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Le comique de répétition -1- 2  
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Le comique
Le comique
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13/03/2011
Posté le 24/10/2011 à 18:15:42 

RP ouvert a tous


Une petite fille faible, une petite fille vulnérable, une petite fille faible, une petite fille vulnérable.
Cette phrase revenait s'en cesse dans la tête du comique, la vie manquait de punch, la vie manquait de joie..
Kidnapper une petite fille, en faire sa petite poupée obéissante pour un temps et pourquoi pas lui trancher la gorge... ou jouer à la dinette.. ou l'inverse, ou plutôt lui trancher la gorge en jouant à la dinette...

Le comique marchait dans la rue de NewKingston avec un énorme sourire, il avait enfin repéré son jouet, elle était petite, elle était rousse, et surtout elle était en face de lui....


-Mon enfant, ma douce, ma chère, ma belle, ma.. Pris soudain de convulsion et d'un rire hystérique m-m-ma poupoulette !
Il ne faut pas trainer dans les rues le soir, ou la journée.. il vaut mieux marcher avec ses jambes, pas après pas, rentré chez soi !
Laisse moi t'offrir ce bonbon tend une boule translucide couleur émeraude avec un sourire

La gamine s'en dire mot avale le bonbon

-Moi c'est Mary la rousse m'sieur, mais vous savez si vous voulez me faire plaisir vous pouvez me donné plus que ca m'sieur, faut me donner des robes, des chaussures ahaha ! Faut me donner tout plein de chose, et vous avez pas l'air d'avoir les moyens m'sieur et.. 

Mary semblait avoir de plus en plus de mal à articulé

Heu.. et alors vous me donnez.. et alors la.. Kupf Kupf et heu.. hem..

-Que se passe t'il mon enfant ? tu te sens pas bien ? Tu veux que je te raconte une petite blague ?
C'est l'histoire d'une enfant qui accepta stupidement un bonbon au chloroforme.. et.. 

Le comique se met a rire si bruyamment que la gamine trébucha en arrière 

Ahaha ! Et donc la fille qui accepta se bonbon ne sait pas encore qu'elle en as que pour quelques minutes avant de finir dans mon sac ! et de finir mon nouveau jouet ! Elle est pas génial mon histoire ? 
Mais.. Mais.. je t'ai déja raconter l'histoire de la gamine qui rentre dans mon sac ?

Tu l'as aimé mon histoire ? Hum ? 

Donne quelques coups dans le ventre de la rousse 

Ah bah t'fais déja dodo.. Quelle ingrate..

Saisi la gamine par la taille et la fourre dans son sac tout sourire.
Et hop ! La gamine dans mon sac, ca c'est fait maintenant il va falloir passer tranquillement au milieu de la place de NewKingston avec ce fichu sac à patate.. hum.. va falloir faire le mec innocent
Le comique marche vers la sortie de Newkingston en chantant :

Le mec innocent ! Le mec innocent ! Oh ouais ! Le mec innocent !

Jette un oeil a droite et à gauche, décidément c'est une mauvaise technique, tout le monde me regards, je devrai plutôt faire le type qui n'as rien a se reprocher

Le type qui n'as rien a se reprocher ! Oh ouais ! oh ouais ! le type qui n'as rien se reprocher !

Se retourne d'un coup vers le mendiant et son chien

Quand j'étais petit je regardais sous mon lit car j'avais peur qu'il y ait quelqu'un dessous , et quand je regardais dessous , j'avais peur qu'il y ait quelqu'un dessus.depuis je me suis soigné j'ai scié les pieds de mon lit et ceux du doc.

Tend sa main

Maintenant donné moi des sous avant que je parte m'sieur le mendiant, j'en ai besoin m'sieur le mendiant, c'est pour me moucher.


Mal' et son nouveau cache-oeil fétiche
Mal
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11/10/2008
Posté le 24/10/2011 à 19:24:56 




Un petit cul ferme, un petit cul vulnérable un petit cul ferme, un petit cul vulnérable. Cette phrase revenait sans cesse dans l'esprit du pervers anglais lorsqu'il contemplait les courbes de Chelsea.

C'est une matinée très ordinaire qui commence pour Mal'ganis jusqu'au moment où Lovevil débarque pour lui faire part d'une nouvelle inquiétante. Commençant à secouer le voleur comme un pruneau, il lui fait part de la mauvaise nouvelle:

-Mal'... quelque chose de terrible s'est produit!

-Ola, calme toi voyons. Quoi, que se passe t-il?

-Quelqu'un a vidé la cave à vin...

-Ahhhhhhh!

-C'est affreux... Bon à part ça, la petite Mary a disparu depuis hier soir.

-Mon dieu!  

-Oui c'est terrible... 

-Du champagne directement importé de France...

-Et sinon pour Mary, on fait quoi?

-Mouarf. Cette petite gueuse est encore allé faire n'importe quoi. Elle est incorrigible! Hum... N'aies crainte mon ami, nous allons partir à sa recherche...d'ici deux ou trois jours.

C'était donc décidé, Mal'ganis irait interroger les filles des bordels, en commençant par la Fleur Bleue. Même Ballon, son petit neveu, allait l'aider dans son investigation pour retrouver ses boutanches Mary. 

-Bon, dis moi Ballon, si tu étais une petite fille, où irais-tu?

-J'irai  jouer au Ballon avec Cléclé ou avec une autre madame hihi!

-Certes... Merci Ballon, nous voilà bien avancés. 

C'est sur ces bonnes bases que notre détective improvisé conclut logiquement d'aller voir une première madame:

-Bonsoir miss. J'aimerais vous poser quelques questions.

-De quoi s'agit-il?

-Fais moi l'amour.

-Pardon!!

-Euh, non rien!

Assurément, l'enquête s'annonçait de bonne augure alors que la petite Mary était entre de bonnes mains...
LoveviL
LoveviL
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23/05/2007
Posté le 24/10/2011 à 20:40:51 

Une petite bouteille de rhum pour mieux faire passer l’éloignement avec sa chère et tendre Hilde en ces temps de guerre, voilà ce qui passait dans la gorge de Lovevil accoudé au bar du Black Beer Pub.

Il n’était pas 10h qu’il usait déjà le comptoir, mais l’alcool, se disait-il, il l’avait dompté. Lançant une pièce à Kenny, il vide d’un trait son verre et quitte la salle en marchant d’un pas presque assuré. Sa destination, la maison de guilde. Il y a constitué une petite réserve des dernières bouteilles en vogue sur le continent, importé directement de France.

En chemin, il rencontre un passant qui l’interpelle avec inquiétude, clamant que la petite Mary la rousse, candidate aux dernières élections du gouvernement, aurait disparue. Haussant les épaules, Lovevil pressa le pas devant le besoin montant d’une grande choppe de champagne.

Arrivé sur place, malheur ! Drame ! Catastrophe ! La caisse du précieux alcool a disparu. Dessaoulant d’un coup, Lovevil se mit en quête de son ami Mal’ au pas de course. Lui relatant tant bien que mal son histoire, Lovevil glissa quelques mots à propos de la disparition de la petite fille aux cheveux roux, pour sa bonne conscience.

- Mouarf. Cette petite gueuse est encore allé faire n'importe quoi. Elle est incorrigible! Hum... N'aies crainte mon ami, nous allons partir à sa recherche...d'ici deux ou trois jours.

- Je vais commencer par aller me prendre un petit remontant au pub et voir si je peux glaner quelques informations. M’est avis que si nous retrouvons mes bouteilles, on sera sur la bonne voie.

- N’oublie pas tout de même qu’on essaye de retrouver la petite !

- Dis donc, t’aurais pas des vues sur elle par hasard ? Parce qu’une petite de 15 ans, c’est quand même pas très moral. Mais bon, tu as raison, nous devons la retrouver.

Laissant là son ami, Lovevil reparti dans la direction du Black Beer Pub.
Hilde Jansen
Hilde Jansen
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23/03/2010
Posté le 25/10/2011 à 20:53:15 

Une "cigarette" pour mieux faire passer l'éloignement avec son cher et tendre Lovevil en ces temps de guerre, voilà ce qui passait dans les poumons d'Hilde accoudée au comptoir du Coffee Shop.

Lors de sa visite matinale au coffee shop, on lui avait fait part d'une nouvelle pour les moins inintéressante, une jeune fille, une anglaise, avait disparu... Rien d'anormal, selon elle, qu'une fille veule fuir ce pays... Hilde ne comprenait pas pourquoi on s'en inquiétait.

L'après-midi même, toujours assise au coffee shop, Hilde trop détendue pour être timide, se lança, entre deux taffs, dans une discution sur la vie, son intérêt,... et dieu seul sait comment, la discussion avec son voisin se porta sur l'anglaise disparue.

-Elle s'appelait Mary à ce qu'il parait.

Hilde haussa les épaules, pausa son coude sur la table et coninua de fumer.

- Elle aurait disparu à New Kingston, du moins, c'est là qu'on la vue pour la dernière fois.

Un sourire en coin, Hilde passa sa main dans ses cheveux, et d'un ton qu'elle voulut ironique, continua la discussion:

- Et alors? Vous voulez qu'j'vous aide à la rechercher, p'tête?

-Oh! Quelle bonne idée mademoiselle! Vous avez vraiment la main sur le coeur!

Hilde ouvrit de grands yeux, complétement perdue, presque paniquée.

-Hein? euh... non... je.... enfin.... je.... voilà....

Toute rouge, incapable de décevoir l'homme en face d'elle, elle se contenta d'un sourire forcé, se demandant dans quoi elle s'était fourrée.
Arsène Hikks
Arsène Hikks
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29/08/2010
Posté le 25/10/2011 à 23:21:35 

La guerre s’était achevée voilà maintenant deux jours. Deux jours également depuis la fin du dépouillement des votes, annonçant l’échec de sa protégée contre Dudu au poste de gouverneur. La jeune fille, dépitée, était venue le rejoindre la veille au matin. Déçue par ce résultat, elle lui avait été distante, loin de son habituelle exubérance qui animait son quotidien depuis qu’il l’avait recueilli depuis bien des mois à présent. Sans grand mot dire, elle lui avait fait comprendre qu’elle voulait rester seule, et qu’il ne devait pas la chercher de la journée, préférant passer sa journée à déambuler dans les rues de New Kingston pour se changer les idées.

Le vieil homme avait vu la journée passer, une énième journée à arpenter la cité pour veiller au bon retour au calme après moult tumulte depuis le début du mois. Son déjeuner seul, son dîner passé en piètre meilleure compagnie, il finit par rentrer au profit de la pénombre nocturne en leur demeure, passablement inquiet de ne pas la voir revenir malgré l’heure qui s’approchait doucement de minuit. Elle avait beau être attristée d’avoir échoué dans un projet qui lui tenait à cœur, il n’était pas dans ses habitudes de rester dans son coin plus que quelques heures avant de revenir le gratifier de sa gaieté, pleine de nouvelles idées plus ou moins farfelues.

La nuit avançait, et il guettait au dehors, par les carreaux de la fenêtre de sa chambre, donnant vue sur la rue menant au pub. Quelques poivrots finissant de cuver leur saoul passaient de temps à autre. Une fois, deux gardes au pas de course, appelé pour remettre de l’ordre suite à une habituelle rixe de comptoir. Une soirée somme toute comme une autre. Mais elle ne revenait pas. Deux heures encore passèrent avant qu’il ne finisse par s’écrouler de sommeil à son guet, vaincu malgré le stress procuré par son absence.
Le lendemain matin, il finit par ouvrir les yeux, réveillé par les rayons d’un soleil déjà haut dans le ciel. Il se dressa en un instant, comme jamais il n’avait réussi à le faire depuis bien des années à présent. Il se hâta tant bien que mal à travers la chambre, se précipita jusque dans la rue, espérant voir sa course interrompue par celle qu’il cherchait, se jetant dans ses bras comme elle le faisait habituellement. Il arriva jusqu’au pas de sa porte, sans réussite. Un passant lui porta un regard interloqué et, tandis qu’il voulut s’assurer que le vieux médecin allait bien, il ne reçut pour toute réponse de celui-ci qu’un renfrognement, suivi d’un détournement de son attention pour clore sa propriété. L’homme s’indigna, mais le vieillard ne lui prêta aucune attention, prenant la direction du Black Beer Pub.

Sans dire mot, il entra dans la taverne, scrutant du regard les piliers habituels déjà affairés ou finissant leur œuvre de la veille, avec l’espoir de voir la jeune fille à un coin de table. En vain. Il s’attarda quelques minutes à l’étage, se renseignant au près des dames de ces lieux s’ils ne l’avaient pas vu, sans obtenir plus que quelques souvenirs datant d’avant l’annonce du résultat des élections. Dépité, il les remercia sans plus d’enthousiasme, et redescendit jusqu’au comptoir, demandant au serveur de lui apporter sa liqueur habituelle.
Il dut patienter plusieurs minutes avant d’être exaucé, tandis que quelques habitués prenaient place près de lui. Il les connaissait, mais n’était guère d’humeur à discuter sur l’instant. Il préféra porter ses lèvres au bock, espérant que le breuvage ait sur lui l’effet de lui apaiser ses craintes. Il resta songeur, buvant quelques gorgées tout en fixant le mur devant lui. Il leva le coude une nouvelle fois, lorsque quelques mots prononcés près de lui attinrent son oreille distraite.


