 Le Faux Rhum
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Posté le 08/02/2018 à 17:40:08. Dernière édition le 09/02/2018 à 00:07:05
HRP: RP ouvert à tous. Que ce soit à l'occasion d'un combat, d'une rencontre, d'un échange, ou même pour donner rendez vous, vous pouvez laisser ici un mot . Les informations sont connus de l'auteur du message et du vampire uniquement.
Carnet de Voyage, 08 février 1718
Je regarde la dernière entrée que j'ai fait dans mes carnets, avec surprise. 1712 …. Le temps passe si vite. Voilà donc 6 ans que je n’ai rien écrit dedans de ma main. Que pourrais-je donc compter de ce temps passé ? Les guerres ? Les prises de tour ? Les pillages ? Ou devrais-je compter simplement les événements passé ? Entre la menace des pirates rouges, celle d’une démoniaque citrouille maléfique, l’île de Liberty est tout sauf un lieu de repos.
Elle a cependant eu ces beaux moments, avec des mariages et des naissances. Mais tout cela est passé, et nul n’est besoin d’écrire dessus, d’autres l’ont fait.
Je retiens de ses six années passées beaucoup de bonheur, en étant retourné sur le continent pendant un temps. J’ai retrouvé deux trésors, longtemps recherchés, et la découverte d’une déesse au court de mes voyages. Je ne pensais vraiment pas qu’elle s’intéresserait autant à moi, et il nous a fallu longtemps pour apprendre à communiquer, mais notre patience a finalement payé. Un ancien ordre a dans le même temps été détruit avec l’aide de fidèles compagnons. Une guerre de l’ombre, nécessitant six ans de combat et de sacrifice pour enfin obtenir la liberté.
De Liberty, j’y ai acquis des connaissances, de nouvelles expériences, et affuté l’Art Noir. Et aujourd’hui, je me suis libéré de la colonie britannique. J’ai rendu mon bandeau, et je suis parti sur les routes, à la recherche d’artefact et de connaissance, afin de continuer le Liber Maleficum. Plus de huit années passées au sein de la colonie… Que le temps passe, sans que je ne change physiquement pour autant …
Je suis cependant inquiet aujourd’hui. Dernièrement, La Confrérie, enfin Alanis, la fille de Dulcina, a enlevé son demi-frère, Alexis. Je ne sais pas s’il va retrouver la liberté, et surtout, je ne sais absolument pas s’il est en vie. Il l’a été, les missives que j’ai reçues en attestent, mais l’est-il toujours ? Je sais que des gens se regroupent pour l’aider et attaquer le repaire. Ils doivent être nombreux à vouloir l’aider, mais cela sauvera t’il l’enfant ? Les informations reçus sont clairs, si les corsaires attaquent, Alexis ne sera plus. Si c’est le cas, Dulcina acceptera-t-elle que je le fasse revenir et voudra-t-elle de mon aide ? Acceptera-t-elle le prix à payer ? Et lui, le voudrait-il ?
De même, la confrérie survivra t’elle a l’assaut ? Une armée de corsaire déchainé contre quelques pirates, je n’imagine que trop bien le résultat. Un carnage de sang dans le repaire, le choc des lames et le sifflement des balles, une mer rouge vif s’écoulant des deux camps… Une nouvelle guerre, non pas pour la liberté, mais pour la vie.
Les jours à venir me diront ce qu’il en sera. Mais une question me revient de plus en plus au fil du temps qui passe. Si jamais Alexis est mort, et les dieux en préserve ce garçon, que se passera-t-il ? Seul le temps le dira … |
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Posté le 09/02/2018 à 21:28:38. Dernière édition le 09/02/2018 à 21:30:51
Décembre 1717 Black Beer Pub
Cela faisait quelque semaines que nous venions de débarquer avec Konrad sur cette île qui était aux antipodes de ce que nous avions connus.
Mais nous avions vue en cette dernière, la possibilité de vivre enfin par nous même sans contrainte et sans pression.
Chacun était parti de son coté, pour découvrir sa population, ses cités, sa faune et sa flore.
Lui était parti dans une quête de "tranchage" et moi dans une quête de sang. Le sang, j'adorais le boire dans certaines conditions, en soumettant ma proie a toutes exigences pour obtenir le nectar au meilleur moment de son cru.
J'avais entendu dire qu'une homme à la condition de "vampire" avait trouvé domicile à New Kingston. J'étais à la fois excitée et intriguée car j’allais pouvoir discuter de cela, sans avoir de jugement, bien que ma visite première n'était pas une simple discussion comme ce n'était pas mon fort.
Je voulais prendre son sang de ma manière habituelle. Dans les frasques sexuelles les plus puissante qui soient.
Je n'étais ni un catin, ni une prostituée, mais j'usais de cela en Russie pour toujours arrivée à mes fins.
Et je pensais qu'ici cela allait être de même.
Je n'aurais jamais pensé que la suite des éléments allaient être un cataclysme comme un big bang au sein de mon âme, de mon esprit et de ma manière d'être.
J'avais passé plusieurs jours dans cette taverne a boire plus que de raison et a fumer tout ce que je trouvais pour passer le temps. J'avais même eu la visite de Tassia et de Nikolaï, mais ils étaient partis ensemble, tailler une bavette à Lord Ferrington.
Je me retrouvais donc souvent en compagnie de cet homme avec lequel je voulais être pour le vider un peu de son sang.
Ce fut l'une de mes plus grosses erreur sur l'île. Celle qui mena à la déchéance de ma condition de femme de l'ombre.
Ici aucune de mes techniques ne marchaient, bien que j'employais les pires moyens possible pour les mettre en place.
J'étais destabilisée de ne pas avoir le dessus alors que je pensais que rien ne pouvais détruire mes capacités de combat.
Je pensais ma carapace solide, mais en quelques jours de discussions et d'affrontement il à fait voler en moi ce que je croyais le plus solide au monde.
Je me croyais infaillible.
Et je suis tombée de mon piédestal.
La chute fut lourde et brutale. Mais aujourd'hui je crois que je ne pourrais jamais remercier celui que je considère comme mon frère de cœur.
Il est mon maître rouge, je suis sa Valkyrie. Il sait me secouer pour ne pas que je sombres dans mon défaut d'autodestruction.
Et sans lui, je ne serais pas la compagne de Rodrigo. Car il a ouvert mon cœur a coup de griffe pour me faire comprendre que cela était du gâchis de ne pas s'ouvrir aux autres.
En quelques jours il m'a appris plus que trente années en Russie. |
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Posté le 14/02/2018 à 16:04:01. Dernière édition le 14/02/2018 à 16:09:01
Carnet de Voyage, 14 février 1718
Foutu jungle, pas moyen d’avancer ! J’ai autre chose à faire qu’à tailler des sacs à mains ou à me sortir des sables mouvants. Bon heureusement, j’ai eu la chance de croiser Yulia et Rodrigo et de discuter avec eux avant de reprendre ma route. Voilà qui évite la monotonie du voyage.
Ils sont … étonnants. Oui, je crois que c’est le mot. Yulia est une ancienne assassine, venu sur l’ile pour échapper aux dégâts provoqués par les frasques de son frère. Bon, le résultat final n’a pas été là, son frère est finalement décédé en repartant sur le continent combattre un groupuscule à la solde de sa famille, à ce que j'ai compris. Des Azarov, il ne reste désormais qu’elle, Nikolaï et leur grand-mère. Trois disparus sur six arrivés … L’ile a été plus gourmande que le Loup sur ce coup là.
Elle a fait son deuil de son frère, mais ça n’a pas été sans mal. Sous son attitude froide et sanguinaire, elle possède une certaine fragilité et compassion pour les autres. Je n’ai d’ailleurs pas tant été si surpris que cela qu’elle range la lame pour la scie. Il faut une certaine dextérité et bien connaitre le corps humain pour savoir soigner !
Rodrigo quand à lui est toujours le même. Son retour sur l’ile a été, comme celui de Samuel de Cantal ou même de Tom Awake un vrai plaisir. Voir de vieux amis revenir d’un long voyage est toujours plaisant.
Il a …… changé. C’est toujours le même, fier Hispanique, toujours prêt à tirer l’épée pour défendre Esperanza ou son honneur (Et celui de sa nouvelle conquête) mais il est plus calme …… Enfin calme … Avec les conquêtes féminines du moins ! Je l’ai vu se comporter avec Yulia en discutant avec eux. Il n’a pas lâché la Valkyrie des yeux. Il est profondément épris d’elle, tout comme elle l’est de lui. Liberty n’est pas un lieu de bonheur, loin s’en faut. Pourtant, il offre parfois de petit miracle, comme celui de ces deux jeunes gens.
En parlant de miracle, j’ai eu le plaisir d’avoir une lettre de Dulcina. Alexis est en vie, et en bonne santé ! J’ai rarement prié dans ma vie, mais là, j’ai prié Thétys de le laisser revenir vers sa mère. Ma demande a peut-être été entendue ces derniers jours, puisqu’il est de retour auprès d’elle. Mais je ne doute pas que c’est aussi grâce à la mobilisation des corsaires que cela a pu arriver. En même temps, avec le retour des Holmes et de gaillard comme Marneus au bon moment, il était fort difficile de croire que l’enfant ne soit pas trouvé, que ce soit mort ou vif.
Je ne sais par contre si Ayon, le gouverneur français, est en vie. Je suppose que oui, l’on dit bien qu’une bonne nouvelle ne vient jamais seul.
Quoiqu’il en soit, la vie va reprendre son cour sur l’ile après cet événement. Les pirates ont fait savoir qu’ils arrivaient au jardin des amoureux faire un carnage, les espagnols faire la fête pour la construction de l’église et la remise des Liberty’s Trophées en invitant toute l’ile à venir. Les français vont certainement combattre les hollandais et les anglais s’occuper de reprendre OLK. Bref, du sang, de l’alcool et de la musique en abondance.
Rien ne change donc, sous les cieux de Liberty …… |
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Posté le 06/02/2019 à 11:26:16. Dernière édition le 06/02/2019 à 11:44:16
Carnet de Voyage, 6 février 1719
Voilà presque 1 an que je n’ai rien écrit dans ce carnet. Et … Je ne sais pas forcément quoi écrire. Certains riront bien de ces lignes quand je leur transmettrai mes carnets !
J’ai quitté la colonie anglaise pendant presque une année complète. Elle ne me correspondait plus, et j’avais besoin de changer d’air. J’ai donc parcouru l’île de toute part, des grottes les plus profondes aux sommets les plus hauts.
J’ai profité de ce temps de « disparition » pour aller rapidement sur le continent. Les trésors sont toujours là, grandissant sous la surveillance bienveillante de leurs gardiens.
Je n’ai que peu participé à la vie de l’île. Je m’en suis tenu à l’écart, sans voir la nécessité de m’y engager, profitant du temps pour explorer et discuter avec ceux que je croisais. Même le décès d’Alanis ne m’a pas fait sortir des Ombres. J’ai eu un pincement au cœur en l’apprenant, revoyant l’enfant qu’elle a été. Il est vrai cependant que je ne l’ai su que trop tard pour faire quoique ce soit …
Il aura fallu la « révolution » de Choco pour que je sorte de mes recherches et fouilles. Hélas, je suis venu trop tard pour changer quoi que ce soit. Et relativisons, un vampire seul ne change pas un combat à l'échelle d'une île.
Pourtant, l’idée de ne plus rendre de compte aux nations du continent est plaisante.
Le constat est sans appel, la vie sur l’ile n’a rien à voir avec celle du continent, et ses préoccupations de même ! Comment un dirigeant pourrait-il comprendre les besoins de la population, s’il ne vient pas y vivre ou visiter au moins une fois ? La vie ici est rude, et chaque année passée voit son lot de mort et de disparu, quand ce n’est pas des départ pour le vieux continent. Oh il y a bien des arrivées, mais trop peu nombreuses en comparaison…
Non, il faudrait que les quatre colonies s’allient avec les pirates pour avoir enfin une politique et force commune. Ensemble, nous serions plus fort, plus à même de rendre la vie meilleur pour les colons qui viennent en ces lieux.
Mais encore faudrait-il pour cela que les rancœurs, les vengeances, les suspicions et les histoires passées soient réglées ou balayées et je doute que cela n’arrive jamais.
Une autre solution serait de détruire complétement la population de l’île et de la repeupler ensuite d’un seul et même peuple. Mais lequel ? Et cette solution est si brutale et expéditive que ma plume tremble alors que j’écris ces mots …
Non, rien que l’idée me dérange, et pourtant, ce n’est pas faute d’aimer le sang ! Peut être la solution est-t-elle ailleurs. Mais dans ce cas ou chercher ? Les livres ? L’échange et la compréhension avec autrui ?
