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Prendre le temps de se retrouver....ailleurs  
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Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 06/11/2008 à 18:31:07 

Liberty, une crique solitaire, quelques jours après le début du coup d'état français.


La lune était pleine mais la nuit sombre. Les nuages avaient peu à peu envahi le ciel au crépuscule, comme s'ils savaient qu'ils devaient camoufler une étrange assemblée...
Le vent soufflait de plus en plus fort, faisant rugir son souflle glacial à travers les branches des arbres, les faisant gémir de douleur.
La mer rugissait contre les parois de la falaise, les vagues venaient s'y écraser avec fracas, comme si elles voulaient la détruire...

Sur un petit sentier parsemé de cailloux descendant vers une petite crique, à l'abri des regards, une silhouette emmitoufflée avançait prudemment. Elle était vêtue d'une longue cape verte foncée fermée sur le devant par une broche dorée, d'une capuche lui recouvrant la tête. Un foulard cachant son visage et la protègeant du froid et du vent, venait complèter sa tenue.

Une fois arrivée sur la grève de sable gris, elle fixa l'horizon, une main en visière, guettant avec attention une ombre qui se rapprochait peu à peu de la terre...

Une petite chaloupe accosta enfin, avec à son bord deux étranges personnages: un vieil homme tout fripé, une barbe grise toute hirsute lui mangeant le visage, s'approcha de la silhouette en boitant. Derrière lui, resté près de l'embarcation, un nain bossu.

Le vieillard s'approcha jusqu'à quelques mètres de la silhouette et lui parla:

Vous avez l'argent?

Une main gantée de vert sortit une petite bourse, verte elle aussi et se mit à la balancer par les lanières devant lui.

Il est ici, enfin ce n'est qu'une partie....Vous aurez le reste une fois que je serai arrivée à destination...

L'homme grimaça et attrapa le petit sac.

Je vous attendrai ici même, à cet endroit, dès que j'aurai fini de mettre à jour mes affaires...Je vous ferai signe comme la dernière fois....

La silhouette fit une révérence puis tourna le dos aux deux hommes et partit en direction de la falaise, là où le petit chemin remontait.
La lune réapparut soudain de derrière les nuages et une bourrasque de vent fit se soulever la capuche verte, laissant apparaitre une chevelure de feu sous les rayons de l'astre lunaire....
Henri d'Avron
Henri d
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23/02/2006
Posté le 07/11/2008 à 19:48:18 

Henri était encore une fois engagé dans un de ces conflits qui ravageaint régulièrement l'île. Bien que plutôt pacifique une fois de plus il avait été entrainé pour l'honneur du Roi dans la guerre. Ces guerres qui l'avaient incidieusement éloigné d'Hernanone.
Il était donc dans le camp quand un messager vint le trouver.


Monsieur j'ai une lettre pour vous.

Une lettre? Donnez la moi mon jeune ami.

Il prit la lettre entre ses doigts, et se mis à la faire tourner. Son regerd était reveur. Il avait tout de suite reconnu le sceau et cette petite marque en cire verte le fasait revenir loin en arrière.
Puis d'un coup il décacheta la lettre.

Hernanone lui écrivait. Elle quittait l'île. Il n'en revenait pas. Une masse de plusieurs livres venait de lui tomber dessus. Ainsi elle partait. Une fois de plus elle irait sur les routes et comme ses derniers temps elle irait seule. Henri aurait voulu courrir vers elle la retenir mais leurs routes s'étaient séparées depuis bien trop longtemps. Une larme coula sur sa joue. Il l'essuya, et posa son doigt sur une feuille qu'il avait sorti. Un tache brune apparut sur le suport mal dégrossi.


Hernanone,

Mon âme reste près de la votre et sachez que tous mes voeux vous accompagnent. J'aurais aimé être votre refuge, votre ombre et votre moitié mais mon coueur bien que votre m'entraine toujours vers la solitude.
Je ne suis pas très doué pour les adieux. J'espères seulement que votre route vous mènera de nouveau sur ces terres.

Votre dévoué et affectueux
Henri.
Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 08/11/2008 à 11:27:31 

Maison des Sylphes, chambre d'Hernanone, quelques jours auparavant

Elle était assise à son bureau, les yeux dans le vague, l'air songeur et nostalgique, un carnet ouvert devant elle sur la table, sa plume à la main...

Quelques lignes tracées d'une belle écriture, puis la page blanche, comme s'il n'y avait plus rien à écrire, plus rien à raconter....

Derrière elle, posé sur son lit, un coffret doré, le couvercle ouvert laissait entrevoir quelques affaires: 2 bagues, des fleurs de Lys, des Roses, quelques objets pirates, une petite bourse contenant des cheveux d'Henri et tout un tas de souvenirs représentant les deux années qui s'étaient écoulées depuis son étrange arrivée...

Sur le sol, plusieurs sacs avec quelques habits dépassant...

Lasse, je suis lasse....Un mandat de gouverneur, deux mandats de ministre....mais pourtant plus rien ne m'interesse, plus rien ne me retient ici...
Chaque pas que je fais sur cette île me fait m'enfoncer de plus en plus dans une sombre solitude, un malaise....

Hernanone se leva, ouvrit la fenêtre et regarda au loin...par dessus les toits, par delà les montagnes, loin vers l'horizon qui l'attirait.

Qu'ais-je appris depuis ces deux années?....J'ai acquis une certaine place mais cela ne suffit pas....J'ai besoin de me retrouver, de savoir qui je suis...et surtout un besoin de quitter cette île de barbare, où je ne me sens plus à ma place....

Les hommes me sont devenus insupportables, ne pensant qu'à se battre, qu'à s'insulter....

La Française se retourna, et vint s'asseoir sur son lit, elle prit chacun des objets et les regarda. Puis elle les rangea soigneusement un à un dans le coffret, le referma et le scella de sa marque verte.

Puis lentement, elle revint à son bureau, prit plusieurs feuilles, trempa sa plume dans l'encre et se mit à écrire...

Il est temps...Il est temps que je parte mais je dois régler certaines choses avant....et ne pas partir comme une voleuse....prévenir ceux qui comptent pour moi, mes amis...les Sylphes, ma famille sur cette île.

Une petite larme se mit à perler au coin de son oeil....Son coeur voulait rester mais son esprit n'en aurait pas la force...

Rester et dépérir....ou s'en aller pour revivre....Son choix était fait, et elle s'y tiendrait....
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 08/11/2008 à 23:52:12 

Maison des Sylphes durant le coup d’état.

La porte est sollicitée part de très nombreux coups de pieds, coup d’épaule, si bien qu’elle fini par céder. 


Le plancher grince sous mes pas, je m’avance et foule du pied les tapis de la salle commune.

Les Sylphes, Nara, Hernanone, June qui d’autres encore je l’ignore… Je m’avance découvrant une maison à l’installation sobre mais fonctionnelle. J’ignore pourquoi je suis venue ici, simple curiosité, défi ?

Après tout on nous offre Port-Louis sur un plateau profitions-en.

La maison du Lys semble avoir été barricadée, c’est curieux, ils sont malins, ils avaient dus sentir le vent tourner….


Je visite, je fais comme chez moi.
 Je me demande ce que je vais découvrir de ces femmes que j’ai côtoyé parfois et dont une fut même ma sœur : June…

Je retiens un crachat en pensant à elle.

Nara et son écoeurant bonheur avec Alejo.

Et Hernanone, fourbe et calculatrice. 


Il semble que je sois devant sa chambre tout ce vert… Je découvre de longs cheveux roux au sol, le doute s’estompe. Une chose est étonnante, toutes ses affaires semblent rassemblées comme pour un départ.  Elle avait aussi senti venir le coup d’état ? Non elle n’aurait pas préparé tout cela. Cela semble plus à un départ définitif….

Hernanone ? Des feuilles chiffonnées dans la cheminée, elles ne se sont pas toutes consumées. Avec le tisonnier j’en attrape quelques unes que je déplie délicatement. Il s’agit bien de brouillons de lettres. Elle annonce son départ.  Et moi ?

Elle n’aura pas eu l’élémentaire politesse de me prévenir et en plus elle doit me….


De l’encre et du papier sur son bureau, soit, j’en profite et j’ai une seconde lettre à rédiger. Au moins cela sera fait.
Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 15/11/2008 à 18:52:54 

Quelque part sur Liberty, durant le coup d'état français

Loin, elle était loin des soucis de la colonie française, loin de la tourmente dont lui parvenait les rumeurs par bribes...Elle avait fait le choix de s'éloigner depuis plusieurs semaines déjà mais le coup d'état avait été l'ultime action de trop....

De toute façon, elle savait que les vrais Français récupéreraient Port Louis. Elle n'était pas indispensable, loin de là, elle, simple commerçante détestant de plus en plus la violence, la barbarie et la méchanceté gratuite de certains...

