaman secoua négativement la tête, ce qui était vraiment idiot puisque l'anglaise ne le regardait même pas, mais il savait que de toute manière, même si les prunelles améthystes étaient rivés droit sur lui, elle n'aurait tout de même pas vue le geste.

Ces hommes étaient prêt à partir avec le corps de Bison assis, pour l'occasion couché sur une sorte de civière, alors il se leva et s'éloigna.

Caitlin prit note pour elle même : Quand on vous dit qu'il faut payer le prix, penser à faire préciser en quoi consiste ce prix. 
1 2 3 4 -5-  

Le forum > Taverne > La soif de vivre


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés