 Le Faux Rhum
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Enlèvement de l'enfant de Madre Anna
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Ely |
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Posté le 07/10/2006 à 13:59:31
Elyngwen cheminait de baraquement en baraquement dans les bas fonds sombres et sales de New Kingston. Un homme avait voulu se mesurer à elle dans un concours de tequila à cause de ses origines espagnoles, le pauvre à cette heure devait rouler sous un banc ivre mort. Les jambes de la belle flageolaient mais elle avait bien plus d’endurance qu’elle ne le montrait… Elle comptait le maigre butin qu’elle avait réussi à se faire 255 pièces d’or dont 100 qu’elle lui avait dérobé en lui faisant les poches, affligeant…
Etre pauvre était nouveau pour elle, elle avait tout dépensé dans les bars à jouer au poker avec de vieux bougres bien plus doués qu’elle pour tricher. Il lui fallait un plan pour se refaire, un plan à la hauteur de son ambition. Pourquoi ne pas remonter un tapin ? Et vendre à nouveau son corps pour commencer ? Non sans façon, cette vie était révolue. Le prochain porc qui se glisserait en elle aurait le cou tranché à son réveil, déplorable…
Elle arriva enfin aux portes d’une auberge, l’Adriatique, la patronne était une sacrée bonne femme, et pour peu qu’Ely fasse quelques corvées elle avait le droit à une couche sous les combles, pathétique...
En rentrant dans l’auberge, elle croisa le regard méprisant de Mary, une jeune femme bien sous tout rapport, un petit mari aimant et un bébé dans le tiroir, écœurant…
La jeune femme ne comprenait pas comment on pouvait vouloir gâcher sa vie avec un enfant. Elle eut un rictus, la dernière en date qui est vêlé était cette sacré Madre Anna. Ses principes moraux au-delà de tout soupçon lui donnait la nausée, pauvre enfant qui avait hérité d’une mère tyrannique. Peut être qu’Elyngwen devrait en remontrer à la jeune mère, un petit tour chez tatie Ely devrait faire du bien à ce môme, sur cette pensée la douce s’écroula sur son matelas encore toute habillée.
Le lendemain, à peine levée, un mal de crâne horrible manqua de lui faire exploser la tête et cette traînée de Mary qui lui braillait après, elle se saisit d’une bassine et plongea la tête dans l’eau glacée. Elle dut comprendre les mots « Out » et « immediately », il ne lui en fallut pas plus, la dame récupéra ses effets faisant tomber par mégarde sa dague au pied de la soubrette.
– Vraiment désolé milady, yé suis si maladroite… articula difficilement Ely un sourire malicieux sur les lèvres.
Une idée brillante lui était venu hier au soir, mais de quoi s’agissait-il ? Elle se gratta la tête en sortant de la ville, un petit tour dans les rues malodorantes de Port Louis serait sûrement des plus divertissant…
Quelle ne fut pas sa surprise, quand sur sa route elle rencontra Madre Anna… Elle se souvenait encore de propos désobligeants que l’ancienne abbesse lui avait jeté à la tête. Elle faisait la sieste contre un arbre, Ely entreprit donc de lui faire les poches pour s’entraîner. Son braillard dans les bras se mit à remuer, Ely sursauta et se cogna la tête contre une branche basse. Décidément le vol n’était pas son truc… Madre commença à bouger.
http://img245.imageshack.us/img245/6777/enlvementof5.png
– Tais toi sale môme, chut ! supplia Ely au marmot.
Elle le prit délicatement dans ses bras et couru le plus loin possible aussi vite qu’elle put. L’enfant finit par se calmer et Madre ne lui collait pas au basque. Bien, autant rendre l’enfant à sa mère désormais… Oui mais les poches de la belle étaient toujours aussi vide et elle avait une dette de plus de 3000 pièces d’or à rendre aux pirates dans les plus bref délai sinon elle n’osa imaginer ce qu’ils feraient d’elle. Elle allait faire chanter la mère ! Oui en voilà une idée brillante au milieu des brumes d’alcool.
Elle demanderait une rançon de 5000 PO pour couvrir ses frais personnels, Ely réfléchit quelques minutes berçant le bébé contre son sein. Pour sûr, Madre ne détenait pas une telle somme. Ashram ? Non ce n’était même pas le père… Mais la France ne pourrait laisser passer un tel acte de cruauté !
