Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Un dernier cri  
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Lady Jade
Lady Jade
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22/12/2005
Posté le 13/02/2007 à 09:33:19 

Les échardes des caisses de cette cale s’enfonçaient insensiblement et irrémédiablement dans ses doigts fins. Mais quelle était cette douleur ? L’intérieur de son ventre était en feu… Ce maudit spectre ! Ses attaques répétées l’avaient sûrement blessée plus qu’elle ne l’aurait cru… Quelle idée stupide avait-elle eue en voulant vérifier ses fouilles, au petit matin ! Jade avait, en effet, la veille, examiné les recoins de ce labyrinthe de caisses et de males entassées, au fin fond de la cale de l'épave du Direito no muro… Mais peut-être avait-elle oublié un petit recoin… Elle ne le savait plus exactement, elle désirait en avoir le cœur net. Elle se retrouvait donc là, seule… Du sang coulait entre ses jambes… Elle comprenait enfin… Elle acceptait enfin. Le sang s’écoulait et elle sentait le bout de ses doigts s’engourdir, ses orteils se frigorifier… Ses yeux se révulsaient, voulant, par instants, se fermer pour un long sommeil. Elle luttait, plus par fierté que par réflexe de survie… Mais elle s’en rendait bien compte, elle allait mourir là, au fin fond d’une cale insalubre, elle qui rêvait de liberté, de grands airs, de nature, d’aventure… Pitoyable, c’est pit… Son cri de désespoir se perdit dans un gargouillis… Au moment de fermer les yeux pour l’ultime voyage, sa vie défila devant ses yeux… L’époque de sa vie sur l’Ancien Continent, paraissant si ancienne, était occultée par son aventure sur Liberty… Elle était arrivée au début de la colonisation de cette petite île. Jamais elle n’aurait cru pouvoir y faire sa place. Elle s’était rapidement illustrée dans sa capacité à détrousser d’honnêtes gens. Honnêtes, ce n’était pas exactement sa vision de la chose… Pourquoi ne pas faire profiter les plus pauvres de l’opulence affichée et dégoûtante des bourgeois de cette petite île ? Les jeunes arrivants avaient rarement de quoi se payer du matériel décent lors de leurs premiers pas sur l’île, elle en avait elle-même fait les frais… Elle se rappelait ses premiers larcins sur ses propres compatriotes ainsi que sur les Espagnols, peuple mitoyen. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour que sa conscience ne chavire… Elle avait cessé ces larcins répréhensifs et s’était mise au rang de la justice de son pays. C’est ainsi que peu après son arrivée sur l’île, elle fit la rencontre d’Arkéon. Elle échoua lamentablement son vol. Il le lui pardonna, honorablement. Les choses sur Liberty s’enchaînaient avec une frénésie spectaculaire. Les guerriers que cette petite jeunette admirait il fût un temps, n’étaient, selon ses vues d’aujourd’hui, que des guerriers manipulant maladroitement l’art de l’escrime. Ses premiers pas en tant qu’Anglaise impliquée lui avaient toujours laissé un petit sourire sur le coin de la bouche… Cette ardeur innocente et naïve qu’ils avaient tous à cette époque… Ce premier pillage prévu bien à l’avance, qui n’avait même pas été mis à l’abri des taupes… Aujourd’hui, tout était calculé à la seconde près, trop calculé… Elle atteint, un jour, son objectif, dans sa compétence particulière. Elle décida de faire un tour du phare en compagnie d’un ami de longue date, Rubis sur l’Ongle… Elle y rencontra également Hooligan… Les choses se succédèrent à une vitesse affolante. Elle rencontra Louis-Philippe, dont elle tomba amoureuse. Elle participa ensuite au rituel de Rafaella… Là, elle rencontra pour la première fois Don Armando en chair et en os, enfin, pour une longue durée… Pourquoi Louis-Philippe n’avait-il pas compris son besoin de liberté ? N’était-ce pas, quelque part, la vocation de cette île ? Elle avait besoin de séduire, séduire toujours plus… Elle rencontra alors Alessandro, Melinigos, cet homme pour qui elle avait éprouvé une affection tendre lors de son arrivée sur l’île, le borgne, également une vieille connaissance qui comptera énormément pour elle par la suite… Puis, Athanael… Tsss, c’était à cause de tout cela qu’elle se retrouvait aujourd’hui dans cette fâcheuse situation… Quelle idée d’être si instable émotionnellement ? L’enfant qu’elle portait et qui était, aujourd’hui, la raison de sa perte, pouvait avoir trois pères ? Quel était le père biologique ? Cela importait peu, maintenant… De toute manière, l'avortement avait été programmé depuis longue date... Mais elle n'en avait pas encore eu le courage... Ce n'était plus elle qui rejetait cet enfant, mais l'enfant qui la rejetait... Elle l'avait bien mérité ! La mort ne lui faisait plus tellement peur depuis que nombre de ses amis avaient disparu, retournés sur le continent ou simplement morts… Hakai’ou, Hopkins Witchfinder, Alejandro… Après tout, ce n’était que son tour à elle… Ses infidélités auprès de son compagnon officiel, Louis-Philippe, lui avaient au moins permis de rencontrer la douce Rafaella… La seule femme qu’elle aima et qui le lui rendit bien. Enfin, ce passage en Espagne… Elle avait été accueillie comme une reine chez ceux qu’elle considérait, depuis l’époque où elle avait été gouverneur, comme ses frères. Elle y avait joui et s’y était perdue… Elle espérait ne pas en avoir blessé de trop nombreux… Don Ark’eyst, Don Alejo, Djezous… Ainsi que tous ceux qui lui avaient envoyé moult roses… Ainsi Valiente et tant d’autres. Elle aurait mieux fait de rester blottie dans les bras de Peutre, où elle avait passé la nuit précédente. Enfin, elle repensa à sa sœur… Sa sœur qui s’était inquiétée de son état de santé, à juste titre, semblait-il, maintenant. Cette sœur avec qui elle avait souvent été fusionnelle. Elles se complétaient bien, toutes deux… La brume de la mort emporta ces pensées d’agonie… Seuls quelques mots bafouillés sortaient encore de sa bouche d’où coulait un mince filet de sang… Chacun son tour, chacun son tour, chacun son tour…
captaine Caverne
captaine Caverne
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19/05/2006
Posté le 13/02/2007 à 11:45:07 