Hernanone tentait donc, avant son départ, de terminer quelques travaux donnés par-ci, par-là par diverses personnes. Et surtout il fallait qu'elle règle ses affaires commerciales; elle ne pouvait pas partir avec l'argent de ses clients, elle était trop honnête pour cela....

Perdue dans diverses pensées nostalgiques, elle fut tirée de sa rêverie par deux oiseaux messagers. Elle récupéra les deux lettres, donna quelques graines aux volatiles et commença sa lecture.

La première missive, elle en connaissait l'expéditeur sans avoir besoin de déplier le papier...La Française en avait reçu beaucoup de semblables à une époque, lorsqu'Henri et elle correspondait régulièrement....Une époque révolue et en partie par sa faute, à elle...La lettre lui tirailla le coeur et quelques larmes perlèrent au coin de ses yeux...

La deuxième missive la laissa perplexe; comment son sceau vert, sa propre marque pouvait-elle se trouver sur une lettre qu'elle n'avait pas écrite? Aucun membre de la guilde n'aurait pénétré dans sa chambre pour se servir de lui-même, c'était impensable...

Elle détacha lentement le cachet, interloquée, déroula le papier et posa directement son regard sur le nom de l'expéditeur...ce qui eut pour effet de la faire sourire, contrairement à la lettre d'Henri qui l'avait faite pleurer...

Kristal, ma chère;

Que faites-vous à Port Louis quand il est au temple? Que faites-vous au temple quand il est à Port Louis?

Vous aviez dit qu'il fallait mieux que nous cessions de nous écrire, mais que voulez-vous la situation est si comique, que je n'ai pu m'en empêcher.

Anne Providence.

Le sourire se transforma en rire...Il semblerait que Anne se soit trompée dans les destinataires, sûrement dans la précipitation en quittant la maison des Sylphes, de peur d'être surprise....


Hernanone rangea les deux lettres dans sa besace et alors qu'elle allait se remettre en marche, une pensée lui vint à l'esprit....Elle n'avait pas prévenu Anne de son départ mais la pirate avait du s'en douter si elle était entrée dans sa chambre, où tronait toutes ses malles prêtes à être embarquées....


La vision de Anne, dans sa chambre, au milieu de ses affaires, lui fit alors penser qu'elle devait finir ses lettres d'au revoir et surtout prévenir ceux qui devaient l'aider à quitter l'île....

Elle reposa donc ses affaires sur le sol, installa son campement pour la nuit et sortit papier, plume, cire et sceau...

Partir comme une voleuse n'était pas son genre, mais annoncer son départ n'était pas chose aisée, surtout auprès de ceux qui étaient devenus ses amis et parfois bien plus....
Kristal Onza De Llama Duende y Seda
Kristal Onza De Llama Duende y Seda
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15/04/2007
Posté le 17/11/2008 à 18:47:14 

Des profondeurs du temple où elle s'était enfoncée avec son amie ALex, Kristal profita d'un moment de calme pour se reposer. Le temple leur menait la vie dure mais elles n'avaient pas l'habitude d'abandonner facilement, loin de là, elles s'entraidaient mutuellement et c'est ça qui faisait leur force à elle deux,

Perdue dans ses pensées, elle sursauta quand un perroquet se posa sur son épaule. Elle décrocha machinalement le message et entreprit de le lire. A vrai dire, elle ne comprit pas grand chose,
Hernanone...qu'est ce que ça veut dire...
Elle prit le temps de parcourir de nouveau ce message...c'était beaucoup plus claire maintenant...
 

Hernanone,

Je suis très confortablement installée dans sur à ton bureau dans ta chambre de la maison de guilde des Sylphes à Port-Louis. Je viens d’apprendre que tu nous quittais et tu n’as pas même l’élémentaire élégance de m’en avertir ?

Je suis déçue. N’oublie pas que nous avons encore quelques détails commerciaux à régler avant que tu ne partes !

En toute logique j’incite toujours les corsaires à quitter cette île, mais je crois que je préfèrerais que tu n’écoutas pas mon conseil… Ton machiavélisme m’enchantait, avec qui pourrais-je faire des coups tordus désormais ?

Bon vent donc ma belle ! Il n’y a rien qui te ferait rester ? J’aurais envie de faire encore plus pour que l’on te prenne pour une aspirante. Cela ne t’amuserais pas ?