Ely sourit, ainsi la demoiselle allait demander quelques piécettes au gouvernement français…
EDIT : Sujet lié à
http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=9&sujet=6756&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1
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Posté le 07/10/2006 à 15:47:40
[HRP je suis en WE, pas le temps d'écrire plus, à lundi]
Madre Anna se réveilla en sursaut. Quelque chose s'était passé...
L'enfant... où était-il? Il n'avait même pas encore de nom...
Elle se mit à courir à travers la campagne comme une folle, sans savoir où elle allait. Elle tua deux ou trois ours pour faire passer sa colère, mais le soir arriva, sans qu'elle trouve le moindre indice de ce qui s'était passé. |
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Téquila |
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Posté le 08/10/2006 à 20:41:37
Elingwen se tenait assise auprès d'un feu de camp, berçant un paquet qu'elle tenait entre ses bras.
Les lieux nommés "Repère abandonné" n'étaient pas très fréquentés, sauf par des brigands.
Après une brève discussion, Emeraldas et Téquila se jettèrent sur elle, essayant de ne pas porter de coups non volontaires au dit paquet.
Enfin, après deux tentatives chacune, Emeraldas parvint enfin à lui arracher des mains, et avec sa comparse Téquila, prirent la fuite en hurlant le nom de MADRE ANNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaa (écho dans les cavernes humides...) Où êtes vous....vous.....vous....ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu |
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Posté le 08/10/2006 à 21:17:58
Madre Anna passa la nuit à sangloter. Mais cette insomnie la sauva des griffes de deux Anglais patibulaires, qui tentèrent de l'agresser. Mais pourquoi Dieu voulait-Il la punir? Quelle était sa faute? Elle se débarrassa des deux Anglais, et se prostra à nouveau, affaiblie autant par le malheur que par les combats.
Heureusement, Louis-Philippe vint à son secours. Il la soigna et la réconforta. Au matin, Madre Anna se sentait un peu mieux.
Elle dit à son compagnon:
Je me sens un peu mieux, merci. Je sens que mon enfant est vivant, mais il a froid. Il tremble. Je vais me diriger vers ces grottes à l'est, j'ai le pressentiment que c'est là que le ravisseur s'est caché. |
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Téquila |
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Posté le 08/10/2006 à 21:21:08
Téquila courrait dans les cavbernes humides tandis qu'Emeraldas consolait du mieux qu'elle pouvait le bébé dans ses bras. Mais où était donc la sortie. Toutes les galeries se ressemblaient. Enfin la lumière. Mais au moment même où Téquila franchissait enfin le seuil, apercevant au loin Madre Anna qu'elle entendit derrière elle un hurlement. Emeraldas venait de se faire attaquer par un requin des sables. Utilisant son propre corps somme un rempart, elle avait été durement touchée, mais le bébé était sain et sauf. Téquila pris une dernière seconde pour appeller et faire signe à Anna avant de retourner dans les cavernes humides |
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Posté le 08/10/2006 à 21:25:08
Madre Anna suivit Tequila dans les cavernes. Elle prit son enfant et se mit à le bercer en pleurant.
Bientôt viendrait le temps de la vengeance. Mais pas maintenant...
[HRP: Merci à tous!] |
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Téquila |
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Posté le 08/10/2006 à 21:28:16
Tout le monde peurait de joie dans les cavernes. Après avoir mis à mal le requin des sables, Anna avait récupéré son bébé dans les bras d'Emeraldas, et s'était mise à le bercer.
Emeraldas s'était assise, laissant Alfred officier à soigner ses blessures. Téquila montait la garde, afin que personne ne profiter de la situation.
[HRP Merci à Elyngwen et Anna pour ce pur moment de bonheur RP] |
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Ely |
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Posté le 08/10/2006 à 22:20:47
Elyngwen trésauta quand elle entendit du bruit derrière elle...
Des gens couraient comme des fou, elle se rendit compte que le bébé n'était plus dans ses bras. A terre, l'une de ses plus belles roses avait été piétinée, celle qu'elle cherissait plus que tout au monde... Son regard s'envenima, qui avait osé profiter de la situation ?
