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Noces funèbres  
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Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 13/06/2008 à 00:00:06 

C'est impossible. Je dois être en train de faire un mauvais rêve, je vais me réveiller... Me voici en robe de fête, en train de courir dans les ruelles de Port-Louis comme une folle, à la recherche d'un prêtre au beau milieu de la nuit. Bien sûr mes pieds se prennent dans la dentelle et bien sûr je suis tellement pressée que j'entends la soie se déchirer dès que ma robe s'accroche sur les aspérités. Mais peu m'importe, ma robe pourrait bien prendre feu, ou disparaître que je ne changerais pas de direction. Il me faut un prêtre et vite. Personne dans les rues. En tout cas pas un seul visage amical ou connu, et pourtant, mon coeur bat tellement vite qu'il y a bien un visage en particulier que j'aurais aimé voir ce soir, pour me rassurer. Je suis morte de peur. Je sais que dans sa chambre d'hôpital, Rafaella est au bord de la mort. Me voici en train de frapper à une porte. Que dis-je "frapper"? Je tambourine comme une hystérique, hurlant "Mon père!" comme si ma vie en dépendait. Il ouvre la porte, une bougie éclaire son visage fatigué. Bien sur, il dormait. Les mots s'enchaînent, je fais du mieux que je peux pour lui résumer la situation, j'insiste devant son apparente flemme. Il comprend enfin qu'il y a urgence, et le voici déjà ressorti, avec une cape et en tenue, m'accompagnant à Sainte Catherine. Mais qu'il est lent ce prêtre! Je ne cesse de me retourner pour le voir traîner la patte derrière. On dirait qu'il va à la messe. Enfin, on dirait que c'est moi qui y vais plutôt... mais qu'est-ce que je raconte. Il se dépêche oui? Je lui prends le bras et je le presse. Enfin, nous voici de retour. Enfin. Le prêtre va marier Louis-Philippe et Rafaella, pour le meilleur et pour le pire... pour le pire en ce moment je crois... mais ne dit-on pas que l'Amour triomphe de tout? Oui, c'est cela, l'Amour va triompher. Il le faut.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 13/06/2008 à 00:03:07 

Je cherchais désespérément un moyen de me rendre au mariage de Louis Philippe et Rafaella. Il s’avérait en plus que Maurice avait laissé Rafaella plus morte que vive. La présence d’un bandeau noir serait particulièrement mal venu ce soir, à n’en pas douter. En même temps elle allait peut-être y passer, et le noir serait de circonstance. Pourtant Madre était invitée donc tous les bandeaux noirs ne seraient pas exclus de la cérémonie si celle-ci avait bien lieu. Madre, Madre... je rageais, je bouillais mais il n’y avait rien à faire, en plus Madre n’allait pas y aller inutile de lui proposer de l’accompagner. Inutile de retourner à l’auberge du Borgne pour subir de nouveau les sarcasmes de la Morue, je faisais les 100 pas dans ma chambre et je me décidais finalement à prendre une douche. Sous l’eau qui coulait mes pensées continuaient à se bousculer cherchant comment je pouvais me rendre malgré tout à la cérémonie, sans pour autant savoir ce que je ferais une fois sur place. C’est bien la première fois que rêvais d’être Madre... Madre, pourquoi je restais sans cesse accrochée à elle ? Madre était invitée, et elle n’irait pas. Madre, Madre... Sa soutane, son voile, voilà ! Déjà je sortais de la douche pour aller mettre mon idée à exécution. Rentrer chez Madre, lui prendre ses frusques de nonne et son faire-part de mariage pour aller à Port Louis en son nom ! Une brève hésitation devant sa porte. En fait j’aurais aimé la prévenir mais elle avait quitté l’auberge du Borgne derrière moi et elle était partie dieu sait où ! Je ne supporte pas que la morue squatte ma chambre et je vais faire pareils avec Madre... Baste, on règlera cela plus tard. Je rentre et je fouille. Son carré est bien rangé, c’est assez impressionnant, je trouve les frusques, j’espère arriver à m’attifer avec tout cela. Reste à trouver le faire-part, il ne manquerait plus qu’il soit sur elle. Non Madre, je t’interdis de me faire ce coup là tu m’entends ? Tu l’as laissé ici ton faire-part. Sur la table de chevet sa bible et un papier en dépasse, le coeur battant je le prends. Par hasard je regarde à quelle page il était : Le Seigneur et mon berger... Le truc classique elle devait préparer la messe pour son fils demain. Je laisse l’enveloppe pour qu’elle retrouve sa page. Le papier dedans me suffit. Je retourne dans ma chambre pour me préparer. Quelle horreur, la robe est trop longue, je me prends les pied dedans, le truc blanc me serre le cou et les oreilles, j’entends assez mal, quand au voile je me pique plusieurs fois le crâne en tentant de l’attacher avec ses épingles. Je me demande pourquoi je tiens tant que cela à m’y rendre. Enfin, me voici prête, je me dirige vers la porte au premier pas déjà je me prends les pieds dans le bas de la soutane. Pour Madre n’est pas plus grand que moi. Mais comment fait-elle pour marcher avec ça ? En ouvrant la porte je regarde discrètement si l’un de mes frères ne se trouve pas dans le couloir ou pire : la morue ; aucun envie de m’expliquer sur tout ce cirque. Le couloir est désert.
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 13/06/2008 à 20:00:13 

Rafaella a besoin d'une fiole de potion, laissée dans son sac. Elle m'envoie le trouver.... Me voici repartie, courant en robe dans la sombre ville Française. Un homme me regarde passer, le sourire aux lèvres. Oui ça doit l'amuser vu de l'extérieur. Je m'arrêterais bien pour lui dire ce que je pense de son sourire de "je-suis-plus-malin-que-toi-et-je-me-moque" mais je n'ai pas le temps, Rafaella compte sur moi. J'entre dans la chambre. Je fouille, mais pas de sac. Mais où est-il ce foutu sac nom de Dieu?! Je m'énerve, je bouscule un vase qui se brise à mes pieds. Allons bon. Comment disent-ils déjà? Dix ans de malheur? Bof, je ne suis plus à ca près. Le sac.. le sac... Tout à coup je la vois. La robe de mariée de Rafaella. Mon coeur se serre, et l'espace d'un instant j'oublie le sac. Sa robe est magnifique, mais surtout, ce soir, par la faute d'un pirate elle ne peut pas la porter. Je serre les poings et je bouillonne à l'intérieur. Les pirates. J'aimerais tous les embrocher avec mon sabre, tous, sans exception, qu'ils se mettent à notre place cinq petites minutes... Sous la robe.... le sac dépasse. Pas le temps de fouiller pour trouver la fiole, j'attrape le sac en cuir et je pars en claquant la porte derrière moi, oubliant mes envies de meurtres sur les frères de la côte. Je croise le même homme qui ricane toujours. Celui-là, si je le croise plus tard, je lui fait sa fête. Mais pas comme il se l'imagine. Après avoir monté autant de marches que dans le phare Amineu - mais qui est l'architecte de Sainte-Catherine?! - me voilà de retour. Rafaella trouve sa fiole, et la boit. Elle semble aller un peu mieux, et sa voix est un peu plus forte, enfin, disons qu'on l'entend sans coller notre oreille à sa bouche.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 13/06/2008 à 20:45:19 