Un Anglais vient de tomber, pourquoi est ce que je l'ai agressé en sortant des grottes ? Ce n'est pas normal, ce n'est pas dans mes habitudes d'attaquer les gens ainsi, quelque chose me trouble... Port Louis vient d'être pillé ? Oui, est alors ? les français ne cherchaient qu'une bonne excuse pour repartir à la chasse aux pirates, ce n'est pas ca qui me trouble. Notre tour de Louis le grand est aux mains des anglais ? Oui, est alors ? Les anglais nous ont habitué depuis longtemps à ce genre d'exploit, ca ne peut etre ca qui me dérange. Je suis loin des grottes à présent, et toujours le souffle de ses courants d'air dans les oreilles. Qu'est ce que c'est encore que cette sorcellerie ? Je ne crois pas en la magie des sauvages, et encore moins en la parole de nos curés, et pourtant, il y en a des choses étrange sur cette île. Jade... Pourquoi est ce que je pense à cette petite voleuse ? Je l'ai croisé il y a peu dans les grottes, elle m'a offert une belle rose bleu, petite garce va. Si je n'ai pas de mémoire, elle en a pour deux. Pourquoi est ce que je pense encore à cette petite fouineuse ? Petite aventurière courageuse, toujours à fouiller les coins les plus improbable, à se balader ou nul ne va, et pourtant, elle l'avait trouvé le refuge ou je me suis caché durant plusieurs mois. Elle a même réussit à faire parler ma vielle sauveuse. Et elle s'est empressée de venir répéter à qui bon voulait l'entendre que Arkéon était revenu et n'était plus hollandais. Mais pourquoi est ce que je pense toujours à cette petite tricheuse ? Elle fait partit des fourbes albionnais, et son nouveau drapeau ne trompe pas les français. Nous te connaissons, tu as fait partit du gouvernement de cette triste nation de roublard, et en tant que tel à jamais tu es dans les registres de ce qui font peut être le pire, mais à qui nous pardonnons tout, petite garce va. Petite Jade, c'est amusant, au bout de temps de temps de t'appeler ainsi, tu viens peut être de New-Kingston, mais tu es avant tout la fille de Liberty, fais attention petite soeur, ce souffle dans mes oreilles n'est pas normal, fais attention ma vilaine fille, je t'en pris. Nous revenons tous un jour, il ne sert donc à rien de dire adieu...
Anna Lucia Del Flores
Anna Lucia Del Flores
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20/02/2006
Posté le 13/02/2007 à 11:53:36 