Et si des gens mal intentionnés avaient entendu parler de l'histoire pour profiter de l'argent ? Beaucoup aurait tué l'enfant et profiter de la rançon, mais Ely sous ses apparences durs restait une femme d'honneur. Seul sa couardise se révèlaient quand il s'agissait de sauver sa vielle peau.
Il fallait qu'elle les poursuive, Ely attrapa son sac et grogna, la balle de Marcel lui faisait toujours mal au bras.
Elle chargea son trombon de poudre qu'elle attacha à sa ceinture, en espérant que les cavernes si humides ne l'empècheraint pas de tirer, puis elle vérifia que son épée coulissait bien dans son fourreau.
Il était temps de faire ravaler leur fierté aux malautrus qui avait osé la défier. Elle rentra à nouveau dans les cavernes sombres et froides. Elle espérait que les ravisseurs aurait eu la bonne idée d'envelopper le bébé d'une couche de vêtements supplémentaires.
Soudain, elle s'arrêta frapper par un étrange tableau, Madre Anna retrouvant son enfant, Tequila un sourire bienveillant aux lèvres et Emeraldas l'air un peu sonné. Un soulagement tel s'empara d'elle qu'elle se laissa glisser contre la paroi du mur.
Le sale marmot était sain et sauf... Ely se remit sur pied, elle était toujours aussi pauvre, elle tendit la main et découvrit une jade qui trainait dans sa poche, elle se demanda combien elle pourrait en tirer à NK. Elle se sentit soudainement seule, plus de pleurs, de lange à changer, plus de lait de chèvre à donner...
Elle gratta une tâche de vomi sur son corset.
– Rhaa sale mioche ! ça pue, ça crie ! Non très peu pour moi ! Bon débarras... Non mais m'imaginer moi enceinte... quel cauchemard.
Ely chuchotta : – Madre, faites batiser cette enfant avant que le diable ne le réclame, par pitié....
Elle jetta un dernier regard sur le charmant tableau et alla se terrer au plus profond de la grotte à nouveau seule, Madre Anna voudrait certainement se venger...
[Merci à vous aussi  ] |
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Posté le 09/10/2006 à 19:34:24
La nuit passa. L'enfant avait bu, il avait dormi, il semblait aller mieux.
Madre Anna se réveilla la première, Emeraldas et Tequila dormaient encore à ses côtés.
Il était temps de repartir. Mais cette fois, malgré les risques, elle décida de repartir dans les profondeurs de la terre. Dehors, il y avait trop de tensions, ce n'était pas le moment de ressortir. Plus tard, elle présenterait l'enfant à son peuple, et reprendrait du service dans l'armée française, mais pour l'heure, elle n'avait qu'une idée en tête.
Retrouver Elyngwen...
Elle griffona un mot à l'adresse des deux médecins, se leva silencieusement, et partit l'épée à la main...
Chères Tequila et Emeraldas
Je dois vous quitter, poursuivre ma route. Je ne pourrai jamais vous remercier assez, mais je vous dois la vie. Quoi qu'il arrive, si vous avez besoin de moi, demandez moi et je viendrai.
Je dois vous demander une dernière faveur, qui je l'espère ne sera pas trop dure à accomplir. Voulez-vous être les marraines de cet enfant, et lui trouver un nom?
Mes prières vous accompagnent
Madre Anna |
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Posté le 09/10/2006 à 21:46:35
Don armando se trouvait dans cette caverne humide. Esmeraldas, son amie Madre Anna, et Emeraldas arrivaient en courant précédés de Tequila..
Sa soeurette balbutiait des phrases incompréhensibles, tant l'enthousiasme mélangé à la montée d'adrénaline de la situation étaient forts.
Don armando après avoir remis les mots dans l'ordre compris qu'Elyngwenn était peut être à leur trousse qu'elle avait kidnappé un bébé, celui de Madre Anna, celle là même marié à Ashram, (le digne possesseur du casque à corne que Don armando avait remis avec fierté lors du mariage), et que Tequila et Emeraldas avaient permis de récupérer l'enfant.. Il compris aussi, qu'Elyngwen risquait de revenir reprendre cet enfant..
Don armando réfléchit rapidement à la situation, il avait trop marché pour s'éloigner et éviter cette confrontation. Les protagonistes engagés dans cette histoire, évidemment pour faciliter le tout, avaient toute une importance primordiale dans le vie de Don Armando. Et il était hors de question de prendre parti comme certains de ses frères l'avaient fait. Mais si Ely venait avec des intentions belliqueuses , il ne pourrait rester ainsi sans rien faire ?