- T’as entendu la dernière ? Parait qu’une jeune femme a disparu depuis hier soir. Certains la cherchent depuis l’aube, mais pas moyen de lui mettre le grappin dessus.
- Et qu’est-ce veux qu’ça m’foute ? On est pas là pour p’ler chiffon, mais pour s’trouver à boire et comment s’faire quelques ronds.
- Toi et ton rhum… N’empêche, ça serait pas n’importe qui. Parait que c’est l’autre rouquine qui s’est crue pouvoir diriger New Kingston.

Un bruit retentissant d’éclat de verre se fit entendre, laissant quelques instants après un tabouret à l’abandon et une ombre se précipiter vers la sortie.
Arsène Hikks
Arsène Hikks
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29/08/2010
Posté le 26/10/2011 à 01:05:00 

[Faites suite à l’appel de Tequila :
http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=8&sujet=24447&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 ]


La journée durant, il n’avait cessé de retourner la ville. Lui, dont les printemps passés l’avaient rendus calme et impassible. Lui, aujourd’hui le médecin à la bonne humeur inébranlable, était sorti de ses gonds. Sa vieillesse n’avait de cesse de lui rappeler qu’il n’était plus en mesure de s’agiter de la sorte, mais ses émotions l’avaient dépassé. Mû d’une rage qu’il n’aurait pu se connaître jusqu’alors, il traversait les rues les unes après les autres, son regard balayant chaque recoin, sondant chaque individu qu’il rencontrait. Ce ne fut que lorsqu’il finit par rejoindre le quartier où ils résidaient qu’il s’arrêta, posant sa main contre le premier mur qu’elle frôlerait. L’autre, il la porta sur sa poitrine, comme pour l’agripper ardemment et tenter de faire taire une douleur profonde. Il inspira plusieurs fois profondément. Ses pensées s’entrechoquaient dans sa tête, mais pas une seule n’était sans rapport avec elle. Son cœur battait à tout rompre, et dans sa poche, il sentait un vrombissement qui lui était depuis quelques temps familier. Son pressentiment se confirmait, il lui était arrivé quelque chose.

Ses sombres pensées furent interrompues par l’arrivée d’une missive par perroquet, portant le sceau du général. Il en prit possession puis connaissance, sans réjouissance aucune. Sa présence était requise à l’avant-poste, pour s’assurer de sa bonne rétrocession. Un nouvel ordre qui ne l’enchantait guère à cet instant. Il froissa le message qu’il rangea dans sa veste, prit à peine le temps de récupérer au pub de quoi emporter afin de se restaurer en chemin, et fila droit vers la sortie de la ville, sans prévenir qui que ce soit, pas même l’un de ses frères ou sœurs.

-----

La nuit était tombée, ainsi que les étendards bataves du haut de leur tour. Quelques-uns s’affairaient à hisser les drapeaux anglais pour les refaire flotter fièrement à leurs places, tandis qu’Arsène s’occupait de veiller sur le général McKainRow, nouvellement élu. Il ne prêtait guère attention à l’allégresse générale ni n’affichait quelconque envie de se joindre aux autres venus ce soir pour célébrer cette victoire. Seul, un messager arrivant en hâte en ces lieux lui fit lever un œil dans sa direction, alors qu’il posait pied à terre, laissant son cheval à l’entrée. Ce dernier s’adressa au premier anglais qui se postait là, et qui en guise de réponse fit mine de pointer du doigt en direction du médecin.

L’homme marcha jusqu’au pied du tapis central où se trouvait celui qu’il cherchait. Le vieillard le salua à peine, quelque peu surpris de cette venue, et le suivit lorsqu’il lui intima de venir parler avec lui à l’écart des autres, même du simiesque dirigeant. S’assurant qu’ils n’étaient pas écoutés, le messager se présenta brièvement, avant de lui délivrer l’annonce qu’on lui avait fait porter. Arsène vacilla un instant, affecté par ce qu’il venait d’apprendre, et par qui il venait d’en être informé. Il prit quelques secondes pour rassembler ses esprits, et somma froidement le porteur de mauvaise nouvelle de lui fournir de quoi écrire. Celui-ci, quelque peu vexé par ces manières, acquiesça sans un mot, et lui présenta après quelques secondes de fouille dans sa besace ce qu’il lui avait été demandé, en lui indiquant son cheval pour montrer une cage pendante à la selle. Il eut à peine un remerciement que le vieil homme s’était précipité au dehors de l’édifice, récupérant au passage l’oiseau enfermé, avant de s’éloigner sans se retourner vers la jungle.

Le vieux médecin marcha de longues minutes à travers la végétation, trébuchant à plusieurs reprises dans cette obscurité à peine brisée par d’occasionnels rayons lunaires. Il finit par s’arrêter à l’orée d’une clairière, tombant à genoux, de fatigue et de surtension. Il posa la cage près de lui, chercha à se poser contre un tronc renversé, avant de lever les yeux au ciel.


Ainsi, même sa mère en sut plus avant moi sur ce qu’il lui est arrivé… Quel imbécile, nyohoho…

Il resta ainsi de longues secondes, perdu dans ses pensées. Il finit par s’en extirper en portant son attention vers le captif animal qui s’était mis à piailler, et semblait se mettre à paniquer. Une résolution naquit en lui. Il ne pouvait plus se supporter ainsi, spectateur d’une mauvaise comédie qu’il n’aurait jamais dû laisser se produire. Il prit en main le nécessaire qui allait lui permettre de prendre contact avec celle à qui il allait devoir rendre des comptes, il le savait.

Une dizaine de minutes passèrent, avant que l’oiseau, libéré de sa prison, ne prit son envol, un bout de papier autour d’une de ses pattes, laissant au sol le vieil homme seul. Le message s’éloigna, tandis qu’une lueur éclaira une partie de la jungle alentours, de là où il était parti. Ce message contenait ces quelques mots.


Chère Tequila.
C’est déchiré d’apprendre par votre propre détresse ce qui est réellement arrivé à notre Mary que je vous fais parvenir cette lettre. J’ai failli dans ma vigilance. Je pressens le pire quant au fait que le monstre qui s’en est pris à elle puisse mettre à exécution ses odieuses menaces.
Nous ne pouvons nous permettre de prendre un quelconque risque. Je ne sais qui il peut être, mais visiblement il doit nous connaître. Ses exigences, je sais que vous ne pouvez, en votre âme et conscience, y répondre sans enfreindre votre code de conduite. Seulement, nous manquons de temps. Faites ce qu’il a demandé, et annoncez-lui demain que vous vous êtes déjà acquittés d’une partie de son « marché », et que le professeur Arsène Hikks n’est plus. Je n’ai guère le temps de vous expliquer mon plan, je ne peux que vous demander de me faire confiance une ultime fois, si tant est que vous en soyez à nouveau capable.
À bientôt je l’espère.

