Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > Ambitions et états d'âmes...
Ambitions et états d'âmes... -1- 2 3 4 5 6 7  
Auteur Message
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 26/07/2008 à 12:49:49 

Je m’appelle Sir Holmes, de mon prénom Basile. Je suis anglais, de pure souche comme aimaient à le signaler mes parents, parents que j’ai perdu de vue lorsque j’étais jeune… une expérience qui, je le crains, n’ait affligé mon futur à jamais. J’avais 11 ans. Un âge instable, où l’on commence à se poser des questions sur soi-même, où le regard des autres commence à prendre une importance… un âge où l’on dit parfois des choses que l’on ne pense pas à ses proches. « Vous m’énervez ! Les parents de Billy ils lui ont offert le livre, à lui ! Il a de la chance d’avoir de bons parents, LUI ! » Ce sont les dernières paroles qu’auront entendu mes parents de ma part, avant que je ne claque la porte de la maison, et lorsque j’étais revenu plusieurs heures plus tard, ils avaient disparu… pour ne jamais revenir. Longtemps, j’avais porté sur mon dos le poids de la responsabilité de leur départ. Pourquoi, pourquoi seraient-ils partis, si ce n’était à cause de ce que je leur avais dit ? Mais en grandissant, accueilli par ma tante, j'avais beaucoup réfléchi, et mûrit… des parents n’abandonnent pas leur enfant à cause de simples paroles… il fallait que je découvre ce qu’il s’était passé… Je pense que c’est de là qu’est née ma vocation!
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 26/07/2008 à 18:07:29 

« Je voudrais tout savoir sur la disparition de mes parents. » Ma tante avait été estomaquée. C’était un sujet que nous avions soigneusement évité depuis déjà 10 ans que cela s’était produit. J’avais 21 ans. Elle n’avait su que pleurer suite à cela… et j’avais quitté la maison, une fois encore, mais cette fois-ci, bien décidé à trouver ce que je cherchais. De fil en aiguille, je fis connaissance avec des personnes travaillant à la Police de Londres. Connaissance est un faible mot… je m’étais carrément lié d’amitié avec Matt, l’un des jeunes loups qui y bossait ! Celui-ci m’aida à déterrer des archives le dossier H759, concernant la famille Holmes disparue, qui avait été classé sans suites, faute d’informations permettant de conclure, en juillet 1693, soit un an seulement après leur disparition. Cependant, des informations filtraient dans ce dossier… et c’est ainsi que Matt et moi avions mené notre première grande enquête… tout à fait officieusement, en dehors de nos heures de travail respectives. Il m’avait tellement appris ! De l’art de la filature, jusqu’à me présenter quelques indics, ou personnes qui en savaient toujours tant… toujours trop disaient-ils eux même ! Les indices se superposaient… les pistes se resserraient, je voyais le schéma de leur disparition se dessiner peu à peu… je touchais au but !
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 27/07/2008 à 17:54:12 

Chaque soir, nous approchions un peu plus de la vérité… Je m’étais senti fébrile, et mon ami s’était plu à me faire remarquer qu’il ne savait si c’était le fait qu’il s’agisse de ma famille, ou pas, mais que j’étais doué pour trouver ce que je cherchais. Un soir, tout s’était éclairé… c’était le témoignage d’un homme, que nous avions mis plusieurs jours à retrouver, qui nous avait permis de comprendre ce qui était arrivé… La famille Holmes ? Qui êtes vous, pourquoi venez vous me parler d’eux ? - Vous les connaissiez ? - Qui êtes vous ? - Je suis leur fils, Lord. Je cherche à comprendre ce qui leur est arrivé… Il m’avait examiné, avait soufflé, puis avait pris la parole… des mots qui resteraient à jamais gravés dans ma mémoire. Votre père jouait au Poker, le saviez-vous ? Oh, il était doué, ça oui ! Il passait des soirées entières au Ben’s Club. Ben ? C’était le gérant de l’établissement. J’y jouais aussi… Un soir, votre père a remporté une coquette somme… détroussant ainsi Lord Magoth, un riche homme… mais qui n’aime pas perdre. Ah, il n’a pas apprécié, le Sam Magoth, de perdre son pécule cette soirée là… beaucoup se souviennent de la colère qui l’a emportée alors qu’il claquait la porte de l’établissement. C’était la veille de la disparition de vos parents… Nous nous sommes tous tus, ayant reçu des lettres de menace… mais personne n’a jamais revu votre père au Ben’s Club depuis ce soir là… Matt avait peiné à me calmer ce soir là… je serai facilement resté la nuit sans dormir pour retrouver ce dénommé Magoth. Mais la patience avait ses vertus… et Matt avait su me les apprendre.
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 29/07/2008 à 20:45:27 