Aussi, se décida-t-il si la situation se présentait, à enlever les armes de toutes ces femmes présentes, d'éloigner l'enfant, pendant que ces dernières se livreraient à un combat interminable de Catch. Plus qu'une idée, c'est un fantasme qui commença à naitre : Toutes ces femmes si importantes à ces yeux, se jettaient dans ce combat de catch dans la boue, devant lui et rien que pour son plaisir..
Don armando se rappella néanmoins d'un détail, dans ce rêve, il avait l'enfant dans les bras, et la description qu'en avait fait Elyngwen sur les inconvénients d'un bébé, gâchait quelque peu la beauté de son fantasme. Aussi, se mit-il à chercher à droite et à gauche, Louis Philippe, qui ne devait pas être loin, afin de lui confier le bébé, si la situation venait à se présenter..
Elyngwen ne se présenta finalement pas.. Et don Armando repartit seul, retrouver ses 2 comparses, La nonne et le Borgne, se donnant à coeur joie à une course surréaliste, ressemblant bel et bien, à ce concours que l'on voit dans certains auberges françaises en fin de nuit, afin de déterminer qui présente la plus longue protubérance de l'un de ses organes !!! |
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Téquila |
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Posté le 09/10/2006 à 22:17:15
Bonsoir Anna, je suis vraiment touchée d'être ainsi pressentie pour marraine de ce garçon si vigoureux.
J'ai longuement réfléchi à un prénom qui puisse correspondre à sa résistance (car il lui en a fallu pour survivre ces derniers jours), et je vous propose....
oserai-je......Amaury "Téquilo" de Saint Louis.
Je ne sais qui est le prêtre qui officiera pour le baptème, mais je vous promets de tout faire pour être présente avec mon amis Emeraldas.
Prenez soin de vous deux
Téquila |
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Ely |
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Posté le 09/10/2006 à 22:23:23
Elyngwen se sentait prise au piège, d'un côté un bon sang de bonsoir de brigand qui avait une chance de cocu et de l'autre coté Madre Anna qui n'allait pas tarder...
Elle fit tourner dans sa main sa jolie rose écrasée, elle se sentait bien seule pour le coup. Elle regrettait amèrement d'avoir écumé les bars et jouer tout son argent au poker, puis d'avoir sur un coup de folie enlevé le bébé.
Mais n'était-ce pas un peu de sa beauté, cette spontanéité, ce petit grain de folie qui la menait toujours dans de mauvaises passes ? Un sourire s'esquissa sur le visage de la jeune femme...
Elle se souvint d'avoir apperçu un pirate la veille au soir prêt de Madre... Pour sûr un étrange tableau, son coeur avait fait un saut en reconnaissant Armando... Son regard s'attarda sur l'homme, elle rougit. Elle se remémora son lien de parenté avec Téquila, vraiment quelle drôle de famille...
Elle avait hésité, sa fierté voulait que parfois elle fasse des choses stupides, et récupérer l'enfant était son but à la base. Mais, la situation se compliquait. Elle devrait ravaler son petit orgueil pour cette fois et calmer sa fièvre pour le beau pirate...
Ici, toute seule, contre le mur d'un passage délabré, elle regretta presque de ne point s'être jetté dans la bataille rien que pour le plaisir d'être séparé de Madre Anna par l'ibère. |
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Posté le 09/10/2006 à 22:33:36
Bonsoir Anna,
je suis, moi aussi, honorée d'avoir été choisie en qualité de marraine de votre enfant.
J'ai trouvée la proposition de mon amie Téquila très belle et je serai enchantée de veiller sur le petit Amaury "Téquilo" de Saint Louis.
En attendant de vous revoir pour le baptème de notre filleul.
Prenez soin de vous deux
Emeraldas. |
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Ely |
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Posté le 10/10/2006 à 14:07:52
Elyngwen devait faire face à la réalité, elle ne serait jamais le cerf acculé par les loups ! Réveil toi enfant d'Esperanza, où est passé ta rage de vaincre ? L'honneur de faire face à tes ennemis ?
Elle s'avança d'un pas svelt et décidé dans les cavernes humides, un détour par l'est pour surveiller ses arrières, personne. Elle décida alors de se rendre au village weekly, elle avait à parler à Mardi...