Je pars en courant vers la sortie du repaire mais après 3 chutes rattrapées je repends une démarche plus calme, je n’y arriverais jamais. C’est quoi cette robe ? Une fois dehors, l’ourlet s’accroche dans les buissons et les hautes herbes, le voile dans les branchages pas moyen de m’en sortir, mais comment fait-elle ? Je sors de la forêt une fois dans la plaine c’est le vent qui me dérange, je me prends le voile dans la figure, la soutane me colle aux jambes, elle se soulève par moment. Je ne m’étais jamais posé la question, mais j’ai ma réponse jamais je ne serais nonne ! Jamais je n’ai mis autant de temps pour me rendre à Port Louis, quand je vais arriver tout sera fini ! Enfin je vois les remparts de la ville, il était temps ! Le clocher sonne 23 h passées, j’arrive trop tard c’est évident. Je tente tout de même d’interroger les Français. Avec l’obscurité certains reconnaissent Madre, j’ai droit à de tout des insultes et des paroles amicales voir des mots de sympathie ou de condoléances. Ai-je ben fait de faire cela ? Je trouve enfin une information digne d’intérêt : L’état de Rafaella est tel que le mariage a été maintenu mais il se passe à l’hôpital. Il va être difficile d’entrer mais impossible n’est pas pirate. Les mains jointes, la tête baissée j’avance avec hésitation et en continuant de me prendre les pieds dans ma soutane. Je croise une infirmière. Bonsoir ma fille, je cherche la chambre de Rafaella je sais qu’elle... La femme prend un air désolé, si vous saviez ma soeur... Mais on ne peut pas les déranger ils vont... - Je sais je suis invitée, j’espère ne pas arriver trop tard. - De toute façon il est déjà trop tard je crois... Venez c’est par ici. Rassemblant mes jupes, je la suis le cœur battant. Qu’est ce qui est trop tard ? Je la suis jusqu’à une porte. C’est ici. Son visage grave me fait froid dans le dos elle s’efface pour me laisser rentrer.
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 14/06/2008 à 16:00:24 

La porte de la chambre grince, Madre Anna arrive, tête baissée, et se joint à Kassandra, Djezous et moi pour assister au mariage. Elle a l'air sombre, mais rien de surprenant, elle a perdu son fils il y a peu... pauvre femme, encore cette maudite île. Mais ce soir, l'Amour va triompher. Oui, c'est sûr. Au moment où le prêtre demande à l'assistance si quelqu'un à quelque chose à dire contre ce mariage, je vois dans mon champ de vision Madre Anna se tortiller et bouger du bras. Je me tourne vers elle en fronçant les sourcils. Allons, quoi encore? Elle a le bras qui gratte? Elle ne peut pas attendre un peu? Déjà que la cérémonie ne doit pas être celle que les deux futurs mariés attendaient, si en plus les invités ne font pas bonne figure.... Le prêtre bénit le couple, et malgré les blessures, malgré la souffrance, je vois que Rafaella et Louis-Philippe sont si heureux. Ca se lit dans leurs yeux, ils rayonnent. Le bonheur d'être enfin unis, à jamais. Depuis le temps qu'ils méritaient ce bonheur tous les deux. Depuis le temps... je suis si heureuse pour eux. Finalement, il y a peut être la place pour un peu d'Amour sur cette île. Je me suis sans aucun doute trompée. Et c'est tant mieux. Je sais qu'un sourire idiot ne quitte pas mes lèvres, mais je ne peux le réprimer, je suis trop heureuse pour mes amis. Je vais féliciter Rafaella, en tant que témoin, mais surtout en tant qu'amie. Cette femme là mérite le bonheur, et elle aime Louis-Philippe comme aucune femme ne saura l'aimer. Je la serre dans mes bras et lui glisse quelques mots à l'oreille. Bien sur, les larmes coulent sur mes joues, mais peu importe, ce sont des larmes de bonheur et mes joues n'en ont pas vues depuis trop longtemps. D'un coup, je vois une ombre passer dans le regard de Rafaella. Quelque chose de difficile à expliquer, mais qui me glace le sang. "Rafaella? Ca va?" Non, de toute évidence, quelque chose ne va pas. Louis-Philippe se tourne vers moi: " Wild', appelle les médecins!"
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 14/06/2008 à 16:31:48 

Je pousse la porte et marche tête baissée, c'est bien connue l'habit ne fait pas la nonne. Et là il y a du monde qui risque de me reconnaître. Malgré mon voile je tente de reconnaître les présents : Philou debout. Rafaella à l'agonie sur son lit serre la main de Louis Philippe. Elle est enceinte jusqu’aux yeux et terriblement mal en point. Je commence a comprendre ce que me disait l’infirmière ; Maurice n’y a pas été de main morte ! Assemblée restreinte : Djezous et sa femme Kassandra Wildekat et un prêtre. Je m’avance doucement en prenant garde à ne pas trébucher. Le prêtre que mon arrivée a peut-être interrompu poursuit dans une atmosphère assez lourde : Nous sommes réunis aujourd’hui pour unir Rafaella Luna Salazar et Louis-Philippe Armand de Maupertuis. L’autre emplumé d’Espagnol sourit béatement à son épouse. Il semble que la panthère orange m’a vu mais ne bouge pas. Tout « va bien ». Si quelqu’un à quelque chose à dire où s’oppose à se mariage, qu’il le dise où qu’il se taise à jamais. On dirait que j’arrive pile au bon moment ! Vais je oser ? J’ai de bons arguments pour faire stopper ce mariage et je commence à lever la main pour prendre la parole. Mais je cesse mon geste presque immédiatement : de toute façon il semble que ce mariage ne durera pas longtemps. Intérieurement je jubile à l’idée d’avoir tenue à l’instant la destinée de LPAM et de Rafaella dans ma main. Il me suffisait d’un mot. Wildekat fronce les sourcils en me voyant agir de la sorte. Djezoux m’a remarqué, je baisse la tête en signe de recueillement. Louis-Philippe quand à lui fait comprendre à l'assistance d'un regard de défi qu'il se chargera personnellement de réduire définitivement au silence toute personne ayant l'impudence de rallonger la cérémonie. En l’absence d’une quelconque opposition, le prête poursuit donc. Bien, Louis-Philippe Armand de Mautpertuis, voulez-vous prendre pour épouse devant Dieu Rafaella Luna Salazar, ici présente ? - Oui, je le veux. - Jurez-vous de l'aimer, de la chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la maladie, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? Je serre les poings ce que personne ne voit grâce aux longues manches de la soutane. Oui, oui et oui Il hasarde un sourire en direction de sa future épouse. Le prêtre un peu renfrogné ne peut s'empêcher de demander : Le jurez vous ? Puis devant le regard de Louis Philippe regrette un peu. Je le jure sa voix est solennelle. Et vous, Rafaella Luna Salazar, voulez-vous prendre pour époux devant Dieu Louis-Philippe Armand de Mautpertuis, ici présent ? Elle fait de pathétiques effort pour rassembler ses forces afin d’être être audible. Oui ! je le veux Et en voilà 3 à côté qui sourient béatement. Djezous, Kassandra et Wildekat. Je retiens de justesse un soupire tout en me demandant ce que je suis venue faire là. Jurez-vous de la chérir, de l'aimer, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la maladie jusqu'à ce que la mort vous sépare ? Et voilà que l’autre dérangée serre encore plus fort la main de son fiancé, mari (on ne sait plus trop à ce moment de la cérémonie). Je le jure et dans un souffle : et même après. Un frisson parcourt l’assemblée sur cette dernière et funeste parole.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 14/06/2008 à 16:32:49 

Vous pouvez maintenant vous remettre les alliances. Je jette un oeil vers Wildekat si émue et la trouve.... désespérante. Rafaella tend sa main vers celle de Louis Philippe en tentant de lui passer l'alliance. Louis Philippe, par cette alliance, je deviens ton épouse et je me donne à toi C’est au tour de Philou : Rafaella, par cette alliance, je deviens ton époux et je me donne à toi. - Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. Je ferme les yeux quelques secondes, mais ne peut m'empêcher de les rouvrir aussitôt, après personne ne m’a forcé à venir, bien au contraire j’ai tout fait pour. Rafaella pousse un soupir de soulagement et regarde son époux avec un sourire profond. Je dois admettre que Louis Philippe est ému .Il est devenu un autre homme, là, comme ça, en l'espace que quelques secondes. Il rend son sourire à Rafaella et embrasse la mariée. Rafaella rayonne de bonheur en tenant fermement la main de son époux Alors c’est le pompon la panthère avec un sourire mièvre au lèvre, on dirait que c’est elle qui se marie. Et quelques larmes commencent à couler. Ce n’est pourtant pas un enterrement, enfin pas encore… Et la voilà qui renifle, c’est insupportable. Je fouille dans ma poche pour trouver un mouchoir que je lui tends un peu vivement. Par contre je réalise que le moment des félicitations va arriver et...... Je n'en reviens pas du bonheur de Rafaella. Comme le jeune marié jette un regard plein de fierté en direction de ses témoins et amis je baisse la tête en signe de recueillement. Wildekat toujours aussi désespérante ne peut s'empêcher d'aller féliciter les nouveaux mariés. Elle s'approche de Rafaella et la serre dans ses bras tout en la félicitant Plus sombre Djezous fait un clin d'oeil à son ami il s’avance tout de même et tapote l'épaule avant de lui donner don accolade. Il n’en fait pas trop, Faudrait pas bousculer la mariée. Je fais pas en arrière et cherche ce que je vais faire ? Les féliciter ? Certainement pas. En plus il a me reconnaître c’est sur. Et je ne sais pas si je le souhaite ou pas. Mais voilà justement, doucement la main de Rafaella se desserre. Et le visage de Louis Philippe devient sombre. Rafaella fait un sourire à Wild, elle est pale comme un linge. Wildekat non loin de la mariée encore s’en aperçoit, elle fronce les sourcils de demande : Rafaella? ca va? Question pitoyable au demeurant, c’est évident qu’elle ne va pas bien ! Et sur le coup je n’arrive pas à m’en réjouir. En un instant la salle s’amine, tout le monde s’aperçoit de ce qui se passe. Louis Philippe réagit à son tour : Wild ,Appelle les médecins J'y cours. Elle se rue à l'extérieur pour trouver le médecin.
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 15/06/2008 à 21:46:40 

Me voici repartie en courant dans Sainte Catherine, hôpital qui m'est par ailleurs totalement inconnu, à la recherche d'un médecin. Et bien sûr cette maudite robe qui me gêne tellement dans mes mouvements. Le prochain mariage, je viens en tenue de voyage, je serai prête à toute éventualité. Mais qu'est-ce que je raconte moi? Aller, cours ma fille, cours... Ca y'est, je tombe sur un homme. Il ne me plait pas au premier abord, quelque chose dans son visage ne me rassure pas. Non, je ne le sens pas lui, mais ai-je vraiment le choix...? Non, pas le choix, le temps presse... il faut sauver Rafaella. C'est donc Docteur Gaunt que je ramène avec moi dans la chambre de Rafaella.... et là il inspecte, il regarde de loin, il papillonne... mais bon Dieu que fait-il? Rafaella est à l'agonie, et il est toujours là, les bras balans, en train de la regarder. Je ne peux m'empêcher de le presser: "Docteur, faites quelque chose!!!!" Il commence enfin à palper l'abdomen de Rafaella, et le voilà qui réclame son sac. Non mais c'est un médecin oui ou non? Depuis quand les médecins laissent leurs affaires quand ils viennent soigner un patient? Il est venu en ballade ce soir? Je commence à le détester tout simplement. La première impression était la bonne, je ne le sens pas du tout. Je me retiens de lui dire ce que je pense et me voilà repartie à la recherche de son sac. Je lui amène ainsi que du linge propre que j'ai trouvé dans la salle à coté, et je lui dépose, puis lui demande si il a besoin d'autre chose. Après tout il ne m'a pas l'air bien dégourdi ce médecin, alors si il a besoin d'aide... je ferai tout pour sauver Rafaella. Djezous dit des choses étranges, je ne comprend pas tout. Des mots sortent de sa bouche, mais on dirait qu'il n'arrive pas à s'exprimer. Enfin, pas le temps de chercher à comprendre, il faut sauver Rafaella
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 15/06/2008 à 21:57:04 

Djezous malgré sa cervelle d’oiseau à l’air de prendre la situation en main aussi : Il se retourne vers Rafaella et voit la pâleur de son teint, Inquiet il attire Louis Philippe vers le lit et lui ordonne* Tes mains... Sur les marques... Maintenant ! Mécaniquement il a obéit. Tout deux installent plus confortablement Rafaella sur le lit, mais ils découvrent que les draps sont trempés de sang à hauteur du bassin de Rafaella. La vue du sang ne m’a jamais trop dérangé sur un champ de bataille, ni sur le pont de mon navire après un abordage mais là, il faut être sévèrement accroché. Pas étonnant qu’elle soit aussi pâle. Même moi, sur le coup je porte la main à ma bouche en voyant le sang. Retour de la panthère qui a galopé comme un lapin le docteur Gaunt la suit de près. Vite docteur vite! Que se passe t-il? Louis-Philippe va à l’essentiel Elle a perdu beaucoup de sang... L'enfant... Je me rappelle soudain que la Vraie Madre est médecin et pas moi si jamais d’autres ont la présence d’esprit de s’en rappeler on a pas finit de rire. Je vais leur faire une vraie boucherie, pire que ce que Dudu a subit. Louis-Philippe jette un regard inquisiteur à Djezous. Il ne s'est rien passé ! Je ne sais pas trop ce qui aurait du se passer, sans doute un restant de son ancienne mort ou de sa possession. Je n’ai pas toujours bien compris à ce que Philou me racontait au sujet de sa désormais épouse. Mais il est fort probable que les exploits de Maurice de ce matin ne soient pas la seule raison du mal de Rafaella. Ca y est la Hollandaise nous pique une crise d’hystérie : Docteur faites quelque chose!!!! Si j’étais lui je le sortirais manu militari pour avoir un peu plus de calme dans la pièce. Son enfant... Le mal... Je décide de joindre les mains comme pour prier ... Le médecin commence à palper l'abdomen de la jeune femme en demandant : Donnez moi des linges et allez chercher mon sac s'il vous plaît. Louis Philippe impuissant s'écarte pour laisser le docteur faire son travail et se rapproche de Djezous. La panthère vive court chercher le sac du médecin elle revient précipitamment avec les affaires du médecin et des linges trouvés dans la salle a coté. Tenez docteur. Je peux vous aider autrement?
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 21/06/2008 à 13:39:51 