Quand il l'apperçue Bobi se précipita vers elle et sortie son materiel de médecine en toute hates. Il la soigna de son mieux, se pencha vers elle et lui dit doucement : "Tu ne peux pas mourir. Pas encore. Pas maintenant. Pas ici." Puis Bobi se pencha pour lui murmuré quelques mots à l'oreille... ... puis lui glissa dans la main une rose, sa rose. ( http://img225.imageshack.us/img225/2662/jadeja8.jpg )
O'mer
O
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04/08/2006
Posté le 13/02/2007 à 14:22:16 

Les nouvelles se propagent souvent très rapidement. Et généralement, plus elles vont vite, moins elles sont bonnes. Et celle que je venais de recevoir ne dérogeait pas à la règle. Dire que c’était une mauvaise nouvelle, ce n’était pas vraiment ça. Dire que c’était la pire nouvelle que j’aurais pu avoir, c’était beaucoup plus proche de la vérité. Lady Jade, ma marraine, avait été découverte agonisante quelque part dans la corniche, et elle s’était probablement déjà éteinte…J’étais effondré… Comment réagir quand de telles nouvelles vous arrivent sans prévenir… Je restais immobile, choqué par ce que je venais d’apprendre. Combien de temps étais-je resté prostré ainsi, je n’en savais rien, le temps ne défile pas de la même façon quand on est plongé dans nos souvenirs. Puis j’ai pris conscience de ce qui se passait réellement. Je ne verrais plus jamais Jade… Les larmes commencèrent à couler. Je ne les retenais pas. J’étais triste, je venais de perdre la personne en qui j’avais le plus confiance, la personne qui m’avait tant donnée, qui m’avait tant conseillée… Même si désormais j’avais trouvé ma place sur l’île, avoir de ses nouvelles était toujours un plaisir, et la rencontrer quelques fois était merveilleux. Désormais tout ceci était terminé… Je pleurais toujours. La journée allait être très longue. Après plusieurs heures perdu dans mes pensées, je me ressaisissais un peu. Que s’était-il passait ? Il me fallait le savoir. Je préparais un sac de voyages et m’apprêtais à traverser toute l’île d’est en ouest pour aller sur les lieux du drame, afin d’avoir plus de détails sur ce qui s’était passé, et pour me recueillir. Il me fallait lui dire au revoir et comprendre ce qui s’était passé. Une chose était sure, je venais de perdre une personne très chère, les choses ne seraient plus jamais comme avant.
Lady Jade
Lady Jade
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22/12/2005
Posté le 13/02/2007 à 20:06:09 

Malgré les soins attentionnés de ce mystérieux clown, Jade avait perdu trop de sang. Certes ses blessures étaient soignées mais elle demeurait trop faible. Lorsqu’elle s’endormirait, elle rejoindrait le royaume de l’éternel… Pour ce moment, elle fixait cet inconnu qui, finalement, ne lui était que trop familier. Ses yeux brillaient et des larmes coulaient sur ses joues… Elle esquissa un petit sourire, trop faible pour murmurer quoi que ce soit… http://img124.imageshack.us/img124/4287/finpirateshostorg2.png
el Valiente del Clacos
el Valiente del Clacos
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05/04/2006
Posté le 13/02/2007 à 21:17:11 

Valiente foullait dans son sac a la recherche de quelquechose a manger. Quelquechose lui parut anormal. La pierre précieuse offerte par la plus ravissante des espagnoles suintait. En examinant de plus pres la Jade il semblait que les goutelettes étaient salées, on croirait presque que cette pierre pleurait. Et puis quoi d' autres encore ! S' exclama le tout jeune gouverneur. Silencieusement Valiente songea a cette femme qu' il avait rencontré il y a peu. Rien ne s' était passé sa maladresse l ayant fait chuter avant un raprochement explicite. Si vite rencontrée et deja si vite oubliée ? C'était là toute sa vie. Valiente rangea la pierre dans son sac des affaires plus grave qu une pierre suitant l atendaient. Des justicars a contacter, des gouverneurs a calmer des lettres a rédiger ... encore et toujours ... Au boulot ! Il travaillait en pleurant sans même s' en rendre compte.
Sir Cemloud
Sir Cemloud
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21/05/2006
Posté le 13/02/2007 à 21:28:32 