Les semaines avaient passé… J’avais fini par en apprendre davantage sur ce Sam Magoth, en m’investissant dans son entreprise. Je m'étais fondu parmi le personnel, venant même jusqu’à acquérir la confiance de certains de ses « bras droits », comme il aimait à les appeler. Confidences sur confidences… un soir où j'offrais ma tournée au bistrot du coin, j’avais fini par savoir ce que je souhaitais. Cela m’avait mis hors de moi… l’un de ses bras droits m’avait avoué qu’ils avaient tenté de faire peur à ma mère, histoire de faire comprendre à mon père son « erreur »… mais que celui-ci était rentré sans qu’ils s’y attendent à la maison, et tout ceci s’était transformé en un véritable accident… aboutissant à leur mort. Il m’avait fallu beaucoup de sang froid pour accuser ces révélations comme si je ne connaissais pas ces gens… mes propres parents… Mais la vengeance ne saurait tarder… et ce Sam Magoth paierait bientôt, voilà ce que je n’avais cessé de me répéter. Chemin faisant, et avec de la patience… j’avais accumulé bientôt bien assez de données pour permettre d’envisager de venger mes parents… à la hauteur de mes moyens.
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 30/07/2008 à 16:35:15 

La vengeance est un plat qui se mange froid… C’est ce que je m’étais répété, le sourire aux lèvres lorsque, plusieurs semaines plus tard, j’avais vu Sam Magoth se faire embarquer par la Police de Londres. Avec tous les éléments dont ils disposaient contre lui, cet homme était voué à la prison à vie maintenant. Jamais je n’avais éprouvé une telle joie… rassuré, également, après un travail de longue haleine, et grâce à mon ami Matt qui m’avait appris la patience… j’avais réussi à coincer cet abject chef d’entreprise, responsable de la mort de mes parents, pour le faire enfermer. Même si l’idée m’avait traversé l’esprit, j’avouais que jamais je n’aurais pu tuer… prendre la vie d’un homme n’était pas fait pour moi, alors je m’étais battu avec mes propres moyens, pour que justice règne. Désormais… j’avais acquis quelques réflexes et habitudes, et j’avais décidé de faire profiter les autres de mon réseau de connaissances et de mes capacités. Je m’étais mis à mon compte, opérant parfois avec la Police londonienne, représentée, lorsqu’elle venait me demander de l’aide, par mon ami Matt, qui avait pris du grade. Lui Inspecteur, moi Détective… nous formions une sacrée équipe ! « Des personnes disparaissent ? Sir Holmes est là pour les retrouver ! » Tel était mon crédo… et je travaillais ainsi quelques années, aidant des personnes à retrouver leurs proches disparus, ou encore participant à la résolution d’enquêtes policières en retrouvant la trace de certains suspects… Jusqu’à ce maudit jour de novembre…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 06/08/2008 à 13:57:33 

« Tu es sûr que c’est par là, Matt ? » « Mon indic a été formel, Basile ! On touche au but ! » Je ne m’étais pas attendu que cette mission, une parmi tant d’autre, pourrait virer au drame… Nous menions une enquête sur la disparition d’une petite fille. Nos trouvailles nous avaient menées en peu de temps jusqu’à la planque du ravisseur, et nous étions alors en train de l’investir pour libérer la fillette, et écrouer le coupable. Mais le coup de feu qui avait envahi la pièce à ce moment là m’avait glacé le sang. En fait, je ne savais à cet instant pas ce qui, du bruit intense, ou de la proximité de la balle qui venait de passer près de moi, m’avait le plus effrayé. Mais c’est en entendant mon ami crier que j’avais réagi… que j’avais compris. J’avais instinctivement fait un bond de côté, éteignant cette bougie qui nous repérait. J’avais agi instinctivement, comme notre corps était capable de le faire lorsqu’il se sentait en danger, et j’avais neutralisé l’homme armé, assommé par le chandelier que je tenais. J’avais alors rallumé le feu de la bougie pour voir l’inavouable. « Matt !! Matt, sacrebleu, tu saignes ! Tiens bon, Matt, tiens bon !! » Mais celui-ci n’avait pu que me fixer, ses yeux entourés d’une peau livide, du sang s’échappant doucement de sa bouche et l’empêchant de parler, de me dire ce qu’il souhaitait me dire. Et, soudain, ses yeux s’étaient révulsés… Non loin, j’avais entendu des cris étouffés, la fillette appelait au secours, attachée et baillonnée, mais je venais de voir mon ami mourir devant mes yeux. Ses obsèques furent organisées peu de temps après, et je mis un très long moment à m’en remettre. A dire vrai, je ne crois pas m’en être jamais remis. J’ai bien tenté de reprendre mes activités, d’aider les gens à nouveau à lutter contre les kidnappeurs, les vols en tous genres… mais sans Matt, et surtout, avec sa présence constante dans mes souvenirs lorsque je faisais appel à telle ou telle personne pour m’aider. Je ne pouvais continuer ainsi. Un jour, je vis une affiche dans le bar où je me saoûlais, pour oublier la mort de mon ami. Un voyage prometteur vers le Nouveau Monde, disait-elle. Pour quelques milliers de piécettes, offrez-vous une nouvelle vie ! Oubliez vos tracas ! J’avais arraché l’affiche… Quelques jours plus tard, j’embarquais sur ce bateau qui m’emmènerait non pas sur le nouveau continent, mais sur une île des Caraïbes. C’était il y a 3 mois…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 12/08/2008 à 12:41:08 

