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Les Libres-panseurs  
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Sarah Viheke Blauvelt
Sarah Viheke Blauvelt
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06/11/2007
Posté le 10/11/2008 à 15:16:29 

[Ce RP a une valeur d'annonce et est ouvert à qui souhaite participer, merci de me contacter.]

Cela faisait de longues semaines, peut-être même de longs mois, que les deux comparses n'avaient pas eu l'occasion de se réunir. L'un, Leeroy, reclus et convalescent s'était coupé du monde pour endiguer sa terrible affliction et retrouver quelque estime de soi. L'autre, Kurota, d'un naturel solitaire et aventurier, comme à son habitude sillonnait les chemins, au hasard des caprices de son atypique destinée. Leur relation épistolaire n'avait quant à elle pas cessée. Depuis longtemps un thème récurant occupait une part centrale de leur correspondance. Suffisamment pour qu'ils décident tous deux de mettre en suspens pour quelques jours leurs activités et se réunissent, à la faveur de la nuit, dans un lieu secret.

Kurota débouche une bouteille de rhum supérieur. De sa main, Leeroy obstrue la chope avec empressement lui indiquant ainsi qu'il souhaite conserver toute ses capacités d'analyses. Silencieusement, le japonais hésite, puis se gargarise à même le goulot. Quelques gorgées, du puissant alcool refluent et coulent sur ses lèvres fines par les béances laissées par les dents abîmées de l'asiatique. Cérémonieux, il repose la boutange passablement entamée, puis pragmatique, prend la parole. Ses yeux ont une inquiétante teinte sombre.


_As-tu le temps et/ou l'envie de parler du temps, de la vie???
_Ve le prendrais, fela fait bvien longtfemps que nous n'avons pas difcfutfé ...
_Parle moi de ton pays, Kurota, en effet, je connais mal ta culture et tu es avare de tes souvenirs. Cela fait si longtemps que tu ne m'as pas parlé de ces contrées lointaines.
_ Hormis dans fertfains uvaves de ma vie, fela est devvière moi. Ve fuis à prévent Hollandais
_Ahhh, c'est tout à ton honneur, c'est une qualité que j'apprécie chez toi.


Leeroy se lève, se signe machinalement et joint ses mains avec vénération.



_Tiens, A propfos de Dvieu... tu fembvles faire pfreuve de bveaucfoup de ferveur, fes temps fi..
_J'ai toujours été pieux. Le laxisme religieux ambiant me donne la nausée, notre culture à des moeurs douces? Soit! Mais s'en est trop, les femmes vont dénudées, les médecins et les commerçants sont paupérisés, économiquement crucifiés, les hommes se saoulent en permanence et blasphèment à tout va... les temples sont désert.

Kurota, dont la main se tendait de nouveau vers la bouteille, la retire, lentement, avant de reprendre.

_Fur fette île qui raffemble tfant de peupfles différents, pfar-dvelà même dves cflivaves "offifiels", il est dviffifile d'y tfrouver une foi commune...


Leeroy, virulent, coupe la parole à son ami.


_Peu me chaut
_Qui dit orivines dvifférentes, dit foi variabvle, tant par le ou les dvieux confernés, que dans l’intfenfitfé de la ferveur.
_Quelque soit la foi, elle doit être le centre de la vie.
_Dévot, mais ouvert; f'est intféressant...
_Luthérien! Accusés d'hérésie, nous avons souffert des dizaines d'années contre l'Espagne catholique, nous ne devons pas reproduire les erreurs qu'une foi crédule et aveugle leur à fait commettre. C'est d'ailleurs cette passion qui me donne la force de m'élever contre l'injustice. La pauvreté est un blasphème!
_Ve fuis pfeu au fait de l'hiftfoire de notre nafion, n'étant pfas natfif, mais v'ai entfendvu qu'il y a des dviffenfions relivieuves entre les différentes provinfes hollandvaives.