De l'avant de la cale de l'epave, Roc avait eu vent de la tragedie qui se deroulait a la poupe. Des souvenirs glorieux revenaient a sa memoire. Le mandat de Lady Jade et du General Hopkins fut si houleux et si tourmente qu'il restera a jamais dans la memoire de Roc. Il savait que Christy partageait le meme sentiment. La belle Lady Jade qui l'avait si bien aide a une periode crucial de son developpement. Elle l'avait equipe de bracelets et de jambieres, dont l'origine serait douteuse, il semblerait maintenant. Il en sourit. Elle l'avait aussi inspire. Inspire a etre un bon corsaire fidele a sa patrie. Le jour ou Jade avait decide de quitter l'Angleterre, suite a cette revolution terrible dont l'ile portait encore les cicatrices, Roc avait hesite a faire la meme chose. Il choisit l'exil car il ne pouvait pas renier son heritage et ses racines. Mais il avait admire le courage de la belle anglaise. Aujourd'hui, Roc s'en voulait de ne pas pouvoir etre plus proche, s'en voulait de ne pas pouvoir dire 'Merci'. Il etait pensif et reconnaissant de ce que cette femme avait fait pour lui et pour tant d'autres. Il murmura 'Merci' esperant que sa priere puisse lui parvenir. Elle ne se rapelait peut etre plus de lui mais lui se rapellera toujours d'elle. Et quand il pense a elle il pense aussi a Hopkins... Il baisse la tete et expire peiniblement.
Frans Van Bronkhorst
Frans Van Bronkhorst
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02/02/2006
Posté le 13/02/2007 à 21:53:49 

Le vent apportait son lot de rumeurs, comme à chaque soir. Mais ce jour là, une attira particulièrement l'attention de Frans. Il semblerait que Lady Jade soit mourrante, dans la Corniche du Poulpe. Ceci l'étonna, la bougresse avait plus d'un tour dans son sac pour échaper à n'importe quelle mauvaise situation, il le savait et en avait déjà subit les conséquences. Pourtant... pourtant il sut au plus profond de lui que cela était vrai et qu'il ne lui restait certainement plus beaucoup de temps avant de quitter ce monde. "Bah, se dit-il à lui même. Elle aura fait son temps." Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Elle n'aurait probablement même pas une dernière pensée pour lui.
Doña Luna
Doña Luna
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03/04/2006
Posté le 14/02/2007 à 02:20:54 

Au fin fond des mines du cranes. Rafaella est à l'agonie. Sa fièvre n'est pas tombée depuis des jours. Mais elle marche inflexiblement. Elle délire. La jeune espagnole sait que le temps est compté. Elle veux soigner Jade. Tant qu'il est encore temps. Elle arrivera à temps. Cette fois ci. Malgré la fièvre. Rafaella est partie depuis 10 jours. Le Borgne l'a interceptée, la fièvre... c'est sa faute. Mais elle arrivera à temps. Pour Jade, Gitana mia. Au fin fond des mines du cranes. Rafaella est à l'agonie. Elle pleure en frappant son poing contre le sol. Mais elle "sait" que c'est la fièvre qui lui fait croire qu'il est trop tard. Elle arrivera à temps. Pour Jade, pour Jade.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 14/02/2007 à 08:29:10 

Je me trouvais parmi d'autres anglais à l'entrée du campement des pirates. La soirée était déjà bien entamée, et nous pouvions palper le stress de chacun d'entre nous en même temps que l'excitation qui grandissait à mesure que l'heure d'entrer approchait. C'est alors qu'une rumeur arriva, il nous restait encore environ une heure avant d'entrer combattre les pirates. La rumeur disait que Lady Jade était mourrante, à l'agonie... Je reçus un choc en entendant le jeune messager qui venait d'arriver dire ça... Non, Jade, non, pas toi... Je regardais tout autour de moi, du désespoir dans les yeux... je rencontrai alors ce même regard perdu dans les yeux de Sora. Je m'approchais de lui, et inconsciemment des larmes coulèrent sur ma joue. Nous allions nous battre tous les deux ce soir, "côte à côte, comme au bon vieux temps" avions-nous dit... Mais ce soir, avant de rentrer, il nous faudrait d'abord digérer la nouvelle et nous consoler mutuellement...
Sora
Sora
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13/01/2006
Posté le 15/02/2007 à 20:00:29 

