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La promesse de l'Aube...  
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Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 27/07/2010 à 16:17:18 

*La promesse de l'aube. Cette douce caresse aux premières lueurs du jour, aux premières heures du matins; un calme et une sérénité en totale contradiction avec le feu, ce feu qui brulait le portugais de l'intérieur.
Voila des jours, des semaines, qu'il courrait à travers Liberty, évitant les lieux de rencontres, les endroits fréquentés en masse. Sa capacité à parcourir de longue distance lui permettait de trouver les meilleurs recoins pour survivre. Qu'avait il encore comme ami, au moment ou celui ci plissait les yeux face aux rayons matinales du soleils qui voulaient percer son regard émeraude? Il avait tout quitté. Il avait un projet. Quelque chose qu'il se devait de faire seul.
Se redresser était dur, ce matin. le petit endroit rocailleux dans lequel il avait trouvé abris pour la nuit, lui avait assuré un sommeil paisible, mais un mal de dos et des courbatures en contre partie. La vie n'est elle pas un éternel recommencement du don et contre don? Ça lui faisait aussi mal au crâne de se poser déjà tant de question dès le reveil.

Rodrigo méditait de plus en plus depuis un certain temps. Il visualisait son parcours, il remettait tout en cause, tout depuis son premier pas sur le port de Esperanza. Il en avait fait du chemin, mais la route était encore longue.
Son fidèle perroquet, Rico, avait dans le bec, une missive. Il s'avança vers son maitre pour lâcher le morceau de parchemin aux pieds de l'hidalgo, quand un crabe lui coupa la route de sable et de roche. un duel de regard débuta; c'était long, intense, fort, très fort même, jusqu'à ce que Rodrigo donne un coup de pieds dans le crabe qui fit valser à quelques mètres ce dernier.*



"Bon Tou mé lé donne lé papier oui ou mierda?!
*prend la missive en l'arrachant du bec de son amigo, ce qui le fit décoller de quelques centimetres du sable, et battit alors un peu ses ailes rouges et vertes*

hum hum hummmm hin hin hummm... Ha! Ha! Haha! Madre de dios, quelle nouvelle muy interessanté! Rico! On retourne à NK! Prends toute tes affaires... enfin moui certes tou n'as rien... hahaha! Herm bon...


*Cette missive avait eu le don bénéfique de faire oublier les courbatures au guerrier ibérique. Il s'empressa de rassembler toutes ses affaires, qui se résumaient à son paquetage, sa bombarde et son épée d'or; Il prit la route et se mit à courir. Pensif, il trouvait la situation agréable et surtout hors du commun. Il ne pensait pas une seconde qu'on ferait appel à lui. Qu'elle ferait appel à lui. Certes il lui avait rendu un certain service, mais en retour voila qu'elle proposait quelque chose de très intéressant. Il fallait qu'il soit là, au lieu dit, au lieu de rendez vous. La course contre le temps, c'était son point fort.*
Sœur Miranda Phétus
Sœur Miranda Phétus
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25/06/2010
Posté le 28/07/2010 à 16:11:22 



La nonne attendait impatiemment dans un des confessionnaux de l'église de la St Elisabeth Church lorsque Rodrigo lui fit comprendre qu'il était là.

"J'ai rarement vu ça, rarement vu ça mon petit portugais... Vous l'avez recueilli chez vous pour qu'il ait confiance en vous, pour l'observer, le caresser dans le sens du poil et le faire pendre. Esperanza peut-être fière de vous. Un bon gaillard qui n'a pas peur de donner la mort dans sa petite caboche. Maintenant que l'autre chien de traitre est pendu, je pense que vous avez mérité ce que je vous avais promis mon brave, vous êtes maintenant officiellement Commandant de Cathopeace. Comme l'on dit, "c'est celui qui descend le patron qui le devient" par chez-nous.

Je pense que vous êtes au moins un peu de confiance et je vais être tout à fait franche avec vous : Je n'ai que faire de notre Saint-Esprit, je n'ai que faire des musulmans et chacun bouffe ce qu'il veut, je n'ai que faire de ceux qui n'en ont que faire du Tout-Puissant. Ce que je veux, moi, Rodrigo, c'est amener les gens de gré ou de force sur les bancs de l'église. Rodrigo, comment vivre libre si nous sommes obligés de travailler ? Il nous faut vivre à l'œil et pour cela il n'y a qu'une solution, faire comme sur le vieux continent, et que les gens donnent de leur bon cœur, mais surtout de leur bourse à notre Sainte-Église. Il faut à tout prix dynamiser le système de quêtes, de ventes de cierges, de Kermesses, toutes ces choses là qui font que mes confrères et consœurs vivent allongé sur un hamac dans le vieux continent ! Jamais je ne lèverais le petit doigt pour récolter quoi que ce soit, il faut que ces corsaires comprennent que s'ils ne croient pas en notre tout puissant... enfin, on ne leur demande même pas de croire, mais de donner... bref, il faut qu'ils comprennent que la potence ne sera jamais loin, et pour cela nous devons, vous devez monter une milice digne de ce nom qui fera régner la terreur au nom de notre Seigneur.

Rodrigo, ton rôle sera de porter la bonne parole auprès des dissidents. Tu essaiera une fois, deux fois de les amener de leur propre gré à la messe chaque Dimanche et s'ils refusent, toi et les gars ferez cramer leurs villages, afin de piller comme il se doit leurs biens que nous revendrons. Une campagne de terreur est nécessaire. J'aurais aimé ne pas en arriver là, mais nous n'avons guère le choix..."
Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 28/07/2010 à 17:05:31 

Tout ce qu'avait dit la sainte Sœur Miranda lui plaisait au plus haut point. Se servir de la religion comme gagne pain.
Rodrigo était seul et unique gardien de son âme, ou du moins de ce qu'il possédait en lui... Aussi avait elle réussie à flatter l'égo de l'hidalgo. C'était quelque chose de très simple: dans ce domaine, il laissait faire et se laissait faire.

En effet, il avait piégé d'Archibald. C'était pour lui un défi. Montrer de quoi il était capable. Une manipulation qu'il avait débuté depuis quelques temps. Il avait tout mis en place. Il était allé le chercher dans son propre manoir, celui de l'Ordre. Il profita d'une discorde pour lui ouvrir les bras, et l'accueillir dans sa maison, au sein même de son ancienne guilde. Puis il le tua, sur la place publique de New Kingston. Ha! Ces anglais avaient toujours la grande gueule. Ils se vantaient que Rodrigo ne pourrait plus jamais venir dans leur ville; et voila qu'il avait enfilé une cagoule, la cagoule du bourreau et tua le grand et renommé d'Archibald. Tout un symbole, pour lui; et le moment était venu, il était temps que Liberty sache. Il aurait encore plus d'ennemis qu'auparavant. Mes ses ennemis comprendraient bien vite que le portugais ne serait pas enfermé sur Liberty avec eux, mais qu'eux seraient enfermé avec lui. La proposition de sœur Miranda tombait à pique...



"Marché conclou, hermana Miranda. Ye partage lé même point dé vou qué vous sour la question. 50/50 sur les gains. Por les gars, ye peux peut être en trouver, maaaaa si vous avez des amigos inglès sous la main *il rigolait à la seule idée que ses nouveaux hommes de mains seraient peut être des anglais* héhéhé je suis preneur!

Aussi, n'êtes vous pas obligé d'annoncer ma "promotion" au grand poublique, maaa annoncez qué y'ai toué Archibald quand lé moment sera venou. Ye tiens particulièrement à cela: c'est en touant oune légende qu'on en dévient oune..."
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
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03/12/2006
Posté le 08/09/2010 à 10:44:26 

L’enquête.


Il y a quelque chose de pourri dans ce royaume de Liberty...
                       


    Il était ivre de rage. Fou, il ne pouvait penser à rien d’autre. La vengeance est plus douce que le miel disait un vieil érudit grec. Le jeune comte l’espérait de tout coeur que cela soit vrai, car il voyait peu de chose calmer cette ivresse, cette folie meurtrière.... Mais de tuer qui ? Voilà ce qui accentuait son aberration. Il ne savait pas même qui était responsable de cette douleur, à qui il devait lâcher cette haine, sur qui assouvir cette vengeance.
    Qui avait amené Paul Louis d’Archibald à l'échafaud? Là était LA question. Qui était ce mystérieux bourreau qui, net, sans scrupule avait fait sauter sa tête et fait gicler son sang comme on ouvre une bouteille de champagne.
    Un mois de recherche, en vain. La honte le prenait. Si les rôles avaient été inversé, nul doute que Paul Louis aurait retourner l’île entière pour le venger, ait-il dut tuer un par un chaque personne susceptible d’être coupable. Il se sentait impuissant. Il se sentait perdre peu à peu le gout de la vie. Cette vengeance l’obsédait. Il ne pouvait rien faire d’autre, penser à rien d’autre. Les meilleurs vins français lui semblaient fades, les intrépides amazones et autres courtisanes qui peuplaient en grand nombre l’île peinaient de plus en plus à satisfaire ses désirs au sadisme croissant.
    Son meilleur ami! Son frère d’arme, presque de sang. Celui au côté duquel il avait levé le glaive sous l’oeil sévère de Velasco. Celui qui avait payé sa première chambre au bordel de le Fleur Bleue. Cet ami qui lui avait demandé d’être le parrain de sa fille, et son premier témoin à son mariage. Ce même homme qui, commerçant à ses débuts lui dégotait sans compter des dernières prouesses des plus habiles forgerons de l’île. Ce camarade, qui, de tous ses frères de l’Ordre, était celui qu’il chérissait le plus...

    Il l’avait trahi. Abandonné. Il l’avait laissé partir. Il l’avait laissé quitté le foyer doux et invincible du manoir de l’Ordre. Alors que celui-ci, épuisé par tant de haine voulait, après tous ses péchés, prendre le droit chemin et consacrer le reste de sa vie à Dieu ... il n’avait pu le protéger. Il n’avait pu lui laisser une chance de racheter son aime. De payer son salut, de s’absoudre de ses péchés.

    NON! Il ne devait pas abandonner ! Le sang par le sang, et cent fois ! Il trouverait ceux qui l’ont trompé ! Il trouvera celui qui, sans scrupule, avait arraché la tête de cet homme d’église et anéantirait leurs familles entières ! La vengeance du comte de MonteCristo. Voilà quelque chose qui sonnait bien.

    Mais par où commencer ? Voilà plus d’un mois que ces recherches étaient vaines... Il devait recommencer au commencement. Voulant s’exiler de France, pays qui fut le terrain de la plus grande étendue de ses vices, d’Archibald avait préféré fuir pour la colonie la plus pieuse de l’île, Esperenza. Il avait trouvé, sous l’aile d’un viei ami castillan un nouvel asile. Cet ami qu’ils avaient en commun, et que Dantès avait personnellement recommandé à d’Archibald n’était évidemment nul autre que Pedro.

    

Mi Hermano,

Nul doute que tu connais mon chagrin et ma tristesse suite au récent deuil que j’ai subi. J'aimerai m’entretenir avec toi sur le bref séjour de Paul Louis au sein de ta ville natale. J’ai quelque enquête à mener. J’en profiterai bien évidemment pour lever quelque verre en ton amicale compagnie si tu m’en laisse le plaisir.

Sincèrement,

Dantès

  Insouciant, le comte remis la missive à son valet et en indiqua le destinataire. Il ne pouvait néanmoins s’empêcher de ressentir un mauvais pressentiment... Il attendrait la réponse de Pedro, mais qu’il ait son accord ou non, sa visite ibérique ne saurait tarder. Il sentait que quelque chose d’étrange et de fatal était arrivé à feu son ami lors de son séjour à Espérenza, et par son sang, il se jurait de savoir de quoi il retournait. Élémentaire mon cher Watson?
Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 08/09/2010 à 14:04:48 

Et mierda...




Port Louis était sous quelques nuages gris sombres. Les rues étaient vides. Les bars n'avaient pas leurs alcooliques habituelles. Au port seulement deux trois marins s'occupaient de l'entretien d'un navire. Pour ce qui était des étrangers, seul un anglais semblait faire sa prière à l'église.
Rodrigo, quand à lui, était avec Esther et discutait avec elle depuis le début de la journée. Son caractère lui plaisait, elle il ne restait pas indifférent à ses charmes latins, et son style très amazone, guerrière.

La missive de Dantès arriva en milieu d'après midi. Cela le contrariait. Edmond qui enquêté sur l'exécution d'Archibald; il voulait trouver le meurtrier et le tuer. Le portugais savait que la confrontation ne tarderait pas. Il n'avait pas envie d'accepter la rencontre, d'en arriver là... Le bretteur français était l'un de ses meilleurs amis, une personne pour qui il avait encore du respect. Mais ca serait Edmond ou lui. Il fallait la jouer fine.

Il répondit de manière positive à sa demande, lui disant qu'il était non loin de Port Louis; et qui le recontacterait pour le lieu de rencontre et le moment.
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
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03/12/2006
Posté le 09/09/2010 à 00:06:25 

  La rapidité de la réponse le surpris. Il parcouru brièvement celle-ci, la raison lui apparut alors. Pedro était proche. Etrange... Les espgnols n'étaient guère bien acueillis en ce moment sur le territoire français. Pourtant, Pedro n'avait réclamé nul autorisation, il n'était pas venu demander sa protection, il n'avait pas même fait part de sa venue à Edmond.
  Etrange... Cela n'était pas dans les habitudes du joyeux ibérique.