Elle est en train d'accoucher, mais c'est trop tôt! Le médecin sous-entend que sa vie et celle de l'enfant sont en danger. Là, mon coeur se serre encore plus, jamais je n'aurais cru cela possible, et pourtant... en fait, je crois que mon coeur s'arrête de battre. Le temps se suspend, je suis comme portée dans les airs, déconnectée de ce qui se passe dans cette chambre. Mourir en couche... ça je l'ai déjà vécu... non, Rafaelle ne peut mourir en couche, pas elle. Impossible. Je tente de me convaincre comme je peux, et j'y crois tellement, que cela en devient une certitude... mais le passé me rattrape et je revois la scène avec mes yeux d'enfant. Mon esprit est ailleurs, je ne réagis plus, je me sens totalement vide. Vide de tout sentiment, vide de vie... Le médecin réclame de l'aide, j'entends les mots au loin, mais je suis encore trop choquée par ce qu'il a dit. Rafaella risque de mourir en couche. J'entend Djezous parler, le médecin, Djezous... je suis totalement déconnectée et je ferme les yeux, la tête me tourne, je ne sens rien, enfin si, quelque chose me ramène à la vie... une envie de vomir. J'ouvre de nouveau les yeux, et ayant perdu le fil de la conversation, je tente de me raccrocher, et je propose mon aide. "J'ai des notions de médecine, je peux aider si besoin...." Je ne comprend rien, Djezous parle de vider les poules, moi je suis à deux doigts de défaillir et le docteur parle....ses mots parviennent tout de même à mon cerveau embrumé et sans réflchir, comme un automatisme, je sors de la pièce, à la recherche d'infirmières. Je me répète inlassablement "il faut sauver Rafaella", et je cherche une infirmière... Lorsque nous revenons, Rafaella est au plus mal, Louis-Philippe s'énerve et le Docteur Gaunt a l'air encore plus empoté qu'au début... si je n'étais pas aussi choquée je lui mettrais deux baffes à ce charlatan. Il nous fait reculer, et je tente de reprendre mes esprits, il le faut, Rafaella et Louis-Philippe ont besoin de nous, pas de fantômes. Le Docteur parlemente, on dirait qu'il fait tout pour ne pas s'occuper de Rafaella... je sens la colère monter en moi et je me demande si je vais pouvoir la contenir... les mots sortent malgré moi: " Dites docteur vous vous occupez d'elle? on est quatre, on a reculé ça va pas comme ça??!!" Il a du lire dans mon regard que j'étais prête à lui faire avaler ses instruments de torture si il ne s'occupait pas de Rafaella, et se met enfin au travail. De mon coté, je me concentre pour oublier mon passé et ne penser qu'au moment présent, à ce qui se passe ici, dans cette chambre. Il faut que je mette le voile sur ce qui m'affecte tant, il faut que je sois là pour eux... je me met à prier pour Rafaella. Dieu ne peut pas l'abandonner, pas maintenant, pas comme cela...
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 21/06/2008 à 19:43:22 

Djezous tente de rassurer LPAM : Son enfant... Votre enfant... Louis-Philippe lui jette un regard chargé d'incompréhension. Le médecin inspecte en fermant les yeux un instant, les paumes sur le ventre de l'espagnole, et tente de cacher son inquiétude en rouvrant les yeux et en voyant le flot de sang qui sort. Finalement il s’adresse à LPAM : Monsieur, vous êtes son compagnon, c'est cela? Pouvez vous vous disposer ici? Il lui montre comment se mettre, pour redresser légèrement la tête de Rafaella. Louis-Philippe reprend rapidement ses esprits. Oui, là... Djezous s'écrit à nouveau : C'est l'enfant ! - Il faut qu'elle reprenne ses esprits, quelqu'un a un peu d'eau? Mouillez un linge et tamponnez lui le visage avec. Le docteur se place de manière à écarter les jambes de l'espagnole, et attrape un linge que lui a apporté Wildekat, pour le déposer dessus. Il regarde le sang s'écouler abondamment... et cherche un moyen d'arrêter l'hémorragie... en réfléchissant à la cause. Il lève la tête un instant : Madame. Senorita, réveillez vous, il vous faut reprendre vos esprits... Il sort des instruments de son sac et commence à installer tout cela. Puis lève la tête vers LPAM. Elle est en train d'accoucher... mais elle saigne abondamment, bien trop... le bébé aura bien du mal à sortir, et mettra leurs deux vies en danger, si elle ne se réveille pas... essayez de la stimuler. Voilà comment je pourrais me rendre utile : En allant la gifler à tour de bras, ça je sais faire ! Je maîtrise très bien la technique avec la morue. La jeune espagnole commence reprendre ses esprits « discrètement » : en hurlant de douleur De mon côté je fouille les poches de la soutane dès fois qu'il y ait un truc utilisable. Philou serre les dents l’angoisse se lit sur son visage. Visage que je connais si bien. Il me fait de la peine sur le coup et je m’en étonne. Le docteur Graunt regarde l'espagnole se réveiller... Madame, vous allez avoir envie de pousser... mais si vous sortez l'enfant ainsi, vous risquez de perdre trop de sang... écoutez moi attentivement... Il s'arrête soudainement... et relève la tête s'adresse aux personnes présentes. Je vais avoir besoin de l'aide d'au moins un confrère, ou une infirmière, si ce n'est deux... pourriez vous allez m'en chercher ? Tiens curieux que la panthère soit encore là elle fatigue ? Elle aurait du détaler. J’allais lui flanquer un coup de coud pour qu’elle réagisse, mais j’eu bien trop peur que du coup elle me propose comme médecin. De toute façon je n’ai pas trop intérêt à ce que Rafaella s’en sorte non plus. C’est Djezous qui réagit : Je suis médecin si ça peut aider... - De plus... il y a trop de monde dans cette salle, nous ne pouvons la transporter Il lève à nouveau les yeux vers LPAM. Monsieur, il va falloir intervenir... elle saigne beaucoup trop, le bébé ne doit pas sortir par les voies naturelles. Avez vous déjà effectué une césarienne? La dernière question est adressée à Djezous. Rafaella à l 'air de ne plus rien entendre elle est de nouveau complètement dans les vapes. Wildekat revient à la charge : J'ai des notions de médecine, je peux aider si besoin.... Mais c’est parfait tout ça, entre Djezous plus calé dans les notions vétérinaires avec ses poules et Wildekat en cabarin à tous les coups elle va y passer Madame de Maupertuis. Heu.... J'ai déjà vidé une poule... mais pas encore d'être humain de ce que j'en sais ce n'est pas une pratique des plus compliquées. Si vous m'aiguillez il n'y aura pas de soucis. Je retiens un gloussement, je ne pensais pas être aussi proche de la vérité. Moi-même j’ai déjà ouvert des ventres mais souvent de façon assez violente et sans précautions. Ce n’est pourtant pas le moment d’aller proposer mes services. Quoi que… C’est vrai quoi : d'un coup de pourfendeuse un ventre s'ouvre très bien, après tout dépend du résultat souhaité. Le temps presse, pouvez vous aller me chercher un confrère et une infirmière s'il vous plaît? L'hôpital est proche... ne tardez pas... Lorsque l'on décide d'ouvrir par césarienne, c'est souvent qu'il y a un souci... la complication n'est pas dans les gestes chirurgicaux, mais bien dans les complications à côté... Le Dr Graunt commence à sortir ses instruments de chirurgie sur un linge propre qu'il vient d'étendre près de la jeune femme inconsciente. : Wildekat futur championne de sprint ou de marathon revient avec un médecin et une infirmière qui visiblement sortent du lit. Je peux aussi aider si besoin Docteur, je n'ai jamais fait de césarienne mais j'ai de bonnes notions en médecine générale. Le futur père aux abois commence à s’emporter. Mais allez chercher une sage-femme, foutredieu ! Elle me fait rire la panthère, mois aussi j’ai des connaissances en médecine générale : J’ai quelques bonnes bouteilles de rhum de la confrérie et d’alcool dans mon sac. S’il faut nettoyer des instruments. Qui que comme je dis toujours l’alcool c’est meilleur en usage interne. Pour la sage femme, c’est peut-être trop tard, par contre même si le charlatan prétend que nous sommes déjà trop nombreux dans la pièce faudrait voir à ce que le prêtre ne s’éloigne pas trop on va avoir besoin de lui pour les derniers sacrements si on se débrouille bien. Il semble tout de même soulagé et prend sa respiration en voyant son confrère arriver, et l'infirmière commencer à préparer les instruments. Il leur explique sommairement la situation, puis se tourne vers les proches. Veuillez m'excuser... je suis conscient de votre inquiétude et votre volonté à aider, mais vous connaissez trop cette dame pour intervenir... et nous allons avoir besoin du moins de personnes possibles qui l'entourent pour ne pas risquer de mouvements et la laisser respirer Rafaella regarde son époux avec des yeux suppliant. Je pourrais toujours aller la rassurer en lui disant qu’il ne restera pas seul si c’est cela qui l’inquiète. Et puis si le gamin devait mourir ben au moins avec sa mère au ciel il ne sera pas tout seul non plus… Le futur veuf s'efforce de retourner un regard confiant à Rafaella. Dr Graunt interrompt sa démonstration de virilité : Monsieur... vous sentez-vous capable de l'assister? Pour l'aider à rester consciente? L’expaspération de Djezous n’a d’égale que la mienne l’inquiétude en plus chez lui ; chuchote à sa femme : Il se prend pour qui lui?
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 21/06/2008 à 19:45:28 

Oui, je vais faire de mon mieux Il rapproche son visage de celui de Rafaella. Reste avec nous... -Je t'aime. Rafaella est blanche comme la neige et une larme coule depuis son oeil valide* Le Dr Graunt s'installe avec son collègue qui est déjà prêt... et essaie de parler à l'espagnole en espérant qu'elle l'entende. Madame, nous allons inciser... Soyez forte, tout va bien se passer... Il fait un signe de tête à LPAM, après avoir intimer aux autres personnes de s'écarter de Rafaella. Tenez vous prêt Monsieur... Tenez lui les mains... Rafaella ferme les yeux. Je retiens de justesse un juron en m'empêtrant dans la soutane quand je me recule. S'il vous plaît! Cette jeune femme a déjà perdu énormément de sang, elle a besoin d'air, et en restant ici vous risquez d'augmenter le danger qui pèse sur elle ! Reculez, je vous prie! La main de Rafaella est inerte et Louis Philippe éperdu, il lui tapote la joue. Ne pars pas, pas encore, pas tout de suite... Et voilà que la panthère se rebiffe ! : Dites docteur vous vous occupez d'elle? on est quatre, on a reculé ca va pas comme ca?? Le docteur se concentre sur la jeune femme et se coordonne dans ses gestes avec son confrère, ils se mettent tous deux à parler en termes techniques.... Djezous en bonne poule mouillé entraine sa femme dans un coin de la pièce afin de laisser suffisamment de place à Môssieur le docteur. On lit se cependant sur son visage sa contrariété. Jean, passe moi le clamp, il faut trouver l'origine de l'hémorragie. Alice, ouvrez un peu plus l'écarteur s'il vous plaît Il continue l'incision commencée, et s'inquiète du manque de réaction de la jeune femme... mais le sang continu à couler... L’absence de réaction chez Wildekat commence aussi à m’inquiéter. Comme elle a joint les mains à mon imitation elle doit prier. Mais vraiment elle. Louis Philippe devient pathétique : Tu entends ? Demain, on reste au lit, promis. En même temps dans le cas de Rafaella il ne s’avançait pas trop. Elle oui elle resterait au lit. Sans doute. Je pensais même pouvoir prédire qu’elle resterait définitivement, éternellement allongée… Elle saigne... donc elle vit J'ai peur pour elle, je ne vous le cacherai pas... Mes victime aussi avant de mourir elle saignent et juste avant elles vivaient. Je vais finir par croiser que la médecine et l’art de la guerre c’est la même chose. En même temps, Je me demande si j’ai déjà vu autant de sang dans un combat. : Elle est assez consciente, là ? demande faiblement son mari. Elle est complètement inconsciente et semble froide
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 23/06/2008 à 00:03:57 

D'un coup je vois le Docteur Gaunt charcuter Rafaella comme un médecin de guerre. Je ne peux m'empêcher de demander à Djezous: " Mais qui est ce charlatan ?" Sa réponse me fait froid dans le dos " - L'homme qui va la tuer..." Je crois que Louis-Philippe a entendu Djezous, car il nous jette un regard noir. Je soupire, de toute façon nous n'avons pas le choix... mais... " Mais qu'est ce qu'il fait....?" les mots sortent de ma bouche, je suis en état de choc. Les médecins, j'en ai vu, mais là c'est un charcutier!! Et Djezous insiste " Il est entrain de la tuer tiens !" Le "médecin" sort le bébé, mais ce dernier ne pleure pas... Djezous le met dans un linge propre et s'avance vers Kassandra et moi. Je jette un coup d'oeil vers Rafaella, toujours inconsciente et là, d'un coup la vie reprend en moi. Il faut que son bébé vive, il le faut. Si son bébé vit, elle vivra, c'est obligé... je prend l'enfant et je me met à le frictionner afin de le faire crier. Rien, il est inerte. Il est tout petit, un prématuré comme je n'en ai jamais vu. En même temps, je n'ai pas vu beaucoup de nouveaux-nés, mais celui-ci à l'air si fragile. Il faut qu'il vive, il le faut... je me met à frictionner plus fort et à le tapoter dans le dos... d'un coup, il se met à hurler! Je sens un soulagement remplir mon coeur. Si sa maman le voit, elle va se battre pour vivre, c'est évident... je l'amène près de Rafaella et lui glisse à l'oreille: " Rafaella, il va bien.. tiens bon maintenant" Soudain Rafaella perd connaissance. Je sers l'enfant contre mon corps pour m'accrocher à quelque chose, comme si cela allait aider Rafaella. Il faut faire quelque chose.. comme d'habitude les mots sortent de ma bouche plus vite que je n'ai le temps de réfléchir: " Rafaella, mon Dieu... Djezous!! Aidez-la!!" Je serre l'enfant encore plus fort contre moi, alors que le médecin fait un massage cardiaque à Rafaella... le bébé a arrêté de pleurer, mais il est conscient.. comme si il sentait les tensions dans cette chambre.. comme si il sentait que sa mère était au bord de la mort... Je regarde, impuissante, les médecins tenter de sauver Rafaella, j'ai l'impression de ne plus respirer, suspendue aux lèvres de Rafaella, attendant qu'elles se remettent à respirer... mais les mots tombent comme la lame d'une guillotine: "C'est fini Henri" La colère monte. Bande de charlatans. Ils ont juste la flemme de continuer, c'est tout. Hors de question qu'ils s'arrêtent là. C'est évident qu'ils vont la sauver. Rafaella ne va pas mourir en couche et l'Amour triomphe toujours. Là encore je me met à crier sur le médecin: "Comment ça fini? ça va pas? Bougez vous, rien n'est fini du tout! rien!!" Je sens le corps de l'enfant de Rafaella bouger contre ma poitrine, et la colère explose en moi. On ne peut pas abandonner cet enfant, et Rafaelle ne peut pas mourir! Les larmes coulent sur mes joues alors que je me met à hurler: " Rafaella!! Rafaella!!!! Docteur faites votre métier! Sauvez-la!!!" Ils baissent tous les bras, vaincus devant la mort. Mais moi je ne veux pas y croire. C'est simplement impossible. Dieu ne laisserait pas faire cela... Je remet l'enfant au médecin, il a besoin d'une assistance, il est si fragile...
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 23/06/2008 à 12:58:32 