« Terre en vue !!! » Le matelot qui était monté tout en haut du mat s’époumonait à répéter ceci. Les marins qui étaient sur le pont s’activaient, des cris de joie montaient et une ambiance joviale prenait place sur le navire qui me conduisait au nouveau continent. En fin de journée, alors que le soleil déclinait sur l’océan qui nous entourait, nous accostions. « Nous voici à New Kingston ! » annonçait fièrement le Capitaine. Je descendis du bâtiment, et me sentis soulagé à la sensation de cette terre ferme qui portait mes pas. Le voyage avait été long, et il m’avait tardé de retrouver la terre… Cette ville paraissait immense. Par où commencer ? Tout ici était nouveau, je ne connaissais rien ni personne… C’est alors qu’une personne s’était avancée vers moi. Une Lady avec une prestance certaine, mais au regard triste… Elle vint à moi, me tendit la main et me dit sur un ton chaleureux. « Bienvenue à New Kingston, jeune homme. Je me présente… »
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
Déconnecté
Inscrit depuis le :
13/02/2006
Posté le 13/08/2008 à 11:14:48 

« Je m’appelle Dulcina Fagney Le Brun. » En prononçant mon nom d’épouse, je fermai les yeux… le visage de Nick m’apparut, et avec lui, toute la tristesse de sa récente mort… Je rouvrai les yeux et continuai sans tarder en souriant, ne souhaitant pas montrer mon trouble à ce nouvel arrivant. « Mais ici, tout le monde me connaît sous le surnom de Dudu. Appelle moi donc Dudu! Bienvenue sur l’île de Liberty ! » Je lui fis visiter différents coins de la ville. J’aimais parler avec les nouveaux arrivants, en savoir un peu plus sur leurs ambitions pour les aider à y arriver… cela me manquerait, pour sûr… J’avais invité ce jeune homme, à dire vrai à peine plus jeune que moi, à manger au Black Beer Pub. Nous avions discuté de lui, sans trop pour autant parler de son passé… mais plutôt de son avenir. « Ainsi, tu es un détective ? Et tu aimerais continuer ici ? Je vois… » Au final, je l’avais aiguillé sur plusieurs choses… Le gouverneur, pour qui il travaillerait au départ, afin de trouver un peu de rémunération… et je l’espérais, malgré qu’il ne semblait pas aimer cela, apprendrait à se battre. Mais aussi sur la guilde de la BYL. Je l’avais amené jusqu’à la maison de la guilde, et l’avais ainsi présenté à Mélindia. Ce n’est pas sans un pincement au cœur que je l’avais regardé entrer après m’avoir saluée… Apparemment la dernière personne que j’accueillerai sur cette île… J’étais ensuite partie rejoindre ma fille, Alanis… dès le lendemain, nous partirions toutes deux pour le continent, et il nous restait à passer la soirée avec son parrain et sa marraine…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 13/08/2008 à 18:35:11 

Elle ne m’avait pas semblé plus vieille que moi, quoique son regard triste ait pu me faire m’interroger sur son âge… Mais ses encouragements et les gens qu’elle me présenta me donnèrent espoir, et me firent chaud au cœur. Une nouvelle vie m’attendait, sur cette île ! Ce n’est que quelques jours plus tard que j’appris la nouvelle de la mort de cette Lady. Des rumeurs avaient circulé, elle semblait s’être jetée du haut d’une falaise… Je me rappelle même m’en être un peu voulu, j’avais capté son regard si triste et n’avait su lui être utile… peut-être aurais-je pu lui parler comme elle l’avait fait pour moi. Pour ma part, je m’étais évertué à remplir les tâches que me confiait le Gouverneur de la ville. Tuer des bêtes sauvages n’était pas trop ma tasse de thé, je n’étais pas doué pour tenir une arme… Je rencontrai parfois des personnes avec qui je prenais le temps de parler de mes ambitions… des membres de la guilde, particulièrement, mais pas seulement. Beaucoup prenaient à cœur de m’apporter aide et conseils, et cela me touchait, ils me connaissaient pourtant si peu… C’est ainsi que je fis connaissance avec le Sir John Daemon, très bon conseiller, avec le lupin Noudwi, d’une aide avisée, mais aussi avec le dénommé Ancou, qui suivait de près mes avancées, apparemment intéressé par ce que je souhaitais faire…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 15/08/2008 à 18:27:34 