L'européen ignore la remarque et continue son monologue.


_L'église Romane et le saint office nous y ont contraints durant des siècles, nous, peuple de marchands... mais les réformateurs l'emporteront, la passion et l'amour gagnent toujours.


Kurota l'interrompt taquin.


__...en tfous cfas, fi ve ne rentfrerais pfas dvans les détails de mes croyanfes, car fela lafferait le pflus fidvèle des croyants, fache que v'ai bvel et bvien une foi, qui me guidve, même fi elle est fans dvoute moins forte que la tfienne. Dvieu est amour et la vie est plus aivée quand on a les poffes pleines... n'est-fe pas? Il vaut mieux êtfe riffe et en bvonne fanté que...


Sourd à la plaisanterie, Leeroy change de sujet.


_C'est bien de santé dont il s'agit. Ma mère était un putain de luxe. Elle a vécu dans une opulence chimérique mais elle est morte dans la solitude, la pauvreté et la crasse.
_...Ve compfrends que fette idée te foit dépflaivantfe.


Les deux Hollandais semblent respectivement gênés et contenir leurs émotions. Sans plus tourner autour du pot, Kurota reprend avant que le mutisme ne s'installe.


_Ve vois que les foves fe mettfent en pflace ; les GRML tentfent une pathfétique manoeuvre pfour convaincre le bvon peupfle de Liberty de la vusteffe de leur "Credo"; il est heureux de voir des efprits f'éveiller... tel felui d'Etniev!
_Oui, Etnies a des buts communs aux nôtres. Une certaine connivence s'est installée entre nous , il n'en reste pas moins une tête brûlée. Il nous faudra le tempérer avec souplesse à fin que sa fougue ne nous joue pas un tour fâcheux. Lem et Jaïna partage également nos vus. Ils
nous apporteront leurs soutiens et Dieu sait qu'ils ont le bras long... Nous ne sommes pas seuls, il en est d'autres qui partagent nos idéaux. Il nous faut bien mesurer l'implication et les limites de chacun. Pour ma part, je n'ai plus peur des représailles, ni de voir ma réputation salie.


Kurota semble ne plus vraiment écouter le discours de son ancien élève qui part dans des digressions. Les deux s'expriment comme pour eux-même.


_La pauvretfé des médefins est univerfelle!
_La GRML a perverti les mentalités et s'est alliée aux différentes puissances pour s'octroyer le monopole.
_Il est intféreffant de noter que les GRML eux même admettfent vivre dans le dénuement; ve ne fais f'il faut les croire, car f'ils divent vrai; alors leur fanatfivme va encore plus loin que ve ne le penfais.
_A mon avis, la plupart sont manipulé à leurs dépends, victime de cette mascarade. Ils ont foi
_...mais n'oublions pfas que la Senora Téquila est un pirate. Tout paria qu'elle foit, elle emporte l'adhvévion d'une mavorité et, à fe que v'en fais, a le foutien de la confrérie...


L'asiatique fronce les sourcils et semble à nouveau écouter son ami, échauffé, il lui coupe la parole.


_Fes fous poffèdent un pouvoir confidérabvle! Leur droit de paffave fur pfluv ou moins toute l'île est une compenfafion fertaine à leur dénuement. Armé d'un tel pfrivilève, un groupe décidé peut réaliver bvien des foves... d'ailleurs... Tequila est elle active viv à vis de fes "partfenaires", ou fon ftatut de pirate est il honorifique?
_ Mes espions eux-même ne sont pas catégoriques à ce sujet. J'ai finalement peu d'informations pour nous fonder une opinion.
_Dvommave... il ferait intéreffant de creuver fettfe pifte...


Kurota brocarde copieusement, puis fait signe à Leeroy de reprendre le cours de son rapport. Celui-ci fier de suscité l'intérêt de son ami et maître reprends avec zèle.