Puis-je tout de même te donner des nouvelles de qui tu sais ?

Nous nous sommes vu aux alentour de Port-Louis hier. J’avoue que le coup d’Etat de Marco et Namatsea m’aura amusé un temps. Il est paria et en découvre un peu les désavantages, j’ai été étonnée de ne pas voir sa douce et tendre à ses côtés il parait qu’elle est au temple. Je m’en suis étonnée, il a même fini par dire : « j’avoue que cela me convient bien »

Moi aussi cela me convient…

Mais je crois que je ne t’ai pas raconté que nous nous étions vu une fois à Port-Louis lors du départ de Louis Philippe. Nous avons noyé notre chagrin dans l’alcool en vantant les mérites de celui qui est parti. Je n’aurais jamais cru que nous pourrions être si proche.

Mais toi où es-tu depuis ce malheureux coup d’état ? Ne me dis pas que tu es dans mon propre bureau, je ne te croirais pas, il a sauté avec notre repaire.

Hernanone que vas-tu faire loin de Liberty, puis-je aller consoler Henri d’Avron ?

Quand je pense que Nara va se fiancer à moins que cela ne soit fait ; tu n’assisteras pas à l’hypothétique mariage ?

A moins que tu ne préfères fuir lâchement Liberty au lieu de te battre comme tu fuis Port Louis tout aussi lâchement au lieu de la défendre.

Il n’est pas encore trop tard ma belle

Anne Providence

 
Bien qu’elle eu un pincement au cœur quand Anne cita Gahériet, Kristal prit sa plume : 

Anne de Providence…Est-ce vraiment le fruit du hasard qui fait que vous vous êtes trompée de destinataire ? permettez moi d’en douter, je pense plutôt que vous prenez un malin plaisir à essayer de briser mon couple, soit…Maintenant il est grand temps que nous nous rencontrions face à face. Bien que l’envie n’y est pas, je reste assez courtoise pour vous laisser le temps de vous organiser,
Je vous attend donc lundi prochain à l’entrée du temple.


Kristal plia soigneusement le message et fit patienter son perroquet, il lui restait une dernière chose à faire, elle prit une seconde feuille et y aligna ces quelques lignes 

Mon Cœur,
 

J’ai besoin de te voir absolument, débrouille toi pour laisser tes dossiers en suspens pour quelques jours, tu arrives bien à consacrer du temps pour Anne alors je suppose que tu pourras me rejoindre aisément à l’entrée du temple, lundi prochain.
 

Kristal
 


Va mon perroquet… envole toi.


Gaheriet
Gaheriet
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Posté le 19/11/2008 à 23:12:41 

Gahériet se trouvait dans la plaine de Port Louis. Le chaos était encore là, malgré la défaite de Namatséa, ses partisans continuaient à semer le chaos dans la ville. Gahériet de son point de vue, regardait la plaine et la ville afin d'estimer au mieu les différents accés et les réparations à envisager pour reconstruire les murs et fortifier les murs d'enceinte.
Il était dans ses pensées quand un perroquet se pose sur son épaule. D'un rapide coup d'oeil, il reconnait l'animal de kristal. Son coeur se serre, de peur de recevoir une  mauvaise nouvelle et s'empresse d'ouvrir la lettre.
Il la lit un cours moment, puis doucement lève les yeux au ciel, en murmurant doucement :


- Mais qu'est ce que c'est que tout ça?

doucement les épaules s'affaissent, et Gahériet s'assoit à terre.

- Mais qu'est ce que c'est que cette histoire encore. Je sors d'une tentative de coup d'état, pour me retrouver au milieu d'une guerre entre deux femmes qui n'a pas lieu d'être.

En regardant de nouveau au ciel

- Kristal, ma belle je te sais en dehors de toute cette agitation et voilà que tu attires les ennuis à toi, mais pourquoi n'es tu pas resté avec Alex sans te faire remarquer....

N'espérant pas recevoir de réponse, il se tourne vers son caporal d'échelon :


Mon ami, je vais devoir partir de toute urgence, retourne à la maison de guilde et surveille la reconstruction et la remise en état. J'espère ne pas être absent longtemps, mais sait on jamais. Je donnerai de mes nouvelles dès que je le pourrai.