Choco a montré une voie durant le mois de janvier, rendant New Kingtown « Libre » et terre d’accueil pour tous. Paria, tueur, voleurs, sans abris, tous pouvaient venir à NK. Mais cela a fini en bain de sang pour Port Louis et Uulugen, lorsque les 4L ont pillés ces villes.
Faye, une jeune femme possédant l’Art, a repris le flambeau, bien que de manière plus pacifique que lui. Peut-être parviendra-t-elle à quelque chose … Les femmes enceintes auraient t’elles plus de clairvoyances que tout autre ?
Peut-être devrais-je prier Thétys pour que les choses s’arrangent ? Allons bon, voilà que je divague ! Non, la Déesse est dure, encline à la bataille et à la domination. Ce n’est pas son domaine, bien qu’elle en soit capable par sa volonté.
Mais laissons là ces réflexions. Je ne peux influencer quoique ce soit et n’en ai pas l’envie. Liberty trouvera surement son chemin, il me suffit de garder un œil dessus pour voir lequel elle prendra… |
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Posté le 10/10/2020 à 00:57:09. Dernière édition le 11/10/2020 à 13:01:51
Carnet de Voyage, 10 octobre 1720
Encore 1 an que je n’ai pas écrit dans ce carnet. Et … tout comme la précédente entrée, je n'ai pas grand chose à dire.
Je suis parti de l'île pendant un long moment, retournant sur le continent pour une traque dans les pays du nord. La chasse fut bonne, mais pas suffisamment rapide pour supprimer le vampire. Il a laissé un tel sillage de mort que je m'étonne que les humains n'aient pas voulu le traquer plus férocement.
Mais il n'est plus, la menace est supprimé. J'ai choisi de combattre et tuer ceux qui tuent non pas par besoin, mais pour le simple plaisir du sang. Cela ne peut être et ne doit pas être toléré.
Après l’expédition, je suis revenu sur l'ile depuis les alentours de juillet. Rien de nouveau sous le soleil des caraïbes, si ce n'est une invitation inattendu pour une session d'entrainement à l'auberge du Corbeau Noir, au cœur de la jungle de l’île. Une invitation venant de Anne Providence, qui m'a étonnée. Jusqu’à ce que je comprenne que c'était un camps d'entrainement et aussi, un lieu de "rapprochement" entre certains corsaires et pirate.
C'est ainsi que j'ai fait la rencontre de Sita, une jeune anglaise fraichement débarqué avec sa servante, tombé en amour pour un pirate nommé Andras. Un bon combattant, et un homme de parole. Ils vont d'ailleurs se marier, et m'ont fait le plaisir de m'inviter. Il va me falloir trouver un cadeau pour les remercier.
Ils ne sont pas les seuls à être tombé amoureux par ailleurs. Red Frag c'est fortement rapproché d'Umbrella, une combattante hollandaise, intendante de la colonie au moment de notre rencontre. Et enfin, Assashin, un dhampir, un demi-vampire, est tombé amoureux d'une jeune anglaise répondant au nom de Mrs Lisbeth.
J'ai été ravi de le revoir, bien que je l'ai trouvé bien mal au point en le retrouvant. Sa vie s'effilochait sous mes yeux, comme un rouleau de laine que l'on tire sans fin, et je le trouvais .... creux .... vidé de sa force.
Il a demandé mon aide pour lui permettre de continuer à vivre, contre tout le savoir qu'il possédait sur sa naissance et les conditions de celle-ci, ainsi que sa "croissance". Il a été surprit par ma demande, et cela ne m'étonne guère, mais j'ai fait en sorte qu'il prenne cela pour de la curiosité et la soif de connaissance de ma part. Ce qui est loin d'être faux, mais n'est pas l’entière vérité.
J'ai donc créer un remède pour lui assurer de vivre, à partir de mon propre sang, et cela m'a pris un certain temps. A ce jour du 10 octobre 1720, je n'ai pas eu de nouvel de sa part, mais les récents événement m'ont montrés qu'il avait retrouvé force et vigueur, et que son sentiment de se "vider" c'était arrêté. J'ai le sentiment qu'il est guérit de son mal.
Je vais continuer de garder un œil sur son état de santé dans les jours et mois à venir. Et j'ai consigné dans des parchemins toutes les informations propres à son "enfance", même la plus insignifiante. Elles me serviront dans mes propres recherches sur ce que nous sommes, et nos capacités, et partirons après rédaction sur le vieux continent, dans des coffres scéllés.
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