Professeur Hikks
Leo Rojas Martinez Y Feliz Delaluz
Leo Rojas Martinez Y Feliz Delaluz
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15/03/2011
Posté le 26/10/2011 à 04:28:00 

Léo apprit la nouvelle à Ulunge, vite, il se dépêche d'aller sur le port interroger des gens, cherchant à avoir des indices.

Un vieux marin édenté lui parle d'un ami à lui qui a vu un drôle de type caché derrière des fougères pas loin de la cité française.

Léo s'élance à Port-louis, courant sans reprendre son souffle tout le long du chemin.

RUN RUN RUN

Léo ayant fait appel à ses indics venait de trouver le fameux comique, bon mais maintenant que faire?
Il avait pu apprendre la singulière amitié entre le Comique et le Chacal. Et là face à ce comique que faire? Peut-être lui faire peur ! Hop, ni une ni deux, Léo arme son pistolet à baionette, et vise le sol entre les deux pieds !

PAN

La balle se fiche dans la terre meuble, vite! vite! recharger! Encore viser, un nouveau tir et ...

PAN

Mince ! dans le petit orteil ! Houla et tout ce sang ? Hou la tête de Léo tourne, il n'aime pas le sang, ça lui fait peur. Il s'assied, regarde ailleurs pour ne pas voir la blessure.
Sir Holmes
Sir Holmes
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Posté le 26/10/2011 à 08:47:07 

Sir Holmes avait coutume d'être informé des moindres nouveautés ou autres rumeurs de sa ville et de l'île. Il avait entendu parler de la disparition de la jeune Lady Mary peu de temps avant de recevoir, de la part de sa mère, un parchemin affolé lui relatant les circonstances de sa disparition.

Un rapt... ainsi, un homme avait enlevé la jeune Lady, et menaçait désormais de la mutiler, jusqu'à la tuer. 
Le détective décida d'intervenir, il ne faudrait laisser passer aucune preuve, et ne négliger aucune piste, pour remonter vers la folie qui guidait cet homme.

En premier lieu, il décida de contacter Lady Tequila afin de récolter un maximum d'informations... et pour cela, il lui fallait voir la lettre envoyée par le ravisseur.

Une chose était certaine... il avait choisi de contacter sa mère, et de la faire chanter... Aussi Sir Holmes devait-il creuser afin d'apprendre à connaître le ravisseur, ses motivations, ainsi que ce dont il était capable...
Le comique
Le comique
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Posté le 26/10/2011 à 13:38:06 

"Impossible ! la malchance est avec moi, pour sûr ! 
La mère de la petite n'as pas voulu jouer a mon petit jeu, quitte a faire crever la gamine !
De plus, elle a alerté la moitié de l'ile de qui j'était et de mes intentions..
Pour finir, un gamin avec un ourson m'a tiré dessus ce matin !
UN GAMIN QUI ME TIRE DESSUS ! ahahahaha ! c'était vraiment trop drôle !

Mais je vais devoir riposter ça oui ! Et la pauvre Mary qui paraissait si triste en ce moment.. Il faut qu'elle rigole a mes blagues, il le faut... sinon je serai triste moi aussi !

J'pense que c'est l'heure de raconter à sa petite maman sa petite opération d'hier !

Téquila, mon amour de ma vie, ma chère et tendre.

Aujourd'hui votre fille m'as fait la grimace pour la dernière fois ! ou peut être pour la première fois je ne sais plus..

Quoiqu'il en soit la petite opération d'hier soir c'est bien passé ! A moitié bien passé ! 

En effet j'ai réussi à lui entailler le coin de la lèvre droite, mais j'ai pas réussi sur la gauche, elle criait trop, ou elle rigolait trop.. je ne sais plus.. 

En tout cas j'ai hâte de recommencer ce soir ! Votre fille est si jolie quand elle sourit !


Et hop, ca était plutôt facile de trouver un endroit ou dormir ce soir, de plus une si bonne planque.. 
Je vais rester ici un moment, ca me permettra de rester cacher et en plus personne viendra m'embêter héhé

Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
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Posté le 26/10/2011 à 15:23:54 

Un vieux pigeon tourne autour de Port Louis, et se dirige ensuite vers le lac porteur d'un message pour le comique":
"Mon ami et confrère Arsène Hikks n'est plus. Je vous conjure de libérer Mary avant qu'il y ait une escalade vers l'horreur"
Alanis Le Brun
Alanis Le Brun
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Posté le 26/10/2011 à 15:44:57 

Grotte aux Esprits, ce matin :

Lorsque la chouette entra dans la grotte, j’étais dans les bras de Sir Holmes. Basile … cela faisait si longtemps que nous n’avions plus eu un moment à nous.

J’aurais reconnu cette chouette blanche entre mille. Je savais d’où venais le message. Le Pauvre rapace avait l’air épuisé et à peine avait-il livré la missive qu’il était déjà reparti.

Holmes semblait troublé et préoccupé.

-"J'aurais souhaité vous parler d'une chose qui me tient à cœur."

En temps normal je n’aurais jamais attendu pour ouvrir un message provenant de Téquila.  Mais là, Basile me fît hésiter. Son visage fermé et son attitude mal à l’aise attisa mon inquiétude.

Je mis la missive dans ma poche et prit les mains d’Holmes dans les miennes. Une discussion de plusieurs heures s’engagea. Ce que mon cher amant me révéla alors me fit complétement oublié l’intervention de la Chouette.
"Eszrah"
"Eszrah"
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Posté le 26/10/2011 à 21:25:41 

Port-Louis.
Il n’aurait pas imaginé retourner vers cette cité avant un bon moment. Encore moins ainsi. Elle avait eu sur lui plus d’effet qu’il ne l’aurait imaginé. Il avait conclu un pacte il y a plus d’un mois. Un du genre à vous mener tout droit au bûcher pour hérésie. Il savait qu’il devait encore remplir une bonne partie de son contrat, mais la situation l’avait mis dos au mur. Au point qu’il s’y était résolu à l’employer.

Il marchait non sans gêne, dans une pénombre encore mal dissipée par un soleil trop jeune, dans une direction qu’il espérait le mener où il le voulait, ses vêtements en lambeaux. Quiconque l’eut croisé ainsi aurait pu croire qu’il avait eu la mésaventure de tomber nez-à-nez avec une bête sauvage. On distinguait cependant assez nettement que sa carrure ne pouvait décemment pas les porter correctement à l’origine, et qu’il ne pouvait que les avoir fortement endommagé par lui-même en les endossant. Son visage se serait presque voulu rayonnant, satisfait du résultat, si ses pensées n’étaient pas toujours obscurcies par l’idée qu’il puisse arriver quoi que ce soit à sa protégée, détenue par ce maudit déséquilibré.