Soudain, elle l'apperçu enfin, Madre Anna ! Elle était là blottie contre la paroi son enfant dans les bras, une dague posée sur ses genoux, ses yeux se fermaient à intervalle régulier. Elle veillait tant bien que mal. Ely savait que plus personne ne lui volerait son enfant et c'était tant mieux !
http://img169.imageshack.us/img169/9546/affrontementmadreyr7.png
Elle prit son courage à deux mains.
- Madre il fut un temps où vous m'aviez demandé oun duel, ce jour est arrivé ! Laissez moi me mesurer à vous, même si yé sais ne pas valoir oun bretteur, ma lame est prête, mon honneur sera lavé... Demain yé serais tout à vous... |
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Posté le 10/10/2006 à 20:50:42
Madre Anna trouva en se réveillant le petit mot laissé par Elyngwen. Cela faisait longtemps qu'elle attendait cette heure. Désormais, elle n'avait plus seulement son honneur à venger, mais aussi son fils, le petit Amaury "Tequilo".
Elle se dirigea lentement vers la jeune Anglaise, écartant de son épée les requins qui se mettaient en travers de son destin. Amaury était solidement attaché dans son dos, ainsi que le lui avait appris une jeune indigène croisée dans la jungle.
Les deux jeunes femmes étaient enfin côte à côte, pour la première fois depuis longtemps, non plus dans une taverne, mais dans une grotte hostile. Affaiblies toutes deux, elles décidèrent de remettre leur duel au lendemain. |
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Téquila |
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Posté le 10/10/2006 à 23:51:04
Ah non !!!!!
Je vous interdis de vous battre toutes les deux !!!
Non mais, pensez à cet enfant qui a besoin d'une mère en forme. Jouez plutôt cela au bras de fer, |
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Ely |
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Posté le 11/10/2006 à 00:06:24
Téquila vous connaissez Madre...
Est-ce bien utile d'essayer de la dissuader ?
Un backgammon madre ? Mouahaha |
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Ely |
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Posté le 11/10/2006 à 14:42:45
Milieu de journée, après avoir bénéficié des soins habiles de Couskou Van Haecken, Madre Anna et Ely se jaugèrent du regard, le duel risquait de prommettre...
Elyngwen engagea. Madre faisait preuve d'une habilité qu'Ely n'aurait cru possible un enfant accroché dans le dos.
La première touche la surpris et la jeune femme attaqua avec une vigueur redoublé. Anna tituba mais repris vite son équilibre.
Les deux femmes se contrèrent, mais Ely ne semblait pas dans sa meilleure forme, et chaque touche la menaçait un peu plus.
Il s'en suivit un long jeu de jambe et d'habilité entre les deux adversaires, mais Madre plus expérimentée de part son âge toucha spectaculairement Ely à l'épaule, figure assez complexe. Cette dernière lacha son épée, la force ayant quitté son bras.
Ses jambes tremblaient, Ely dût se retenir au mur. Madre Anna la menaçait de son empaleuse, on voyait des émotions contradictoires s'afficher sur le visage de cette femme d'honneur, de cette maman...
Elle finit par baisser son arme et Elyngwen se laissa glisser à terre soulagée.
Elle avait perdu, mais elle ne sentait pas le goût amère de la défaite dans la bouche. Elle sourit même contente d'avoir croiser la route d'une telle femme.
Madre Anna avait toutes les raisons de lui en vouloir, mais elle tendit à Ely une rose qui prenait enfin toute sa valeur aux yeux de sa cadette, la paix...
La grande dame entreprit alors de penser ses plaies avant de repartir, allégée du poids de la vengeance. Ely se releva et tendit sa main vaccante à Anna.
Celle-ci la serra avec vigueur, quand elle ouvrit le poing elle y trouva une jade.
Son regard marquait l'incompréhension.
- Pour l'enfant, expliqua Ely.
Alors enfin elles se quittèrent le coeur plus léger. |
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Posté le 11/10/2006 à 21:11:35
Couskou avait profité de la nuit pour nous soigner. Nous pouvions commencer le duel à égalité.
