Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Noire Comptine 1 2 -3-  
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Céline
Céline
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19/08/2010
Posté le 17/11/2019 à 23:02:16 

Banjo avait détalé comme un lapin une fois la missive remise. Le jeune esclave avait bien compris qu'il ne fallait pas trainer.

- Mort... Vraiment ? Comment est-ce possible ?

Une heure plus tard, l'ancienne passeuse de la Confrérie, marraine de Nico le Voyageur, voguait dans la nuit toutes voiles dehors vers Liberty pour un dernier hommage.
Hernanone La Rousse
Hernanone La Rousse
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22/09/2006
Posté le 18/11/2019 à 18:07:22. Dernière édition le 18/11/2019 à 22:36:42 

La Rousse avait appris la nouvelle par hasard, au détour des chemins. Une fois le moment de l'annonce passé, elle avait fermé les yeux et de lointains souvenirs étaient remontés à la surface : un autre temps, une autre île, une autre ambiance....

Hernanone ouvrit une malle qui se trouvait sur sa chariote et se mit à contempler les souvenirs qui s'y trouvaient : beaucoup appartenaient à des personnes disparues, à croire que cette île préférait laisser des objets mots plutôt que laisser vivre les vivants...Elle en sortit un en particulier et le posa sur ses genoux:

Ceci t'a appartenu, toi Nico le Voyageur que j'ai connu autrefois sous d'autres horizons. Puisse ton dernier voyage être celui de l'apaisement, celui qui t'apportera la quiétude. Je me souviendrais de toi comme tu étais autrefois et non pas comme tu étais revenu....

Puis elle remit la besace dans le coffre et y jetant un dernier regard, elle murmura : Je ne pourrai pas être présente à tes funérailles mais de toute façon, je préfère garder un souvenir heureux et vivant de toi plutôt qu'un souvenir triste et mort de ce que tu étais devenu...Ta besace rejoint les souvenirs de tous ceux que j'ai croisé et qui sont maintenant partis....Et j'en prendrais le plus grand soin.

Elle ferma quelques instants les yeux puis posa sur le couvercle du coffre et l'abaissa, gardant précieusement tous ces souvenirs d'un temps passé.
El Padre
El Padre
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07/02/2006
Posté le 18/11/2019 à 21:30:05. Dernière édition le 18/11/2019 à 21:34:13 



*le Padre se place alors derrière l'autel*

*Il regarde l'assemblée toute noire*


Je ne vais pas aller par 4 chemins,
Nous sommes pour une fois unis, unis devant ce hamac,
Nous sommes unis devant ce trou noir, unis devant notre capitaine mort.

Je préfère faire cette messe ici, entre nous, car ce sera pour moi la dernière, la dernière pour cette confrérie.
Je n'ai pas de haine, je n'ai pas de colère, j'ai juste mal.
Mal à cause de ce que nous vivons et qui est si bien représenté par ce corps gisant.

Est-ce celui de Nico ? de notre capitaine ? de notre confrérie ? de notre famille ?
 

La Tigresse sanguinaire *observe le Padre en silence, elle le sait cabotin et cherche s'il plaisante ou non, mais se tait pour le moment*  

Anne
, chère seconde, toujours prête et si colérique
Madre
, si douce et tellement
Marco
, mon nouvel ami, si volontaire
Val
, toi qui me connait depuis si longtemps, et dont la colère grandit
Guillemin
, je ne peux parler de toi, nous ne nous connaissons et ne nous cotoyons peu
Mad
, toi aussi, malgré notre première rencontre si intime, je sens ton âme brûler
Red Frag
, en avance, rapide, déjà à la crique, avant qu'on soit tous réunis, ta fougue me rappelle ma jeunesse
Et Rod, ce vieux Rod, la lame à la main, le boureau de la chimère, ta puissance me fait envie.  

Et malgré tout cela, je ne vois qu'une confrérie, pas la famille que je cherche, que je pensai retrouver en revenant sous le bandeau.

Demain, à la crique, nous allons passer un message aux corsaires de cette ile, nous allons livrer Nico au Kraken, nous allons réveiller la houle, nous allons polir les galets.
Ou alors nous allons sodomiser les bulots, compter les grains de sable et prier le dieu Pétole ?  

Demain je veux vomir de rage, je veux saigner des yeux, je veux bruler poumons en voyant le corps de Nico, en voyant le Phoenix renaitre, en voyant tous les pirates , unis, fiers, noirs, sombres et sanglants.  

Dios
est mon bateau, le vent dans ses voiles, la brosse dans le savon noir, la peluche de patates pour le ragout, mais surtout un équipage à son poste et un capitaine à la BARRE...  

Ahoy mousaillons, fiers pirates, levez vos poings, regardez devant, c'est aujourd'hui que nous scellons le pacte de notre avenir.
La Tigresse sanguinaire
La Tigresse sanguinaire
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07/08/2007
Posté le 18/11/2019 à 23:33:30 

Le Padre et Madre s'occupaient des questions d'ordre spirituel. J'allais voir pour le spiritueux et j'étais aussi plus pragmatique.

Nico dit le voyageur, il dormait dans un hamac, comme les marins. A leur mort, on les roule dans leur hamac avant de coudre ce dernier et de les faire glisser par la planche en mer. Le tout préalablement lesté pour qu'il coule directement.

C'est ainsi qu'il faut procéder.

Son corps a été déposé par Gemini au pied de l'autel. Je m'installe et je m'attache à la funèbre tâche, silencieusement. Que reste t'il à dire ?

Après la cérémonie dans notre chapelle, le cortège s'organise.

J'ai fait venir des matelots de la Chimère, ils prennent le corps de Nico sur leurs épaule et nous partons en procession.

Pour la dernière fois le Capitaine monte sur le pont de la Chimère, mais il n'en prendra pas la barre. C'est à moi de le faire désormais.

Les voiles claquent au vent, les amarres sont larguées, la Chimère quitte le ponton de notre repaire pour rejoindre celui de la crique pirate. Une poignée de corsaires nous y attend.

Je me fiche presque de qui est présent.

Une fois à quai  les marins reprennent le corps de Nico et débarquent, installant la planche puis dépose son corps dessus.

C'est Madre qui poursuit son office. Tout le long du trajet elle n'a cessé de prier.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 18/11/2019 à 23:44:51. Dernière édition le 19/11/2019 à 07:14:44 

*En arrivant chez Jacquot, c'est en croisant le regard de Big qu'elle comprit qu'il ne s'agissait pas que d'une rumeur. Big n'avait pas vu le corps, mais il avait entendu suffisamment de discussions chez Jacquot, et vu les visages fermés des rares pirates à passer par là, pour avoir la conviction que Nico était bien décédé.

Elle patienta le temps que ses frères soient tous présents, pour se rendre avec eux sur les lieux, annoncés, de la cérémonie de funérailles de Nico.
Certains lui parlaient, parfois, mais elle n'écoutait pas. Elle était plongée dans ses souvenirs.

Elle se rappelait toutes ces fois où ils avaient pris les armes, ensemble. De l'amitié qui liait Nico à son mari, Nick. De la promesse qu'il lui avait faite, de toujours veiller sur sa famille.
Il avait tenu parole, toujours. Il avait veillé sur Alanis et elle, à la mort de Nick. Et les années qui suivirent. 
Il fut le premier visage qu'elle aperçut lorsqu'elle sortit du long coma dans lequel sa chute de la falaise l'avait plongée. Et pour cause : il avait jalousement veillé sur elle pendant des semaines, la maintenant en vie, jusqu'à ce qu'elle reprenne connaissance.
Il mit en oeuvre tout ce qu'il pouvait faire pour retrouver Alanis, lorsqu'il apprit qu'elle était en vie. Jusqu'à intégrer la Confrérie, puis le Gerfaut, pour veiller sur elle comme un grand frère l'aurait fait.
Dulcina se remémorait également combien il répondait présent pour elle, toujours. Jusqu'à se rendre sur l'archipel des damnés.
Et leurs retrouvailles quand, après plusieurs années d'absence, il était revenu sur Liberty. Timides au début, ils avaient savouré leur amitié, à nouveau. 

Nico avait souffert, terriblement. De la disparition d'Alanis enfant, de désillusions. De démons internes qui l'avaient mené loin de Liberty.
Dulcina l'avait retrouvé grace à Kristal : l'amour lui avait permis de sortir la tête  de l'eau. Ce fut les dernières fois où elle le vit joyeux... et heureux.

Lorsqu'il fut obsédé par Nikolai, et mit en place son plan pour le posséder, Nico, persuadé d'agir pour protéger la femme qu'il aimait, sombra malgré lui en laissant pénétrer une engeance maléfique.
Il perdit à la fois son enfant et sa fiancée, et peu de temps après, Alanis, ce qui acheva de le briser. 
L'irlandaise ne se rappelait que trop bien de la noirceur de ses idées, de ses pensées, quand elle le croisait. Il ne croyait plus en l'amour, il ne croyait plus en rien. Et elle était alors trop aveuglée par sa propre haine, et son propre chagrin, à ce moment là, pour parvenir à le soutenir. A le protéger de ce "sorcier" qui prenait, doucement, possession de lui.

L'irlandaise gardait le souvenir, douloureux et cruel, de ce que cette Engeance lui avait fait subir. Elle avait cru revoir sa fille, la sauver du destin auquel elle avait succombé, en combattant les pirates. Au lieu de cela, elle s'en était pris à des êtres chers : Kristal, Ayon, Voynich, et d'autres moins proches. 
Depuis ce jour, elle avait compris que Nico n'était plus. 
Jamais il n'aurait pu être aussi cruel avec elle. Ou avec Faye.

Et pourtant, elle avait gardé espoir.
Qu'il reste une part de son ami, prisonnière, qu'il faille délivrer.
Elle s'était donc entraînée à pouvoir lutter contre les illusions. Longtemps. Les semaines s'étaient écoulées, et elle voyait enfin les premiers résultats de cet entrainement. 
Elle se sentait presque prête à l'affronter, enfin. A résister au Sorcier, pour ne plus lui laisser d'emprise, pour tenter de trouver un moyen de faire revenir son ami. 

Presque...
Nico n'était plus. Sortant de ses pensées, elle réalisa que tout le monde était parti dans la crique. Elle s'y rendit également, d'un pas machinal, suivie de près par celui qui la soutenait en silence.
Elle se plaça de manière à voir ce qu'il se passerait, tout en gardant une certaine distance. Jusqu'à voir arriver le cortège pirate, portant un hamac, fermé, censé renfermer le corps de Nico. Elle n'en verrait rien...

Elle regardait les pirates le pleurer. Elle n'écoutait déjà plus le cérémonial de Madre, et prononçait, à voix basse, des mots à destination de son frère, son ami... 
Elle luttait contre sa colère. Elle voulut s’empêcher de penser aux pirates, mais elle ne le put en captant les regards haineux de celles qui estimaient qu'elle n'avait rien à faire ici : qui pleuraient-ils? L'Engeance, qui avait tué Nico? Qu'ils avaient suivi aveuglément sans chercher à l'en sauver? Elle n'avait vu que Rodrigo s'inquiéter pour lui. 
Elle ignorait également  les sarcasmes du français qui tentait de la provoquer, alors qu'il ne savait rien d'elle. 

Puis, elle se redressa, et prit la main de son compagnon. En silence, ils quittèrent les lieux.
Elle n'avait plus rien à faire ici. Elle ne saurait partager davantage de larmes avec la Confrérie. 

Elle prit la direction du camp paria, se recueillir sur la tombe de sa fille. Elle savait que de là-haut, elle l'accueillerait pour veiller, à son tour, sur lui. Et elle priait pour qu'ils trouvent, ensemble, la paix.*
Mad Demoiselle
Mad Demoiselle
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Posté le 19/11/2019 à 01:15:35. Dernière édition le 19/11/2019 à 01:16:13 

Mademoiselle ne comprend pas vraiment.
Les Pirates sont clairement un groupe de personnes dont le but est de nuire à la population de l'Ile. Environ chacune de leurs actions est un piège, une manigance pour corrompre les habitants. Mais voilà qu'à la mort d'un gros taré, un type glauque et malsain, des gens se rassemblent pour le regretter. Parce qu'il faut être honnête. "Nico" a disparu depuis belle lurette.
Décidément, les gens de Liberty sont d'une incohérence totale...

En apprenant la nouvelle, Mademoiselle avait, de son coté, fait une petite danse de la victoire. Et s'était même fendue d'un entrechat. Puis elle était retournée à ses occupations, pensant à des choses plus importantes. Les habits qu'elle allait porter le lendemain, par exemple.
Cornan, dit "La Montagne"
Cornan, dit "La Montagne"
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Posté le 19/11/2019 à 09:46:14 

*Suite a la nouvelle, Cornan s'alluma un cigare, le sourire au levre.*

Un en moins.
Cocinero Galvarino
Cocinero Galvarino
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Posté le 19/11/2019 à 10:34:59 

*ne pouvant qu'approuver les dires de ces compagnons français, Galvarino se contenta de rayer un nom sur sa liste pirate*
Cendre
Cendre
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Posté le 19/11/2019 à 10:43:59. Dernière édition le 19/11/2019 à 10:44:31 

Cendre était dans le coin, arrivé aussi vite que possible à la rescousse de son Boit-sans-soif de Tuteur.

Il avait apprit qu'un pirate était mort de fatigue.
Tuteur était grognon et triste et ivre.

Jax et lui étaient resté alors.
Pour Tuteur. Un peu pour Faye aussi et puis ça avait été l'occasion de tester sa technique secrète de Vol de botte par Farfadets.

Cendre ne comprenait pas qu'autant de gens puissent prétendre détester les pirates mais se montrer présents pour le regarder couler enroulé dans un sac et jeté dans un port. Ou alors c'était pour être content d'voir ça...

Une qui était étrange c'était la Sorcière. Muette. Mais elle lui avait jeté un drôle de regard. Surement pour lui lancer un mauvais sort. Cendre avait été à deux doigts de lui taper dessus... Mais il aurait encore eu des lettres et des ennuis.

Tous ces gens tristes et moroses !
Quel ennuis !

Quand soudain.. une colonie de fourmis et des coups de canons !
Althéa de Rioghan
Althéa de Rioghan
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Posté le 19/11/2019 à 13:17:09. Dernière édition le 19/11/2019 à 13:29:29 

Nico Le Voyageur, Le Fossoyeur, L'Engeance, quelque soit le nom porté Althéa avait trouvé en LUI une sorte de miroir à sa propre âme.

Elle ne pleurait pas la perte d'un être cher comme le faisait certain, ne connaissant pas particulièrement l'homme qui était allongé et enfermé dans la toile de son hamac.

Sa venue au ponton de la crique était surtout la volonté de tourner la page sur un chapitre de sa vie, et de clore une histoire qui aurait put être toute autre, si les puissances supérieures n'en avaient pas décidé autrement.

Alors que Madre Anna finissait son discourt d'adieu, elle déposait un bouquet de roses disparates sur le hamac. Une rose, une blanche, une jaune et une noire. Le tout maintenu par un ruban rouge. Un symbole qu'il aurait sans aucun doute comprit et apprécié si la noirceur de l'âme qui l'habitait sur la fin lui avait laissé le loisir de le contempler.