La chance lui souriait pour une fois. Arrivant à l’orée de la jungle, il était tombé sur une tente, dressée près de ce qui était un feu de camp de fortune, dont seules quelques fumées finissaient de s’en échapper. Nul bruit ne se faisait entendre, signe que le résident était sans nul doute encore assoupi. Près de ce qui restait du feu, quelques affaires soigneusement pliées, une tenue d’un noir de geai, sur lequel reposaient un étrange masque et un chapeau de la même teinte. Sans hésiter, il se hâta discrètement de s’en approcher pour se les approprier et, s’assurant de ne pas avoir alerté qui que ce soit, s’éloigna suffisamment pour pouvoir s’en vêtir sans être dérangé.

Les vêtements étaient un peu trop larges pour son gabarit, mais la taille correspondait à peu près. Il s’arrêta un instant en observant le masque, réfléchissant à l’utilité de la porter, avant de finir par se convaincre de l’utilité de cacher son visage. Il l’enfila, souriant légèrement de la cocasserie de la situation à devoir porter ce qui était somme toute l’accoutrement d’un confrère, plaça son couvre-chef là où il devait siéger, et ne perdit pas une seconde de plus avant de reprendre sa route, tout en s’assurant de ne pas oublier ses propres affaires les plus importantes.

Il poursuivit son chemin jusqu’à apercevoir à un détour un jeune enfant, apparemment seul. Il semblait chercher quelque chose. Ou quelqu’un, lui aussi. Cette option lui apparut comme d’autant plus certaine lorsqu’en s’en approchant, il reconnut le garçon qu’il n’aurait jamais cru rencontrer à cet instant. De toutes les personnes potentiellement à la recherche de Mary, il avait fallu qu’il tombe sur son jeune frère, Léo. Ce dernier ne l’avait pas remarqué, et il s’en approcha jusqu’à ce que celui-ci finisse par porter son attention sur lui alors qu’il arrivait à son niveau.

Sa mine n’avait rien de réjoui. Il était au courant, cela ne faisait aucun doute. Le médecin resta là quelques instants, ne sachant quoi faire, un malaise commençant à s’emparer de lui en repensant au fait que leurs actuels tourments étaient en grande partie de sa faute. Il finit par porter la main sur les cheveux de l’enfant pour le caresser de sa main gantée, en lui murmurant seulement quelques mots, avant de s’éloigner sans plus d’explication.


- Nous la retrouverons, petit. Nous la retrouverons, dussé-je devoir retourner l’île entière…
"Eszrah"
"Eszrah"
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29/08/2010
Posté le 26/10/2011 à 22:28:06 

Le crépuscule commençait à poindre, lorsqu’enfin, une réponse lui parvint. Il avait passé l’ensemble de l’après-midi à une table de la taverne française, après avoir gracieusement fait taire le tenancier sur sa présence. Il n’y avait pas que cette entourloupe qu’il lui avait fallu échafauder pour pouvoir agir à sa guise. Il avait dû dans un premier temps passer récupérer un sauf-conduit, une laborieuse procédure administrative qui lui laisserait le champ libre, sans avoir à craindre de se voir expulser par la force. Quelques prétentions de venir en aide à une parfaite patiente imaginaire, un pseudonyme ressorti d’outre-tombe en mémoire de son ancien précepteur et la promesse d’une belle récompense avaient su faire effet.

Il avait dès lors réussi à prendre contact avec un de ses vieux amis dans ce lieu de perdition qu’il avait déjà « exploré » à l’occasion. Un vieux roublard, bonimenteur à ses heures, mais qu’il savait fiable et à sa solde lorsqu’il devait le payer pour qu’il lui trouve les informations qu’il voulait. Il revenait ainsi, vers les coups de 19 heures, l’air satisfait. Il se posa à la table et commença à murmurer.


- Un sacré baroudeur, ton lascar. On peut dire qu’il a la bougeotte, en plus d’avoir une belle colonie d’araignées au plafond.
- Je n’ai pas de temps à perdre. Si tu sais où il est actuellement, parle, nyohoho !
- Ha ! Tu n’aurais pas ce toc de langage, j’aurais douté que ce puisse être vraiment toi là-dessous. Enfin, j’ai pas envie de savoir le pourquoi du comment tu te retrouves si ragaillardi. Du moment que tu me paies ce que tu me dois, héhéhé…
- Justement, si tu espères voir ne serait-ce qu’une pièce d’or, tu ferais mieux de te dépêcher, nyohoho !
- Ok ! Ok ! Tu devrais être content. On raconte que ton comique de mauvais goût est de passage ici même, sur Port-Louis. Et le comble, c’est qu’il a fait escale dans la matinée à cette même taverne. Tu l’as loupé de peu !

Le médecin ne répondit rien.

- Cela dit, il semble ne pas être allé bien loin. Le voisinage affirme avoir entendu dire qu’il serait parti s’affairer chez le vieux Ralex. Il doit s’en jeter une à l’heure qu’il est, ha !
- Tu es sûr ? demanda Arsène, sur un ton impatient.
- Je t’ai déjà déçu, peut-être ?

Sans un mot, il reprit son chapeau, déposa l’équivalent d’une bourse de plus de deux cents pièces d’or, et quitta l’auberge.

- N’hésite pas, si tu as besoin d’un coup de main, tu sais où me trouver, lui lança le voleur, tout en commençant à compter sa récompense.

----------

Mauvaise idée. Il aurait dû le savoir, mais son impulsivité du moment nuisait à sa réflexion, et il l’avait payé cher. Etendu sur le sol de la distillerie, il tentait de se redresser, non sans mal, une violente douleur à l’arrière du crâne le lancinant cruellement. Il avait à peine pris soin d’entrer discrètement dans le repaire du père Ralex, qu’un violent choc de ce qui était, à en juger les morceaux de bois près de lui, une chaise se fracassant dans son dos, l’avait fait s’effondrer sur le coup. Son esprit avait navigué sur les rives de l’inconscience avant de sombrer, lui laissant juste le temps d’entendre la voix stridente de son agresseur inconnu le railler.

- Hahahaaaaa ! J’ai attendu ! Attenduuuuu ! Et tu es finalement venu ! Hahaha ! Eszrah, qu’on m’a dit. Eh bien, mon grand, j’espère pour toi que c’est pas elle qui t’envoit, hahaha ! Sinon, je connais une gamine qui s’en… réjouira ! Hahaha ! D’ailleurs, tu m’excuses, mais il est temps pour moi d’aller lui raconter une beeeelle histoire ! Hahaha !

Finalement debout, il cherchait de regard autour de lui, mais rien ne semblait indiquer que quelqu’un était encore présent. Il avait manqué de vigilance, et une nouvelle fois, cela avait eu un très mauvais dénouement. Sa rage le poussait à tout ravager autour de lui, dans l’espoir que cela l’apaiserait momentanément, mais une voix au fond de lui le retint, lui intimant qu’il avait plus urgent à faire. Leur rencontre n’avait pas eu la finalité escomptée, et ce sadique s’était fait la malle, mais il était sur ses traces. Et cette fois, il ne commettrait pas l’erreur de repartir en chasse seul.
Dudu
Dudu
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13/02/2006
Posté le 26/10/2011 à 23:00:59 

D'abord Tequila, qui m'a alertée.
Terrorisée du sort qui attend sa fille, bien évidemment. Je ne peux que la comprendre, et l'inquiétude, mais aussi la colère, me gagne... Qui est ce fou furieux qui peut s'en prendre à une fillette?

Je connais bien Mary... Elle ne manque pas de caractère, toujours enjouée, et plus forte qu'elle n'en a l'air... on lui donnerait le bon Dieu sans confession, à voir son petit minois, et pourtant, elle sait ce qu'elle veut, et elle sait l'obtenir!

Mais face à un tordu pareil, que peut-elle faire?

Ce soir, c'est un nouveau parchemin. D'Arsène, celui-ci.
Evidemment, je suis à l'opposé... au Nord de l'île.
Bon sang, pourvu qu'il ne lui arrive rien! Je m'étais promis de veiller sur elle, pour sa mère.

Il faut que je trouve quelque chose, je dois bien trouver un moyen de lui venir en aide!
Je pense aux menaces de la pourriture qui la retient... cela me met hors de moi. Me sentir impuissante aussi me fait enrager.
Réfléchis, trouve un moyen d'agir... et vite!
Le comique
Le comique
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13/03/2011
Posté le 27/10/2011 à 00:27:25 

Ahaha ! Quelle soirée réjouissante mes amis ! Quelle soirée !
J'ai raconter une de mes meilleurs blagues ce soir !
L'histoire d'un type qui rentre dans un bar et qui se prend un table dans la face ! ahaha ! HI-LA-RANT !
Cette journée est belle, et incroyablement drôle ! Un hollandais me contact avec la ferme intention de m'aider dans ma quête de joie et de bonne humeur ! Et pour finir Eszrah qui se prend une table dans la face ! ahahaha ! 

Hum.. La petite fille ne pleure plus.. je l'ai même surprise à rire en tapant sur un tonneau ! ahaha ! Je savais qu'elle aimait l'humour ! 

Ah cette situation me plaît, pleines de surprises... Seulement il manque quelque chose.. Je ne comprends pas la mère qui en fait des tonnes et tout ces gens qui partent dans du mélo-dramatique.. ce n'est qu'une petite fille en quête de joie et de bonne humeur ! Je suis quelqu'un de bon qui suis la pour elle moi !

Grâce à moi elle a sourire tout neuf ! 

Mais..mais.. j'y pense.. Ces satanés raclure qui souhaite nuire a la petite.. pour la protéger soit disant.. ils sont a mes trousses ! ahahaha !

A mes trousses.. ahaha..

BAH ILS VONT TOUS CREVER !
Dudu
Dudu
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13/02/2006
Posté le 27/10/2011 à 13:51:35 

J'ai envoyé plusieurs parchemins, mais n'ai trouvé personne pour venir en aide à Arsène suffisamment rapidement.
Celui-ci me prévient qu'il est parvenu à bloquer le fou furieux dans la distillerie... accompagné de Mal'ganis.
Mais il faudrait l'en déloger, il va être furieux et qui sait ce qu'il pourrait faire à Mary?

Je suis inquiète... mais ce n'est rien lorsque je reçois une lettre à l'écriture enfantine. Des lettres arrondies, et un appel à l'aide.
Leo me prévient, me demande de les rejoindre.

Leo, mais que fait-il là bas bon sang?
Evidemment, il s'inquiète pour sa soeur... mais on sait que ce dingue est assez frappé pour faire du mal à une gamine, il ne faut surtout pas le laisser approcher du "Comique"!
S'il lui arrivait quoi que ce soit à lui aussi... Tequila serait anéantie!

J'enrage d'être si loin... bon sang, pourvu qu'il ne leur arrive rien!
Je réponds à Leo, en espérant qu'il garde ses distances avec ce fou furieux...
Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
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20/10/2005
Posté le 27/10/2011 à 15:24:06 

Ma très chère Dudu, mes informateurs m'ont informé avec justesse de la présence du Comique à l'entrée de la péninsule du phare.
Sealover et moi même l'avons rejoint, et Mal'ganis est avec nous.

Si tu n'es pas trop loin, nous serons assez pour lui coupe.r toute retraite, et le faire avouer où il a dissimulé Mary.

Je viens de lui injecter un somnifère en attendant même si la rage m'envahit
Le comique
Le comique
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13/03/2011
Posté le 27/10/2011 à 16:44:57 

Le comique ouvre les yeux péniblement et lentement commence a comprendre ce qu'il lui est arrivé..
Téquila, Sealover, Eszrah, Mal'.. ils étaient tous en face de lui avec la ferme intention d'en découdre !

En deux temps trois mouvement le comique se remit debout et fît face à ses adversaires !

-Ahaha ! Alors vous m'avez retrouvé ahaha !
Parfait je vais pouvoir sortir mon arme secrète !

Préparez vous bien car c'est l'heure de la...

Fait semblant de prendre quelque chose dans sa veste puis montre sa main vide en s'esclaffant  

L'heure de la blague ! ahaha ! 
Mary elle est ou ? Mary elle est pas la ? Mary elle est ou ? elle peut être là bas ! ahaha !
Et oui Mary n'est pas avec moi ! Voyez vous, ca c'est mon Joker et j'en ai encore trois ! ou peut être pas ! ou peut être que j'en ai dix ! ou peut être pas ! ahahaha !

Donc maintenant tout le monde se calme ! chantez ca va vous calmez ahaha ! Allez y chantez ! 

Et je vous dirais peut être ou est Mary ! ahaha !

Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
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20/10/2005
Posté le 27/10/2011 à 17:02:29 

Bon, je suis médecin, et je sais qu'un individu peut survivre 4 jours sans boire et une vingtaine sans manger.
Nous allons donc tabler sur trois jours pour retrouver Mary.
Et trois jours de torture, surtout effectuées par une chirurgienne, je vous assure Comique, je pense que vous aller arréter de rire
Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
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20/10/2005
Posté le 27/10/2011 à 22:07:52 

Téquila sentait la rage monter en elle. Le comique souriait de toutes ses dents, et ne croyait absolument pas qu’elle allait mettre ses menaces à exécution.