Les jours passent, sur Liberty. Je fais mes premiers pas sur cette île. Tuer des bêtes sauvages, mais quelle idée ? C’est bien pour rendre service que je l’ai fait, car elles devenaient menaçantes ! Je me rends compte que beaucoup sur cette île semblent accorder une importance non négligeable à l’arme qu’ils portent… qu’elle soit lame ou à feu. J’ai visité une partie du Nord de l’île. La ville espagnole m’a l’air chaleureuse, enfin la première fois que j’y suis passé, je n’ai pu m’y éterniser, il devenait apparemment urgent de retrouver un dénommé Finkal… enfin, quelque chose dans mon domaine !! Enfin… il m’aura fallu apprendre à me servir un peu de l’espèce de coutelas qu’ils m’ont offert, les espagnols avaient omis de me prévenir que la caverne où ils m’envoyaient était remplie de momies et squelettes… Diableries, comment ces morts-vivants réussissaient-ils à se tenir debout ? Animés d’une rage non contenue, ils ne pensaient qu’à me faire l’un des leurs… Diantre, ont-ils cru que je me laisserais embobiner ? Il a fallu que j’apprenne à me défendre. Tant qu’il s’agit de s’en prendre à des créatures dénuées de conscience, je suis capable de tenir mon coutelas. L’auto-défense, rien de tel. Mais il était temps que je retourne New Kingston. Un vieillard semblait attendre de moi que je retrouve un manuel lui appartenant… Retrouver, c’est dans mes cordes ! Adieu, Caverne Aventura, le vieillard m’envoyait vers une toute autre Caverne !
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 22/08/2008 à 14:52:16 

Le lac… et le surplombant, la caverne du lac ! J’y suis entré avec précaution… qui sait ce qui aurait pu m’y attendre ? Fort heureusement, j’ai pu constater avec plaisir qu’il n’y avait là aucun enchantement maléfique, pas de morts vivants… enfin, heureusement, si je puis parler ainsi des bêtes sauvages qui peuplent cette caverne et tentent de vous prendre pour repas à chacun de vos pas ! Mais au-delà de toutes les quêtes que j’avais à y entreprendre… c’est de loin la rencontre inopinée avec la plus charmante créature qu’il m’ait été donné de voir qui m’aura le plus marqué! Elle était là, assise au bord d’un pont, une petite traînée de sang derrière elle. J’ai tout d’abord cru à une apparition… comment ne pas la confondre avec ce souvenir que j’avais d’une autre Lady, tellement les traits se ressemblaient ? Son regard était tout d’abord sombre. L’on peut difficilement s’imaginer que des yeux si bleus puissent exprimer une telle haine, ou colère. Pourtant, sans savoir expliquer pourquoi, je me suis approché. J’ai sorti quelques bandages de mon sac, et en silence, j’ai pansé ses blessures, sous son regard méfiant. J’ai bien vu sa main cramponnée à son épée, j’étais conscient d’être à deux doigts de la mort, à cet instant…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 25/08/2008 à 14:46:55 

Mais la mort ne m’effrayait pas, aux côtés de cette femme… Ses yeux se sont transformés. Elle m’a regardé, m’a tendu un objet, en m’expliquant ce qu’il signifiait pour elle… puis s’est enfuie. Je l’ai retrouvée, le lendemain, au hasard d’un croisement. Elle était encore blessée, je me demandais comment une femme aussi belle pouvait se battre aussi férocement pour être blessée ainsi. Elle ne semblait pas souffrir de ses blessures, aussi profondes soient-elles, ou du moins elle ne le montrait pas. Malheureusement, même si je profitais avec bonheur de sa présence silencieuse à mes côtés, une Garce est venue interrompre ces instants… Du racket, oui, c’était parfaitement cela ! Elle a voulu me faire allonger pas moins de 500 pièces, somme que je ne possédais évidemment pas, sous prétexte d’un faux impôt, et m’a sauvagement agressé, m’envoyant faire connaissance avec les infirmières de cette caverne. Mais qu’elles m’ont paru fades, ces infirmières ! Qu’elles m’ont paru fades, comparées à ces yeux azurs dans lesquels j’avais connu le bonheur de me plonger, rien qu’un instant, quelques heures auparavant… Je l’ai revue le lendemain, cette créature qui a hanté mes rêves… allongée, non loin de moi, dans cette même caverne, les docteurs s’affairant autour d’elle pour la maintenir en vie. Je me suis surpris à m’inquiéter pour cette jeune femme qui, pourtant, n’avait pas l’air de craindre grand-chose des coups qu’elle prenait. Avant de quitter les lieux, j’ai pris quelques minutes pour la regarder, inconsciente. J’imaginais sans peine combien ses yeux auraient pu ressortir avec cette peau si pâle. Il m’a fallu partir. Le Destin m’avait fait la rencontrer, et je savais que si je devais la revoir… un jour, il me ferait la recroiser. Pour l’instant, une simple lettre accompagnée d’une rose resterait sur son chevet. Je pouvais dès à présent rentrer faire mes comptes-rendus au mendiant anglais, mais aussi à la veuve française, de ce que j’avais pu trouver.
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 28/08/2008 à 14:11:21 