Passons sur les pensées de la rouquine qui affluèrent alors en elle et lui refaisaient vivre à une vitesse folle toute l'histoire décousue mais néanmoins intense qu'ils avaient vécus ensemble à chacune de leur rencontre. Des rencontres brèves mais à chaque fois teintés de promesses futures.
Ho, ne vous méprenez pas amis lecteurs, aucune relation réellement amicale entre ces deux là, tout au plus une sorte de respect mutuel, mêlé à un étrange désir de connaissance teinté de mépris.

Althéa observa un long moment l'eau qui venait d’engloutir le corps de son "meilleur ennemi" puis ses yeux se portèrent a son avant bras.
Une cicatrice bien trop présente a son goût dernièrement, disparaissait peu a peu jusqu'à ne plus être visible. Elle esquissa un sourire et murmura quelques mots incompréhensibles par le commun des mortels, mais qui parcourrait son chemin par delà le temps et l'espace afin de trouver ses destinataires : "My nar estar li ti Papa Lebga. Dene e yasurü ilu sand, Noctae Naos."
Alice, Guardiana de la Muerte
Alice, Guardiana de la Muerte
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25/03/2007
Posté le 19/11/2019 à 14:47:14 

En voyage chez les Hollandais, la petite Alice avait eu vent de la ceremonie funéraire. Elle avait demandé à Edwin d'un ton pensif, alors qu'il tentait de nettoyer ses caves:

"Il y aura des bonbons, diiiiis?
- Nan j'crois pas.
- T'es sur?
- Ouais.
- Mais sur de sur? Parceque ma maman elle dit que tant que t'es pas sur de sur, ben... t'es pas sur! Alors, sur de sur?"

Edwin leva la tête et soupira. Il n'était pas prêt de se debarasser de la petite. Il savait pas trop d'ou elle sortait la mome, elle etait arrivée un soir et avait raconté tout un tas d'histoires de citrouilles qu'il n'avait pas compris. Le Edwin il comprenait les bouteilles et les ardoises, mais les histoires farfelues de la gamine, il comprenait pas.
Enfin, elle etait sympathique, même si elle lui cassait les oreilles.
Il fit la moue :
"Ouais, j'suis sur de sur!
- Ah" dit-elle d'un air extremement décue "Ah bon ben alors vaut mieux qu'je reste avec toi alors! Comme ca qu'on est copains qu'tu t'ennuieras pas!"

Il esquissa un sourire - ca, il etait sur de ne pas s'ennuyer avec la petite Alice... au moins elle ne lui piquait pas son alcool sans payer, c'était un bon point pour la mome. Il sortit un verre qu'il emplit de grenadine:

"Aller va, t'as pas tout perdu, v'la un p'tit verre, tu le bois a la santé du Nico.
- Ben! mais! que j'le connais pas moi l'monsieur Nigaud!
- Ni-Co
- Lui non plus que j'le connais pas!
- C'est pas grave, c'était un bon client, tu bois a sa santé.
- Ben, mais..... il est mort t'as dit l'autre jour! S'il est mort, il a rejoint jack'O et du coup s'il est mort c'est bizarre de boire a sa santé, non?! 
- ...
- Non? Qu'j'ai raison? Hein?! Ma maman elle dit qu'les morts ils ont...
- Ouais, ouais, finis ton verre et tais toi."

La petite Alice ne se fit pas prier. Il était costaud le Edwin, elle avait pas envie de se prendre une rouste!
Red Frag
Red Frag
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21/04/2014
Posté le 21/11/2019 à 21:33:12 

Quand tout cela a-t-il commencé? Une longue route dans les ténèbres, une marche funèbre... Il avait d'abord détruit l'âme de Nikolaï et lui avait donné la force physique...

Parti loin et revenu mais il n'était plus qu'ombre, l'étincelle dans ses yeux l'avait quitté, il se nourrissait de haine et masquait son visage rongée le mal.

