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Le poids des balles, le choc des lames.  
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Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/05/2008 à 12:38:01 

Le gouverneur Français trouvait que nous lui manquions ? Soit, une visite nocturne à Port Louis devrait le combler. J’espère pour lui qu’il s’y trouve ! Sinon il aura le sang de ces électeurs sur la conscience. Un conseil se tient, qui participera à la grenouilles-party de samedi soir ? Nous sommes une poignée cela suffira. Les plans sont faits, j’aiguise ma lame en pensant à cette balade. Comment était rédigée son invitation déjà ? Il faut que je la retrouve : Je me ferais un plaisir de la planter sur la porte de son palais avec un petit mot du style : amicales pensées et merci pour votre invitation. La nuit tous les chats sont gris et les pirates se coulent hors du repaire en direction de la ville Française. Mais nous ne sommes pas les seuls à nous balader ainsi la nuit. Des bruits de pas attirent mon attention en direction du nord, après quelques secondes j’arrive à identifier Dragon Noir, ce satané tireur Anglais avec une réserve de balles qui me parait toujours inépuisable. Quoi qu’il fanfaronne, au close il n’a jamais semblé à la hauteur. Le tir, l’arme des lâches. C’est amusant de loin il nous a aussi vu et le voici qu’il geint comme une femmelette : Pirate, cessez le feu, j’ai toutes mes balles mais je ne fais que passer. Aller dans une minute si je fais un pas vers lui il va appeler sa mère, j’y vais ? Non, ce soir notre objectif, reste Port Louis, n’accordons pas trop d’importance à cet Anglais pitoyable tout d’un coup. Je m’éloigne et le voici qu’il nous remercie : Je dois rejoindre mon filleul. Je case cette information dans un coin de mon esprit, intéressant, à voir plus tard, Port Louis m’appelle. Qui sait si Philou si trouve.
Dragon Noir
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01/08/2007
Posté le 09/05/2008 à 13:08:59 

Cette nuit là, je me décidais d'aller à la Corniche. Je devais rejoindre mon filleul . Quand de loin , je vis un pirate, puis deux. Aussi étonnant que cela, les pirates ne semblaient pas vouloir engager le combat. Puis un troisième pirate fit son apparition. Les pirates ne semblaient pas vouloir croiser le fer. Cela m' arrangeais bien. Je pourrai ainsi être à la Corniche de bonne heure le lendemain matin. Je décidais donc de leur indiquer mes intentions au cas où ils penseraient que j'attaquerai à distance. Anne arrivait. Et Anne et moi , on commence à bien se connaitre. C'est sur elle allait attaquer. De la folie. l'attaquer aurait tout simplement voulu dire aux autres pirates attaquez moi tous ensemble. Je criais: "Cessez le feu les pirates... je ne fais que passer... j'ai rendez vous avec mon fileul" . Le cinquième pirate passa à son tour. Les autres étaient partis. Je partis juste après son passage. **** Quelques jours après , je croisais Tyler , à la Corniche, qui n'allait pas très bien. Il était dans un coin sombre et demandait que l'on le laisse en paix. Si Anne avait été là , elle l'aurait traitée de femmelette et aurait attaquer tout assimut toutes personnes aux alentours d'elle , mais l'intelligence d'un homme , corsaire ou pirate, c'est de savoir, attaquer ou savoir rester discret, garder ses forces, à certain moment pour pouvoir accomplir ses objectifs plus tard. Comme les pirates avaient respectés ma demande de pouvoir cheminer tranquillement je le laissais en vie et lui envoya un perroquet pour connaitre ses intentions les prochains jours.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/05/2008 à 15:03:36 

