Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Un revenant...  
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Don Diego DeLaPanda
Don Diego DeLaPanda
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16/03/2007
Posté le 11/08/2017 à 17:39:53 

La lourde porte de la taverne s’ouvra doucement, laissant entré un rayon de lumière et laissant sortir une effluve rance. Un mélange de rhum, de vomi et de mauvais vin flottait dans l’air chaud et moite de la Taverne de Liberty.
Quelques têtes se tournèrent vers le nouveau venu ou l’intrus selon son degré d’alcool.
La silhouette sombre se détacha et d’un pas assuré comme un vieil habitué. Ce nouveau venu pour bon nombre d’entre eux,  s’approcha et héla le tavernier
« Une bouteille de rhum et celle de la Réserve du Juan Serra Panda, celle avec la fleur de violette sur l’étiquette ! »
Dix pièces d’or volèrent et atterrirent sur le comptoir.
« Ne vient pas me dire qu’il y en plus depuis des lustres, vu la production de cet enfoiré il y en a pour les 300 prochaines années »
Le tavernier avisa les pistolets avec les chiens armés, un nouveau dans la région mais qui sait où il met les pieds la tranche de chorizo pensa-t-il.
« Deux minutes j’descends à la réserve ! » grommela-t-il
L’intrus répondit «  Tu viendras me l’apporter à table si il te siée » jetant une nouvelle pièce d’or. Se dirigeant vers le fond de la salle dos au mur et une vue direct sur toutes les portes de la salle.
Il dévisagea à son tour les occupants de la salle, les moins braves baissant les yeux en détournant la tête. Les plus dangereux reprenant leurs messes-basses gardant toutefois ce barbu étrange à l’œil.
La bouteille fut poser sans aucune délicatesse sur la table, le bouchon vola aisément d’un coup de pouce. Il prit une grande rasade et se perdit dans ses pensées. Il repensa à sa première arrivé sur l’île 10 ans plutôt, débarqué en même temps qu’El Bibi et Noudwi 3 jeunes espagnols, il était le dernier de ces trois-là à être resté fidèle à la couronne du royaume d’Espagne.
Même Noudwi son frère sur l’île était passé à l’ennemi chez les Anglais avant de rejoindre la France… Il avait débarqué à cette époque folle d’Esperanza qui avait vu les gouverneurs les plus sales et déjantés de l’époque.
Caratawc dit le pendu, le traître lui conviendrai également, ce général qui l’avait aidé puis avait trahi la couronne pour rejoindre la confrérie !
El Valiente et son ministère de l’amour, plus souvent fourré chez les filles de joies et à son futur repaire…
Il repensa à Dzejous et son mariage avec sa belle… Il avait entendu dire qu’ils étaient reparti sur le continent à faire des marmots et enlever des gallinacés. Cela le fit sourire en coin.
Il repensa à Don Ark’eyst, à Manitas la Bitas et sa guitare infernale pour les gueules de bois les lendemains de fiestas.
Il repensa à Rodrigo et les « Hermanos » sa guilde dans sa vie d’avant… Il s’énuméra ceux qu’il avait croisé, aidé, ou commercé ceux avec qui il s’était battu, qu’il avait vaincu ou contre qui il avait perdu ou avec celle qu’il s’était perdu
Les noms et visages défilèrent devant ses yeux…
Stephie, Magdalena, Flora, Maurice le Boucanier,  Nightbringer, Wildcat, Tux, Anton, Pedro de Camello, Hermanone la Rousse, Chenzu, Lady Ching, Anne Providence, Juan Panda…
Des effluves de violettes remontaient de sa mémoire… Il reprit une lampé de Rhum et jeta un coup d’œil aux alentours…
A part les têtes, rien n’avait beaucoup changé ici en fait… Des ombres dans les recoins de la salle l’observait, il le savait le sentait.
Ces ombres se demandaient pourquoi était-il parti.
Et surtout pourquoi, après plus de cinq années d’absences, Don Diego reposait ses bottes sur leur île, la leur, pas la sienne.
Sa présence les dérangeaient, enfin le fait de ne pas connaître les raisons de sa présence attisait leur curiosité, voir leur cupidité. A coup sur Don Diego n’aurait pas les poches vides…
Certaines de ses ombres ne le connaissait pas, mais cet inconnu avait l’air d’en savoir beaucoup sur l’île, un peu trop pour ne pas être inintéressant…
Restait à savoir si cela était comme cible, comme appât ou comme allier… L’avenir le dirai bien assez tôt.
Don Diego
Don Diego
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Posté le 16/12/2019 à 11:06:12 

Diego relisait cette satané lettre depuis quelques jours.
Il avait affrété un de ces navires à destination du continent, il avait retardé son départ jusqu'à la fin des élections.

Il ne souhaitait pas laisser son poste vacant et préférait faire les choses correctement par respect pour ses compatriotes et pour le futur amiral pour qui il avait la plus grande estime.

Diego rédigeait 2 lettres.
Une pour sa femme et son enfant, qui le rejoindraient surement un jour sur le continent.
L'autre lettre était pour une vieille connaissance de l'île à qui il se devait d'écrire et ne pas laisser sans explications.

Il se devait de ne pas laisser ces personnes sans rien dire. Diego estimait que de ne rien dire leur laisserait plus de questions qu'autre chose.
Cela les aurait obligés à se morfondre et à jeter des bouteilles à la mer et ainsi entretenir un espoir. Un terrible espoir et inutile.
Diego savait parfaitement, que son départ de l'île serait un départ définitif et sans retour possible.
La lettre était clair et sans appel.

Il avait aussi quelques dizaines de milliers de PO qu'il ne pouvait emmener, il fallait qu'il trouve un moyen utile de les dépenser rapidement.
Il devait transferer la direction de la Guilde, Diego savait déjà à qui.
Ses couronnes chez le Ministre irait sur le compte de sa femme, bien entendu.
Diego songeait aussi au jugement qu'il devait rendre avant de partir.
Plus que quelques heures et il quitterait définitivement cette île, dans le plus grand calme.

Personne n'était au courant et c'était mieux ainsi, pas d'effussion de sentiments, de larmes et de fausse promesse de se revoir. Pas de fête qui dégénérerait à cause de quelques soudard.

La seule façon de se revoir serait comme disent les anglais:
"See you on the other side… "

Le revenant deviendrait un souvenir qui s'effacerait des mémoires avec le temps, comme un nom sur une pierre tombale…
Don Diego
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Posté le 23/12/2019 à 16:52:51 

Les jugements et les contrats qui en avaient découlés avaient décaler son départ.
Il se devait de rester jusqu'a la conclusion du dernier.
D'ailleurs certains l'avait chercher sur l'île partout sauf dans sa propre ville...

Nick avait été dur à débusqué malgré cette belle prime... Cela l'avait retardé d'une semaine.

Les affaires étant en ordre, il monta sur le navire et fit un signe de tête au Capitaine du Navire qui hurla ses ordres pendant que Diego rejoignais sa cabine sur le pont arrière.

¡A la tripulación, desechado!
¡Zarpamos en el campo!
Dirígete hacia el norte a 25 grados.

Le bâtiment quitta doucement le port et fila en fendant les eaux calmes des caraïbes.
Don Diego
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Posté le 10/04/2022 à 20:42:29. Dernière édition le 10/04/2022 à 23:25:27 

Plongé depuis la fin d’après-midi dans ses papiers, à chercher une solution légale et implacable, il resombrait encore dans son passé…
Il resassait le passé, plus ou moins dans l’ordre, plus ou moins clairement.
Il y était revenu sur cette foutue île, pour la deuxième fois.

Son caractère changeait depuis quelques temps.
Il se maîtrisait moins et explosait plus souvent, un peu comme les ouragans d’été.
Sans crier gare et d’une brutalité extrême.
Certains diraient qu’il agissait comme une « máquina infernal » tout ce qui était à sa portée à ce moment-là en faisait les frais. Ces souvenirs, le mettait toujours dans une colère noire.
Dès lors qu’ Elle lui posait la question à propos de Théa.
Il n’avait pas la force de le verbaliser, il préférait rester muet et laisser cette douleur le consumer de l’intérieur.

Il y a quelques jours, il avait pris une décision froidement. Et exécuté comme une sentence, sans laisser transparaître la moindre émotion.

Il avait nommé ce jour le jour «  día decisivo  ».
Cela ne lui avait pas plus, mais se voir questionner plusieurs fois sur Théa et en plus d’être l’élu mais devant passer après L’Autre.
Être sans cesse partagé, cela lui en demandait trop. Il ne le supportait plus.
A ce moment-là, se rendant compte que de son passé rien n’avait survécu, ni femme, ni enfant.
Savoir qu’il était premier dans son cœur ne lui suffisait plus, et surtout il ne supportait plus.
Il lui avait déjà proposer quelques fois de fuir cette île et de partir Elle et lui.

De prendre ce qui lui était chère à Elle et partir au bout du monde, sans se retourner et de vivre ensemble. Mais Elle avait refusé, pardon elle avait toujours refusée.
Devoir se cacher ne plaisait pas à Diego, et ne lui avait jamais plus mais il le devait pour sa propre sécurité.
Il ne voulait pas avoir le même destin que Eratosthène, tué par l’Autre fou de Jalousie.
Cela ne lui plaisait pas à Elle non plus, mais Elle s’y astreignait par amour pour Diego.

