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VEUGUE : Journal des dames et des modes  
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Jeanne
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Posté le 04/02/2019 à 22:38:48. Dernière édition le 04/02/2019 à 23:04:54 

V E U G U E
Revue de mode, féminine et féministe. 
Lancé en Février 1719 par Jeanne. 

« Car les femmes sont plus fortes que les hommes dans divers domaines, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de dévoiler des émotions, VEUGUE leur permettra de s’exprimer dans divers domaines : mode, amours passés, amours naissantes, futurs amours, féminisme et engagement. »

Premier article : prochainement dans votre numéro de VEUGUE.
Abonnement : 7 pièces d’or.
Jeanne
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Posté le 08/02/2019 à 18:55:54. Dernière édition le 08/02/2019 à 18:58:00 



Edition février 1719 - numéro 1
Covergirl : Faye
Thème : Le bonheur

Edito : Le bonheur existe. Il suffit de savoir où il se cache. Parfois, il suffit juste de lever la tête. Souvent, il faut tout simplement baisser les yeux pour l'apercevoir. Quelques fois, il faut être lucide. Il faut savoir écouter, comprendre, agir de manière à l'appeler. Sortir de sa zone de confort. En outre, le bonheur est accessible, et la rédaction de VEUGUE trouvait que l'idée d'en faire un thème pour ce premier numéro coulait de source. Nous avons longuement hésité pour le choix de notre covergirl. Notre première idée était de choisir une femme (évidement) mais une femme avec un long passé sur Liberty. Par long, nous entendions "rempli d'aventures". Nombreuses ont été les femmes à vivre longtemps sur cette île et, pourtant, à ne pas apparaître dans les livres d'Histoire. Ce n'est pas le cas de Faye. Intendante de New Kingston, belle de nuit comme de jour, sa beauté foudroyante et son charisme époustouflant nous ont toutes mises d'accord : elle était une pure et simple représentation du bonheur caribéen. Nous espérons donc que les charmes de Faye sauront vous faire apprécier ce premier numéro...et qui sait, vous faire sourire.

Si vous deviez vous définir en un mot, lequel serait-ce ?
Je pense que j'opterais pour le mot "Affection". Car c'est ce que j'offre à tous ceux qui m'approchent, qui me sont chers.

Et en une citation… ?
Oh, je lis souvent, mais quant à retenir une citation... Je crois, cependant, qu'une phrase que j'ai entendu souvent, un proverbe anglais, pourrait me définir : "Le plus sur moyen de vaincre la tentation, c'est d'y succomber."

Qu'est-ce qui, selon vous, vous a amené à être une des femmes les plus influentes de New Kingston ?
Vous trouvez que je suis influente ? Je sais que l'on me voit régulièrement, mais de là à dire que j'ai de l'influence...Cela dit, c'est vrai que je suis écoutée, le plus souvent, si j'ai quelque chose à dire...Et bien, je pense que c'est surtout parce que je prête attention à ceux qui m'entourent. Je m'intéresse sincèrement aux autres autour de moi, j'écoute si besoin, j'essaie de conseiller au mieux, je ne juge pas...Et j'imagine que ça explique peut-être cette influence.

Décrivez la tenue que vous portez le plus souvent.
Oh, je l'avoue, j'ai un faible pour l'une de mes robes. Rien de bien onéreux, cependant. C'est une robe en lin, écarlate, avec un col carré et brodé de dentelles. Les manches m'arrive à mi-bras, à peu près, mais un astucieux stratagème avec des boutons permet de les enlever si jamais il fait trop chaud. Et puis elle est équipée d'un très joli corset, qui se lace dans le dos. La jupe est fine, ample, et arrive presque jusqu'au sol. Je peux y rajouter des jupons, si jamais il fait froid. Mais elle est très confortable, et également pratique lorsque je me déplace. Heureusement, je connais une couturière qui m'en a fait plusieurs exemplaires, au cas où (et croyez-moi, ça arrive régulièrement) elle soit abîmée, pour que je ne sois pas dépourvue.


Faye, en tenue habituelle.

Décrivez la tenue que vous ne porterez jamais.
En fouillant dans mes affaires, j'ai retrouvé une robe que les Soeurs m'avait donné. Une robe... Monacale, je dirais ? Sans forme, avec un col qui remonte contre ma gorge, des manches longues et bouffantes, et une jupe qui tombe jusqu'au sol. Elle est en coton, et teinte en noire. Je l'ai mise, une fois, mais je ne suis pas à l'aise dedans. Et puis, elle ne me correspond pas du tout. Mais je la garde, parce que c'est un présent.

Vous gardez donc toutes vos tenues. Et concernant votre plus belle robe de soirée ?
Oh, je ne saurais choisir, je l'avoue. Le plus souvent, je les fait confectionner en fonction de la soirée à laquelle j'assiste. Il y en a bien une, cela dit, qui sort du lot, en y réfléchissant. Elle est toute en soie beige, et brodée de fils d'or. Un corset discret en-dessous, et une ceinture dorée à la taille. J'apprécie particulièrement le décolleté, en V, remontant sur les épaules sans les couvrir tout à fait. Les manches tombent jusqu'à mes poignets, et ne son pas du tout bouffantes, au contraire. La jupe est ample, et tournoie joliment quand je danse. Mais elle est trop belle pour la mettre tout le temps, aussi je ne la sors que pour les grandes occasions.

Le bijou, l'accessoire ou ce petit plus qui définit votre style vestimentaire et votre personnalité ?
Je n'ai pas vraiment de bijoux. Des boucles d'oreilles, bien sûr, qui complètent mes tenues. Ou des bracelets. Sinon... J'ai bien cette jolie ombrelle blanche, que je garde tout le temps lorsque je voyage. Ah si, il y a aussi cette superbe paire de lunettes qui atténue la réflexion du soleil. Le señor JeF a appelé ceci des "Yeux de Goules". Elles sont agréables à porter, et je dois avouer que le petit effet en plus, imprévu, me fait beaucoup rire. Mes autres accessoires sont plus du domaine de ma profession.

L'homme de Liberty qui a marqué votre aventure ici ?
N'en citer qu'un serait compliqué, pour tout vous dire. Il y a eu par exemple mon cher Corbeau, qui a été mon premier amant, qui m'a présentée une femme que je considère comme une amie précieuse. Il y a aussi Ayon, qui a été l'un de mes premiers amis. Il y a messire Frag, bien sûr, qui s'est toujours préoccupé de moi, ou messire Maximilien. Il y a mes compagnons de guilde, Andras, Heinrich, Fëantir, JeF... Avec qui je passe toujours de très bon moments. Oh, et il y a aussi le señor Rodrigo, que j'apprécie côtoyer lorsque je le croise, ou le señor Valakas que j'affectionne également. Il y a messire Shadow, ou Kayvaan, ou encore Pantaléon ! Messire Phil aussi, ou le señor James. Non, vraiment, je ne pourrais en citer un seul. Tous ceux que je rencontre marquent ma vie, d'une façon différente, mais tout aussi importante.


Faye et Andras.

L'homme de Liberty que vous aimeriez connaître un peu plus ? Et la femme ?
Très bonne question ! Et comme la précédente, il y a vraiment beaucoup de personnes que j'apprécierais connaître un peu plus, hommes ou femmes. Mais puisqu'on ne va quand même pas réciter le nom de tous les habitants de l'île, je dirais que je suis curieuse de connaître un peu plus le señor Rodrigo, et Sa Majesté, la Reine Sémiramis.

Terminez cette phrase de Madame de Montespan : "Pour être belle, séduisante et désirable, il faut…" ?
Je vous avouerais que je ne connais pas les œuvres de cette lady. Mais, pour compléter, je dirais qu'il faut "rester soi-même" ? Je pense que c'est le meilleur moyen d'exposer sa beauté, physique et intérieure, et de susciter le désir. Mais je me renseignerais pour rajouter Madame de Montespan à mes lectures, maintenant que j'ai découvert son nom.
Jeanne
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Posté le 27/02/2019 à 09:24:13. Dernière édition le 27/02/2019 à 09:26:36 



Edition mars 1719 - numéro 2
Covergirl/boy : JeF
Thème : La folie

Edito : Nous entrons doucement dans le troisième mois de l'année, et de nombreux événements ont déjà frappés le sol de Liberty. Le sang aura coulé, le fer aura été croisé, le plomb aura été distribué...mais la douceur, elle, aura été encore une fois bien discrète. Sur cette île, les habitants sont souvent confrontés au drame. Ils ne passent pas une journée sans se battre, sans se faire du mal ou sans se venger d'une trahison quelconque. Et la douceur dans tout ça, où est-elle ? La rédaction de VEUGUE a décidé de partir à sa recherche, à la recherche de cette douceur, de cette folie qui manque à l'appel en ce moment...et elle ne fut pas bien difficile à trouver. Entre les montagnes rocheuses et la forêt caribéenne, une silhouette se détache du paysage d'Ulüngen : JeF. Belle ou beau, amusant ou amusante, attachant ou attachante...après tout, peu nous importait de connaître véritablement l'identité sexuelle de notre covergirl/boy de ce mois-ci. L'important était cette folie que JeF nous a partagé, et qui nous a fait un bien fou !


Les premiers styles de Don JeF (Shooting pour VEUGUE).

Ça fait quoi de recevoir un prix aux Liberty's Trophées ?
C'est un honneur. Je suis arrivé sur cette île depuis environ 1 an et demi et je n'aurais jamais imaginé être reconnu ainsi de ses habitants à cette époque. Encore merci à ceux qui ont votés pour moi! Mais je dois vous avouer que le Trophée qui m'a finalement le plus ému, c'est celui attribué à la Gazette de notre guilde. Je l'ai immédiatement envoyé à El Renat, car il en a été l'initiateur et en est le principal contributeur. Bravo à lui.

Oui, ce prix était entièrement mérité. Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs votre style vestimentaire ?
(Semble beaucoup réfléchir). Lors du Bal des Étrennes, au début de l'année 1718, j'ai découvert que je me sentais beaucoup à l’aise dans des robes. Mais j'ai une préférence pour les robes longues, et colorées, avec une dominante de rouge/orange. Niveau décolleté, j'évite évidemment qu'il soit trop prononcé, n'ayant pas de voluptueux atouts à mettre en valeur.

Dans ce cas, si vous n’avez pas d’atouts à mettre en valeur, quelle est la tenue la plus excentrique que vous ayez jamais portée ?
(Rires). C'était justement lors des derniers Liberty's Trophées. J'étais plutôt confiant pour recevoir le Trophée du Bisounours de l'année, et très enthousiaste pour la soirée. Aussi, je suis venu avec un ensemble bisounours orange, c'est à dire une paire de bottes couverte d'une fourrure orange, de longues chaussettes blanches à bordure arc-en-ciel, une jupe courte dans la même fourrure orange, un petit top orange agrémenté d'un cœur, et un bonnet de fourrure orange ayant la forme de la partie supérieure d'une tête d'ours. Quand j'y repense, je me dis que j'ai été un peu loin dans l'excentricité (Rires). 


La seconde vague de style de Don JeF (Shooting pour VEUGUE).


Dernière vague de ses styles (Shooting pour VEUGUE).

La tenue la plus sobre que vous ayez jamais portée ?
Ah, chère Jeanne, vous m'évoquez un temps bien heureusement dévolu, où j'étais habillé comme le mâle corsaire moyen. Mais sinon, j'ai une tenue d'exploration plutôt sobre et pratique, avec un tissu assez épais, pouvant résister à la végétation de l'île, et d'une couleur d'un beige des plus sobre. C'est la tenue la plus... raisonnable de ma garde-robe, sans conteste.

C'est quoi "avoir du style" pour vous ?
Avoir du style c'est trouver la noblesse qui est en soi et la faire transparaître à travers sa tenue et sa manière de la porter. Il faut se sentir dans ses vêtements comme dans sa propre peau et faire rayonner sa personnalité. Si ces ingrédients sont réussis, je pense que même les associations de vêtements les plus improbable peuvent donner un résultat étonnant.

Bien dit ! La femme de Liberty qui a le plus de style selon vous ?
Difficile de ne donner qu'un nom. Félicia, dans son style austère n'en attire pas moins l'attention. Faye, toujours soucieuse de plaire au plus grand nombre est toujours très apprêtée. Vous-même, Jeanne, sans chercher à vous flatter, vous vous habillez avec un goût sûr et une classe naturelle qui transparait. Sinon Kalliopé a une mise toujours sobre et empreinte de noblesse contraste tellement avec ce qui dégage de Nikolaï. Mais celle qui m'impressionne, au-delà de toute description, c'est la Reine Sémiramis bien évidemment. L'assurance et le charisme qui se dégage d'elle ne cesse de me faire faire des efforts pour tenter de ne pas lui faire honte.


Don JeF et la Reine Sémiramis.

Et l'homme ?
Hélas, la plupart des hommes de cette île font assez peu cas de leurs frusques. Même Elliott, si soucieux de son apparence pourtant, a tendance à privilégier le travail sur son corps, et reste dans un style minimaliste pour se mettre en valeur. Mais heureusement, Rodrigo ressort du lot. Surtout depuis qu'il semble plus torturé, ses vêtements sombres, bien taillés près du corps, le bandeau qui cache son orbite vide associé à son chapeau…Oui, tout contribue à surligner ce qu'il est. Il a même eu le bon goût de perdre un peu son accent et de ne plus trop se prendre pour un séducteur, ce qui contribue paradoxalement, à augmenter son charme et son charisme. Sinon, une mention spéciale également à Maximilien, qui est un homme de goût, jusque dans le choix de son fauteuil mobile.

Je suis d’accord avec vous pour Maximilien. La femme et l'homme de Liberty qui auraient bien besoin d'un petit coup de pouce niveau style vestimentaire ?
Chez les hommes il y en a tant...plutôt que de désigner quelqu'un, je vais essayer de faire passer un message. Messieurs, non, vous n'avez pas le choix entre un sac de toile de jute ou les abdominaux apparent (quand ils sont présents). Des intermédiaires de goût existent. N'hésitez pas à demander des conseils auprès de vos connaissances féminines pour apprendre ce qu'est le goût vestimentaire. Chez les femmes, peut-être Jessie je pense. Niveau pratique, elle devrait choisir une tenue rouge, et mettre plus en valeur sa féminité, et surtout, surtout, avoir une garde-robe plus variée.

Décrivez la tenue de vos rêves.
La tenue de mes rêves... Ah, c'est quelque chose d'irréalisable mais j'aurais aimé pouvoir mettre une robe de mariée un jour. C'est une tenue si éclatante dans sa blancheur, et si émouvante dans sa signification. Et si l'on considère le travail pour réaliser quelque chose d'aussi beau, et qui ne devra servir qu'une seule fois, c'est une forme d'aboutissement stylistique je pense. Je visualise une robe, longue évidemment, avec de nombreuses broderies dessus, une longue traine, un voile et un diadème pour parachever le tableau. Ce serait si beau.


Don JeF dans la tenue de ses rêves.

Terminez cette phrase de Madame de Montespan : "Pour être belle, séduisante et désirable, il faut…" ?
…n'avoir aucun doute sur le fait de l'être.
Jeanne
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Posté le 12/03/2019 à 11:18:59 

Communiqué de presse : 12 mars 1719
Palais du Gouverneur - Ulüngen

C'EST EN VEUGUE ! 
Le magazine féminin et de mode, VEUGUE, coule partout dans Liberty. Les femmes arborent toutes avec fierté ce nouveau symbole des tendances, fidèle représentation de la modernité. Mieux qu'un journal des dames, une révolution !