  En outre, voir Pedro n'était qu'un passe temps. Une occasion, afin de rendre plus agréable son séjour espagnol. Ce que le comte voulait, s'était mener son enquête. Il doutait fort que son vieil ami puisse l'éclairer de quelque manière... 
  Sa vision toujours trop claire, trop loyale l'empêchait de plonger son regard vers le bas. L'Ordre avait appris à Edmond à regarder le monde et à le dominer sous toutes ses coutures. De la courtoisie et du charme jusqu'à la corruption et les menaces. Le fier espagnol, fidèle à sa guilde et son leitmotiv demeurait manichéen. Si chaque habitant de Liberty pensait comme ce dernier, ce petit morceau de monde déchiré en serait surement meileur.

  M'enfin, lever le verre en agréable compagnie était quelque chose qu'il ne pourrait refuser, et l'envie de revoir celui-ci fit trancher sa décision. Sa réponse ne tarda donc pas.

Amigo,

Ta présence sur nos terres me surprend, mais te voir te si bonne heure est toujours un plaisir. Comme tu t'en doutes, mon voyage à Esperenza ne saurait tarder très longtemps néanmoins. Sans doute pourrions-nous faire le voyage ensemble? Nous pourrions discuter lors de ton voyage de retour en tes terres ainsi. Sans oublier que ta protection à Esperenza ne me serait de trop en ces jours belliqueux...

Sincèrement,

Dantès
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 12/09/2010 à 11:22:52 

La route est longue...


Alors que le portugais s'avançait dans la Corniche, accompagné de son ami qu'il appelé "le padre", celui ci reçu une missive, dont il reconnu de suite le sceau.



"Amigo,

Ta présence sur nos terres me surprend, mais te voir te si bonne heure est toujours un plaisir. Comme tu t'en doutes, mon voyage à Esperenza ne saurait tarder très longtemps néanmoins. Sans doute pourrions-nous faire le voyage ensemble? Nous pourrions discuter lors de ton voyage de retour en tes terres ainsi. Sans oublier que ta protection à Esperenza ne me serait de trop en ces jours belliqueux...

Sincèrement,

Dantès "

Rodrigo regarda la missive à son ami. Celui ci la survola rapidement. Il regarda le porutgais et demanda:


-Que vas tu faire mon fils?
-Yé pense que Edmond va devoir nous rejoindre à la Corniche... Il faut qué yé règle ça. Y'aurait besoin de toi, padre.

Rodrigo prit une plume et répondit brievement:

"Je suis actuellement à la Corniche amigo, retrouvons nous la bas.


Ton amigo fidèle et dévoué DPRCL"


Le gout de l'amertume... de la trahison. Une nouvelle fois.
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
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Posté le 15/09/2010 à 16:10:58 

Dans la gueule du loup

  La réponse de Pedro fut particulièrement prompte, et tout aussi courte. Écrite plus négligemment qu'à l'habitude.

La corniche... LLG, centre des occupations françaises, était en feu depuis plusieurs jours. Pourtant, Edmond avait eu quelques échos de la situation à la criminalité galopante qui se développait à la corniche. Des fanatiques catholiques en pleine croisade, avec trois siècles de retard... Une bande de clowns en robe blanche, une tendance qui ne survivrait pas même à l'hiver pensa-t-il.

  Il n'en connaissait guère plus de détail. Son enquête l'avait presque rendu autiste, plongé dans une autarcie presque totale. Il avait négligé l'actualité, à tort, mais cela, il l'apprendrait plus tard. A ses dépends...
 
  Il répondu donc tout aussi promptement:


Je serais là dans la soirée.

Sincèrement,

Dantès
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 16/09/2010 à 11:35:13 

Je te tiens, tu me tiens, par la...


La réponse parvint rapidement à Rodrigo. Il montra la missive à son nouvel ami le père Philibert. Les deux hommes se regardèrent un instant. Le portugais déchira la missive d'un coup, et posa la main sur l'épaule du padre:



- Tou sais cé qué tou as à faire. Nous avons assez répété lé moment qui arrivera.
- Je sais ne t'inquiètes pas... et toi? Es tu sûr d'être prêt?