Je n’ai pas été déçu de mon séjour à Port Louis ! Deuxième fois que j'ai mis les pieds dans cette ville, deuxième fois que je m’en suis fait éconduire à peine après avoir pu parler à la veuve pour la rassurer ! Quelle hospitalité, ces français ! Le Sieur Grogniard qui m’a, sans aucun ménagement, battu ce soir là, m'a prétexté qu’aucun anglais n’était le bienvenu à Port Louis en ce moment. Je ne comptais pas rester, je faisais juste causette avec leur commerçant, le sieur Lycien ! Très bien, puisque j’étais de retour à New Kingston, autant en profiter pour faire mon rapport au vieillard. Il a eu l’air content de retrouver son manuel, en tous cas. Il m’aura bien remercié, le bougre, même si la chemise qu’il m’a offerte ne me va pas du tout, en matière de mode, il n’est pas à la page ! Et là, qu’entends-je ? Une jeune fille disparue ? Il m’aura suffi d’aller dans l’église pour que l’on me demande d’aller chercher Sarah, disparue depuis quelques jours dans un affreux manoir ! Encore une mission pour le détective que je suis ! Il était donc temps que je me mette en route pour ce manoir ! Mais c’était sans compter sur l’inhospitalité d’un espagnol qui, m’estimant apparemment trop près de leur ville, ce que j’avais du mal à comprendre, d’une part me trouvant à de nombreuses heures de marche d’Esperanza, d’autre part ne représentant aucune menace… a trouvé bon de me faire retourner à New Kingston, par la voie express. Mais les médecins font du bon travail… je serai sur pieds le lendemain, me disaient les infirmières. Rien ne m’empêchera de retrouver cette Sarah, lorsqu’on fait appel à mes services, je ne renonce jamais !
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 01/09/2008 à 13:09:14 

Le Manoir. Drôle d’endroit. Encore tenu par un envoûtement étrange, permettant aux créatures les plus immondes qui soient de tenter de vous arracher le cœur. Moi qui ne suis pas violent, me voici bien ennuyé, à devoir combattre contre ces morts-vivants ! J’ai fait le tour des lieux. C’est drôlement lugubre ici, ils pourraient engager des femmes de ménage, je suis sûr que cet endroit pourrait être tellement classe ! Encore un Manoir abandonné à cause du coût de l’entretien, quelle désolation… J’ai retrouvé la dénommée Sarah. Sa famille devrait accueillir la nouvelle avec difficultés, la pauvre est morte, tuée par une araignée géante… Prenant mon courage à deux mains, j’ai vengé la malheureuse, et rapporterait sa bague aux parents, qu’ils puissent faire le deuil. J’ai aussi trouvé tous les tomes d’une série de livres que l’église espagnole m’avait demandé de lui rapporter. C’est le curé d’Esperanza qui va être content ! Il me fallait maintenant quitter les lieux. Je me mettais en partance pour Esperanza, afin de leur rapporter ces livres qui pesaient une tonne, puis je repartirai vers New Kingston. Petit à petit, mes ambitions revenaient… il serait bientôt temps de proposer mes services, et de me faire un nom, sur cette île !
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 04/09/2008 à 13:32:36 

Esperanza la belle. A peine arrivé, que j’apprenais qu’une fête de l’alcool se tiendrait le lendemain. Je ne pouvais pas louper ça, pour sûr ! J’ai fait le tour de la ville, rapportant à chacun ce que j’avais retrouvé, et me voyais confié une nouvelle mission : la jeune Maria, cousine du commerçant, avait disparu. Je pris la décision de partir sitôt la fiesta terminée. Pour finir, la fête dura deux jours : http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=7&sujet=16642&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=2 Deux jours pendant lesquels j’avais tenté, avec un succès que je pense mitigé, d’intégrer la langue espagnole à mon langage. Deux jours pendant lesquels aussi j’eus des nuits agitées… des rêves comblés. Etait-ce l’effet de l’alcool ? Sans comprendre pourquoi, j’avais revu en rêve cette jeune Lady qui avait apparemment marqué mon esprit. Ou peut-être était-ce dû au fait que j’avais croisé une personne qui semblait à sa recherche… peut-être m’inquiétais-je pour elle ? Après tout, pourquoi devrais-je m’inquiéter ? Elle semblait être une guerrière, et aussi belle soit-elle, elle saurait probablement se défendre… chose que je ne saurai faire moi-même, la défendre. Malgré tout, lorsque je reçus une lettre de sa part, mon cœur, ou mon esprit, s’emballa. Mais il ne me fallait pas me laisser emporter… j’avais du travail, et la pauvre Maria avait disparu depuis trop longtemps pour qu’on la fasse attendre davantage !
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 08/09/2008 à 17:11:35 