 
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Posté le 23/03/2019 à 14:09:09 

Communiqué de presse : 23 mars 1719
Palais du Gouverneur - Ulüngen

VEUGUE s’agrandit !
Le magazine féminin et de mode, VEUGUE, ainsi que sa rédaction, ont le plaisir de vous annoncer que deux nouvelles pages viendront désormais alimenter la page principale (interview) chaque mois. Concernant le contenu de ces nouvelles pages, faites preuve de patience...le troisième numéro de votre magazine Fashion va très prochainement arriver. 
Jeanne
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Posté le 26/03/2019 à 21:18:05. Dernière édition le 26/03/2019 à 21:20:17 



Edition avril 1719 - numéro 3
Covergirl : Kalliopé
Thème : La puissance féminine

Edito : Ah ça, des femmes de caractère, il y en a sur Liberty. Il y en a d'ailleurs toujours eu. C'est incroyable de voir à quel point la femme des caraïbes passionne autant. Un jour, elle est détestée. Le lendemain, elle est détestable puis toute l'île devient en admiration devant elle. Pour quoi, pour quoi...allez demander à Mieke. La femme de Liberty est multiculturelle. Elle est grande et petite à la fois, courageuse et pleutre, belle et laide, grande gueule et soumise, douce et piquante...la femme de Liberty, finalement, c'est TOUT. Mais c'est aussi et surtout une femme courage, une femme puissante qui ne ressemble à aucune autre. Nous avons cette chance, ici, sur notre bonne vieille île, de croiser des femmes par milliers. Parfois, lorsqu'on s'arrête sur les terres hollandaises après un long séjour de marche, on rencontre la douceur d'une blonde et le piquant de son caractère. Une femme de caractère, oui ! Une femme qui pourtant, ne pense pas l'être. Cette femme, c'est Popi. A vous de juger, dans ce nouveau numéro, si Kalliopé alias Popi est une femme puissante. Mais, même si elle ne l'était pas, elle restera pour nous une rencontre incroyable, mêlant beauté, sagesse, intelligence et rires. Merci Popi.

Bonjour Kalliopé…ou plutôt, Popi pour les intimes. Comment pourriez-vous décrire votre style vestimentaire ?
Hé bien, je suppose que l'on pourrait simplement dire sobre et pratique. Je laisse volontiers les atours flamboyants à mademoiselle Faye ou monsieur Jef, ils les portent si bien ! Ou alors les tenues *hum* osées - non, n'ayons pas peur des mots... indécentes, à Wildekat ou madame Haderach. Elles ont essayé de m'entraîner dans ce qu'elles appellent leur "slut gang", et j'ai l'intuition d'être bien chanceuse de ne pas bien comprendre la langue des britons. Je ne vais pas épiloguer, vous avez bien eu l'occasion de les voir au mariage des Le Tryhen... *soupir blasé* Non, très peu pour moi, merci bien. En tout cas il faut bien leur reconnaître un aplomb certain pour assumer porter des trucs pareils !

Un accessoire que vous portez toujours sur vous ? Quelle est sa symbolique ?
(Fronce les sourcils un moment).  Ah, oui, je suppose que oui. Jusqu'à peu, je glissai dans mes cheveux une fleur blanche bien particulière, restée depuis des années aussi fraîche que le jour où je l'ai cueillie. Une vieille légende raconte que ces fleurs auraient le pouvoir de protéger une âme pure qui la porterait. Sottises, très probablement, cependant l'histoire reste belle. Mais j'ai donné cette fleur à une personne très chère à mon cœur. Donc me voilà à présent dépourvue d'accessoire fétiche, on dirait bien ! (Rires). Non, la seule possession à laquelle j'accorde vraiment de l'importance, est ma flûte traversière. J'adore jouer de la musique, de plus cette flûte particulièrement, m'est très précieuse. Elle m'a appris la sérénité.



Votre tenue préférée ?
A dire vrai, les fastes et l'apparat ne sont pas vraiment ma tasse de thé... Donc je vous répondrai bien, ma tenue de tous les jours ! Idéale pour être à l'aise pendant les déplacements, ou pour soigner des patients. Tout en restant un minimum élégante et féminine. Elle se compose d'une chemisette d'infirmière, suffisamment ajustée pour ne pas gêner les gestes médicaux. Légèrement décolletée, pour... heu, rien de particulier en fait, c'est la coupe qui est comme ça. Mais j'en connais au moins un qui ne s'en plaint pas, cela dit. Je mets souvent des gants de velours, également. C'est une matière fragile, mais tellement agréable ! Pour le reste, l'accent est plutôt porté sur la praticité : jupe courte et bonnes chaussures de marche. Essayez-donc de vous enfuir en robe longue et bottines à talons, lorsqu'un James ou un Cornan enragé vous fonce dessus ! J'agrémente également ma mise d'une tiare et de bracelets, des bijoux locaux ; un travail d'orfèvre d'une finesse incroyable.

La tenue que vous n'avez porté qu'une seule fois ?
Hum... Il y en a eu plusieurs, mais je vais mentionner la tenue de flamenco que j'ai porté lors du concours de claquettes de monsieur Buddy. Une magnifique robe noire à motifs rouges, longue jusqu'à la cheville, parée de volants à la jupe et aux manches. Très légère, un peu trop même je dirais... Mais il fallait bien cela pour animer un peu la danse et masquer le fait que j'avais appris les claquettes en l'espace d'une nuit ! (Rires). Je ne l'ai pas portée depuis, déjà, parce que c'est une tenue bien trop fragile pour aller à l'extérieur. Et aussi parce que j'aurai trop peur que l'on me demande de danser à nouveau !

REGARDER LA VIDEO

Kalliopé, a.k.a Popi, lors de la soirée de Buddy. Elle dansait et chantait dans une robe sublime (décrit juste en haut). Partenariat rémunéré avec DOLCHE ET GABIN NAH (et oui, il faut bien que les rédactrices de VEUGUE gagnent leur croûte !). 

Vous êtes une femme de caractère. Est-ce difficile de l'être aujourd'hui sur Liberty ?
Vous trouvez ? Je dis simplement ce que je pense, mais j'essaie d'être arrangeante je crois... Enfin, lorsque c'est possible. En tout cas, non, je ne pense pas qu'il soit difficile d'être une femme de caractère sur Liberty. Il y en a tant, et tant mieux ! Impétueuses comme ma copine Tico, voluptueuses comme vous Jeanne, vénales comme dame Soleil, entières comme Wildekat, querelleuses comme l'espagnole Jessie...Tellement de caractères différents, et pourtant bien affirmés ! Par ses épreuves, Liberty forge les âmes tout autant que les corps. Rien d'étonnant dans ce cas de ne trouver que peu d'hommes placides ou de femmes faibles.

Les femmes de Liberty qui vous inspirent le plus ?
Indubitablement, celle que je considère comme une grande soeur, Wildekat. Elle est pour moi un modèle d'intégrité. Un peu impulsive aussi, certes, mais lorsqu'elle laisse libre cours à son courroux, c'est uniquement contre l'injustice ou la malveillance. Je puis citer également madame Bougnette, une femme au dévouement sans pareil ; pour ses amis, ses compatriotes, pour Ulüngen. Et une de ces forces de caractère ! Elle arrivait quand même à se promener les nénés à l'air avec un tel naturel que personne ne le remarquait plus, à force ! Et enfin, je dois l'admettre un peu à contrecœur, madame Dolorès. Elle est en quelque sorte mon antithèse : moi voyant le monde à travers le prisme de mes émotions, et m'attachant aux personnes pour ce qu'elles sont ; et elle, considérant son environnement uniquement comme un potentiel sujet d'études, souvent macabres. Elle m'a dit un jour de ne pas compter sur elle comme amie ou soutien, car elle ne m'aiderait que tant qu'elle y retirerait quelque intérêt scientifique ; et bien que j'abhorre sa ligne de conduite, je ne peux que respecter la dévotion qui l'anime. Elle ne m'inspire pas en tant que tel, mais j'admire son calme olympien, et la manière qu'elle a de décortiquer chaque situation pour réagir de la manière la plus appropriée.



Ces hommes qui, selon vous, mériteraient d'être un peu plus féministes ?
Que voilà une question très ambigü, en vérité. Plus féministes ? Avons-nous besoin de l'aide et du soutien d'hommes pour s'occuper de nos droits et de la place de la femme dans la société en général ? Non, je ne crois pas. Nous pouvons parfaitement nous débrouiller toutes seules !

Oui, c’est certain, pardonnez mon manque de féminisme dans ma question…je vouais dire, moins machistes ! En avez-vous en tête ?
Là, oui, je crois qu'il y en un certain nombre ! J'exagérerai sans doute en disant une bonne partie d'entre eux... Quoique ? Mais, pour ne citer que ceux qui récoltent la palme... Hé bien, en tête de liste et grand vainqueur toute catégorie, je dois malheureusement citer mon si cher et tendre mari Nikolaï… Dans un sens, on pourra nommer également monsieur Dejais, qui n'a pas de mauvaises intention (à ce sujet précis, à tout le moins), mais une vision tellement rétrograde de la société. Il y a également ceux que l'on pourrait communément qualifier de "lourdauds", comme messieurs Badclown ou Rider - bien que ce dernier force quelque peu le trait pour cacher son cœur d'or, en vérité. Heureusement d'autres sont vraiment charmants, comme messieurs Pantaléon, ou de Casarabonela. Et monsieur Elliott, cela va sans dire !

Comment gérez-vous votre relation avec un loup-garou ?
Nikolaï ? En fait, je pense que je m'en sors bien. J'ai l'avantage d'être une des seules personnes à ne rien avoir à craindre de Nikolaï, après tout... Il est tendre, et intelligent. Il me fait rire. Je me sens bien avec lui, tout simplement. Mais bon, il me faut bien évidemment faire des efforts, comme chacune. Il est brusque, sans faire exprès mais le résultat est le même. Il mange sans arrêt, un vrai goinfre ! De la viande, de la viande, sans cesse ! Une vraie ruine... Heureusement qu'il chasse de temps en temps. Il est bruyant aussi, toujours à crier au lieu de parler ; le besoin de s'affirmer je suppose, c'est classique ça. Il passe son temps à m'exaspérer aussi, et d'une mauvaise foi crasse... Somme toute, un homme, comme les autres. Les supporter est le lot de chacune d'entre nous, je suppose.


Kalliopé, shooting pour VEUGUE.

Je voulais dire…votre relation, plus…intime ?
Ah attendez, ce n'était pas le sens de votre question ? Heu... Ben il tient chaud l'hiver ? Ça compte ?

C’est parfait, n’en dites pas plus, laissez donc nos lecteurs travailler leur imagination. Terminez cette phrase de Madame de Montespan : "Pour être belle, séduisante et désirable, il faut..." ?
Aimer, et être aimée en retour.
Jeanne
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Posté le 26/03/2019 à 21:26:29 



Edition avril 1719 - numéro 3
PAGE 2/3

Chaque mois, la rédaction de VEUGUE s’efforce de donner de sublimes conseils de style et de mode. Nos rédactrices s’obstinent, jour et nuit, à essayer de trouver les dernières tendances de Liberty. Elles quittent d’ailleurs très souvent les caraïbes et se rendent à Paris et Londres pour assister à des défilés de mode prêt-à-porter et Haute Couture. Et…quelle angoisse de voir que nombreux sont encore les Libertyens à ne rien comprendre de cette Industrie…

Ainsi, pour motiver les habitants de l’île à être au top du top niveau fringues, nous pensons qu’il est important de mettre à l’honneur ces femmes et ces hommes qui OSENT la beauté, le charme et l’élégance dans des tenues sophistiquées, naturelles ou Haute Couture. Chaque mois, nous récompensons la personne qui a le meilleur style !

Ce mois-ci, il s’agit de la belle Aénor !



Elle est rousse, ou châtain clair. Elle est douce, ou un tantinet sévère. Elle a le sens de la mode dans la peau ! Fidèle lectrice de notre magazine, lorsqu’on la croise pour la première fois, on ne peut s’empêcher de crier : « Mon dieu, c’est VOGUE ! Que dis-je…c’est VEUGUE !! ». Cette phrase, on doit la crier en la sortant de nos tripes, du plus profond de nous-mêmes, car oui, la mode, que dis-je…LA MEUDE, c’est avant tout une histoire d’intériorité qu’il est toujours bon d’extérioriser. Des yeux d’un bleu océan, des jambes interminables qui alimentent un corps d’un mètre soixante-dix. Un cou long et svelte, toujours décoré d’une perle blanche. Le charme de la France, ce pays de la MEUDE, se reflète dans son regard. Intelligente, sage, patiente. Aénor est une femme bonbon que l’on mangerait bien avec gourmandise…mais il serait dommage de s’en délecter avant de lui attribuer, avec enthousiasme, le titre de « MEILLEUR STYLE DU MOIS ». Bravo Aénor, et comme promis, voici ton cadeau. Fais-en bon usage…

26/03 21:25:45 Tu envoies 1 Coquillage en chocolat à Aénor, cela te coûte 100 PO.




Jeanne
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Posté le 26/03/2019 à 21:30:39. Dernière édition le 26/03/2019 à 21:31:43 



Edition avril 1719 - numéro 3
PAGE 3/3

Chaque mois, votre magazine féminin et de mode VEUGUE vous donne la parole. Chaque mois, VEUGUE laisse votre imagination s’épanouir. Chaque mois, vous avez la possibilité de prouver à la rédaction que vous êtes un lecteur assidu et fidèle à son poste ! Désormais, la LIBRE TRIBUNE TELLEMENT VEUGUE fait son apparition dans les pages du magazine.

Pour ce troisième numéro, VEUGUE vous donne la chance de choisir la prochaine covergirl, ou la femme de Liberty qui va être en couverture du quatrième numéro. Attention, plusieurs critères sont à respecter :

Cette personne doit être une femme.

Cette femme doit être active dans la vie de Liberty.

Expliquez, en deux ou trois mots, pourquoi cette femme mérite de représenter le prochain numéro de VEUGUE plus qu’une autre.

Remplissez ce formulaire et envoyez vos réponses par le biais de missives (évitez les pigeons voyageurs qui lâchent des fientes affreuses sur les robes HAUTE COUTURE de nos rédactrices), à Jeanne la rédactrice-en-chef, avant le 15 avril 1719.

Si égalité il y a, la rédaction se chargera de choisir la femme qui aura été la mieux défendue. Les résultats seront également affichés dans le prochain numéro.

Merci à vous, et n’oubliez pas de sortir fashion,

Jeanne, rédactrice-en-chef. 
Jeanne
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Posté le 23/04/2019 à 13:33:42 



Edition mai 1719 - numéro 4
Covergirl : Dulcina
Thème : La patience

Edito : Tout était une question de bon sens. Un matin, tandis que la rédaction de VEUGUE ouvrait ses colis quotidiens et réfléchissait au thème du mois de mai, une missive attira notre attention. L'expéditrice était une femme, une grande femme de Liberty. Une icône. Une muse. Une idole. Elle est aimée et détestée. Elle est belle et sage. Elle ne mâche pas ses mots et sait faire preuve de patience lorsqu'il le faut. Cette femme, c'était Dulcina. Dudu, pour les intimes. Son message était clair : à quoi bon lancer un magazine féminin si toutes les féminités de Liberty ne sont pas représentées en couverture ? Et elle avait raison. Dudu, c'est un peu notre maman à tous. Elle nous ouvre ses bras, nous enlace tendrement et nous fait oublier la totalité de nos problèmes personnels. Et si, un jour, elle nous prouve qu'elle nous aime, elle nous défendra toute la vie. Au fond, en y réfléchissant bien, ne serait-ce pas ça, la véritable féminité : celle d'une mère protectrice, aimante et incroyablement loyale ? 

C'est quoi le style "Dudu" aujourd'hui ?
Hum, il n'est pas évident de le définir avec précision. Hormis à quelques évènements mondains exceptionnels où l'on doit s'en passer, on ne me verra jamais sans arme. Elles font partie de mon quotidien, depuis que j'ai appris, à mes dépens, que sur cette île le danger est omniprésent. Mais cela n'empêche pas de se vêtir de manière confortable, en restant un tant soi peu féminine. Mon style est simple, et n'a jamais réellement changé depuis mon arrivée sur Liberty : mettre mes atouts en valeur, tout en restant équipée pour me défendre. L'on peut être une femme et savoir se battre. Les exemples sur Liberty sont nombreux, et je ne pense pas me démarquer plus que d'autres femmes dans ce domaine.



Dulcina, shooting pour VEUGUE.

Est-il facile de s'assumer en tant que femme féminine et femme mère sur Liberty ?
La maternité n'est pas un frein à la féminité. Et inversement d'ailleurs. Il est vrai que lorsqu'on devient mère, nos priorités changent. Les enfants occupent la plus grande place de notre vie. Mais cela ne signifie pas que l'on n'est pas capable de rester femme. Pour s'assumer, il suffit de garder confiance en soi. De se rappeler que l'on n'est pas qu'une mère dévouée à ses enfants, tout en gardant à l'esprit que mettre en avant sa féminité ne signifie pas que l'on néglige ses enfants. Les deux sont parfaitement compatibles, et je dirai même, indispensables l'un à l'autre. Une mère ne s'épanouie, à mon sens, que si elle parvient à concilier sa maternité, et sa féminité.

Quelle relation entretenez-vous avec vos enfants ?
Mes enfants sont ma vie. J'ai connu le malheur de survivre à l'une d'eux, et l'on ne se remet jamais vraiment de ce genre de drame. Ma relation avec mes trois autres enfants est plutôt fusionnelle. J'ai bâti avec eux de solides liens, que je n'ai eu l'occasion d'avoir avec ma première, malgré moi. Je dois me faire violence pour ne pas rester constamment avec eux, mais mon passé m'a forgée et la prudence me mène à les protéger avant toute chose, et de tout danger. Il est malheureusement devenu difficile sur Liberty de se promener sereinement avec des enfants. C'est la raison pour laquelle on ne me croise plus si souvent avec eux, au quotidien. Bien malgré moi.



Dulcina, shooting pour VEUGUE.

Quelle relation entretenez-vous avec les hommes de Liberty ?
Tout dépend des hommes, je dirai. Qu'ils soient amis ou ennemis, proches ou encore inconnus, d'une manière ou d'une autre, l'un comme l'autre ne nous laissons pas indifférents. En treize années, j'ai pu en croiser de toutes sortes, et j'ai noué avec certains d'entre eux des relations fortes et profondes. Uniques. J'ai découvert il y a peu que l'amour est un combat que je continue de mener, après avoir cru y renoncer. Il y a les hommes dont on rêve et ceux avec qui l'on dort. Il y a les hommes qu'on regrette, et ceux qui laissent des remords. Il y a les hommes que l'on aime et ceux qu'on aurait pu aimer. Et un jour il y a l'homme qu'on attendait.

Votre moment le plus marquant sur cette île ?
J'en ai connus énormément, qui ont forgé ma personnalité, et ont fait de moi ce que je suis devenue. Certains moments m'ont touchée positivement, et parmi les plus marquants, il y a ceux qui ont fait de moi la plus heureuse des femmes : la naissance de chacun de mes enfants : Alanis à New Kingston, Alexis à l'étage du bar de la plage, puis Catherine et Marius sur l'archipel de Séléné. Mon mariage avec Nick, ou encore d'autres moments, plus intimes, que je me garderai de partager, font partie également de ceux là. Enfin, certains événements m'ayant menée à diriger l'armée d'une nation, l'Angleterre, envers et contre bien des dangers, également. D'autres moments m'ont marquée à vie de manière bien plus tragique, des épreuves parfois insoutenables, comme l'enlèvement de ma fille Alanis ou de mon fils Alexis, le décès de Nick, ou la terrible mort d'Alanis.

Votre plus belle rencontre ?
En tant que mère, je pense bien entendu à la rencontre de chacun de mes enfants le jour de leur naissance. Mais puisque vous attendez des noms, j'ai bien entendu fait bien d'autres rencontre, en treize années de présence sur l'île. Et plus que les rencontres, ce sont les relations qui en découlent qui sont importantes. Chaque rencontre est unique. Outre les hommes que j'ai aimés et aime encore aujourd'hui, qui se reconnaîtront, il y a les amies. Kristal, Tylde, Téquila, pour ne citer qu'elles parmi les plus anciennes et profondes. D'autres amitiés naissent, je pense notamment à votre première égérie, Faye. D'autres se fânent, malgré moi, comme c'est le cas avec Ten. Je pense également toujours à Noudwi, qui me manque terriblement. Et il y a évidemment ma famille au médaillon d'or. Je l'ai rencontrée grâce à Nick, il y a de cela 12 années. Même si beaucoup ne comprennent pas, et ne comprendront jamais, ce lien qui nous unit.



Le médaillon d'or.

Vous êtes irlandaise de naissance...comment vivez-vous la culture française à Port Louis ?
Je dois dire que je la vis plutôt bien. Nick était français lorsque je l'ai connu, et le père de mes trois autres enfants l'était également. Je connais donc déjà suffisamment la culture française pour m'y fondre sans trop de problème, et mes enfants s'y accoutument parfaitement. Et puis, il faut reconnaître qu'ils ont de bons vins, et des spécialités culinaires appréciables. Je découvre toutefois une nouvelle Fronce particulièrement animée.

Une tenue vestimentaire qui reflète votre style de tout les jours.
Je préfère les pantalons aux jupes et jupons, car ils protègent bien davantage de la nature parfois hostile que l'on doit traverser, tout en permettant de s'y sentir confortable. D'aucuns diront que c'est masculin, mais les femmes de Liberty ont opté pour cela depuis bien longtemps. Pour les hauts, je suis habituée aux corsets. Ils ne font pas que mettre ma poitrine en valeur, ils la maintiennent également parfaitement. Pour peu que l'on se soit habitué à parfaitement les serrer, bien entendu.



Dulcina, shooting pour VEUGUE.

Terminez cette phrase de Madame de Montespan : "Pour être belle, séduisante et désirable, il faut…" ?
L'être aux yeux de ceux qui importent pour vous, à commencer par soi-même.



Jeanne
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Posté le 23/04/2019 à 13:41:30 



Edition mai 1719 - numéro 4

PAGE 2/3

Chaque mois, la rédaction de VEUGUE s’efforce de donner de sublimes conseils de style et de mode. Nos rédactrices s’obstinent, jour et nuit, à essayer de trouver les dernières tendances de Liberty. Elles quittent d’ailleurs très souvent les caraïbes et se rendent à Paris et Londres pour assister à des défilés de mode prêt-à-porter et Haute Couture. Et…quelle angoisse de voir que nombreux sont encore les Libertyens à ne rien comprendre de cette Industrie…

Ainsi, pour motiver les habitants de l’île à être au top du top niveau fringues, nous pensons qu’il est important de mettre à l’honneur ces femmes et ces hommes qui OSENT la beauté, le charme et l’élégance dans des tenues sophistiquées, naturelles ou Haute Couture. Chaque mois, nous récompensons la personne qui a le meilleur style !

Ce mois-ci, il s’agit du très sexy et sensuel...Elliott


Beaucoup de femmes dans la rédaction de VEUGUE sont des féministes convaincues et convaincantes. Il en est de même pour une bonne partie des femmes de l'île, journalistes de mode ou non, femmes de pouvoir ou non, prostituées ou non. Beaucoup d'entre elles aiment penser que les femmes méritent une meilleure place dans la société. Et pourtant, en comparaison aux hommes de Liberty, elles sont aussi très nombreuses à accepter les hommes tels qu'ils sont. Pas de rejet. Pas de discrimination. C'est pourquoi, pour le LOOK SUPER EN VEUGUE DU MOIS, les rédactrices voulaient remercier...un homme. Pas n'importe lequel ! Un homme beau, sexy, sensuel, tolérant, doux et attentionné. Un homme de caractère, un homme qui nous fait toutes et tous tomber par terre. Ce mois-ci, Elliott nous donnait envie de passer des nuits blanches à ses côtés, dans son lit, sous ses draps. Car cet homme est, peut-être, le plus beau de l'île, nous le remercions. Bravo Elliott ! 

Tu envoies 1 Cocotte en chocolat à Elliott pour 100 PO .


Jeanne
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Posté le 23/04/2019 à 13:46:46 



Edition mai 1719 - numéro 4

PAGE 3/3

Chaque mois, votre magazine féminin et de mode VEUGUE vous donne la parole. Chaque mois, VEUGUE laisse votre imagination s’épanouir. Chaque mois, vous avez la possibilité de prouver à la rédaction que vous êtes un lecteur assidu et fidèle à son poste ! Désormais, la LIBRE TRIBUNE TELLEMENT VEUGUE fait son apparition dans les pages du magazine.