Elle lança un regard à Sealover, et lu dans ses yeux qu’il ne tiendrait pas longtemps son arme en retrait.Si elle voulait faire parler le comique, elle devrait jouer vite et serré.

Téquila farfouilla dans son sac et en sortit une fiole laiteuse. Hésitant un instant, elle imagina Mary, avec la joue entaillée, et ouvrit alors le flacon, le déversant sur le comique.Ce dernier, comme à son habitude, commença par rire, et à enlever sa veste mouillée.Mais un peu de liquide était arrivé jusqu’à sa peau, et ses yeux s’écarquillèrent un instant.Téquila le regarda frotter avec force son cou irrité, et lâcha la fiole sur le sol sableux. On pouvait lire « Soude » sur le coté de la fiole.Le comique commença a hurler, avant de trouver parade à la brûlure. Il arracha une poignée de sable du sol, et le passa sur la chair à vif, calmant un peu l’effet du produit.

« Vas-tu m’avouer où tu gardes Mary ? »Le comique hocha la tête de gauche à droite, avec un rictus « Allons, tu peux certainement mieux faire ».Affligée, Téquila reprit son scalpel en mail, regarda alternativement Mal’Ganis et Erszah qui l’encourageaient du regard. D’un mouvement sur, elle fit sauter un ongle de la main droite du comique, celle là même qui avait tenu le sable. Aussitôt, la douleur pu se lire sur le visage du kidnappeur.

« Ne sous-estime pas l’amour d’une mère pour son enfant, je suis non violente, certes, mais tu as dépassé les bornes. Tu aurais du t’en prendre à une autre personne. Je connais les secrets du corps humain, de la douleur. J’ai suffisamment vu de patients dans ma vie pour savoir où les blessures font le plus mal. Tu m’avoueras où tu caches Mary, même si je dois aller jusqu’à te plonger dans le coma »

Un éclair de doute passa dans le regard du kidnappeur, mais il ne voulut céder, pas encore, et afficha de nouveau un sourire….Téquila se retourna vers Sealover et chuchota. Ce dernier s’avança et arracha une des bottes du comique. Sans plus de ménagement, Téquila y planta une seringue.Malgré sa première réaction qui fut d’hurler, le Comique refusa de parler, et esquissa un sourire, qui devenait moins convainquant.

« Je ne veux pas te tuer, car tu es fou, et je ne te pense malheureusement pas responsable de tes actes, mais tu m’obliges à la violence. Sache que la blessure que je vais t’infliger va être douloureuse, très douloureuse, et que tu mettras du temps à mourir, mais que la fin sera inévitable ».Téquila fit un signe vers Sealover, qui acquiessa.Elle leva son scalpel et le plongea brusquement dans l’abdomen du Comique, qui regarda d’un air incrédule un bout de son intestin sortir de son ventre.
Le comique
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13/03/2011
Posté le 27/10/2011 à 22:22:39 

Le comique riait à gorge déployé, surement pour la dernière fois.
Il tenait son bout d'intestin comme un trophée, et cracha au visage de Téquila.

Ahaha ! *Kupf Kupf* T-tu vois j-j-j'ai pas ... *Kupf Kupf* choisi cette gamine.. p-p-par hasard..

Il tapote sur la poche intérieur de sa veste en souriant dans son dernier souffle

Ma chère Téquila ( si c'est pas toi Tequila qui lis ce message repose ce papier ou tu l'as trouver sale voleur ahaha ! )

Si tu lis ce bout de papier c'est que j'ai accompli ma plus grande blague, faire qu'une des médecins les plus reconnu de l'ile tant pour sa bienveillance que pour ses valeurs pacifiste ait tué sauvagement un individu et pour moi très drôle ahaha !

Comme quoi la folie est à la porté de tous, il suffit de tendre la main !


PS : tu trouvera ta fille dans les égouts de NewKingston, elle est attachée et elle perd du sang ahaha ! ou peut être qu'elle est morte ? ahaha ! ou peut être pas ahah ! 
Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz
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20/10/2005
Posté le 27/10/2011 à 22:37:35 

Téquila tendit le bout de papier à Mal’Ganis, et fit signe à son Sealover
« Vite, le temps nous est compté. Partez sauver Mary, je vous retrouverai à New Kinston dès que possible ».

Se tournant vers son confrère, elle chercha une compréhension qui ne venait pas.

« Eventration par lacération du derme profond, mais aucun entaille de l’intestin, ni de l’estomac.Arrêt cardiaque du à la douleur trop intense, et à la perte de sang. Nous avons quelques minutes pour tenter un massage cardiaque, et une transfusion. Arsène, voici de quoi le recoudre, je m’occupe du massage »

Blanche comme un linge, Téquila s’activait sur le cœur du Comique, qui refusait obstinément de repartir. Pourtant, il le fallait. Ce n’était pas elle qui déciderait de son sort, mais le destin.« soixante et onze, soixante et douze…une pulsation, enfin ….suivie d’une autre ».

Il vivrait, en sale état, mais il vivrait. Et Téquila savait déjà ce qu’elle ferait de lui dans quelques jours, quand ses blessures auraient commencé à cicatriser. Elle avait repéré la barque sur la plage. Le continent n’était pas loin, et elle l’y amènerait.Pour les fous, il y avait des dispensaires…
"Eszrah"
"Eszrah"
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29/08/2010
Posté le 27/10/2011 à 23:20:05 

La traque avait été longue, jusqu’à retrouver le kidnappeur, observant l’océan du haut d’une falaise. L’ironie du sort avait voulu pour Arsène qu’ils arrivèrent tous à sa rencontre au même moment. Il n’avait pas cherché à s’exprimer cette fois, dégainant son arme et pointant le canon en direction du crâne de leur proie. Si celui-ci ne détenait pas l’information capitale sur où se trouvait sa protégée, il lui aurait fallu d’un instant pour le mettre à mort. Sa fébrilité se ressentait, et sa main s’était mise à trembler. Une autre vint se poser sur son fusil, l’invitant à l’abaisser. Tequila se dressait à son côté, le regardant au travers de son masque. Son visage paraissait paisible, laissant apparaître un léger sourire pour le réconforter.

Se laissant convaincre, il se ravisa, tandis que sa consœur s’approchait du dégénéré qui les regardait en s’égosillant de rire. L’espace de quelques secondes, ce dernier affichait un large sourire malsain, narguant ceux qui étaient venus alors à sa rencontre, pensant l’arrêter. L’espace de quelques secondes, il put profiter de ce qui était pour lui sa gloire, avant que son visage ne change pour une suite de grimaces les plus laides les unes que les autres.