Sora n'avait pas de mot pour exprimer sa peine...hier en silence avec Dudu, aujourd'hui seul au milieu de ses compatriotes. il errait sur la plage le regard dans le vide, vers l'océan. Sora avait toujours cherché à renier le temps qui passe et essayait tojours de se considérer comme un jeune homme à qui Liberty pouvait apporter son lot de nouveautés et de surprises... Mais...il fallait bien se rendre à l'évidence Vascof, Lizzie, Hakai, Hopkins et maintenant Jade...le temps avait poursuivit sa marche en avant et Sora semblait ne pas avoir suivi la cadence à son grand désespoir. L'affection qu'il portait à Jade était sans borne... Pourtant il l'avait vraiment rencontrer lors de sa présentation aux éléctions (qu'elle gagnera d'ailleurs). Il la trouvait séduisante mais lui reprochait par dessus tout dans jouer et d'en profiter dans le cadre de ses larcins... Tant bien que mal, les deux corsaires avaient tout de mème pris la peine de se découvrir, de mieux s'appréhender, de s'écouter et de se comprendre... Au final Sora avait simplement changé du tout au tout de comportement et d'avis sur Jade, il partageait les memes convictions, le mème humour parfois les mèmes envies...il avait trouvé en Jade une sorte d'ame complémentaire, comme si il était lié à elle non pas par un sentiment d'amour mais par une symbiose intellectuelle rare. A l'évidence, Sora venait de perdre un ètre cher...et regardant au loin il marmonna : Qui va parler pour moi maintenant, qui va m'engueuler quand je dérape, qui me fera rire comme tu le faisais, qui fera de ma vie une surprise permanente, qui portera mon attention sur les choses si futiles et pourtant si agréable de la vie... Mourrir au fond d'une câle seule tu ne méritais pas ca...Une fois les évenements actuels terminés, je me rendrais là ou ton coeur à cesser de battre et j'y aiderai les gens comme tu l'aurais voulu... Garde moi une place au ciel, j'essaierai de ne pas trop tarder...à plus tard dear Lady...
Don Djezoùs Dellago
Don Djezoùs Dellago
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08/05/2006
Posté le 15/02/2007 à 20:18:59 

Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il avait quitté son lit d’hôpital et qu’il n’avait plus donné signe de vie à personne. Djezoùs avait traversé toute l’ile, courant comme il le pouvait, utilisant les faveurs du terrain accidenté pour se camoufler mais aujourd’hui, il avait négligé quelque peu sa protection… Son réveil à Santa Lucia fût accueilli par une vision qui l’étonna plus que tout. Là… posé sur son avant bras, un message dans le bec… - « Mais… Mais qu’est ce que tu fais là toi ! Cela faisait bien longtemps que je ne t’avais pas vu ! » Le sourire qui marquait son visage s’éteignit rapidement, voyant la mine déconfite du petit piou-piou de Jade. Elle pestait souvent après lui, alors qu’il allait batifoler à droite à gauche près des lacs et rivières de liberty… Djezoùs répliquait souvent à Jade « Il est un peu comme sa maitresse », ce qui la faisait bien rire. Cela faisait d’ailleurs plusieurs semaines qu’il ne l’avait pas vu et qu’elle ne lui avait aps écrit alors qu’ils avaient pour habitude de se tenir informé régulièrement. Il avait mis ça sur le compte d’un besoin de solitude ou tout simplement du mauvais service fournis par son oiseau voyageur. Inquiet, il prit délicatement le papier que l’oiseau tenait en son bec. Il restait là, immobile, à fixer le destinataire qu’il venait de servir, lui qui repartait toujours immédiatement après sa tache effectué, sans même quémander une quelconque nourriture… Les dames piou-piou n’attendent pas, c’est bien connu ! Mais là, rien… Djezoùs ouvrit la lettre et commença à la lire avec attention. A peine avait il lu les premiers mots que son visage se figea, son regard se perdant à l’horizon, ses paupières restant inlassablement ouvertes… - « Non … » Après quelques instants, il reprit et termina la lecture, son visage restant impassible durant tout ce temps. Une fois terminé, son regard se posa sur l’oiseau qui était abattu et lui dit : - « C’était quelqu’un de bien, tu le sais toi au moins… » Il s’interrompit avant de reprendre, sa voix tremblotait mais aucune larme ne coulait, il le ferai une fois seule pour que personne ne le voit. - « Qu’est ce que tu vas de venir mon grand maintenant ? » L’oiseau picora légèrement son avant bras avant de pousser quelques petits piaillements. Djezoùs esquissa un bref sourire amusé avant de levé son visage vers le haut : - « Tu peux me faire confiance mon amie. J’exaucerai tes dernières volontés… Tu peux me faire confiance… tu… » Il ne put terminer sa phrase et se mit à sangloter comme un gamin, lui si orgueilleux, il craquait. Une de ses nouvelles galines qu’il chouchoutait particulièrement s’approcha de son lit, puis saute dessus, venant glousser devant son visage… peut être pour tenter de le consoler. « Abricot … Tu es revenue ? Tu … » Ne voyant rien dans son bec, Djezoùs compris qu’il n’aurait pas la réponse qu’il attendait depuis 2 jours… Après quelques minutes de calme et d’immobilisme, il s’écrai comme un fou : - « Rafaella !!!!!! Où es tu ???? » L’oiseau et la galine descendirent tous 2 du lit, allant se réfugier derrière la statue de la vierge. Seules leurs têtes dépassaient, leurs regards inquisiteurs dirigés vers l’homme qui s’égosillait devant eux. Les infirmières arrivèrent rapidement sur lui afin de le calmer et de lui prodiguer une piqûre. - « Lâcheeeeeez moi !!!!! Je dois voir Rafaella de toute urgeeeeence !!! » Le liquide s’introduisait lentement dans son corps et l’effet désiré ne se fit pas attendre. - « Raf…. » Ses yeux se fermèrent augurant une nuit longue mais certainement agitée par de nombreux cauchemards… http://img254.imageshack.us/img254/7282/alhopitalsuitelannoncedyz0.jpg L’oiseau se tourna alors vers Abricot, et lui demanda sans son langage : - « Il est toujours comme ça ? » - « Non... c’est la première fois… Il est triste tu sais… il a perdu un être cher… » Abricot s’arrêta un instant avant de reprendre - « J’espère qu’il n’en perdra pas une deuxième… »
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
Louis-Philippe Armand de Maupertuis
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Posté le 17/02/2007 à 03:36:26 

Lorsqu’il apprit la nouvelle, Louis-Philippe resta impassible. Il eut même la présence d’esprit de se féliciter mentalement pour sa théâtrale indifférence. Il avait à songer. Jade… Il ne put réprimer un frisson, tandis qu’un sourire triste, indulgent et amer à la fois éclairait fugitivement son visage. Cela faisait longtemps déjà qu’il l’avait perdue. Il l’avait aimée. Leur histoire défilait devant ses yeux. Leur première rencontre, sur cette plage au nord de New Kingston, et le rituel, au manoir. Qu’il était ironique de songer qu’ils s’étaient rencontrés grâce à Rafaella. Une lueur d’inquiétude passa dans les yeux de Louis-Philippe. Il fallait s’occuper des vivants, il serait toujours temps de pleurer les morts ensuite. Louis-Philippe avait froid, froid comme ce jour où Rafaella l’avait rejeté pour le meurtre de son frère. Il se sentait seul. Il avait trompé cette solitude dans les bras de nombreuses amantes, mais dans ses bras à elle, il s’était senti vivre. Elle et son insouciance, son impulsivité, son innocence, lui et sa détermination, sa douceur et son machiavélisme, pour reprendre les propres termes de Jade. Elle disait toujours que les différences étaient sources de richesse, que les contraires s’attiraient. La vérité, c’est que les contraires se repoussent aussi. Jade disait aussi qu’elle ne pleurait jamais. Elle avait versé plus de larmes que lui. Lui, plus de sang, sans doute. Pas le sien. Celui de français qu’il avait envoyés à la mort par caprice et par calcul, et celui d’anglais naturellement. Louis-Philippe poussa un profond soupir. Il n’avait été que trop possessif du vivant de sa maîtresse, libre à elle de s’en aller en paix, en catimini. Il était libre, lui aussi, désormais. Libéré de cette promesse qui avait failli coûter la vie à Jade. Il revoyait sa lame posée contre l’albâtre de sa gorge, cette goutte perler de son sein. Il frissonna à nouveau. Il l’aimait, sa catin. Non, il l’avait aimée. Son cœur se serra. Le devoir. Les vivants. Adieu, Jade.
La Verve
La Verve
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10/07/2006
Posté le 17/02/2007 à 11:07:30 