Il errait sans cesse mais s'était ressaisit... on l'avait même choisi.

En abusant des autres il avait à chaque fois brûlé un peu plus sa chandelle... Le combat contre les forces du mal étant devenu insoutenable, il avait choisi sa propre fin.

Désormais orphelin, l'équipage devra s'inventer un nouveau destin.
Jax Chiryacht
Jax Chiryacht
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03/03/2019
Posté le 22/11/2019 à 12:16:07. Dernière édition le 22/11/2019 à 12:17:01 

Bon au moins voilà qui était fait.  

Voilà à peu près comment Jax se résumait la situation des derniers jours.

Il n’avait pas vraiment tenu à être là. Il avait simplement suivi le jeune Poto Cendre, qui avait suivi son Tuteur, qui évidemment se devait d’assister à la cérémonie. Lui, avait simplement tenu à ce que son ami et sa connaissance, qui de facto assuraient plus ou moins une sorte de garde partagée de leur protégé, allaient bien.

Et puis ça avait permis de boire des coups pas chers, et de croiser un vieil ami autour d’un festin, et ça c’était vraiment quelque chose d’agréable.
Mais pour le reste… de ce qu’il en savait, quand on était pirate, on était comme un paria de la société. On était un bandit aussi. Un criminel. Et ces seules rencontres avec l’Engeance avaient souvent laissé sur sa peau des séries de bleus et dans la bouche un arrière-goût de métal froid et de bile. Il avait seulement vu à cette occasion, de l’Engeance qu’il avait su s’attirer l’amitié de visiblement pas mal de monde, dans sa vie ou dans une autre. Et qu’il avait le respect et l’amour de son équipage. Et ça, ça se respectait. Il avait donc suivi la cérémonie avec discrétion mais déférence.

Malgré tout, il avait donc assisté à la cérémonie avec le respect qu’elle méritait, en tenant à l’œil le Cuyer. Alarmé un instant par l’étrange manège de la générale venue d’Irlande, qui semblait visiblement ne pas avoir grand-chose, ni à foutre ici, ni à exprimer une quelconque déférence au regard de ce qu’il se passait mais n’était finalement là que pour elle-même, il avait eu un sourire sardonique quand, en plein milieu de l’oraison de Madre Anna, elle avait subitement tenu sa propre cérémonie, avant de quitter les lieux en plein milieu du rituel. Mais visiblement ça en avait soulagé plus d’un qu’elle disparaisse.

Bref.
Quelques coups de canon plus tard et un verre hâtivement levé en « l’honneur » du disparu, Cendre et lui avaient pu reprendre la route, et s’étaient aventuré dans une épave pirate. Les membres d’équipages semblaient en proie à un quelconque mal.

L’un d’eux l’avait mordu et depuis il avait des envies de viande rouge de plus en plus fréquente… Bref.
Jax se demandait où pouvait être Red Frag tiens.
Romuald
Romuald
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05/02/2017
Posté le 24/11/2019 à 01:10:21. Dernière édition le 24/11/2019 à 01:14:23 

Romuald est étourdi en ce moment. Il apprend les nouvelles quand elles sont aussi fraiches qu'un cadavre oublié au bord d'une route catalane pendant tout l'été... c'est vous dire. Bref! Après cette étrange histoire de squelette et de citrouilles à laquelle il n'a rien compris, voilà qu'un ivrogne accoudé au comptoir lui apprend qu'un pirate est mort. Et pas n'importe lequel, carrément leur capitaine! Un capitaine? C'est vrai que les pirates sont censés passer leur vie en mer à courser les navires de commerce... Soit! Un pirate est mort! Un autre pirate est appelé à régner. Araignée? Quel drôle de nom pour un pirate. Pourquoi pas libellule ou pap...Non décidément, elle est vraiment trop nulle... Il regarde l'arsouille qui vient de lui apprendre la nouvelle. Si ça se trouve, c'est lui même un de ses forbans... Il lève son verre.