Arsène observait, silencieux, ce que pouvait être la vengeance d’une mère. Cette femme, que tous respectaient et admiraient pour sa droiture et sa pureté, laissait en cet instant déverser toute sa fureur sur le pauvre bougre. De longues minutes passèrent, théâtre d’une torture qui ne faisait pas fléchir le comique. Il se jouait d’elle malgré toutes ses souffrances, supplice que n’importe qui de « normal » n’aurait pu supporter.

Le médecin eut un réflexe de crispation lorsqu’il aperçut le regard de Tequila se portant sur son mari, avant de sortir son scalpel. Il savait ce que cela signifiait. Il savait aussi ce que cela causerait. Il voulut intervenir, mais en vain. D’un geste précis et vif, la plus célèbre médecin de l’île venait de planter la lame de son scalpel dans un abdomen d’homme, avec ce qui paraissait être la pire des intentions : l’envie de tuer.

"Eszrah"
"Eszrah"
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29/08/2010
Posté le 28/10/2011 à 00:04:40 

Le Comique gisait à terre, agonisant. Le visage crispé, il contemplait ses entrailles sortir en dehors de ses chairs. Son heure était venue, et la traque qui durait depuis des jours maintenant s’achevait ainsi. Son maudit sourire réapparut peu à peu, préludant un ricanement saccadé par la douleur. Il fixait sa meurtrière droit dans les yeux, non pas avec le regard de celui sur le seuil de la mort, mais avec celui d’un triomphateur. Il le savait, comme tous ceux présents, et ses derniers mots ne firent qu’écho aux pensées de ses quatre poursuivants, silencieux.

- Ahaha ! *Kupf Kupf* T-tu vois j-j-j'ai pas ... *Kupf Kupf* choisi cette gamine.. p-p-par hasard..

Dans un dernier effort, il porta sa main sur la poche de sa veste, les invitant à récupérer ce qu’il y cachait, rendant alors son dernier souffle. Tequila resta immobile quelques instants, observant le tortionnaire de sa fille finalement neutralisé de sa main. Elle s’empara du bout de papier qui dépassait du vêtement, l’entrouvrit, et en lut le contenu en silence. Ayant fini, elle le tendit à Malganis qui s’approcha et le lut à son tour. Elle s’adressa alors à eux, leur intimant de partir au plus vite vers la cité anglaise, où sa fille était apparemment laissée à l’abandon.

Sealover s’approcha du gentleman et l’invita à le suivre, ce qu’il fit sans rien ajouter. Les deux hommes s’éloignèrent prestement, laissant les deux médecins près du cadavre.

- Arsène, je vous en prie, aidez-moi…

À la fois surpris d’entendre son prénom alors qu’il n’avait pas dévoilé son identité sous sa tenue de médecin et d’entendre la chirurgienne prononcer ces mots, il s’approcha, le fusil toujours dans une main, relevant son masque. Tequila eut un hoquet de surprise en voyant les traits de celui qui se dressait debout devant elle, mais reporta immédiatement son attention sur le corps inanimé. Arsène fut parcouru d’effroi en réalisant la scène qui se jouait alors. Au fond de lui, cela lui était comme une évidence, mais pourtant, il ne pouvait se résoudre à comprendre ce qu’il voyait.

Elle était là, agenouillée, énumérant une liste de symptômes tout en s’activant à appliquer un massage cardiaque sur ce qui devait être la dépouille de celui qui séquestrait et torturait sa fille. Son geste n’avait pas eu pour but de l’achever tout à l’heure, contrairement à ce qu’elle avait pu laisser paraître. Fidèle à sa réputation, elle n’avait pu se résoudre à ôter la vie, même au plus grand des salauds. Elle se pressait maintenant à vouloir le ranimer, avant qu’il ne finisse vraiment par décéder. L’espace d’un bref instant, elle releva son regard, et se tétanisa.

- Arsène, non !

Le coup partit. Un vacarme tonitruant brisa le silence de ce décor de crépuscule. Arsène tenait son arme fumante pointée vers le front du Comique, la tête de ce dernier basculant lentement sur le côté.

- Requiasce in pace, pauvre fou, murmura l’auteur du tir.

Tequila resta figée, blême et en état de choc. Ses mains avaient cessées leur mouvement sur la poitrine du cadavre. Le médecin porta son regard vers le sien, rangeant son fusil.

- Vous ne pouviez le faire. Non, il ne le fallait pas… Il ne devait pas gagner…

Elle ne lui répondit rien, une larme commençant à perler le long de sa joue gauche.

- Toute ma vie, j’ai été un médecin, comme vous. Toute ma vie, j’ai respecté mon serment. Il ne fallait pas que ce soit vous qui le rompiez, ce soir. J’ai fait ce qu’il fallait. En tant qu’humain. En tant que 4 Lunes. En tant que celui qui devait réparer son erreur d’avoir laissé Mary tomber entre ses mains.

Elle lui en voulait, il le savait. Et elle continuerait de lui en vouloir. Cependant, il ne dit plus rien, reportant sa main sur son visage pour rabaisser son masque, et commencer à reculer.

- Elle m’attend. Tout autant qu’elle vous attend.

Il s’éloigna peu à peu, disparaissant dans l’obscurité du début de la nuit qui commençait à poindre pour retourner là où tout avait commencé, laissant là Tequila, seule, en espérant qu’elle lui pardonne tout cette tragédie.
Mal' et son nouveau cache-oeil fétiche
Mal
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Posté le 28/10/2011 à 03:00:04 



Depuis que je suis à la poursuite du Comique, je n'ai cessé de penser, chaque jour, à ce que je lui aurait fait quand je l'aurais retrouvé. Je crois que je n'ai rarement autant détesté un individu sur cette île. Pendant la traque, je me voyais déjà lui casser la gueule à grands coups de poing en pleine figure. Il l'aurait mérité. S'en prendre ainsi à une enfant... je haissais ce type.

Désormais il gît au sol, devant moi, à deux doigts de la mort... 

Ne perdant pas de temps à contempler ce spectacle, je m'empresse de reprendre ma route vers New-Kingston comme me l'a demandé Téquila. Avant de partir, je pose ma main sur l'épaule d'Arsène, lui faisant comprendre que je ferai au plus vite.

Mais le temps presse, nous devons secourir Mary le plus vite possible. C'est donc avec le coeur remplit de rage que je me met à courir. 

Pourtant, au delà de la haine, j'épouve avant tout une réelle inquiétude pour Mary. Une enfant de la nature, exprimant chaque jour une joie de vivre communicative. Elle pourrait être ma petite soeur, je ferai tout ce que je pourrai pour la protéger. J'espère ne pas arriver trop tard, auquel cas, je ne me le pardonnerai jamais... 
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