J’ai regardé Dragon noir passer, sans hésitation il se dirige vers le sud. Qui y a-t-il là-bas ? Le tunnel de la prison de Port Louis, là où est mort Edward. Et un lieu nommé la corniche, un bateau y est échoué je crois je n’y ai encore jamais été. Nous poursuivons notre route. La nuit à Port Louis ne se révèle pas aussi amusante que nous l’avions espéré. Les Français sont terrés chez eux. Beaucoup de jeunes dorment dans la rue ; eux, nous allons les épargner. Nous sommes obligés de nous rabattre sur les Espagnols, l’un d'eux nous échappe laissant un frère à terre. Nous sommes incapables de le retrouver quelle poisse. Finalement n’ayant pas eu ma dose de sang je sors de la ville et poursuis mon chemin vers l’est. Une visite à la distillerie du Père Ralex, personne. J’attrape quelques bouteilles avant de poursuivre mon chemin. Ce seront les efforts conjugués de Jean-François de Montecroix‏ et Edmond Dantès, Comte de Monté-Cristo qui stopperont ma randonnée mortelle. De l’hôpital ou je panse mes plaies je réfléchis. Dragon Noir combien de fois nous a-t-il tué ? Ces balles sont terriblement meurtrières. Dragon Noir a un filleul. Où est-il ? Qui est-il ? La logique voudrait qu’il soit Anglais tout comme sont parrain. Et il doit être soit à la prison de Port Louis, soit à la corniche. Sinon Dragon noir est nul en orientation et je ne m’appelle plus providence. Je limite déjà mes recherches. Reste à trouver son nom. Un peu de rhum ici et là, quelques pièces d’or feront l’affaire. Je vais bien trouver le renseignement que je cherche.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 10/05/2008 à 00:52:01 

« Mon filleul », il devait en plus s’agir d’un homme et non d’une femme. Mon champ de recherche s’affinait au fur et à mesure. En même temps, il me semblait assez difficile d’aller voir le gouverneur Anglais pour demander à consulter le registre de l’état civil. Une mine de renseignement c’est aussi les tavernes et autres. Il y a toujours un poivrot plus imbibé que les autres, et qui n’a plus un sous vaillant. Un verre de rhum, une bière de plus, une ardoise à effacer et voici qu’il se mettra à table sans trop se forcer et sans se rendre compte de quoi que ce soit…Quand je disais qu’un peu de rhum peut tout… Commençons la tournée des bars. Quelques jours passent et mes efforts sont récompensés. J’ai un nom, il n’y a plus qu’à espérer que ce soit le bon. Une vague description. Et de toute façon si je me trompe où est le problème. Le monde est de toute façon injuste et cruel et tout les corsaires méritent de mourir non ? Il me faut désormais prendre une direction aussi. Corniche ou prison de Port Louis ? La prison je la connais déjà mais ce n’est pas du tourisme que je cherche à faire, c’est une chasse à l’homme. La corniche semble bien plus propice et c’est aussi ce que dit mon informateur. Tandis que mes frères partent en Goudaterie combattre des zèbres je m’équipe pour une excursion sur l’épave du Direito no muro. Dragon noir, nous avons connu le poids de tes balles ton filleul va connaître le choc de ma lame. Me voici en vue de la corniche, je n’hésite pas trop à faire le ménage sur mon chemin. Une nuit de repos dans le confortable cabine du navire. Plus luxueux et coquet que mes propres quartiers sur le Sheba Queen. Plus petit que l’ombre des mers. Demain la vengeance s’accomplira.
Général Protecteur Convard Enoal
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30/11/2007
Posté le 13/05/2008 à 19:18:36 

Je m’avançai péniblement dans cette épave. Que faisais-je là ? Je devais m’occuper d’une satanée mission. Mon parrain Dragon Noir m’avait rejoint quelques jours auparavant et avait décidé de retourner en ville pour la cérémonie en l’hommage de Dulcina Fagney-Le Brun. Bien que j’ai laissé des instructions à mon parrain, j’avais le cœur lourd de ne pas pouvoir y assister. Tandis que je slalomais entre les trous du plancher qui faisait le sol sur le pont du navire échoué. Soudain, comme un éclair, je vis ce que je ne voulais pas voir ici. Un bandeau noir sur le front d’une jeune femme. Aussitôt, je courrai vers elle et l’empêchai de dire mot. M’opposant à sa route, je relevai ma stature pour la faire paraître plus imposante. La pirate dégaina alors un couteau en affichant un sourire carnassier ; elle avait tout de suite compris mes intentions et lança les hostilités. « Alors comme ça on veut jouer dans la cour des grands ? me dit-elle sur un air moqueur. - Etrange, je ne pensais pas vous y trouver, répondis-je l’ironie jusqu’au bord des lèvres. » Mon regard de braise se posait sur la jeune pirate. J’avais envie de la blesser à mort. Mais je savais que l’expérience des pirates était supérieure à la mienne. Toutefois, je me lançai à pleine vitesse dans la gueule du loup, peut-être avec pour seul espoir de l’étouffer avant de me faire avaler. J’attendais la réaction de la jeune femme à présent.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 13/05/2008 à 20:57:08 