" Allez! A la santé du colonel, enfin du Capitaine! Et bon appétit aux poissons, s'ils ne s'étouffent pas avec. Mais crever comme ça... pour un pirate, c'est quand même sale. Sur un pont, sabre au clair, au milieu de la fumée des mousquet et des gerbes de sang, ou même au bout d'une corde... mais là, tu dis qu'il a crevé comme un bourgeois sur sa chaise... "

L'autre regarde d'un oeil déjà ébranlé par les vapeurs du mauvais rhum

" Ouais mais c'type c'était comme qui dirait plus une sal'té de sorcier qu'un vrai pirate. Il a sans doute crevé d'un mauvais oeil ou d'une saleté d'magie noire qui l'aura rongé d'l'intérieur.  "

Crache au sol sous le regard mauvais de Maïté.

" Qu'ils crèvent tous ces chiens d'pirates! "

Romuald lève son verre à cette sentence

" Oui oui... mais qu'on les juge d'abord! "
Walter Metzengerstein
Walter Metzengerstein
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Posté le 24/11/2019 à 13:44:32 

Chauffé par l'alcool et son feu crépitant, Walter compte un temps les étoiles. Avançant au bord de la falaise, il baisse son regard des étoiles vers le jet de sa pisse tombant dans la mer.

Une manière adaptée pour saluer celui qui fut un temps un bon compagnon.

" Tu t'es toujours trop pris au sérieux, voyageur. On en a vécu du bon temps, mais c'est ton problème qui t'a emporté... croire que le monde en avait quelque chose à foutre de toi, et que tu pourrais le modeler. Tu aurais pu être une légende mais tu as préféré devenir une vulgaire raclure ! "

Jouant des talons pour se bercer au bord de la catastrophe, il frotte son épaule là où le Gerfaut est toujours imprimé.

" Malgré ta splendide moustache, tu ne vivais plus que sans panache. Quand on fait passer le pouvoir avant la liberté on devient cette chose triste et laide que tu étais. Je ne vais pas pleurer la mort de cette chose, mais je viderais un verre au souvenir de ce que tu aurais pu être. "

Il s'ébroue et hausse les épaules.

" La Mort est une chienne, c'est pour ça que je sais ce qu'elle aime : elle m'a dans la peau ! Toi... tu as toujours essayé de lui faire des enfants. Pas de pot.
Adieu au gredin, bon débarras à la tâche noire.

...Je te l'avais dit que je pisserais sur ta tombe ! "
Mad Max
Mad Max
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29/06/2012
Posté le 26/11/2019 à 23:00:30. Dernière édition le 26/11/2019 à 23:00:42 

"Clearly je ne vais pas aller à son enterrement, déjà parce que vous ne comptez pas le brûler, alors, well, c'est clair qu'il va renaître, vous avez vu comme il était tout pourri de l'intérieur ? Il y a au moins une malédiction par mètre carré de peau sur ce bestiau là."

Dans la crique du repaire, j'erre. Ah. Le capitaine est dead ça. Honnêtement, ça ne me surprend pas. Il n'aurait jamais tenu longtemps celui là. Sitôt élu, sitôt crevé, il a vécu ses dernière heures à son apogée. Ou non, qui sait ? Nico est un être secret, peut-être son arrivée à la confrérie ne fut que la dernière étape d'un long voyage décadent et qu'il nous désigna pour être ses fossoyeurs ?

Je m'en fous, vu que tout le monde est à la cérémonie, je peux piquer ses bouquins tranquillement.

See you soon, Nico, à l'occasion j’invoquerai ton esprit en traçant sur les murs du repaire tes noms anciens et imaginaires et par le pouvoir d'une étrange sémantique, nous discuterons à nouveau. A moins que tu ne sois vraiment mort ? Pas de bol camarade, vraiment pas de bol, mais eh ! On sait tous comment ça finit à la fin, hein.
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