J’avais retrouvé en chemin le Senor Al Caponi. Celui-ci avait écopé d’une sanction pour son agression sur ma personne, et avait pour devoir de rester à mes côtés pour m’escorter pendant 7 jours durant. Ce qui me rassurait, en quelques sortes… Maria se trouvait apparemment dans une grotte où l’on m’avait dit se trouver des scorpions, j’aurais bien besoin d’une escorte, au vu de comment je maniais les armes… Armé donc uniquement de mon scalpel, que j’apprenais à manier, j’ai arpenté cette grotte avec Al Caponi. Etonnamment, cet homme qui m’avait si sauvagement agressé se montrait sous un tout autre angle. Bien qu’un peu rustre, il était un compagnon de route agréable, pour moi qui avais eu l’habitude de marcher seul jusque maintenant. Au bout de quelques jours, je ne tardais pas à retrouver la dénommée Maria. Mon flair ne manquait pas, et je lui ai promis de lui envoyer du secours, la pauvre ne pouvant plus se mouvoir. C’est sur le chemin du retour, alors que je congédiais mon compagnon de route, que j’ai reçu ma toute première mission!
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 17/09/2008 à 18:46:36 

Il est étonnant de voir que même sans avoir encore ouvert mon bureau, j’ai reçu cette lettre. Il faut croire que mon passage à Esperanza aura marqué quelques personnes ! En tous cas, l’une d’entre elles faisait bel et bien appel à moi ! Le Senor Ricolo, que j'avais appris à connaître à Esperanza, et qui m'avait déjà rendu un fier service dans sa propre ville. Il me contactait pour me confier une mission : il s’agissait apparemment de retrouver des lettres… Cela me correspondait parfaitement, j’ai donc rapidement répondu par la positive, en lui proposant mes tarifs. Enfin, j’allais pouvoir vivre de ce que je savais faire ! Il me faudrait m’appliquer dans cette affaire… c’est ainsi que je me ferai un nom, je sais parfaitement combien la réputation se base sur le bouche à oreilles… Des billets doux ? Je ne tardais pas à me mettre au boulot. Bien qu’il m’ait mandaté, je doute que mon commanditaire ait pu s’attendre de ma part à des résultats aussi probants et rapides… je m’en rendais bien compte lorsque je lui faisais part régulièrement de l’avancée de mes recherches. Les lettres en poche, il ne lui en manquait plus beaucoup pour atteindre son objectif. Ce n’était pas le moment de s’endormir sur nos lauriers, je devais travailler dur pour cette première véritable mission…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 18/09/2008 à 13:52:47 

J’en venais à rencontrer pas mal de personnes, en fouinant à droite à gauche. Mais bien plus intéressant que tout cela… en menant en parallèle, une autre enquête, bien plus… personnelle, j’en suis venu à apprendre des choses qui m’interpellaient. Je comprends déjà mieux certaines choses, mais pourtant, je reste sceptique quant à d’autres… Et puis, cela a commencé à devenir une obsession… sans savoir pourquoi, lorsque je n’étais pas occupé à travailler, dès que je m’octroyais une pause, mes pensées revenaient vers elle… Que m’arrive t-il donc ? Peut-être est-ce lié au fait que j'ai rencontré des personnes qui semblaient la connaître, même si leurs récits la concernant paraissaient si… improbables ! Tant de questions se bousculent à son encontre, et malgré les réponses qu’elle-même m’apporte, à chaque lettre qui me rend si heureux, je reste sur ma faim. C’est alors que j’ai décidé d’oser… D’oser faire ce qui me rongeait depuis quelques temps : forcer le Destin, tenter de la revoir. Otto, mon perroquet, s’est envolé avec tous mes espoirs… une lettre d’invitation à dîner!
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 19/09/2008 à 10:43:33 