Pour vivre heureux, vivons caché dit le dicton. Mais un dicton ce n’est pas la vie, devoir la quitter au lever du jour pour ne pas être surpris. Bruler les lettres, pour ne jamais compromettre ni être compromis.
Surveiller sa posture, son regard et son langage lors des nombreuses mondanité étant un supplice, et lui rappelait la Divine Comédie :
« Je compris qu’à ce tourment ainsi fait, sont condamnés les pécheurs de chair, qui soumettent la raison à la passion.
Et comme leurs ailes portent les étourneaux dans le temps froid, en vastes nuées épaisses, ainsi ce vent emporte les esprits mauvais d’ici, de là, en bas, en haut; aucune espérance ne les réconforte jamais »

C’était usant, il y avait déjà assez de raisons d’être constamment sur ses gardes sur cette île, mais devoir être à l’affût même pendant les moment d’intimités, cela était étouffant.
Et surtout Diego qui avait espéré à un moment de sa vie avoir au moins un enfant, là il savait que c’était tout bonnement impossible avec Elle.
L’Autre ne l’aurait pas permis.

Et quand Elle lui parlait de Théa, cela le rongeait de l’intérieur… La pauvre ne savait pas qu’ elle lui poignardait le cœur à chaque fois.

Il n’arrivait pas à lui dire à elle pour Théa, car Elle avait connu Théa, l’avait jalousé, Elle avait même expédié Diego à l’hôpital devant les yeux de Théa pour lui faire mal.
Il aurait pu lancer un ultimatum, mais cela n’aurait été qu’une forme de chantage affectif purement égoïste de la part de Diego.
Et Elle méritait mieux que cela.

Plus récemment, il y avait eu la scène de jalousie, il n’avait pas du tout compris.
Il a toujours été droit avec Elle, ne regardant aucune autre, ne flirtant jamais non plus. Et ne comprenant par pourquoi Elle lui parlait de XXX.
La seule à part Elle qui avait partagé son cœur et sa couche avait été Théa.
Cette crise avait été terrible pour Diego, ils en étaient même venus aux mains, il n’avait rien fait pour se soigner.
Il avait encaissé sans broncher, comme pour se faire pardonner de n’avoir été que fidèle envers Elle.

Elle débarqua un autre jour pour finir la discussion, mais il y avait trop de monde. Le point était resté en suspens.
Pour le coup, Diego songea souvent à cette crise de jalousies totalement déplacés, pourquoi ne pas lui donner raison et se laisser aller à aller voir ailleurs?
Il n’arrivait pas à lui dire, ni à lui écrire qu’ Elle l’avait blessé sérieusement avec cette crise.

Comme pour Théa, cela rester coincé au fond de sa gorge.
Ils se revirent plus tard et se comporta comme un soudard. Elle en fût surprise et dérouté, voir vexée.
La fois d’après il se laissa totalement faire. Mais il n’arrivait toujours pas digérer la crise de jalousie.

Pourquoi ne pas céder aux sirènes comme le fît Boutès fils de Téléon, je serai sauvé par Aphrodite !
A l’époque Diego en resta là, laissant ce songe à l’état d’une simple pensée.

Mais quelques semaines plus tard, il croisa L’Autre, qui comme pour narguer Diego,  L’Autre avait passé la nuit aux portes d’Esperanza.
Et ce sans demander d’autorisation. Comme pour le défier.
Bien que Diego, eu une envie folle de planter son surin d’argent en plein cœur pendant que L’Autre dormait, il se contenta de tenir sa promesse envers Elle, à savoir de toujours l’épargner.
Il se contenta de lui faire les poches de quelques babioles.
Il ne les garda même pas pour lui, il les donna directement aux mendiants, leur disant d’aller au mont-de-piété pour obtenir de l’argent.

Gardant sa rage, pour les combats à venir, il ne jugea même pas bon de LA prévenir de cet épisode.

Quelques jours plus tard, il rencontra en ville, une sirène aux délicates attentions et au regard enjôleur et ce malgré sa dangerosité connue et reconnue.
Malgré le danger réel, Diego décida d’offrir le gîte et le couvert à la sirène.
La soirée au coin du feu fût agréable et strictement courtoise.
Et comme à son habitude d’Hidalgo, Diego passa la nuit stoïquement à garder le passage afin que la sirène puisse dormir sereinement.

La sirène ne l’avait pas laissé de marbre, mais il ne pouvait pas la laisser dans l’ignorance.
Il prit donc sa plume et répondit à sa dernière missive plusieurs jours après et lui expliqua sommairement sans donner aucuns détails que Diego était veuf et engagé dans une relation illégitime.
Diego a beaucoup de défauts, mais il est honnête et il ne voulait pas laisser croire quoi que ce soit à la sirène, ni même lui mentir.