Le médecin se reconcentre sur l'abdomen que son collègue explore déjà. Wildekat demande soudain à Djezous : Mais qui est ce charlatan ? - L'homme qui va la tuer... Je me demande si j’ai déjà état autant d’accord avec l’éleveur de gallines. Rafaella ! LPAM gifle sa jeune épouse Voilà que le jeun marié commence à battre sa femme si j’ose dire. Si vite après la fin de la cérémonie je me demande si on a déjà vu plus rapide comme « scène de ménage ». Imperturbable, le docteur poursuit sa boucherie : Il écoute son confrère lui confirmer qu'il tient le bébé... Il va falloir ouvrir la poche. Voilà qu’en prime LPAM foudroie du regard un peu tout le monde. Je garde la tête baissée, par trop tout de même pour continuer à surveiller la scène. Toujours en faisant semblant de prier. Le Dr Graunt dans des gestes méthodiques, comment à sortir le foetus enveloppé encore de son amnios, et fait un signe à son collègue. Jean, cherche où se trouve le vaisseau qui pisse... je m'occupe du bébé Il relève la tête et regarde le thorax de sa jeune patiente... puis se remet sur le bébé. Côté teint cadavérique voilà que la panthère vire albinos pour faire concurrence à Rafaella : Mais qu'est ce qu'il fait....? - Il est entrain de la tuer tiens ! Djezous marque un second point là. Moi je de dis rien, par contre je trouve le bébé bien silencieux .... Le praticien incise la poche amniotique, et laisse le placenta s'écouler en dehors du ventre de la mère... récupérant ainsi le foetus qui s'agite tout doucement. Il passe alors sa main sur son visage, et commence à essayer de dégager les narines du bébé... Louis-Philippe a détourné le regard A force de la jouer bonne sœur en pleine prière j’ai mal à la nuque. Je finie par relever la tête et je vois Philou tantôt furieux, tantôt inquiet. . Le Dr Graunt regarde de temps à autres son collègue explorer la cavité abdominale de la jeune espagnole puis il se tourne et regarde Djezous. Vous, vu que vous avez des connaissances en médecines, attrapez un linge propre et venez prendre le bébé. Occupez vous de lui... il nous faut nous charger de la mère. Déjà il se retourne vers son collègue : J’ai trouvé le vaisseau! Alice passe moi un clamp, vite! L’espagnol enserre un linge propre et s'avance vers le lit afin de prendre l'enfant, puis le ramène vers kassandra et Wilde afin qu'elles l'aident dans sa tache. Madre a eu un gamin aussi si jamais l’un d’eux s’en rappelle je vais me retrouver avec le moufflet dans les bras. La situation ne manquerait pas de piquant. Le médecin le rattrape par le bras : Attendez, le cordon! Il pose un autre clamp sur le cordon, et le coupe en amont, avant de remettre à l'hidalgo. Veillez à ce qu'il respire Mais quel lourdaud. Je ne peux retenir mon énervement, tout en constatant que le gamin n'a toujours pas braillé. Frictionnez le Pas d’erreur, la galline se débrouille sans doute mieux avec ses poules qu’avec un morpion mais Kassandra et Wildekat prennent les choses en mains. Je me détourne du mouflet pour revenir à la mère. Le médecin est toujours dessus si j’ose dire : Il regarde le vaisseau s'arrêter de saigner après y avoir posé un clamp... puis lève les yeux vers LPAM L'artère iliaque est touchée... comment a t’elle pu être atteinte si haut ? j'ai vu une blessure sur le flanc, ne me dites pas qu'elle a eu un traumatisme... Des 2 filles présentes c’est Wildekat a l’esprit maternelle le plus développé pour le coup : elle prend l'enfant dans ses bras et le frictionne comme il ne semble pas décidé à brailler elle le frictionne plus fort, tout en lui tapotant le dos. Le bébé se met enfin à hurler ! Votre descendance est assuré mon cher ami... Djezous s’est approché de Louis Philippe. Il est allé soulever le tissu et vient souffler à l'oreille de Louis Philippe : c'est un garçon.... Wildekat de son côté sourit et amène le bébé vers sa maman. Rafaella, il va bien.. tiens bon maintenant De toute façon vu les braillements : de 2 chose l’une Ou cela la sauve ou cela l’achève ! Louis Philippe a rapidement sourit à l’annonce de Djezous, mais il reste préoccupé par l’état de sa femme.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 23/06/2008 à 13:05:15 

Jean... elle a perdu beaucoup de sang...Je referme l'utérus, pendant que tu assures une ligature du vaisseau atteint. Il regarde l'infirmière tamponner un peu de ses compresses le sang qui coagule ici et là... mail il remarque soudain que les saignements se sont arrêtés.... Jean! On est en train de la perdre! Les yeux de Rafaella sont fermés, son corps doucement a commencé à perdre sa chaleur. Les saignements se sont arrêtés. Djezous se retire et murmure : Le mal... Wildekat commence à paniquer en voyant que Rafaella a perdu connaissance. Un sourire illumine le visage de Louis Philippe quand on lui annonce que c'est un fils. Son sourire s'efface aussi vite quand il sent Rafaella s'éloigner... Pose ses mains sur les marques faites par Djezous, une troisième et dernière fois, en désespoir de cause. Le Dr Graunt lâche un instant ses instruments de chirurgie, et sort ses mains pleines de sang en direction du thorax... Il relève les yeux vers l'espagnol... Vous connaissez vos gestes d'urgence? Rafaella, mon Dieu... Djezous!! Aidez-la!! La panthère devient diablement efficace quand elle veut elle a assez secoué l’emplumé pour qu’il se mette à la tache. Elle tient le bébé dans ses bras en observant. Jean, referme l'abdomen... ne t'arrêtes pas, on va la réanimer Il se place pour faire un massage cardiaque, bien décidé à relancer l'organe vital, en regardant l'espagnol prendre la place de LPAM à la tête Il commence un massage cardiaque en comptant doucement... Allez-y! dit-il alors à Djezoùs L’hidalgo effectue une légère pression sous le menton, basculant la tête de Rafaella en arrière lui débloquant ainsi ses voies respiratoires, bouche le nez et insuffle quelques souffles dans les poumons de l'espagnole 1 2 Djezous lance un regard au docteur pour qu'il reprenne son massage. Le bébé a arrêté de brailler, il est complètement silencieux mais conscient. Comme Louis Philippe s’est reculé pour laisser la place à l’emplumé, il se retrouve à mes côtés. Je prends sa main un court instant, pour lui faire part de son soutient mais la relâche aussitôt en me trouvant imprudente. Nous continuons à observer la scène spectateurs impuissants du drame qui se déroule sous nos yeux, à moins qu’il ne s’agisse d’une tragi-comédie : Le Dr Graunt reprend méthodiquement ses gestes. Tenez bon Madame... tenez bon... Il compte, puis passe le relais à l'Espagnol, non sans regarder son collègue continuer à suturer couche après couche l'abdomen... Djezous souffle à nouveau afin d'apporter l'air nécessaire aux organes vitaux et les poumons* 1. :2... A vous Louis-Philippe se tourne rapidement vers moi, son visage exprime une certaine gratitude. Il reporte son attention sur sa femme et les médecins qui s'activent. Son visage est fermé... Les médecins s’activent toujours autour de Rafaella : L’un d’eux recommence à effectuer quelques pressions de ses deux mains posées l'une sur l'autre, au niveau du coeur... Il regarde rapidement les yeux révulsés de la jeune femme. Reprenez vous, Madame... Reprenez vous ! Il tente une fois encore d'aider la fonction cardiaque à reprendre son cours... désespérant de savoir qu'il reste si peu de sang à faire circuler... Il continue encore une fois... chaque fois lui enlevant une dose d'espoir. Djezous continue aussi. Son doigt continue de maintenir la pression pour dégager les voies respiratoires et il insuffle à nouveau cet air vital dans les poumons de Rafaella. Kassandra, Wildekat et Louis Philippe sont muets la scène tourne au cauchemar pour eux. Moi-même j’ai du mal à croire ce que je vois. Je me demande si je filerais 1 ou 2 tonneaux de rhum à Maurice finalement.... ou aucun.... A propos de rhum… Puisque ma bouteille de rhum de la confrérie n’a pas servi à une quelconque désinfection de matériel son usage interne reste possible et je trouve le moment judicieux pour la glisser à Louis Philippe. Je la débouche et la lui tend. Il a attrapé la bouteille machinalement et s'accorde une longue rasade, avant de la laisser tomber et se briser par terre. En temps, normale j’aurais protesté pour un tel gaspillage, du rhum de la confrérie en prime ! Mais ce soir nous ne sommes pas en temps normal. Inlassable le Dr Graunt poursuit de concert un moment avec l'espagnol... puis sent la main de son confrère se poser sur son épaule, et sa voix lui dire...* C'est fini Henri hein !!! ... Je ne peux retenir ma surprise. Il regarde son confrère et continue encore une fois le massage après que Djezous ait soufflé à nouveau. Wildekat en colère va bientôt leur sauter dessus : Comment ça fini? ça va pas? Bougez vous, rien n'est fini du tout! rien!! Dr Graunt continue encore un cycle, puis deux... Il voit Djezous fatiguer, mais continuer à souffler après ses gestes sur le coeur de l'espagnole... Je m'assoie par terre. J’avais bien rêvé de tuer Rafaella, mais sur le coup... Je n’aime pas gagner par abandon de mon adversaire, où est le jeu, le goût de la victoire ? La panthère se fait encore plus agressive, elle serre l'enfant contre elle, les larmes coulant sur ses joues. Rafaella!! Rafaella!!!! Docteur faites votre métier! Sauvez-la!!! Le jeune marié devenu encore plus jeune veuf s'approche doucement s'agenouille à côté du corps de sa défunte femme. Le Dr Graunt peut-être galvaniser par les exhortations de la hollandaise poursuit mais la main de son confrère s’appuie sur son épaule. Il lui jette un coup d'oeil, puis regarde l'enfant... et essaie une fois encore... Henri... arrête Henri... tu le sais, elle aurait déjà dû reprendre vie... Il s'écarte soudainement du corps sans vie de sa jeune patiente... et ferme les yeux, avant de les rouvrir La jeune espagnole n’est pas belle à voir : son visage est à moitié bandé et son corps charcuté. Elle est plus livide que jamais mais son oeil "valide" est fermé, comme serein. Seule sa bouche est semblable à ce qu'elle était, gardant le souvenir de ce dernier baiser. Madre en pareilles circonstances devrait certainement faire quelque chose. Je me signe mais je ne sais pas trop comment on fait. Le Dr Graunt supporte assez mal d’avoir perdu sa patiente, il regarde désespérément l'espagnol qui l'accompagnait... regarde le compagnon Je... elle a perdu trop de sang... pourquoi, pourquoi personne n'a soigné cette hémorragie? Il se relève soudain, et chuchote quelques mots à Alice : Allez me chercher les médecins qui se sont occupés d'elle cet après midi ! Il se tourne vers Wildekat tenant l'enfant, et observe le petit corps tout frêle et encore violet et rouge du sang de sa mère. Il faut s'en occuper... sans sa mère pour le nourrir, il faut l'hospitaliser... Il serre les poings en repensant au drap rouge de sang qu'il a trouvé en arrivant, et se dit qu'elle avait déjà perdu trop de sang, puis tend les bras devant Wildekat pour prendre l'enfant Permettez... Il regarde LPAM, et lui dit d'une voix professionnelle. Monsieur... vous êtes le père de cet enfant? Nous allons l'amener à l’hôpital, pour lui trouver de quoi le nourrir... Prenez votre temps.... nous nous occuperons de lui jusqu'à ce que vous veniez...
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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Posté le 24/06/2008 à 00:08:44 

Louis Philippe veut être seul avec sa femme. Je m'approche doucement de lui, il est à genoux devant le lit de Rafaella... je ne sais quoi faire pour alléger sa peine... il n'y a sans doute rien à faire d'ailleurs... ma main de pose sur son épaule et je trouve la force de lui chuchoter: " Nous sommes là Louis-Philippe..." avant de me relever et de quitter la pièce, le laissant seul avec sa femme. Dehors, Djezous a pris Kassandra dans ses bras, ils se soutiennent mutuellement, comme ils peuvent. Je ne peux m'empêcher de penser qu'ils ont de la chance, il semblerait que sur cette île, il ne soit pas donné à tout le monde d'avoir le droit d'aimer... pourtant l'Amour triomphe toujours? Pas cette fois... pas encore... jamais au final... je suis choquée de réaliser que j'avais peut-être raison au final... c'est la mort qui triomphe, et non l'Amour... je pense à Louis-Philippe et Rafaella... je suis perdue et je ne sais que penser de tout ceci. J'aperçois alors Madre Anna. Nous nous connaissons peu, mais je sais que c'est une femme pieuse et sage. Peut-être qu'elle aura la solution à mes questions...? Je m'approche. Madre Anna semble finir une prière, car elle fait un signe de croix... à l'envers. Je fronce les sourcils en réalisant cela.. peut-être est-ce dû à l'émotion? Enfin tout de même, le signe de croix... c'est ce qu'on nous apprend avant de savoir parler.... la pauvre femme doit vraiment être perdue pour se tromper ainsi. "Madre? Madre... je ne sais que penser. Dieu nous a-t-il vraiment abandonnés pour faire vivre cela à deux personnes qui s'aiment? - Les voies de Dieux sont impénétrables nous devons... Hum ! Nous devons prier pour le repos ce dérang.....hum âme..." Je m'apprête à ouvrir la bouche pour la questionner, car je ne comprend décidément rien à ce qu'elle me raconte, mais je vois Louis-Philippe sortir de la chambre de Rafaella, la mine déconfite et le teint plus blanc qu'un mort. J'ai tellement mal pour lui, j'aimerais tant prendre sa peine et partir avec... D'instinct, je m'approche, et je dépose ma main sur son bras. Il me sourit tristement, j'ai l'impression qu'il est en train de mourir à petit feu, et je ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras, tentant de le protéger de tout cela à ma façon... J'oublie que ces gestes là ne sont pas en adéquation avec l'étiquette, surtout en France où ils sont à cheval là-dessus, et peu importe ce que penseront les gens... Louis-Philippe est un ami cher à mon coeur, et le voir souffrir de cette façon, me sentir si impuissante à l'aider... c'est insoutenable. Je lui glisse à l'oreille, caressant ses cheveux, comme on essaye de protéger un enfant: " Louis...nous sommes là pour toi..." Bien sûr c'est un Français, et c'est un fier homme, mais c'est un homme qui vient de perdre sa femme, et il laisse les larmes quitter ses yeux dans mes bras. Peu importe. Un homme n'a rien d'inhumain, au contraire.. et je préfère qu'il pleure sur l'épaule d'une amie plutôt que seul. "Louis, il n'y a pas de mots pour apaiser ta peine... les mots semblent si ridicules... mais saches que nous sommes la. Tu peux compter sur nous. On ne te laissera pas tomber... tu n'es pas seul Louis-Philippe..."
Anne Providence
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Posté le 24/06/2008 à 00:19:28 