_...mais même les anti-pirates les plus acharnés prennent sa défense. Toutefois, mes notes datent un peu.
_Tfequfila, fef des GRML affiliée aux pirates...?
_Tylde ne serait, alors, qu'un faire valoir? ... un charmant faire valoir.


Il prononce cette réflexion dans un soupir épouvantablement affecté, puis reprend son invective.



_...preuve de la profondeur du complot que nous Libres-panseurs allons faire éclater!
_Fes ramificafions font étroitement enrafinées dans la culture de l'île.
_Ne serait-ce pas leur intérêt de « lutter » ainsi contre les provinces, en « affaiblissant » ceux qui remettent les guerriers sur pied!
_Toutfefois, fertaines fifelles font un peu groffières…
_Ils prétendent soigner ceux qu’ils souhaitent mais refusent d’opérer quiconque en fait la demande, ou ceux qui combattent, quelques soient leurs idéaux, nobles ou non.
_Fe parti pris m'a en effet frappé. L'efcuve est foireuve, pour le coup. Ilv en oubvlient leur nafionalité... quelle honte.
_Ils en font fi, souillent leur drapeau et leur culture. Ils sont révolutionnaires, athées, mécréants ou parfois seulement des brebis égarés... mais ils vont en paix.
_Leeroy, voyons, leur pafifivme est feint, ne t'y trompe pas.


L'édenté, calculateur, se lève brusquement, tend un doigt accusateur vers un ennemi invisible et commence une harangue.


Nous fommes les « Justes », défidés à révéler la vérité à un monde infrédule... et immanquablement, avir, il nous faudra! Nous aurons beaucoup d'ennemis et de détfracteurs, car il est confortable à tout un facun d’accfepter ainfi notre malheur. La pauvreté de notre condifion est une honte. Fette guvilde inique fait l'infortfune de notre noble profeffion… F'en est trop!... Mais… le regard des vens va fanver, nous mettrons à vour cette mafinafion!

Il reprend sa contenance, marmonne puis prend une voix puissante et chaleureuse de baryton.


_Ve te l'ai dévà dit, Leeroy, ta voix a un poids bien plus important que tu ne l'eftime… et il est temps de nous fervir de fet atout.


Interloqué puis gêné... le jeune européen au visage poupin paraît secoué par un violent conflit intérieur. Quelques instants s'écoule puis un sourire vaniteux apparaît.


_Il faut un porte parole, n'est pas pas?
_pour ma part, mon éloignement de fes derniers temps, et ma divgrâfe phyvique actuelle me compfliquent la tâfe...
_Nous devons massivement prendre part au consortium organsiné par notre Némésis, ce sera l'occasion d'y manifester nos idées. Pour avoir une légitimé, il nous faut des soutiens, il faut recruter, faire passer le mot, que ceux qui sentent spoliés nous rejoignent.
_Je ferfe a améliorer tout fa, mais en attendant et furtout, car tu en es plus que digne, ve penfe que tu ferais l’homme idvéal pour remplir fe rôle; ve me ferais une voie de t'affifter… d'avir même. Laiffe moi les baffes bevognes… ve me falirais les mains à ta plafe.


La discussion prenant un tour alarmant, Leeroy se ravise.


_Soit, je prendrais la parole en attendant ton opération chirurgicale et la fin de ta convalescence... mais... il faudra faire à ma manière!


Kurota n'écoute plus.


_... et même au-dvelà de fela, fe venre de cauve a bevoin d'un fef ftable; fove que ve ne puiv être fes temps-fi, pour de multfipfles raivons...
_Il convient toutefois de rester discrets sur nos effectifs réel et notre détermination. L'effet de surprise est notre meilleure arme, l'annonce de notre existence n'est pas incompatible mais il nous faut rester vague sur l'envergure de notre organisation.


Passant de la pommade à Leeroy.