Nous nous regardâmes un long moment. Ce duel, je l'attendais depuis des mois. C'était une question d'honneur, et en même temps c'était stupide, j'en avais presque oublié le motif. Quelques mots en trop dans une taverne, qu'est-ce par rapport au sang qui va couler?
Amaury Tequilo, bien sanglé dans mon dos, fit entendre un petit cri. Cela me rappela ce qu'ila vait subi ces derniers jours. Mon sang ne fit qu'un tour. Elyngwen méritait bien une punition, à défaut de la mort. Je sortis mon épée, mais comme convenu la laissait porter la première touche. J'esquivais sans mal, la jeune femme ne semblait pas très rapide au combat.
Mise en confiance par cette première parade, j'attaquais à mon tour, mais trop vite, sans réfléchir. La contre-attaque fut terrible, et je chancelais. Mais où avait-elle appris cette botte?
Je repris mon souffle, nous attaquâmes chacune notre tour, le combat semblait devoir durer. J'avais un peu peur pour le petit, heureusement Elyngwen s'épuisait plus vite que moi. Mes longues heures d'entraînement payaient. Après une dernière attaque, je la touchais à l'épaule, elle laissa tomber son épée. J'hésitais sur la conduite à tenir. Elle avait enlevé mon fils. Elle méritait...
Je la fixais longuement. Elle était affaiblie, désarmée, mais elle ne tremblait pas.
Finalement, je remis mon empaleuse au fourreau, et tendis à Elyngwen une rose.
Aucun mot ne fut échangé, mais je savais qu'entre nous, la paix régnerait désormais.
Je me soignais en silence, afin de pouvoir repartir au village. Amaury aurait grand besoin de dormir dans un lit ce soir. Elyngwen s'était relevée et me tendait la main. Elle me donna une jade, un cadeau pour l'enfant.
Enfin, je pus parler, et la remerciai.
Je repartis, je savais que nous nous croiserions à nouveau, mais cette fois sans combattre. |
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Posté le 12/10/2006 à 00:44:11
Louis-Philippe avait croisé Madre Anna il y quelques jours de cela, peu après l'enlèvement de son fils.
Le pavillon français flottait à nouveau sur Louis-le-Grand. Ce n'était que le début, il le savait. L'Espagne devait apprendre, toutes les nations de l'île devaient apprendre une bonne fois pour toute qu'on n'attaquait pas impunément à la France. Mais d'autres que lui enseigneraient cette dure leçon. Il n'avait que trop versé le sang espagnol ces derniers jours. Et il avait des affaires à régler à New Kingston...
Quelle ne fût donc pas sa surprise quand il réalisa que cette femme prostrée, souffrant visiblement de nombreuses contusions n'était autre que Madre Anna. Son sang ne fit qu'un tour, et pris d'un élan chevaleresque, il dégaina sa lame et se fendit de ces mots :
Madre !
La triste nouvelle est parvenue jusqu'à moi. Ma lame est à votre service.
Mais elle avait visiblement plus besoin de réconfort et de soins que d'une arme. Il fit de son mieux, et fût soulagé de constater, le lendemain matin, que ses efforts n'avaient pas été totalement vains.
(...)
Les missives qu'il avait reçues le rassuraient et l'inquiétaient à la fois.
Il était plongé dans les ténèbres aqueuses d'un obscur boyau, suitant de cette humidité malsaine si propice au développement des champignons, moisissures et autres parasites dont les parois étaient striées.
Il avait envie de crier un nom, mais il savait que seul l'écho daignerait lui répondre, cruel et moqueur. Détermination et fébrilité, résignation et révolte, des émotions contradictoires se disputaient le contrôle de son esprit tourmenté.
Le souvenir cuisant de ces deux gifles le plongeait dans un état de profonde mélancolie. Puis ce vers de Virgile lui revint en mémoire, et un sourire radieux fleurit sur ses lèvres quand il le prononça dans un souffle.
Varium et mutabile semper... |
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Ely |
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[ Adminette ] |
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Posté le 12/10/2006 à 01:21:24
misogyne !
*Ely portait en bien plus haute estime Louis-Philippe, mais apparemment elle avait eu tort*
Qui que soit la femme qui vous ait giflé, et yé m'ai ma petite idée sur la question, rien que pour avoir approuvé Virgile dans sa vision anthique de la femme, yé la félicite !
Qu'avait vous donc encore fait qui ne mérita un probable mépris de sa part ? |
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