Pour ce quatrième numéro, nous savons que vous êtes nombreuses et nombreux à travailler dur ce mois-ci. Vous passerez peut-être même votre été entier à trier des papiers, envoyer des missives et gérer des armées. Parfois aussi, vous avez le pied marin, et restez donc des années à traverser l'océan. Pour vous aider, et parce que nous vous aimons, VEUGUE vous propose ce mois-ci un coloriage. Mais pas n'importe lequel : un coloriage très VEUGUE et très MODE, à l'image de notre covergirl de mai, Dulcina. Il vous suffit d'arracher cette page, et de mettre un peu de couleur dans votre vie. 



Merci à tous, et n'oubliez pas de sortir fashion,

Jeanne, rédactrice-en-chef.
Jeanne
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Posté le 21/05/2019 à 15:42:11 



Edition juin 1719 - numéro 5
Covergirl : Nymphéa Abo
Thème : Le journalisme

Edito : Pour vous dire la vérité, la covergirl du mois de juin n’était pas celle que vous voyez en couverture. On voulait, à la base, mettre en couverture une jeune femme (plus jeune d’âge) et créer un numéro spécial « jeunesse ». Les jeunes, sur Liberty, son l’avenir, et c’est eux qui vont créer l’histoire, ou du moins, continuer à écrire celle des anciens. Malheureusement, la rédaction de VEUGUE a eu un petit souci, et nous avons été dans l’obligation de changer de covergirl, presque à la dernière minute. C’est ça aussi, la réalité du monde du journalisme aujourd’hui : être à l’affut, jusqu’à la dernière minute ! Le journalisme est un talent que l’on a généralement jeune et que l’on développe avec l’âge et l’expérience. Quoi de mieux donc que de mettre en couverture du numéro de juin celle qui fait briller le journalisme sur Liberty depuis des années ? Oui, il s’agit bien de la belle Nymphéa Abo ! Et, si vous la regardez bien, sans trop vous perdre dans son sublime décolleté, vous remarquerez qu’elle aussi est jeune. Bref, on avait tout gagné pour vous présenter un numéro qui annonce un été…très chaud !


Pourriez-vous vous présenter ?
 
Je me prénomme Nymphéa Abo, je suis née dans le village Chiika. Mes parents sont morts alors que j'étais toute jeune. J'ai été recueilli par un espagnol du nom de Pedro de Camello en compagnie de ma sœur Rijène. Je suis donc espagnole d'adoption. J'ai hérité de mon mentor à sa mort, ma sœur ayant disparu peu de temps après la disparation du Duque. Depuis peu, j'ai revêtu le bandeau hollandais car je ne me reconnaissais plus dans la direction politique de ma cité de cœur. Je suis toujours espagnole dans le geste et dans le verbe mais en Hollande j'ai trouvé la quiétude que je ne trouvais plus à Esperanza. A Ulungen, plus besoin d'élever la voix pour montrer qui porte les plus grosses "corones", dans l'est de Liberty j'ai trouvé la paix !
 
 
C'est quoi être une femme journaliste aujourd'hui sur Liberty ?
 
Etre une femme journaliste sur Liberty c'est loin d'être une promenade de santé. Il faut défier les dangers qui parsèment l'île, il faut avoir le courage de dénoncer les scandales qui pullulent dans cette partie des Caraïbes, il faut apporter la Vérité aux lecteurs afin qu'ils aient connaissance de toute l'actualité et puissent agir en connaissance de cause. En somme être journaliste c'est avoir de l'Audace et l'assumer !
 
Comment gérez vous votre popularité sur Liberty ? N’avez-vous pas peur d’être mal vue à cause de votre profession ?
 
Moi populaire ? Je ne qualifie pas ma notoriété comme telle. Les Vérités du Nénuphar que je dirige ont beaucoup de succès mais c'est ma rédaction qui est populaire et non ma personne. Les Vérités se sont imposées très vite, à l'époque ou j'ai créé la rédaction seule la P'tite Gazette de Port-Louis me concurrençait. Aujourd'hui, les quotidiens se sont multipliés tel les petits pains de Jésus Christ. Je n'ai pas peur d'être mal perçu par la population de part ma profession, la population a un besoin d'information et la demande est forte, encore plus aujourd'hui ! De plus, Les Vérités du Nénuphar sont un acteur indispensable à la vie de l'île, nous soutenons les événements marquant de l'île en faisant leur promotions, nous faisons de la publicité aux commerçants, nous nous élevons contre la corruption des élus. Pour finir, nous organisons nos propres activités : La tombola Halloween de 1715, la chasse aux Hérissons de novembre 1715, l'organisation du Santathon de 1719 ou encore la Cérémonie des Liberty's Trophées. Tout cela me porte à croire que l'on m'apprécie pour mon travail.
 
 
Clémente, Eva, Elizabeth, Violette...les femmes de Port Louis ont été nombreuses à marquer l'histoire de cette nation. Quelle femme de Liberty vous a le plus marquée et pourquoi ?
 
Une femme m'ayant marqué ? C'est une question bien difficile...Cela fait maintenant plusieurs années que j'arpente l'île et plusieurs m'ont marquée. Mon amie Ten de las Tallarines en premier lieu, même si depuis son retour l'amitié que nous avions ne s'est pas retrouvée. A Esperanza, lorsqu'on est une femme il faut soit avoir une force de caractère bien trempé afin de s'imposer ou alors avoir le dos rond et se laisser diriger. Je pense donc que Vala Bas est la femme par excellence : Forte, drôle, charismatique ! Oui Port-Louis a eu de belles dames, mais Esperanza a eu des FEMMES !
 
Votre style vestimentaire, comment le décrivez-vous ?
 
Mon style est à mon image : Audacieux ! J'aime me vêtir de couleurs vives. J'aime ce qui peut être qualifié d'importable. J'aime choquer par mes écrits mais aussi par mon attitude et mes vêtements m'aident à exprimer ma vision du monde : La Différence se doit d'être acceptée.
 
 
La plus belle tenue que vous avez portée ?
 
Il y a plusieurs robes splendides que j'ai eu le plaisir de porter. L'une des plus belles irradiait d'un rouge ardent. Le haut était plein de coutures en forme de fleurs, j'étais une vrai roseraie. Les couturières de Port-Louis s'étaient surpassées pour me faire me sentir Femme Fatale. Je ne me souviens plus de l'occasion pour laquelle je portais ce vêtement qui fait maintenant partie de ma malle aux trésors.
 
 
Celle que vous rêvez de porter ?
 
Je rêve de pouvoir porter une tenue ou je pourrais me sentir chez moi rien qu'en la revêtant. Ou je me sentirais dans mon lit, au chaud, à boire une tasse de café. J'aurais un sentiment de confort et de tendresse dans une tenue pareille.
 
 
La définition du "mauvais goût" pour vous ?
 
Le "mauvais goût" c'est les personnes qui se pensent belles, puissantes ; qui étalent leurs "classe" comme la confiture alors qu'en réalité ils désirent juste exister. On existe à travers l'autre, et eux veulent exister à travers le regard des autres !
 
La femme de Liberty qui est la plus "mode" selon vous ?
 
Sans hésiter mon amie Faye. Depuis qu'elle a débarqué à New Kingston elle m'éblouie par son style. Faye était votre premier Cover Girl, vous ne pouviez pas mieux choisir ! Je regrette juste son manque de goût pour le choix des hommes de sa vie...Rodrigo... Beurk !
 
Et l'homme ?
 
Cela existe un homme mode ? Je croyais qu'il s'agissait d'un euphémisme ! Je vous avouerais bien que j'ai fantasmé plus d'une fois sur Elliott mais il me semble que son cœur soit déjà éprit d'un certain Gemini... Les autres hommes sur Liberty se croient beaux et "looké" mais en réalité il s'agit de gros goujats !
 
Terminez cette phrase de Madame de Montespan : "Pour être belle, séduisante et désirable, il faut…" ?
 
...être Audacieuse !
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Posté le 21/05/2019 à 15:52:05 



Edition juin 1719 - numéro 5
PAGE 2/3
 
Chaque mois, la rédaction de VEUGUE s’efforce de donner de sublimes conseils de style et de mode. Nos rédactrices s’obstinent, jour et nuit, à essayer de trouver les dernières tendances de Liberty. Elles quittent d’ailleurs très souvent les caraïbes et se rendent à Paris et Londres pour assister à des défilés de mode prêt-à-porter et Haute Couture. Et…quelle angoisse de voir que nombreux sont encore les Libertyens à ne rien comprendre de cette Industrie…

Ainsi, pour motiver les habitants de l’île à être au top du top niveau fringues, nous pensons qu’il est important de mettre à l’honneur ces femmes et ces hommes qui OSENT la beauté, le charme et l’élégance dans des tenues sophistiquées, naturelles ou Haute Couture. Chaque mois, nous récompensons la personne qui a le meilleur style !

Ce mois-ci, il s’agit encore d’un homme, et cette fois, d’un homme aussi sexy que gentleman...j’ai nommé Pantaléon !



Il est beau, intelligent, proche des femmes. Sa peau est douce, presque aussi douce que sa personnalité. Et son style…ah ! Son style vestimentaire ! Les rédactrices de VEUGUE en sont folles et en raffolent ! Et pas seulement elles, mais bien entendu de nombreuses femmes de Liberty et du continent. Sa bouche fine et pulpeuse vous donne envie de l’embrasser. Son nez long et aquilin vous donne envie de le croquer. Ses yeux d’un bleu pénétrant vous transpercent et vous font voyager à travers le monde entier. Romantique, poli, respectueux. Ce mois-ci, c’est bien Pantaléon qui remporte ce concours mensuel. Bravo !

Tu envoies 1 Bouquet de roses rouges à Pantaléon, cela te coûte 100 PO.
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Posté le 21/05/2019 à 16:05:50 



Edition juin 1719 - numéro 5
PAGE 3/3

Chaque mois, votre magazine féminin et de mode VEUGUE vous donne la parole. Chaque mois, VEUGUE laisse votre imagination s’épanouir. Chaque mois, vous avez la possibilité de prouver à la rédaction que vous êtes un lecteur assidu et fidèle à son poste ! Désormais, la LIBRE TRIBUNE TELLEMENT VEUGUE fait son apparition dans les pages du magazine.

Pour ce cinquième numéro, nous vous laissons avec le message d’un habitant de l’île…et pas le moins connu ! Bien au contraire, souvenez vous de cette fashionista qui faisait la couverture de votre prestigieux VEUGUE lors de la deuxième édition. Don JeF, à vous la parole !



DON JEF : Mesdames, Le bon Docteur JeF a mis toute sa sensibilité et sa science pour vous rendre service, y compris pour vos besoins les plus intimes.
Voici une gamme de produits pensés enfin pour vous. Découvrez ce qu'en pense Faye, cover-girl du premier numéro de VEUGUE. Faye, dites nous comment avez-vous découvert les produits du bon Docteur JeF ?
 
FAYE : Alors, c'est tout bête en fait. Je crois que la première fois, c'était quand je l'ai abordé pour savoir s'il pouvait faire quelque chose pour moi. Voyez-vous, parfois, j'ai les yeux assez sensible. La grande luminosité du soleil, surtout en bord de mer, ça commençait à me faire mal. Alors je lui ai demandé si, avec sa grande sagesse, et son esprit merveilleux, il n'aurait pas une solution. Cette demande a donné naissance à une paire d'Yeux de Goule. Avec cette paire, si stylée et si protectrice, je n'ai plus aucun problème lorsque je me balade sur la plage en plein après-midi. Tenez, j'ai justement une gravure.
 


Gravure de Faye - prix sur demande.

 
Yeux de goule - prix sur demande.

DON JEF : Vous avez accouchée il y a peu, mais j'ai cru comprendre que votre cycle menstruel était revenu avec vigueur. Avez-vous trouvé une réponse à ce problème périodique dans la gamme des produits du bon Docteur JeF ?
 
FAYE : Ah oui, absolument ! C'était vraiment une hémorragie ! Enfin, sans entrer dans les détails, il est vrai que les produits du bon Docteur JeF sont fabuleux. Bon, je pense qu'il y a encore une petite recherche à faire au niveau des noms, mais le principe est vraiment super. Et il y en a pour tous les goûts. J'ai par exemple testé les Poumons de Goule. Comme un linge que l'on glisse dans sa culotte, et c'est vraiment très absorbant.


Gravure du poumon de goule - prix sur demande.
 
J'ai aussi testé le Doigt de Goule. C'est à introduire dans le vagin, et ça contient les fuites de sang. Très pratique aussi, si on bouge beaucoup.


Doigt de goule (à manier avec précaution) - prix sur demande.
 
DON JEF : Enfin, vous êtes réputée pour votre appétit sexuel, mais comment faites-vous lors de vos moments de solitude ? Les produits du docteur JeF ont-ils pu contribuer à calmer vos fringales ?
 
FAYE : Le plaisir solitaire est tout aussi important que le plaisir mutuel, vous savez ? Il y a moins de possibilité, certes. Mais c'est là que le bon Docteur JeF a encore trouvé une solution. Le Goule-michet. Pour celles (et ceux, je ne juge pas !) en manque de la sensation d'un attribut viril en elles (ou en eux), c'est une révolution ! Et, petit bonus, il... Eh bien, je pourrais dire qu'il vibre. C'est très, très agréable.
 

Goule-michet (à manier avec modération) - prix sur demande.
 
DON JEF : Autre chose à nous dire concernant les produits du bon Docteur JeF ?
 
FAYE : Si ce n'est que je les recommande ? Mh, voyons voir... Ah, si ! Il peut, parfois, y avoir des effets secondaires. Je ne parle pas du Jus de Goule, bien sûr, puisqu'il est évident que tout ce qui s'est passé la dernière fois avait à voir avec les microbes propagées par cette Bête... Non, à vrai dire, je vise plutôt les Yeux de Goules. Cet effet secondaire n'a rien de dérangeant pour moi, mais ça pourrait choquer certains. C'est-à-dire que, en plus de protéger mes yeux du soleil ardent, les Yeux de Goules ont la particularité de me permettre de voir les autres personnes en tenue d'Adam et Ève. C'est surprenant, au début, mais on s'y habitue vite !

Merci à Don JeF et Faye pour leur participation à ce 5ème numéro de VEUGUE et cette première rubrique SEXO.
Jeanne
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Posté le 30/07/2019 à 09:40:02 

VEUGUE - Communiqué de presse

"Bonjour à toutes.

Votre magazine VEUGUE tarde à arriver ? Vous patientez toujours le numéro de juillet ? Pas de panique, tout est normal. Cet été, de nombreuses journalistes de Mode de la rédaction sont en vacances. Cependant, le numéro est prêt à sortir. Ce sera un numéro spécial été

Armez-vous de patience, et restez stylée,

Jeanne, rédactrice-en-chef."
Jeanne
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Posté le 31/08/2019 à 18:48:30. Dernière édition le 31/08/2019 à 18:50:20 




Edition été 1719 - numéro 6
Covergirl : Jeanne
Thème : La canicule

Edito : Qui a dit que les rédactrices-en-chef ne pouvaient pas non plus faire l’objet d’une couverture de magazine ? On vous avouerait bien que, avec cette chaleur atroce et irrespirable, on a manqué d’inspiration. Et pourtant, c’est faux, l’inspiration, on l’a eue. En fait, qui dit soleil, dit chaleur, qui dit lui-même retour des vêtements très très courts, et donc, retour du sexy. Et qui de plus sexy en ce moment que la belle et douce Jeanne ? Si vous nous suivez, vous apprendrez donc que ce mois-ci, Jeanne, rédactrice mode du magazine VEUGUE, fait la UNE ! Pour votre plus grand plaisir, et pour les beaux yeux lubriques des quelques hommes qui feuillettent ce journal, la belle hollandaise répond à des questions intimes ( posées par des habitants de l'île, tous anonymes, pour plus d'excitation!!). Pour ce numéro spécial, une seule page, mais vous retrouverez les rubriques habituelles une fois que la rentrée sera bien entamée. En attendant, hydratez-vous : coup de chaud assuré.

Quel est ton plus grand plaisir coupable au lit ?

Vous me voyez rougir ? Non ? Tant mieux. J’ai une sexualité débordante, assumée et épanouie. A vrai dire, je vais rarement au lit avec n’importe qui, je les trie sur le volet. Hors de question que mes clients sentent mauvais, première chose. Deuxièmement, les chicots, trop peu pour moi…je pense qu’il existe assez de branches de bambous sur cette île pour se brosser les dents régulièrement. Avec des clients propres et sympathiques, mon plaisir coupable, c’est de me faire une manucure juste avant l’acte. J’aime les beaux ongles longs et carmins. Ainsi, je peux facilement taillader le dos de mes clients, afin qu’ils gardent un merveilleux (parfois éternel) souvenir de moi. Une tactique comme une autre pour leur rappeler que je fais moi aussi partie de ce domaine très concurrentiel qu’est la luxure.

Ta première fois, c’était avec qui ?


Vous voulez vraiment le savoir ? Je ne vais pas donner de nom. Déjà, parce que j’estime que l’intégralité des hommes et des femmes avec qui je passe du temps sous les draps ne veulent pas révéler leur identité. Mais je vais vous donner des indices, car une première fois mérite d’être partagée. C’était à Ulüngen, au Coffee Shop, dans un endroit à l’abri des regards. Je ne connaissais pas grand-chose à l’amour, mais il me disait que j’étais belle, alors j’ai pris confiance en moi et tout s’est bien passé. Il est grand, brun, et porte le bandeau bleu. Il est d’ailleurs très connu dans le domaine des coureurs de jupons. Oups…j’en ai trop dit !

La tenue que tu aimes le plus porter au lit ?


Alors ça c’est une excellente question, et pas seulement parce que j’adore la mode. Je n’aime pas le maquillage, je trouve ça vulgaire. Je préfère les choses simples : ainsi, j’opte régulièrement pour des robes légères avec des motifs fleuris et un grand décolleté. Des chaussures à talons également, pas trop grands mais assez pour augmenter la taille de mes jambes. J’aime accumuler les bijoux fins en or autour de mon cou et de mes poignets. Le brillant de l’or tape souvent dans l’œil des hommes, et ils ne peuvent plus par la suite vous oublier. J’opte aussi pour une chaîne de taille, offerte par une amie il y a très longtemps de ça. Elle est assez longue, en or et très fine. Un bracelet de cheville également, avec de petits grelots. Et puis, une fois que la robe est enlevée, et qu’il ne me reste que les bijoux, c’est que je suis enfin dans mon état naturel. J’ai un style qui se rapproche plus des françaises…sûrement un mélange entre mes côtés romantiques, naturels et accro à la mode.

Le pire client ?

Il n’y en a jamais eu. Mes clients ont toujours été passionnés et passionnants. Parfois, il m’est aussi arrivé de passer la nuit à discuter, sans forcément coucher. C’est ça aussi, la beauté du métier. Nous, femmes de joie, nous sommes là pour accompagner les hommes et les aider à aller mieux lorsqu’ils nous quittent. Donc ne pas coucher, ça ne veut pas dire avoir passé un mauvais moment, bien au contraire. J’ai rencontré beaucoup d’hommes démunis, tristes et parfois très solitaires. C’est souvent avec ceux-ci que j’ai tissé le plus de liens, car ce sont ceux qui ont été les plus sages. Dans tout les sens du terme.

Tu fais désormais partie du tableau des meilleures filles de joie de Liberty. Un conseil pour les futures générations qui veulent se lancer dans le métier ?

Oui, c’est un honneur. Déjà, je ne remercierai jamais assez celles et ceux qui m’aident au quotidien à me perfectionner. Après, ce tableau ne veut pas dire grand-chose. La prostitution sur l’île se démocratise mois après mois, et les gens sont de plus en plus nombreux à se lancer (parfois tête baissée) dans ce milieu qui peut être très dangereux. Mais je profite de cet instant, et j’espère un jour arriver au niveau de mes sœurs : Faye, par exemple, m’inspire énormément. Alors mon conseil sera : réfléchissez bien avant de vous lancer dans ce métier, car souvent, il est très difficile d’en sortir. 


Jeanne
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Posté le 10/11/2019 à 13:18:44. Dernière édition le 10/11/2019 à 13:20:46 




Edition novembre 1719 - numéro 7
Covergirl : Alexiane
Thème : Les femmes dans la guerre


Edito : Et voici donc que l’été s’estompe. Certes, les rayons du soleil persistent légèrement, mais il faut bien l’avouer : le mois d’octobre a pris le dessus, et ramène avec lui son vent frais qui rend la vie des habitants de l’île plus difficile encore. Car oui, pensons à celles et ceux qui partent régulièrement en guerre : est-ce qu’on a déjà pensé à leurs conditions sur cette île ? Ce numéro de VEUGUE, le septième, rend hommage aux guerriers de Liberty, ou devrais-je dire…à ses guerrières. A ces femmes qui n’ont pas peur d’aller de l’avant. A ces femmes qui osent diriger des troupes et des soldats. A ces femmes qui font briller leur nation avec force, passion et hardiesse. Ce numéro 7, c’est également l’occasion de partir à la rencontre d’Alexiane : femme de combat, elle ne baisse jamais les bras et reste, encore aujourd’hui, des années après son arrivée sur Liberty, une icône du féminisme…peut-être même malgré elle. Plus que jamais, VEUGUE rend hommage aux femmes fortes, aux femmes de caractère…finalement, à toutes les femmes de Liberty.

Quel est votre tout premier souvenir à votre arrivée sur l'île ?

J’étais complètement désemparée…un peu ce que peut ressentir un naufragé lamba. J’étais perdue, et impressionnée de voir toute cette foule d’habitants.

Comment avez-vous réussi à survivre sur cette île en tant que femme depuis votre arrivée ?

Les débuts étaient très difficiles…je ne connaissais rien à Liberty. Rien à son fonctionnement. Rien du tout, quoi. Alors j’ai décidé d’aller de l’avant, de peur de rester dans ce néant. C’est là que j’ai appris à me battre.

Les femmes qui sont importantes pour vous.

Je ne peux pas choisir. Toutes les femmes sont importantes, à une petite échelle (Liberty) et, bien entendu, une plus grande.


Alexiane, shooting pour VEUGUE.


Alexiane, shooting pour VEUGUE.


Et les hommes ?

Je vais m’attirer les foudres des féministes mais…tous les hommes sont importants. Je pense que sans les hommes, la femme n’existerait pas, et inversement. Nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres.

Vous êtes connue pour votre ancienneté, vos exploits...mais aussi pour votre beauté. Quel est votre secret de réussite ?

Mon secret ? Sûrement quelque chose que beaucoup n’ont pas : savoir rester humble.

Est-ce que c'est compliqué aujourd'hui de s'assumer en tant que femme et guerrière sur Liberty ?

Je pense que oui. Pas que les temps ne changent pas, et Liberty est de loin une île beaucoup plus avancée sur l’égalité des sexes que sur le Continent. Je pense tout simplement qu’une femme aujourd’hui a encore du mal à s’assumer sur Liberty…car il faut toujours tout prouver quelque chose aux pus grandes guerriers et influents de l’île. Une femme de Liberty doit toujours prouver son indépendance.

Les meilleurs conseils que vous pourriez donner à des jeunes filles qui veulent aller se battre pour leur nation ?

Je ne pourrais rien leur dire d’autre que d’aller de l’avant. Foncer, tête baissée. Des claques, on s’en ramassera toutes, même si on joue le rôle de la gentille petite fille sage. Alors autant garder espoir et aller droit au but…c’est comme ça qu’on se fait respecter dans ce monde de brutes.

Terminez cette phrase de Madame de Montespan : "Pour être belle, désirable et séduisante, il faut…"

Rester soi-même.




Alexiane, shooting pour VEUGUE.
Jeanne
Jeanne
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Posté le 10/11/2019 à 13:26:46. Dernière édition le 10/11/2019 à 13:30:35 



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