Louis Philippe jette un regard au médecin d'une voix détachée Prenez soin de mon fils puis vers nous : Excusez moi. J'aimerais être seul un instant. Ignorant le médecin, Louis-Philippe effleure doucement les paupières déjà closes de Rafaella, puis ses lèvres, d'une main tremblante... et dans un murmure dit : Demoñio... Djezous baisse la tête, kassandra l'ayant rejoint., pose une main fébrile sur l'épaule de Louis Philippe et lui chuchote . Tu as u nenfant... un but Fais le pour elle Puis il hoche la tête et s'éloigne vers la sortie afin de laissez son ami seule avec sa défunte épouse. Wildekat débarrassée du marmot pose une main sur l'épaule de Louis-Philippe et lui chuchote. Nous sommes là Louis-Philippe,. Avant de se relever et de quitter la pièce. Le docteur fait un signe du regard à son confrère et l'infirmière, puis tous trois repartent en direction de l'hôpital d'un pas rapide avec l'enfant... Je regarde Rafaella morte et Louis Philippe de dos. Il se recueille quelques instants auprès de Rafaella. Je n’ai pas d’autre choix que de sortir à mon tour. Je ne sais que dire et que faire. kassandra et Djezous attendent au dehors de la salle, dans les bras l'un de l'autre, chacun semble choqué. Moi-même je ne me reconnais pas : dire que j’avais rêvé de la tuer.... Je ne vais pas rester longtemps seule avec mes réflexions, Wildekat arrive vers moi. Je reprends ma pieuse position tête baissée et main jointe. En espérant que cela décidera la panthère à me laisser tranquille. On ne dérange pas une nonne qui prie surtout pour le repos d’une âme partie au ciel (pour peu que celui-ci existe). Comme elle ne semble pas décidé à me laisser tranquille, j’entame un signe de croix, toujours aussi maladroit et je crois que j’ai réussi à le faire à l’envers. La panthère semble s’en apercevoir, fronce les sourcils Je me recule d’un pas. Madre? Madre... je ne sais que penser. Dieu nous a t il vraiment abandonnés pour faire vivre cela à deux personnes qui s'aiment? Mais qu’est ce que j’en sais moi ? Et la vrai Madre elle aurait la réponse ? D’une voix plus ou moins déguisée de réponds sentencieusement : Les voies de Dieux sont impénétrables nous devons. Ma voix déraille à trop forcer. Je me racle la gorge : Hum ! Nous devons prier pour le repos ce dérang.....hum âme... Ma pseudo explication théologique est fort heureusement interrompue par Louis-Philippe qui sort de la pièce où repose Rafaella. Je le suis des yeux , fait mine de le suivre tout court, mais je me ravise. Pas maintenant. Qu'allais-je faire dans cette galère... ? Je soupire. Wildekat fait se que j’aurais aimer faire à l’instant : elle s'approche de Louis-Philippe doucement et pose sa main sur son bras. Il lui sourit tristement. Louis.... Elle prend Louis Philippe dans ses bras et tente de le protéger à sa façon. ous sommes la pour toi. C’est évident, je n’étais pas venue pour Rafaella…. Il est un peu froid au début, puis se laisse aller sur l'épaule de son amie. Ce sont ces paroles qui le font pleurer bêtement. Moi-même je retiens une larme aussi et donne un coup de pied au sol. Je m’énerve contre moi-même. C’est quoi cette sensibilité de bas-étage ?, Louis, il n'y a pas de mots pour apaiser ta peine... les mots semblent si ridicules... mais saches que nous sommes la. Tu peux compter sur nous. On ne te laissera pas tomber... tu n'es pas seul Louis-Philippe...
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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Posté le 01/07/2008 à 22:03:14 

J'aperçois Djezous et Kassandra partir silencieusement, et Louis-Philippe continue de laisser aller sa peine. Je me mords la langue pour ne pas pleurer à mon tour, car je sens les larmes me venir aux yeux. Allons bon, je dois être forte pour mon ami, il n'est pas question de l'abandonner. Après quelques minutes, Louis-Philippe se dégage et essuie pudiquement ses larmes. "Merci d'avoir été là ce soir, tous... Hum hum" Il s'éclaircit la gorge. Madre Anna se met à parler, mais ce n'est pas la voix de Madre Anna... d'un coup je comprend pourquoi je trouvais que le comportement de Madre était étrange... je la vois maintenant. Anne Providence. Déguisée en Madre Anna. En temps normal, cette découverte m'aurait fait rire, et je n'aurais pas manqué de faire remarquer à la tigresse le ridicule de son déguisement, mais là, c'est différent... mon cerveau se met à réfléchir à toute vitesse... Je sais que Louis-Philippe a été l'amant de Anne... mais il est marié à Rafaella maintenant, il est père... et il vient de perdre sa femme... que dira-t-il quand il la reconnaîtra? Est-ce qu'il ne va pas se fâcher? Va-t-il voir cette supercherie d'un mauvais oeil? Et la présence de l'ancienne maîtresse du jeune marié, père et veuf est-elle acceptable vis-à-vis de la mémoire de Rafaella.... situation bien délicate que je ne saurai gérer.... je ne dis rien et je vois Louis-Philippe reconnaître Anne... Vite, faire quelque chose.. que faut-il faire en de pareilles circonstances? Louis Philippe ne dit rien, alors je tente de venir à son secours. Peut-être ne veut-il pas parler de peur de dire d'atroces choses à Anne? Après tout, à sa place, je haïrais le monde entier, et je m'en prendrais aussi à ceux que j'aime ou que j'ai aimé... non la place d'Anne n'est sans doute pas ici en de pareilles circonstances... évitons un deuxième drame... je me lance, d'une voix faible, et comme dans une question adressée indirectement à Louis-Philippe: "Anne, je crois que vous ne devriez peut-être pas être ici... - Je crois aussi... " C'est étrange, il y a quelques heures je voulais tuer tous les membres de la confrérie, et là, j'ai mal pour cette femme. Après tout, qu'est-ce que je sais de sa vie à la confrérie? Et si elle est venue jusqu'ici c'est que Louis-Philippe a de l'importance à ses yeux... et cela me suffit... elle a donc sa place ici pour l'aider... mais Louis-Philippe voudra-t-il de l'aide de sa maîtresse... ce sont des relations bien compliquées que je ne tenterais pas de résoudre....
Anne Providence
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Posté le 02/07/2008 à 00:02:39 

Djezous et Kassandra estiment que le moment est venu pour eux de partir. Ce n’est pas trop tôt. Après quelques minutes, Louis-Philippe se dégage et essuie pudiquement ses larmes. Merci d'avoir été là ce soir, tous... Hum hum Il s'éclaircit la gorge. Cherche des mots qui ne viennent pas. Il me dévisage. Je n’ai pas eu le temps de baisser la tête assez vite. Je me lance : Louis Philippe... Nous comprenons. Nous.... Dans ma précipitation j’ai oublié de déguiser ma voix et j’espère que ça passera sous le coup de l'émotion. Vous ? Vous et vos frères ? J’ignore s’il me parle ou s’il pense s’adresser à Madre Anna. En revanche la physionomie de Wildekat a changé, elle pas de toute elle m’a reconnue. Elle ne dit rien mais n’en pense pas moins. Plus la peine de tenter la dissimulation. J'ai juste appris que tu te mari... que .. je suis désolée de ce qui vous arrive mes frères ignorent que je suis ici. ils n'ont rien à...... Rien à quoi rien à voir ? Maurice ce matin en ville… Je reste sans voix Louis Philippe ne dit rien, c’est finalement Wildekat qui prend les choses en main. Anne, je crois que vous ne devriez peut-être pas être ici... - Je crois aussi... Elle a pourtant un regard triste en nous observant tous les 2.
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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25/03/2007
Posté le 03/07/2008 à 14:35:57 

Louis-Philippe se met à lui parler, puis tranche d'un " Mieux vaut que tu t'en ailles..." Je ne dis rien, je suis restée en retrait pendant leurs échanges. Cela ne me regarde pas, je suis ici pour Rafaella et Louis-Philippe... enfin, pour Louis-Philippe maintenant, et je ne suis pas ici pour juger. J'ai mal au coeur en voyant Anne partir. A sa place, je... enfin, je n'ai jamais été à sa place, mais je connais que trop la douleur de devoir quitter un être aimé... J'arrête de penser à Anne. C'est pour Louis-Philippe que je dois être forte. Il va avoir besoin d'aide... je m'approche de lui: "Louis, je... je suis désolée... qu'est ce que je peux faire pour toi? Tu veux que je reste à Port-Louis quelques jours?"
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 03/07/2008 à 20:10:22 

Pour une fois la tigresse courbe l’échine devant la panthère. Et je me dirige vers la porte sans regarder Louis Philippe. Il sort de son mutisme. Toi aussi, tu t'en vas ? J'ai reçu ta lettre. Je n'ai pas répondu Je m'arrête Je ferais comme tu veux. Je lui tourne toujours le dos. Pour la lettre j'ai compris la raison de ton silence à midi je ne pense pas que ce soit le moment d'en parler. Le silence s'installe, finalement Louis Philippe me dit : Mieux vaut que tu t'en ailles... Je hoche la tête.... Wildekat n’a rien ajouté. Je répondrai. Adieu... - Adieu Je sors. Avant de fermer la porte j’entends encore la panthère : Louis, je... je suis désolée... qu'est ce que je peux faire pour toi? Tu veux que je reste à Port-Louis quelques jours ?
 

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