Il a du cran le gamin mais… Morveux ! si tu te crois drôle - Morveux ? De la part d'un pirate, je considère ça comme un compliment. - Ne crois pas cela, c'est une insulte tout venant, en général ce sont les gamins que j'appelle comme ça, des insignifiants tels que Emeraude, Amaury, Alanis. Ils meurent assez jeunes d'ailleurs, l'air est malsain pour eux. Je ne me dépars pas de mon sourire carnassier. Il ne s’en laisse pas compter : Ah ? Puis-je vous démontrer que je suis d'une autre trempe qu'eux ? Il sort d’une main son tromblon tandis que l’autre main se pose sur le pommeau de son épée. Cela devient intéressant, je ne voyais pas les choses ainsi, mais puisqu’il le demande : je sors mon épée aussi. Quand vous voulez. Que me vaut cette haine si farouche ? La peur séculaire des pirates ? Rien ne me fait plus plaisir. Il ne cille pas et me répond : Peur ? Ce sentiment m'est étranger face à vous ou n'importe quel autre de vos congénères ... Je préfère aller m'empaler sur leurs armes plutôt que de ressentir la peur ! - Pourtant la peur peut s'avérer utile, parfois elle décuple nos possibilités et elle dégage une odeur chez mes cibles dont j'aime me repaître. - Ma haine vient du fait que vous n'êtes qu'un équipage de crapules ! Je n'aurais pas besoin de tout cela pour vous envoyer au tapis - Nous, crapules ? Tu n'as rien de plus insultant ? - Peut-être que mon épée vous traversant de part en part vous suffira en guise d'insulte ? - En réponse tu auras mon rire devant ton corps ensanglanté à mes pieds ! - Cessons de discuter, nos épées vont refroidir pendant que notre langue chauffe
Général Protecteur Convard Enoal
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30/11/2007
Posté le 19/05/2008 à 17:25:50 

Le combat débutait ainsi, entre railleries et tentatives de destabilisation sans intêret. Aussitôt, je m'emparai de mon tromblon, j'avais dégainé mon épée de la main gauche, et je n'étais pas aussi agile de mes deux mains. Je tirai alors deux balles, avant de me rendre compte que je n'avais déjà plus de munitions. La première balle alla faire un éclat dans le pont du navire. La second prit son envol avec les goélands pour rejoindre la mer. Déçu de cette tentative, je lâchai mon tromblon et le plaçai rapidement de façon à ce qu'il ne soit pas une gêne. Aussitôt que ce fut fait, je tentai de mettre à mal la pirate. Celle-ci réussit toutefois à parer mon assaut. L'angoisse m'envahit alors, tandis que je regardais ce visage et ce bandeau, mon esprit se remplissait d'effroi, et devenait un gouffre noir sans fond. J'étais en mauvaise posture. Méritais-je d'être proclamé chasseur de pirates ? Non, je n'étais qu'un vulgaire ... corsaire que le premier pirate venu tue sans difficulté. Ce sentiment d'infériorité ne fut que renforcé lorsque la femme contre-attaqua. Bientôt, une plaie courait de mon épaule gauche jusqu'à mon poignet. Je me vidais de mon sang affreusement vite, mais j'étais brave, et ne me laissait pas abattre par si peu. Mon adversaire me sembla jubiler de ma douleur, et de mon sang qui coulait à flot, et se glissait entre les lattes du parquet. Alors, je cessai de penser, cela m'épuisait trop, et rendait mon supplice insupportable, je chassai toute peur de mon esprit, même celle de la mort. Je devanais un être sans émotion, qui vaincrait ou mourrait ... Mon regard s'embrasa, et dans un dernier sursaut d'énergie, je lançai un dernier assaut furieux vers mon adversaire. Mon orgueil et ma rage étaient les seuls sentiments qui me guidaient, comme si j'étais perdu dans le noir. La vigueur du coup fit alors vibrer tout ce qui était proche, je ne touchai que l'épée de ma proie, qui était devenue mon prédateur. Mais j'étais résolu à ne pas fuire, à affronter ma mort. Et une nouvelle contre-attaque vint achever mon martyr, telle une libératrice. Ma douleur s'envola, tandis que la fine lame me transperçait la hanche. Un crachat de sang voleta de ma bouche et alla se poser sur l'habit de la femme. Je basculai en arrière, sans aucune contrainte, je me sentai léger telle l'oiseau. Et après ces quelques secondes où je crus appercevoir la lumière du paradis, je retombai au sol, retrouvant ma souffrance. Je ne pouvais plus me lever. Ma hanche droite saignait énormément, je n'était plus qu'un cadavre, enfin un corps dont la vie ne tenait qu'à rejoindre les saints. Je ne voyais pratiquement plus rien, à part un paysage écarlate. Mais le rire tonitruand de la mort me servait d'extrême onction. Je m'abandonnai à mon sort ...
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 23/05/2008 à 18:26:34 