L'hidalgo se mit à penser, à repenser; à ses moments qu'ils avaient vécu lui et son fidèle frère d'arme, celui qu'il appelait son "hermano". Ils avaient enduré de nombreux périples; combattu de nombreux ennemis. Edmond l'avait aidé pour retrouver son petit frère. Il y avait trop de chose qui liait les deux hommes. Mais Le bretteur de Port Louis avait une détermination sans pareil: il finirait par trouver l'assassin de son grand ami Archibald. Il finirait par remonter jusqu'à Rodrigo. Et celui ci le laisserait découvrir la vérité. Pourquoi?

Peut être pour avoir moins de remord à envoyé son vieil ami, son premier ami sur Liberty, dans l'au-delà.


- Yé souis prêt ne t'inquiètes pas pour ca. Tachons de faire ça proprement, es todo ce que yé té demande.
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
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03/12/2006
Posté le 17/09/2010 à 00:10:57 

*La corniche, tombée de la nuit.*


  De petits cris. Des murmures. De petits rires moqueurs, vicieux ou malicieux. Une place déserte. Quelques cadavres trainant, quelques squelettes rongés par les corbeaux. Rien de plus. Pas âme qui vive... Par "âme" l'arrogant français sous-entendait bien évidement noble, digne et respectable. Son estime l'empêchant évidemment de considérer tout autre personne comme digne d'intérêt et/ou de posséder une âme.
  Car non, les lieux n'étaient point réellement désert. Quelques vagabonds encapuchonnés trainaient dans quelques coins. Quelques voleurs semblaient compter leur maigre butin journalier, observant à intervalle régulière si tout nouvel arrivant pour accroître leur pécule.
  Il avait perdu la nostalgie de ces lieux. La corniche lui semblait en effet cruellement différente. C'était pourtant ici qu'il avait consacré une grande partie de son entraînement. C'était ici que sa lame avait commencé à se faire connaître, qu'elle avait fait tombé ses premières victimes anglaises. C'était ici que Velasco avait mit fin à son entraînement, abandonnant d'Archibald et lui à leur destinée. Destinée qu'ils devraient désormais écrire eux mêmes. C'était ici que tout avait commencé. Ironie du sort, c'était ici que tout finirait, mais cela, il était loin de s'en douter...

  Il traversa lentement le pont de la corniche et descendit machinalement jusque la cale. Bien que deux années c'était écoulé depuis sa dernière visite des lieux, ses souvenirs en étaient encore intact et il se rappela que cette cale était justement le point des rencontres fortuites. Il eu raison. Son fier ami s'y tenait en compagnie d'un prêtre anglais. Ils semblaient tous deux attendre quelque chose, ou quelque de manière méfiante, presque hostile...

  Néanmoins, à sa vue, Edmond aperçut un sourire se dessiner sur les lèvres de Rodrigo, négligeant dès lors tout soupçon, il s'approcha de son ami pour lui faire une accolade. Il n'avait cependant eu le tant de constater la lueur de désespoir et de détermination qui illumina dès lors son regard.
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 18/09/2010 à 13:26:41 

Le faux pas d'un titan.


"ola mon ami, comment vas t..."

Un coup de poignard bien placé, vif, un seul coup.
Non en réalité deux: le père Philibert vient placé un autre coup dans le dos du guerrier de Saint Louis, alors que celui ci, qui s'apprêtait à lui faire une franche accolade, repose sur Rodrigo, ses bras autour de lui, son menton reposant sur l'épaule gauche du portugais. Le visage d'Edmond devint alors difforme. Mélangé entre l'incompréhension, la douleur morale et physique, le regard de Dantès était figé, fixant ses idées noires qu'il commençait à défiler dans son esprit.
Rodrigo recula d'un pas; le père Philibert fit de même. Edmond n'ayant plus d'appuis, il était alors à genou. Le portugais avait du mal à supporter son regard. Le regard de quelqu'un qu'il considérait comme un ami, un frère d'arme, un frère... qu'il devait tuer aujourd'hui.


"Regarde moi Rodrigo !!!! Pourquoi !!? Qu'est ce qu..."

Il commençait à perdre connaissance. Mais il tenait bon, car il voulait savoir. L'ibérique lui devait bien ça. Il lui devait bien des explications, avant de mourir. Alors il raconta. Pourquoi Rodrigo avait tué d'Archibald; pour des raisons d'intérêts par rapport à la Congrégation, et de vengeance vis à vis de l'Ordre de Saint Louis. Cependant Edmond n'avait pas l'air de savoir que son "amigo" chassait tous les membres de l'Ordre depuis quelques semaines: un passage inutile à mentionner.

Des larmes de haines coulaient le long du visage de Dantès après ces révélation. Le goût de la trahison était si fort, trop même: cela lui avait donné une rage de Berserker que les deux collègues n'auraient pas soupçonnés. Le bretteur de L'Ordre, dans un dernier souffle de courage ou de folie meurtrière, se lança sur Philibert, le projetant d'un coup pied dans le tronc. Il sorti ensuite sa lame et affronta le portugais. Le combat dura quelques passes d'armes, mais L'effet de surprise faillit bien emporter Rodrigo dans la pénombre.
Edmond fondit sur Rodrigo, affaibli par sa double blessure, mais sa force décuplée par sa rage, il faisait pleuvoir les coups sur le paria. Néanmoins, agile déterminé et en meilleur état que son vieil ami, il esquivait et rendait coup pour coup
.




Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
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Posté le 19/09/2010 à 13:06:18 

Des larmes de sang.

On dit que lorsqu'un homme, ivre de tristesse et de trahison a asséché toutes ses larmes, il ne cesse néanmoins de pleurer, car c'est son sang qui coule à la place.


  Lentement, mais sûrement, sa blessure reprenait le dessus sur le valeureux français. Malgré sa frénésie dévoilé par sa rage à laquelle peu d'hommes avait su survivre sur cette île, patience était maître mot face à un adversaire tel que Rodrigo. Hélas le temps jouait contre lui. Il sentait le sang se vider, de devant comme de derrière. Les deux sournois n'avait guère échouer leur acte de traitrise.
  Trop de larmes avait coulé de son visage, sa tristesse avait asséché toutes ses larmes au point de finir par pleurer des larmes de sang. Rodrigo, la seule chose d'humaine et d'amical qui restait à Edmond sur cette île avait basculé. Il avait été perverti. Et si il n'y avait que cela... Il avait abattu son plus cher ami, son frère d'arme. Et en plus, il traquait perfidement et sans relâche ses frères de l'Ordre.
  Edmond était abattu. Tant physiquement que moralement. A la traitrise de Pedro venait s'ajouter la déroute de l'Ordre et de la France. Que lui restait-il donc. Plus même l'envie de vivre.
  Lentement, ses coups ralentissaient. Sa force le quittait, sa volonté lui échappait. Son âme s'envolait... Il reculait. Lentement mais surement.
 
  *Cling!!!*

  Son épée vola. Pedro la rattrapa en plein vol et pointa les deux lames sur le torse d'Edmond. C'était la fin. Il le savait.
Il regarda alors fixement son ami déchu avec un sourire mélancolique. Une pointe d'arrogance au bout des lèvres, défiant pour défier, sauf que cette fois, c'était la mort qu'il défiait...

   "Vas-y murmura-t-il"

  Une larme coula le long de l'oeil droit de Pedro, il jura, baissa les yeux et acheva le comte.

  "L'Ordre renaîtra de ses cendres. Je te le jure sur ce sang que tu as fait couler. Vous échouerez..."

  Voici les derniers mot d'Edmond Dantès, comte de MonteCristo, Commandeur de l'Ordre. Fier, fidèle, mais insoumis chevalier français. Sa fin marqué par le sang, la trahison et la tristesse.
 
  Son corps tomba lentement à la renverse, emporté par les flots. Sa dépouille ne fut jamais retrouvé. L'aube se levait alors qu'une légende s'éteignait. Voici une nouvelle promesse de l'aube...

Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 28/10/2010 à 22:22:25 

*Crache parterre* Madre de dios, lé séjour n'aura pas duré longtemps...

*regarde autour de lui* Port Royal, Liberty, tsss... toutes ces foutus ilots dé sables se ressemblent...

*Regarde son bateau derrière lui* La espada restera ici por el momento. C'est plous sûr qué d'accoster à Esperanza.

*Fait signe à ses officier* Gardez lé morceau dé bois. Si quelqu'un approche d'un pas, faites lui signe dé pas avancer d'un autre pas. Si il fait un autre pas, bouter le...

*Regarde la ville est sourit* Maaaaaaaa ici on devrait pas avoir dé problème. Il faut que yé parle à dos, très corsaires, y après ye continuouerai ma route. Parait que yé déya dou travail à faire.

Attendez aussi l'arrivée dé
Chavo. Si il vient, dites loui qué yé serait pas long.

*L'aube se lève*

Ahhhhh... la promesse dé l'Aube...
 

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