Ce matin, Van Ray vaughan était en reperage à la Madonne. Diantre, Fichtre ! Trois espagnols étaient planté à quelques mètres de lui. Alors il décida de rester cacher derriere le puit, et attendit le moment propice pour filer. Afin de faire passer le temps, il se mit à écouter les bavardages des trois chorizoo. L'un dit: " C'est bizarre, depuis ce matin je me sens mal." _Oui, en effet, cela doit être surement à cause de ce drapeau gouda qui flotte sur notre tour. Mais soudain un perroquet arriva sur l'épaule du plus jeune des trois avec un message à ses pattes. _Cela doit être un ordre de mission de notre general. Et bien non, ce fut un message de l'un de ses cousins qui lui écirvait d'Esperenza. L'espagnol après avoir lu le message, se mit à trembler, affolé, comme si il avait la grande faucheuse en face de lui. "Lady Ja....Lady Jad.... Lady Jade." Puis l'espagnol tomba par terre, inaminé, comme si la foudre venait de le frapper. Les deux autres le releverent. Van Ray Vaughan pris sa chance à deux mains, et commença de courir vers la sortie de la Madonne. Il réussi a en ressortir avec quelques plomb au posterieur. Mais il resta pensif : "Qu'a t'il bien pu se passer ?"
The Great Flibustier Dogmanaze
The Great Flibustier Dogmanaze
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Posté le 17/02/2007 à 14:35:27 

Dogmanaze avait eu du temps libre la veille. Yonkon, général anglais ne leur avait pas donné d'ordres précis. Il s'était donc décidé à s'entraîner au vol afin de parfaire ses aptitudes et de ne plus faire honte à sa nation. Il avait envoyé un perroquet à son ami Sora afin de l'avertir qu'il serait sa "victime". Le GFD arriva donc discrètement derrière son ex maître de guilde et tenta de lui dérober quelques piécette, qu'il lui rendrai plus tard. Mais il voyait bien que Sora n'était pas dans son état normal et, lorsqu'il approcha sa main de la bourse rebondie de SKT, ce dernier se retourna et manqua de lui trancher la gorge, le laissant avec une énorme ouverture au niveau de l'épaule gauche. Dog réussi tant bien que mal, avec l'aide de Jet, à se soigner. Mais il voulait savoir ce qui mettait Sora dans cet état; et c'est en écoutant son ami et Dudu qu'il apprit la terrible nouvelle : Lady Jade les avait quitté. Il entra, seul, dans le campement pirate et s'assit là, au pied d'un arbre. Les larmes coulaient de ses yeux et il s'endormit avec cette denière pensée : Adieu, Jade ! S'il te plaît, attends-nous. Nous te rejoindrons tous un jour ou l'autre.
Doña Luna
Doña Luna
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Posté le 17/02/2007 à 15:47:43 

Un dernier chant, une dernière danse... Les dernières larmes. http://img294.imageshack.us/img294/5002/lafinrw5.png Et ses dernières pensées dans la lumière : Qu'il est dur d'être une fille de la Lune. Jade, Kathleen, Martin, Lucia... je vous rejoins. Louis Philippe... je vous attendrais.
Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda
Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda
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20/11/2005
Posté le 17/02/2007 à 21:15:39 

L'Hidalgo apprit la nouvelle, tardivement. Ainsi, l'île avait réclamé le sang de cette femme dont il avait partagé un moment la route. Est-tu un piège mortel dont nul n'échappera, Liberty ? Adieu Jade, te voilà libre, enfin.
 

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