Celui je ne l'avais pas trop vu venir. Qu'il me balance ses balles par réflexe à la vue d'un bandeau noir, pour sûr son parrain n'avait pas trop mal fait son boulot, mais qu'en plus il se rue sur moi sabre au clair, j'en étais estomaquée. J'avais eu dans l'idée de lui laisser sa chance, mais sur le coup je devais sauver ma peau, on discutera quand il sera mort. Je sors ma lame prête à parer l'assaut. Le choc des lames, quel doux bruit à mes oreilles, comme celui du gémissement de mon adversaire. Il n'avait pas crié. Il avait juste eu du mal à retenir un bruit quand ma lame entama son épiderme. Un beau sang vermeil dont la vue me tira un sourire carnassier. Je cherchais son regard. J’éclatais de rire. Ha ha ha ha ah. Je te l'avais dis tes insultes ne m'atteignent pas. Pas plus que tes balles ou ta lame ; je te l'avais promis mon rire quand tu serais à mes pieds Je dois cependant admettre que tu as du courage. Déjà Je levais ma lame pour lui assener un coup fatal. Aurais tu une dernière volonté ? Je restais sur mes gardes, mais j'avais remis mon arme en position de défense plus que d'attaque
Général Protecteur Convard Enoal
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30/11/2007
Posté le 12/06/2008 à 21:53:54 

Je relevai la tête dans un dernier sursaut d'énergie généré par la peur de la mort ... La peur, sentiment que je venais à peine de blâmer venait déjà m'envahir ? Je jetais un regard froid et distant, à l'intérieur duquel on pouvait voir ma vie se vider peu à peu ... Je tremblai, la douleur était presque devenue une drogue pour moi, et cette douleur, intense et atroce ne me suffisait plus, il me fallait un dernier sursaut transperçant ma poitrine ou mon épaule, bientôt mourrir s'offrait à moi comme la meilleure et la plus agréable des solutions. Je me levai et lâchai à la femme avec beaucoup d'insolence : - Une dernière volonté ? on verra ça plus tard ! La pirate me jeta un de ces regards, étonné, tout en le cachant derrière une façade habile. La lueur de son épée au soleil était pour moi telle celle du paradis, peut-être m'y conduirait-elle ... Cette image me hanterait toujours, même au delà de la mort ... Cette femme qui s'apprêtait à m'achever ... Je ne donnais plus cher de ma peau. - Oh oh monsieur pense résister encore longtemps ? Es tu si naif ? Remarque on dit bien que l'espoir fait vivre... Cette dernière réplique me dégoûta, et quand un frisson me parcourut le corps, je crus que mon âme quittait déjà mon corps. Mais cette douleur atroce me ramena sur Terra. Il fallait que je me débarasse d'elle. Je saisissai mon épée, qui par chance était à portée de main, et dans un dernier mouvement de fureur et de dépit, je jetais mon arme sur mon adversaire qui put l'esquiver, ou du moins presque, seule sa tunique fut touchée, et à peine déchirée. Je compris alors ce qui resterait de ma vie, et tendit ma cou à mon bourreau, je me résignais à mon sort, enfin ...
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 12/06/2008 à 22:18:15 

Décidément je ne serais jamais assez sur mes gardes face à ces maudits corsaires. Où puisent-ils donc cette énergie du désespoir ? Je n'allais tout de même pas lui donner la satisfaction de voir qu'il m'avait surprise. Déjà que de gibier il avait tenté de passer à chasseur, la chasse n’en avait que plus de saveur, mais il ferait beau voir qu’il me donne une leçon d’escrime ou d’humilité ! En arrivant à me blesser. Je continuais à me moquer de lui, même si j’admirais son courage. C'est fini cette fois ? Pas de rasoir, de cure dent à me jeter encore ? Pas de griffes ? En parlant de griffes, je pensais à la panthère d'Ulungen, sacrée combattante elle aussi. - Non, je suis à votre merci, faucheuse noire ... Je sourie, je l’avais dis à Louis Philippe, j’étais l’alliée de la mort. Il était tant qu’il sache pourquoi il allait mourir. Corsaire était déjà une raison suffisante mais…. Noir, comme la couleur de votre parrain le dragon ; c'est à cause de lui que vous êtes dans cette triste posture - Mon parrain ? Mais comment ... comment le connaissez-vous ? Et comment savez-vous que c'est lui ? - L'argent et le rhum peuvent tout sur cette île méfiez vous de tout le monde. Savez vous vraiment qui sont vos amis ? C'est de votre parrain lui même que je vous connais et que j'ai su où vous trouver! - Mes amis ? Je ne pense pas que cela existe ... on parlerai plutôt de compagnons de bataille ou de comptoir ... et les deux ne sont jamais fiables ... Je sortis de mon sac une rose noir que je jetais à ses pieds. Faucheuse noire, dragon noir, bandeau noir. Certains disent aussi que mon âme est noire. Et pour vous aussi tout va devenir noir. Je levais ma lame une dernière fois elle frappa juste et fort conduite par ma main experte. Il s'écroula il ne me restait qu'a écrire à son parrain. Lui portait déjà la couleur de circonstance : le noir. Je le laissais baignant dans son sang.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 12/06/2008 à 22:46:30 

Deuil, voila ce qui t’attend Rira bien qui rira le dernier A terre, ton filleul Gisant, On dit œil pour œil Ne pas s’y fier Nul repos pour lui Ou pour toi Ici ou dans un quelconque réduit Rien ne vous protègera de moi Mon petit lézard vague cracheur de flammes. Tu es fier de tes exploits face à la confrérie. Tes balles font mouches, mais voilà que tu entraînes dans ton sillage ton filleul. J’ai mené mon enquêté et je l’ai traqué débusqué et tué ce matin même. Il me reste encore à laver mes bottes qui sont encore tachées de son sang frais. Tu veux savoir où ? Mais sur l’épave du bateau échoué à la corniche. Tu te souviens lorsque nous nous sommes croisés de nuit ? Je n’ai pas oublié ce que tu m’as dit. Pour le retrouver c’est facile, un lit bien douillet au paradis entouré d’infirmières. Pense y le lézard. En tout cas pour la couleur rien à dire, le noir est de circonstance ! Anne Providence
Dragon Noir
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01/08/2007
Posté le 13/06/2008 à 03:19:27 

***Un perroquet arriva à moi.*** Il était porteur d'une triste nouvelle. La dangereuse pirate s'était prise à mon filleul... On m'expliqua qu'elle l' avait laissé pour mort, mais il n'en était rien. Après quelques jours de coma, il se réveilla à l'hôpital de la corniche. J' accouru à son chevet pour prendre de ces nouvelles et veiller sur lui. Anne s'était trompée. Sir Convard avait séduit La Mort. Tel un phénix il s'était relevé...La mort ne l'avait pas voulu, semblant lui dire un jour tu auras ta revanche, soit patient. La Mort narguait Anne , elle voulait sa mort qui lui avait trop échappée . La Providence devrait cesser. De multiples balles à la tête Anne se prit dans sa vie, mais à chaque fois elle se relevait , provoquant la colère de La Mort. La Mort avait décidé: Sir Convard , un jour triomphera d'Anne et la vengera . ***** Quant à moi, au lieu de poursuivre Anne et en même temps mettre de nouveau en danger mon filleul bien affaibli , je me jura de me consacrer un moment de ma vie sur Liberty à la médecine. Les pirates ne connaissent que la colère lorsque l'on s'en prend à l'un d'entre eux, j'aurai pu réagir de même. Mais j'avais un prix à payer pour remercier les médecins de l'avoir aidé à survivre aux crocs de ce bandeau noir. Un jour viendra bien que je croiserai de nouveau Anne, mais je ne la tuerai pas ... Sir Convard m'a fait jurer de ne pas le faire. Cette tâche serait la sienne...La Mort ne l'avait pas voulu en son royaume alors c'était à lui de respecter le marché : sa vie contre celle d'Anne, peu importe la manière. La Mort n'est pas exigeante ... La Providence a fait son heure sur terre, telle est la décision de La Mort. On n'échappe pas à La Mort. Cours Anne, La Mort te rattrape ^^
Dragon Noir
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01/08/2007
Posté le 01/09/2008 à 13:08:17 

Apprend que Sir Convard a rencontré de nouveau Anne... *** Adresse un perroquet à Sir Convard. *** "Quelle idée d'aller au bar de la plage fréquenté par les pirates. Moi qui croyais que tu souhaitai rester dans l'ombre ! En plus tu as rencontré Anne. Bon , tu as eu le temps de reprendre des forces, de t'entrainer et de devenir un guerrier assez expérimenté, mais Anne maintenant voudra terminer son ouvrage et elle est encore plus redoutable qu'avant. En plus ces jours , je ne peux pas chasser la panthère, j'ai 2 stages de tir qui ne peuvent pas attendre. Va falloir être sur tes gardes, elle va te chercher. Un conseil, la nuit elle est vulnérable , elle dort toujours comme un bébé , c'est le moment idéal pour la surprendre et prendre ta revanche. Mais ne la tue pas, laisse moi m'amuser à la faire danser. Elle est au courant qu'après mes deux stages , je viendrai m'amuser avec elle. "
Marneus A. Calgar
Marneus A. Calgar
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31/03/2011
Posté le 27/02/2013 à 14:06:43 

"Le poids des balles, le choc des lames."
La piraterie était toujours aussi présente sur l'île, Anne à sa tête. En digne filleul de Sir Convard Enoal, lui même filleul de Sir Dragon Noir, j'étais tombé sur elle plusieurs fois...

Mon parrain m'avait raconté ses différents avec la capitaine au bandeau noir, et ça s'était jamais passé très bien... Au fond de moi même je savais que j'allais forcément tomber sur elle un jour, et qu'il faudrait l'affronter comme mes ailleuls l'ont fait en leur temps.

Pour autant, j'allais tenter de prendre le problème sous un autre angle, et d'en tirer partie un maximum. C'est pour cela que le soir après la reprise de notre avant poste, et l'élévation du drapeau Britannique en haut du mat, Anne et moi avons eu un dîner dans la jungle, non loin du fracas des combats.

Avant de foncer tête baisser et lame au vent, j'allais tenter d'obtenir des informations qui pourraient être utiles pour contrer la confrérie. Ensuite j'engagerai le combat, quitte à y laisser quelques gouttes de sang.

J'allais tenter le diable d'un côté, le fait de dîner avec elle était risqué, mais j'étais sur de moi, et ma lame était toujours fidèle à ma ceinture...
Marneus A. Calgar
Marneus A. Calgar
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31/03/2011
Posté le 01/03/2013 à 15:13:56 

Convard avait décidé de raccrocher l'épée pour un moment. Il prenait du repos, et il avait raison.
Avant de partir sous le soleil, on eu une longue conversation, à la fain de laquelle il me légua pour une durée indéterminée quelques pièces lui appartenant.


Je laçais les cuissardes de bretteur qu'il m'avait laissé. Elles étaient polies par les années de service endurées à ses côtés. Au dos, sous le molletonnage, étaient frappées deux lettres. C-E. Convard Enoal. Il m'accompagnerai ainsi au long de mes marches.

Sur la table était déposée une boite. A l'intérieur du capitonnage pourpre, une bombarde. Elle avait servit, sûrement contre la Capitaine. Il guiderai ainsi quelques balles dissuadrices.

A côté de la bombarde, dans son fourreau, l'épée de Marneus attendait son heure...
Et là seul lui-même guidera les coups.
Capitaine Providence
Capitaine Providence
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07/08/2007
Posté le 02/03/2013 à 00:40:28 

Au repaire dans ses quartiers la Tigresse relu une lettre reçue quelques jours plus tôt :

"Bonjour Anne,

J'ai oublié de te préciser quelque chose lors de nos histoires racontées l'autre soir.
J'ai omis de te dire que j'étais le filleul de Sir Convard Enoal, lui même filleul de Dragon Noir, mais ça, je suis sur que tu le savais.
Oh, et comme tu as pu le voir, un certain dégoût s'est transmit entre générations malheureusement, mais je pense être le premier à accorder autant de rapprochement sans les armes entre nous...

Marneus"

Ainsi donc la lignée se poursuivait et après tout, j'avais déjà croisé le fer avec Marneus qui avait fini à l'hosto au grand dam de Téquila....
De toute façon avec moi, il ne pouvait jamais y avoir que des liens de sang....
 

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