_Au-delà du recfrutement et de la propagvafion de la "bonne parole"... Comment envivaves-tu les foves... vaillant leader ?? ... De quel degré de radvicalivme devrons-nous faire preuve, et à l'encontre de qui? La GRML est l'ennemi le pluv évident, mais refte une fafadve diffimulant le(s) véritfabvle(s) meneur(s). Devons nous avir pour marquer le coup, ou ferfer des pfreuves?
_En premier lieu, il nous faut trouver des recruteurs dans chaque nation, il faut des personnes loyales, à la motivation sans faille et suffisamment puissant pour qu'on prête attention à leurs propos.
Les pirates semblent pencher du côté de la GRML, mais il faudrait surveiller cette nouvelle faction, « Les Flibustiers ». L'appât du gain est cohérent avec nos idées et malgré leurs potentiels liens, il est probable que leurs discordes perpétuelles puissent permettre d'en rallier certains, de les corrompre... zut, nous sommes trop pauvres pour cela! Il nous faut un mécène! La substantielle augmentation des revenus des médecins convaincra les commerçants.
_L'augmentafion des prix de la marfandive est idéale pour juftfifier notre acffion! Fela va aider à faire penfer les efprits les plus fenfibvles à ... leur gueule... vers nous! Peut-être même les GRML, fi leur hiftoire de finanfes en berne est vraie...! Nous tranfformerons tous fes médefins brimés et démunis en vrais requins!!!!!


Le Japonais s'emporte au-delà de toute raison.


_... fela ne ferait qu'un vustfe retour des foves pour fes années de fpoliafion! Mouhahahahahahaha!!!


Leeroy s'exprime d'une voix emprunte de scepticisme.



_... par contre, en tant que porte parole, il me faudra garder le self-control. Je garderais la tête froide, maître, vous me connaissez...
_...Et quelques décocffions pharmafeutiques dont tu es fi…. friand… pourraient nouv aider à briver... euh... convaincfre les indéfis.


Le jeune toxicomane rougit, toussote... mais n'arrive pas à détourner la discussion.


_Ve comprends de plus en plus tes... gvoûts... pour fes prodvuits; fi en pluf ils peuvent f'avérer utfiles… différemment, ve fermerais les yeux...
_Mon travail n'avait qu'à vocation d'étude, tu sais...
_Fi leur uvave doit t'aider à gvarder les idées claires, tu es le meilleur vuve de fe qui est bvon pour toi; l'ecfès par contre… enfin, ve pratique peu fes foves là, mais v'ai vu le révultat sur toi il n’y a pas fi longtemps.
_Seigneur, tes ennemis ne méritent pas de marcher dans ton l'ombre. Qu'ils ploient sous ton Ire, amen.


Les deux hommes soulagés et résolus se rassirent. Méthodiquement, ils prirent les dispositions qui s'imposaient et partagèrent une liste d'actions à menées et de personnes à contacter. Enfin, à contre-coeur, ils prirent congés l'un de l'autre après avoir consciencieusement vidé la bonne bouteille de rhum.


Dita Damian Van Teese
Dita Damian Van Teese
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Posté le 22/11/2008 à 02:31:35 

Tequilà, c'était elle, la source de tant de maux, maux que même en tant qu'un des médecin les plus réputés de l'île, elle ne pouvait guérir.


Que faire ? Que dire ?
Un flot de rage coulait dans son sang, il le contenait encore mais jusqu'à quand ?


Encore un peu.


Il partit fouiller le reste de la ville, priorité aux personnes nuisibles à la Hollande, il avait toujours fonctionné comme ça, ses problèmes passaient après la Hollande.


Justement ses problèmes, l'argent, sa vie, la Hollande, il donnait tout pour elle, mais comment défendre des valeurs quand on a pas les moyens financiers derrière de faire ce que l'on désire.


Quelques jours plus tôt encore, alors qu'il venait de finir sa ronde pour vérifier qu'aucun pirate ne se planquait dans les environs, il tenta d'aller se désaltérer au comptoir des habitués.

"-Tu veux boire, fais voir l'oseille avant.
  -J'suis à sec vieux, fais pas le rat, j'assure ta sécurité après tout.
  -Rien à foutre de ma sécurité, à quoi ça me sert d'être encore en vie si j'ai plus les moyens de nourrir ma famille, pour qui je vais passer après auprès d'eux, ils sont tout ce que j'ai, donc tu payes ou tu bois pas, c'comme ça que ça marche.
  -J'te l'ai dit j'ai rien, ça fait des semaines que je roule pour la Hollande et que j'ai pas eu le temps d'aller me faire du blé.
  -Ca c'est ton problème, tu reviendras quand tu auras des sous, c'pas compliqué...
  -Ok, je comprends. "



"chienne de vie ..."



Il avait fallu qu'un pirate, ceux là même qu'il traquait quelques heures plus tôt, lui paye une tournée.
Quelque chose dans cette île n'allait pas, ce n'était pas normal.


Téquilà, figure emblématique de l'île, et pourquoi ? Pour son pacifisme, sa dévotion à la médecine...
Dévotion mon cul ! Des soins gratuits, elle avait réussi peu à peu à insinuer cette idée absurde dans trop de têtes, pour finalement le généraliser à toute l'île.


Comment un vrai médecin de profession pouvait encore prétendre à se faire rétribuer pour le simple exercice de sa profession, pour sa survie, quand le médecin d'à côté propose la même chose mais gratuitement, Laami en avait bien compris tout l'enjeu lui.


C'est la mort du digne art qu'est la médecine que proposait Téquilà, cela ne pouvait plus durer.


Il avait fait des centaines et des centaines d'opérations, les rétributions elles ne se comptaient qu'en dizaines, et elles n'étaient pas nombreuses. Il aidait tant de gens, et pourtant il fallait que ce soit un pirate qui lui paye un verre, c'était absurde, illogique, impensable.


Cela ne pouvait plus durer.


Nombreux étaient les GRML qu'il avait croisés, de trop nombreuses fois il avait gardé sa lame dans son fourreau, par respect pour leur profession, il était bien placé pour savoir que ce n'était pas facile tous les jours. Ou encore certains l'avaient soigné, et s'il ne les avaient pas rétribués, c'était simplement qu'il n'en avait pas les moyens, contrairement à tout ces gens que les GRML soignaient gratuitement afin de leur permettre de récolter encore et toujours plus d'argent, qu'ils pouvaient bien précieusement conserver pour leur simple petite personne.


Non ce n'était pas eux les fautifs, ils sont trop jeunes et naïfs, ils se contentent de suivre un idéal trop bien ancré dans les moeurs. Il faut agir sur le problème à la source, répercuter à nouveau un impact fort.


Cela ne pouvait plus durer.


Téquilà était là, la ville n'était pas trop fréquentée, il le fallait, il le devait, pour lui, pour la médecine, pour qu'elle comprenne.


Il rédigea une lettre, qu'il conserva dans sa poche, à l'attention de Téquilà, puis il sortit sa lame, les mots ne suffisaient plus, elle devait comprendre.


Elle reposait inerte, étendue sur le sol, une boule s'insinuait dans sa gorge, attaquer un médecin sans défense est la dernière des choses qu'il avait envie de faire, mais il le fallait, elle devait comprendre.


Il glissa le mot dans la poche du médecin, asséna un violent coup à Sealover, non pas que ça lui fasse plaisir, mais il valait mieux qu'il soit auprès de Téquilà pour l'aider à se remettre, pour en parler, pour y réfléchir.


Il courut chercher les infirmières.


"Là dans la rue, deux blessés, il faut les transporter loin d'ici et vite"




Il n'avait pas eu le choix, il le fallait, il faudrait qu'elle comprenne.
 

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