Dans le même temps, il envoya à une missive  

"Elle, Je n'ai pas eu le cœur de te le dire la dernière fois... Mais sache que j’ai croisé L’Autre non loin d'Esperanza. Je l'ai croisé non loin d'Esperanza... Je lui ai donc fait payer la taxe de passage. Cela va compliquer encore plus nos affaires. Diego "

Il avait été d’une froideur inhabituelle, les écrits de Diego suivants pour se donner rendez-vous n’étaient pas plus verbeux, ni même chaleureux.
Puis Ils se rencontrèrent.

- "Bonjour Elle"
- Bonjour Diego. Contente de te voir. J'ai fini par recevoir une lettre de Qui tu te doutes..., Je lui ai répondu un peu froidement d'ailleurs... Mais je suis contente d'avoir de ses nouvelles. Comment vas-tu ?
- "Je vais bien merci. Content que tu ais reçu des nouvelles de L’Autre . Et toi comment vas-tu?"
- Mitigée, on était bien tous les deux. Il faut voir ce que l'on fait. Et j'ai quelques questions. Peu agréables et quelques choses à te dire. Et je veux aussi t'aimer...
- "Ok... On va commencer par ce que tu as à me dire..."
- Je ne veux pas te perdre. Tant qu'il était loin on était presque tranquilles une fois les. Mais je pense que je vais avoir droit à une scène de jalousie grandiose et justifiée. Mais je ne compte pas le laisser faire cette fois, L'autre fois j'ai été mise en demeure de te laisser. Maintenant je doute que tu vives bien le partage. Tu as été le premier des deux et si tu n'avais pas quitté Liberty je doute qu'il aurait pu avoir une place. Mais je vous aime tous les deux. Et toi tu as Théa et moi j'ai enfanté sur le vieux continent, je l'y ai laissé et ne l'ait pas revu depuis des mois........ *Elle a opté pour le sparadrap qu'on arrache d'un coup* mais je t'aime.
- "En gros tu me quittes"
- Non.... En aucun cas ! Je vais batailler. Mais qu'en est-il de Théa et ton fils? A la cérémonie l'autre fois tu as coupé court à mes questions.
- "Ha voilà donc c'est la faute de Thea et de Juan en plus maintenant. L'autre fois c'était XXX... Ecoute j'ai bien saisi. Retourne donc voir L’Autre ….!"
- Diego reste non ! S'il te plaît Oui c'est ma faute ! Je sais qu'autrefois je t'ai conseillé de te trouver une autre femme. Et chaque fois que je t'ai vu avec Théa j'avais mal. Alors j'ai une idée de ce que tu peux ressentir...
- "Là je suis tellement en colère qu'il vaudrait mieux que tu partes"
- Moi je préfère que tu vides ta colère devant moi ... Je ne tiens pas à le voir tant que je ne sais pas ce que nous devenons. Accuse-moi de te mentir si tu veux, insultes moi je m'en fiche. Mais pas de silence. Et même si tu veux me tuer fais toi plaisir…*quelques larmes coulent*
- J'ai été clair donc part et tu sais très bien que je ne lèverai pas la main sur toi. "Et je vais suivre ton conseil et trouver une autre personne qui ne sera pas engagé et sans enfants , cela sera plus simple tu as raison"
- *silencieuse Elle s'éloigne en baissant la tête*

Même quand elle avait insisté, lui qui d’habitude aurait craqué devant elle, fondu comme les ailes d’Icare .

- "Va retrouver L’Autre et … ; ils méritent de t’avoir en vie"
- C'est vraiment ton souhait ?
- *Regarde Elle sans un mot* - "Je vais m'en aller écouter les sirènes qui me tournent autour depuis quelques jours cela me fera le plus grand bien!"

Et il avait quitter la plage marchand d’un pas lourd et sans un regard en arrière sans un mot pour elle.
La laissant là dans sa douleur et sa peine.

Ce fût le jour « día decisivo  ».
Il allait faire comme Boutès et se jeter à l’eau. Et espérait recevoir enfin la clémence d’Aphrodite.
Tout en espérant que son propre cœur ne soit pas trop abîmé…

Il avait donc réécrit à la Sirène… Mais ils n’avaient pas eu le temps de se revoir pour se parler seul à seul...

Et maintenant ce petit orphelin lui renvoyait en pleine gueule, ce qu’il essayait d’enterrer au plus profond de son âme depuis maintenant près d’un an.
Maintenant le petit Juan était chez lui et dormait dans une chambre du palais…
Chambre qui aurait dû être où il aurait dû voir dormir sa chair, son petit Juan…   Le cœur brisé, il referma le dossier, le glissa dans son coffre qu’il ferma à clé.
Glissa la clé autour de son cou, puis souffla les bougies de son bureau.
En quittant son bureau un chandelier à la main, il sorti son surin et se dirigea vers la porte du petit Juan encore entre-ouverte, puis souffla la bougie, avançant en se noyant dans le noir total…
 

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