Les affaires commencent à bien marcher. J’ai actuellement trois clients, Ricolo restant mon tout premier, et je fais en sorte de trouver les trois lettres qu’il nous manque… travail acharné qui, je n’en doute pas, fournira un résultat. La seconde est un peu spéciale, je n’ai pas eu de contrat d’engagement, je me renseigne et des résultats dépendront mon salaire. Quant au troisième… j’ai dû démarcher pour obtenir ce job! Disons que cela me tenait à cœur… Voir cette affiche, reconnaître ce visage, recherché de ces hommes, cela m’a fait réfléchir. Pourquoi la recherchent-ils ? Et si elle était en danger ? Je devais me renseigner. Je devais veiller, à ma manière, qu’il ne lui arrive rien. C’est ainsi, après une discussion étayée, que j’ai été engagé. Je pourrai ainsi tenir mes engagements, mais surveiller que ce que m’ont dit ces hommes n’est pas que mensonges… et je serai encore mieux placé pour surveiller qu’ils ne lui feront aucun mal. http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=16783&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 J’ai trouvé des réponses à mes questions. Mais certaines restent encore en suspens. J'en suis troublé... Peut-être que le rendez-vous à dîner qui aura lieu demain, si elle vient, m’apportera t-il davantage de réponses…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 21/09/2008 à 18:55:55 

C’est non sans appréhension que je me suis rendu au lieu où je lui avais donné rendez-vous. Enfin, le second lieu, elle avait préféré que nous nous retrouvions à un tout autre endroit.

Et si elle ne vient pas ?
Cette question m’a taraudé plus que de raison, tant et si bien que je me suis affairé à m’occuper du dîner, plutôt que de savoir si je serai comme je l’espérais accompagné.

Quelle est donc cette étrange impression qui me tiraille depuis un certain temps ? Certes, j’ai souvent ressenti une certaine excitation lorsque je menais mes enquêtes, mais là… c’est différent. Une simple envie de la connaître mieux, une déformation professionnelle qui me poussait à travailler pour des personnes la recherchant, peut-être pour la protéger, à ma manière…

A regarder le soleil, j’ai déduit qu’il me restait encore deux bonnes heures avant l’heure du rendez-vous… le moment fatidique pour moi, viendrait-elle ?...
Mon repas était prêt… il n’y aurait plus qu’à faire réchauffer. Ma tenue ? De rigueur, on ne reçoit pas une gente dame sans faire un minimum d’effort vestimentaire.



Et c’est alors que je suis en train de vérifier que tout est en place, réajustant mon costume, que je la vois arriver…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 28/09/2008 à 14:55:14 

Elle est là, devant moi. En avance, bien en avance sur l’heure. Elle sort d'une grotte dont j'ignorais l'existence, un peu plus loin. Ses vêtements sont tâchés de sang, arrachés même par endroits, elle regarde derrière elle, semblant vérifier qu’il n’y ait personne qui ne la suive. Mon cœur s’emballe, mais je l’ignore, et accueille la Lady comme il se doit. Milady ! Que vous êtes pâlote, je vous en prie, approchez, je vais en premier lieu bander vos plaies ! Elle semble se décontracter à mesure que je nettoie ses plaies, fort heureusement superficielles, puis me remercie. Merci Sir Holmes, j’ai eu de la visite, et il était plutôt agressifs.... L’urgence est passée, place aux règles de bienséance, une Dame se doit d’être accueillie bien différemment de cela. Je retire mon couvre-chef et lui baise la main. J’attrape ensuite un bouquet de roses rouges achetées ce matin même au commerçant que j’ai croisé, fraîches et aux senteurs exquises. 08/09 12:52:29 : Tu donnes Bouquet de roses rouges à Alanis
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 29/09/2008 à 11:38:40 

Malgré sa tenue de guerrière, pantalon oblige, elle est d’une beauté extrême. Ses yeux s’agrandissent en voyant mes roses, et je me vois obligé d’y plonger tout entier. Elles sont magnifiques, on ne m’en avait encore jamais offert… Je la regarde avec un étonnement complet. Une aussi jolie femme que vous, n’avez jamais reçu de roses ? Permettez moi de remarquer que les hommes de cette île n ont donc aucun tact ni goût ! Devant mon air étonné, elle se sent forcée de m’expliquer. La couleur de bandeau passe souvent avant ma qualité de femme. Je m’indigne de cette remarque, comment des hommes pourraient-ils manquer de respect à une Lady ? Que de rustres sur cette île… conclus-je en l’invitant à s’approcher de la table de fortune que j’ai récupérée pour l’occasion…
Alanis
Alanis
Déconnecté
Inscrit depuis le :
15/11/2005
Posté le 29/09/2008 à 12:17:06 