Sur ces paroles, il fait appeler son cheval, puis grimpe dessus et s'en va vers le Nord sans se retourner tout en marmomant...
Sara
Sara
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Posté le 23/11/2008 à 20:30:39 

Auberge d’Ulungen et maison des Sylphes, la veille du départ

Cela faisait quelques jours qu’Hernanone lui avait annoncé son départ. Elle la comprenait et ne chercha même pas à la retenir. Elle perdait plus qu’une amie. Non seulement Hernanone gérait quasiment l’intégralité de sa fortune, mais surtout, au fil des mois, c’était devenue une confidente. Elles s’écrivaient d’innombrables lettres interminables, se racontant leurs petites vies, se réconfortant lorsqu’elles en avaient besoin, partageant leurs craintes, leurs peurs, mais aussi leurs idées. Elles n’étaient pas toujours d’accord, mais jamais elles ne se seraient permis de juger l’autre. Un profond respect était né entre les deux jeunes filles pourtant si différente.
L’une volage, accumulant les amants, l’autre fidèle et fiancée depuis peu. L’une commerçante pacifiste, l’autre n’hésitant pas à sortir sa lame et médecin militaire. L’une fourbe et prête à s’allier avec un pirate pour défendre ses intérêts, l’autre franche, directe et profondément anti-pirate. Mais toutes deux profondément idéalistes et patriotiques à leur manière, se dévouant pour les autres, et rejetant l’injustice et la barbarie.

Sans le soutien de son amie, Nara aurait abandonnée plus d’une fois. Hernanone devait embarquer cette nuit. Les deux jeunes femmes se retrouvèrent une dernière fois à l’auberge, partageant un dernier verre. La soirée s’annonçait longue et pleine de souvenirs. Mais ce n’était pas un adieu, elle espérait bien avoir régulièrement des nouvelles de son amie. Avant de partir, elle voulut lui donner un cadeau, un souvenir qui lui rappellerait que ses amis l’attendaient sur Liberty. Elle courut dans le jardin de la maison des Sylphes, et récupéra le cadeau que tous les Sylphes lui avaient préparé. Cela faisait un moment qu’ils en discutaient, mais avec le départ d’Hernanone, Nara avait accéléré les démarches. Elle avait reçu le cadeau le jour même. Il était là, près de la fontai ne.




Quelques instants plus tard, elle revint à l’auberge. Hernanone était toujours là, accoudée au bar. Elle lui remit le souvenir au nom de tous les Sylphes. Ils n’avaient pas pu être présents mais le cœur y était. C’était le symbole de leur amitié, et Nara comptait bien en donner un identique à chacun d’entre eux.



[HJ/ merci à La Paluche pour la distinction et l’objet à examiner]
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 30/11/2008 à 12:22:52 

J'ignore combien de temps je suis restée malade.

Une choutille, c'était plus ou moins inévitable. L'avantage, c'est que lorsqu'on en sort vivant plus jamais on ne la contractera. A qui dois-je ce joli cadeau ?

Cela-dit ça ne fait pas mes affaires, je ne suis plus disponible pour aider la confrérie. 

Allongée dans le dortoire n'ayant pour seule nouvelles que celles qui se disent sur la plateforme de la planque.

Tyler a du nommer un nouveau second j'en rage, mais je le comprends. Je ne suis bonne à rien. Enfin patience, je jour où je me relève les corsaires le sauront !

Une lettre se trouve là à coté de moi. De quand date-elle ?

Je tends la main, les yeux me brûlent encore, il me faut faire un effort pour la lire. Fort heureusement elle est courte.

Anne de Providence…Est-ce vraiment le fruit du hasard qui fait que vous vous êtes trompée de destinataire ? permettez moi d’en douter, je pense plutôt que vous prenez un malin plaisir à essayer de briser mon couple, soit…Maintenant il est grand temps que nous nous rencontrions face à face. Bien que l’envie n’y est pas, je reste assez courtoise pour vous laisser le temps de vous organiser,
Je vous attend donc lundi prochain à l’entrée du temple.


Aurais-je confondu Hernanone et Kristal dans mes lettres ? Qu'avais-je dis à Hernnanone déja ? De toute façon elle est partie, il n'y aura rien de trop compromettant je pense.

Par contre Kristal, traites-moi de tous les noms de lâche de ce que tu veux, mais je ne pourrais pas être à ton rendez-vous. Si ça se trouve je l'ai déjà manqué.

Au mieux, si jamais tu vas te plaindre à Gahériet tu pourrais l'exeéder par une jalousie trop virulente. Je dtoute façon je ne peux rien faire qu'attendre.
 

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