J’avais eu raison de céder à ses invitations... Je n’oublierai jamais le jour de notre rencontre... J’étais affaiblie, fatiguée, blessée et cachée. Je ne l’ai même pas vu arriver prêt de moi. Possible que si je l’avais vue, je l’aurais découpé en morceau ou du moins essayer vu mon état. Mais c’était un chat qui s’était approché, il nettoya mes plaies et appliqua des bandages. Cet homme avait dans le regard une part de sincérité et de bonté dont je n’aurais pas soupçonné l’existence. Il n’avait rien des corsaires que l’on croise habituellement sur cette île. Nous sympathisâmes et passâmes quelques jours ensemble dans cette caverne dite du Lac. Ensuite j’eue plus de contact avec Otto. Hihi, Otto est son perroquet devenu très affectueux. Il me dit avoir connue ma mère à son arrivé sur l’île. Bizarre pour un homme si jeune mais pourquoi pas. Cependant il ne m’apprit pas grand-chose sur elle que je ne savais déjà. Plus tard, il me prévient que des hommes sont à ma recherche sans me préciser leurs identités par patriotisme. Cet homme manie le verbe comme personne. Il fait des mots, des airs des notes de musiques et ses lettres deviennent des mélodies. Ça me rappelle un air de violon qui semble enfouie dans ma mémoire. Ça me fait rire parfois. Même si j’apprécie l’attention je trouve qu’il a la tête dans les nuages. Il voudrait me revoir à nouveau mais la confrérie est en pleine ébullition. Les évènements s’enchaînent et je n’ai guère le temps de jouer à la romance. Puis il y a eu cette rose et cette lettre. Elle n’était pas signée. Mais le porteur du colis ne laissait aucun doute sur sa provenance. Je lui donnai rendez vous quelques jours plus tard … dans un tout autre endroit. Même si je lui fais confiance, je ne peux aller contre ma nature méfiante. J’arrivai avec un peu d’avance pour voir si les lieux étaient tranquilles. Il ne tarda pas à me rejoindre habillé comme un homme de haut rang. Comme le gentleman qu’il est bel et bien...
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 30/09/2008 à 01:12:28 

Puis-je vous servir un verre, afin que nous trinquions tous deux? Avec plaisir ! me répond-elle. 08/09 12:58:14 : Tu donnes Champagne français - À emporter à Alanis Merci, il a l’air très bon votre champagne ! Je le ramène tout droit de Port Louis, c’est là bas qu’il y est le meilleur! lui réponds-je en levant mon verre, tout en lui souriant. A la vôtre, Milady ! Je la vois lever son verre vers ses lèvres. Je l’observe, elle est un peu brute dans sa manière de faire, avalant le contenu du verre assez rapidement plutôt que de le déguster. Comme un homme avalerait une rasade de rhum, la voilà qui termine son verre en quelques secondes, me laissant sur le coup estomaqué. Mais je ne perds pas le nord… à boire ainsi, il lui faut manger pour ressentir bien moins les effets de l’alcool ! Tenez, prenez donc quelques amuses-bouches, Milady ! 08/09 12:59:14 : Tu donnes Cure dent à Alanis Elle attrape ce que j’ai préparé avec attention, le portant encore une fois à ses lèvres, que j’observe attentivement… Quelque chose en elle est véritablement troublant, est-ce sa ressemblance avec sa mère, est-ce ses gestes parfois artificiels, mais pourtant si attendrissants ? Nous discutons quelque peu, avant que je ne me décide à nous faire passer à table, ne lâchant pas du regard l’océan qui inonde ses yeux.
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 30/09/2008 à 01:13:13 

Je lui guide la chaise pour l’installer, et vérifie qu’elle y est confortable. Elle ne prête plus aucune attention à l’entrée des lieux, et semble se sentir à son aise. J’apporte donc l’entrée, et lui place une assiette remplie d’un liquide aux odeurs alléchantes, qu’elle semble trouver très appétissant. Milady, voici en entrée un potage d’ailerons de requin, mets très prisé, cuisiné à la sauce tomate et aux herbes ! 08/09 14:38:05 : Tu donnes Herbe Kiza à Alanis 08/09 14:37:24 : Tu donnes Sauce tomate à Alanis 08/09 14:37:12 : Tu donnes Potage aux ailerons de requin - A emporter à Alanis Superbe ! me dit-elle, semblant touchée. Je n'ai pu emporter de vin de Port Louis pour accompagner ce mets, ils sont très difficiles et refusent d'en servir ailleurs que dans leur taverne, veuillez m'excuser! Ne vous excusez pas, c'est parfait comme cela ! Et puis le vin me monte vite a la tête. Elle me parle de ses combats, en venant à ma rencontre. Le Général et le Gouverneur espagnol ont croisé sa route, causant toutes ces blessures que je lui ai soignées. La discussion se fait le plus simplement du monde, je n’ai qu’à l’écouter pour me sentir bercé par sa voix, malgré la teneur guerrière de ses propos… tant inhabituel chez une femme ! Même Otto, qui m’alerte lorsqu’un oiseau m’apporte un message, ne parvient pas à me tirer de ces doux instants que je passe avec la Lady. Plus tard, Otto. Tu vois bien que je suis occupé, je lirai cette lettre plus tard ! Lady Alanis s’étonne une fois à nouveau, et lire cet étonnement dans ses yeux me fait sourire doucement.
-1- 2 3 4 5 6 7  

Le forum > Taverne > Ambitions et états d'âmes...


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés