 Le Faux Rhum
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Le Dragon se sent faible...
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Spathi |
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Posté le 18/01/2008 à 22:51:51
Dans la belle nuit étoilée, le dragon rentra chez lui dans sa grotte apres sa toute premiere affaire de justice, ce fut un bonheur de servir sa nation, mais malgré cela le temps passe et il perdit petit à petit de l'energie, et le gout de la vie le quittait.
14 longues années ont passé depuis son arrivé sur l'île, et deux longues années depuis son entrée dans l'aventure, 2 ans c'est tres peu pour un dragon, mais la fatigue semble le ronger plus rapidement qu'on ne le pensait.
Pourquoi ce découragement ? Il semble en bonne forme en pleine journée, et ne perd jamais la bonne humeur, mais la nuit, lorsqu'il est seul dans sa grotte, son visage change de caractère, et il est triste.
Il etait malade |
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Spathi |
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Posté le 19/01/2008 à 08:22:10
Chapitre 1: Du matin...
Un nouveau jour pour Liberty, la lumière éclairait l'entrée de la grotte, et une douce brise dévastait peu à peu le chemin.
La bête prit ses affaires et repartit à PL, une nouvelle journée de travail.
Comme la nuit dernière, il se sent plus faible, et encore comme tous les autres jours, il le cache toujours, par sa force qui reste encore dense, ou simplement par un grand enthousiasme.
Chaque matin se récite il la phrase que son maitre lui a apprit:
"Un dragon ne se fatigue jamais" |
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Spathi |
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Posté le 19/01/2008 à 16:11:06
Chapitre 2: En pleine journée
Non ce n'est pas une canicule, non ce n'est pas une froide journée d'hiver, c'est une journée tout à fait normale comme les autres.
Le Dragon entasse de ce qu'il reste des brigants, sa force reste respectable, mais pour combien de temps ?
Il s'arreta à coté de quelques hollandais, un mal de tête lui vint tout à coup.
"Oh non, pas encore..."
Il reprit ses esprits, lança un regard froid sur l'un des hollandais (qui semblait bien mal en point) puis continua sa route un peu plus loin, encore plus tard il s'arreta et fit un grand soupir.
"Ce n'est pas le moment de ceder" pensa t'il, mais ceder à quoi ?
La nuit approchait, et la bête noire s'assit contre un mur et se reposa, en continuant à reciter des phrases étranges et inquiétantes. |
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Spathi |
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Posté le 19/01/2008 à 21:55:08
Chapitre 3: ... Au soir
Un coucher du soleil très calme, le crépuscule fait son entrée.
Il s'installe confortablement, la peur etait censée reigner chez les visiteurs au fin fond de la grotte. Or c'etait plutot l'inverse. Cette nuit là, on entendait des gémissements, , des cris de tristesse et de mort, une voix tellement horrible que nimporte quel humain n'en supporterait pas une minute de plus.
Dans la vie de tous les jours ça devait être des rires, et des cris d'honneur et un peu plus gais que ça.
Quelques curieux décidèrent de s'approcher de la source de ces cris, la lave coulait autour d'un couloir, qui finit j'usqu'à un pont... |
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Spathi |
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Posté le 20/01/2008 à 16:51:11
Chapitre 4: Qui parsème, récolte
Les gens changent, et personne ne peut le nier, ce jour là pourtant, il faisait tres froid, les brigants attaiquent de nimporte ou, et tres souvent, attaquaient sur les plus faibles.
Spathi a reçu 8 embuscades, 8 victoires, il etait à bout de souflle sur l'avant dernier, et il a failli sombrer, mais par miracle, il est toujours vivant.
Ce n'etait pas normal qu'il y ai autant de brigants, et ce n'etait pas normal non plus que le dragon soit aussi fort aujourd'hui. En fin de compte etait ce un moment passager ? Ou un réel péril ? Les apparences sont parfois trompeuses, et l'intérieur l'est encore plus. |
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Spathi |
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Posté le 21/01/2008 à 16:13:04
Chapitre 5: Renversement de situation
Le rèves sont une chose, la réalité en est une autre, ce jour là ne fut pas un rève, celle d'avant oui, et cela prouve bien la défaite du Dragon.
Tout ce qui s'est passé hier n'etait qu'une vision, la vision de ses désirs, la réalité lui montre le contraire.
Une journée de sang, de mort et de peur, alors que de l'autre coté du miroir, une journée de rire, de vie et aussi de peur.
Il voyait à traver une flaque d'eau, son corps le quittait, les ronces qu'il essayait de retenir en lui poussèrent à petit feu.
Le temps est compté, et le jour ou les racines sortiront de lui, ce ne sera pas un rève, mais bien une réalité. |
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Spathi |
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Posté le 22/01/2008 à 21:56:17
Chapitre 6: Un espoir perdu
"Cher amis, chers ennemis.
Il y a tant de chose à dire, avec si peu de temps, que ceci vous fasse rire ou chagriner, ça n'est plus un problème pour moi, je sens mon corps me quitter peu à peu, ma carapace se fragilise, en dessous ma peau devient sang et mon àme disparait dans un gouffre que nul ne peut en connaitre la fin.
Je vous écris pour vous annoncer mon abandon de tout espoir, si le monde est fait de vies et de morts, je ferais parti des morts.
Mon chemin a été long, mais j'aperçois au loin sa fin, je ne peux pas voir plus que cela.
Amis, continuez aussi longtemps que vous le pouvez votre chemin, profitez de la vie, car elle est très précieuse.
Ennemis, continuez également votre chemin aussi longtemps que vous le pouvez, pourquoi vais ferais je cette faveur ? C'est simple, la vie est constituée de lumière et de ténèbre, l'une ne peut exister sans l'autre, vous jouez un rôle égal à une autre, bonne chance."
Il finit d'écrire sa lettre, et puis lacha une petite goutte de larme.
Bientot chacun recevra cette lettre, sa mort n'est maintenan plus très loin, patience... |
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Spathi |
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Posté le 23/01/2008 à 13:29:36
Chapitre 7 (avant dernier): Définition du bonheur
Il n'y a plus beaucoup de temps, Spathi profite de ses derniers moments de vie: la couleur du ciel, respirer l'air, contempler le paysage et parler aux dernier visiteurs du monde entier.
Il brula tous ses souvenirs, pour que personne ne puisse les lui prendre.
Apres ça, il ne lui reste que son àme, il ne peut pas le bruler, c'est son àme qui doit se bruler lui meme, une mort lente mais paisible.
Le soir approche pas à pas, le moment sera venu...
Il ne sera pas mort en vain, il aura connu le monde, il aura connu des gens qui l'ont aidé, qui l'ont aimé et qui l'ont détesté.
Ceci pour lui, ce que signifie le bonheur. |
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Posté le 23/01/2008 à 13:40:12
Curieux courrier que je reçus ce matin...
Ce français du nom de Spathi, avec qui j'avais eu quelques contacts parfois, me prévenait qu'un certain Bouyoul massacrait les siens, et lui-même, en mon nom...
Une colère s'était tout d'abord emparée de moi. Colère envers ce lézard traître, en qui j'en voulais encore et toujours de ce qu'il avait fait dernièrement...
Mais la lettre qui était accrochée avec l'autre me fit soudain réfléchir...
Spathi y exprimait tant de choses...
abandon de tout espoir
Ces mots m'apparaissaient comme un cri, un appel au secours... mais comme si l'on ne pouvait lutter contre cela.
Toute sa lettre exprimait un malaise... et une résignation.
Ou peut-être était-ce moi qui le ressentait, ce malaise... Comment pouvait-on se sentir lorsque l'on ressentait que la Mort frapper à notre porte, ou attendait un signal pour le faire?
Dernièrement, deux de mes amis étaient morts... L'avaient-ils vu venir, eux?... Non, probablement pas, et ils n'auront pas eu le temps de se poser toutes ces questions...
Mais Spathi, lui, semblait l'attendre...
Le message qu'il faisait passer était clair, et la Vie n'en paraissait que plus importante... |
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Spathi |
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Posté le 23/01/2008 à 17:12:52
Chapitre dernier: Goodbye Spathi !
Le Dragon est dans sa grotte, en traint de dormir, le visage pâle et les paupières lourdes.
Il ne respirait "presque" plus, il ne bougeait plus, il ne parlait plus.
J'usqu'au soir, il a tenu, mais c'est terminé, il a fait ce qu'il a put, il a fait ce qu'il devait faire, et comme un vrai dragon, il a achevé son devoir.
Plus tard encore, le décès de Spathi allait se faire savoir.
Il n'est pas mort en vain, il a eu tout ce qu'un être vivant devait avoir: une famille, des amis, des ennemis, un parrain, un fileul et beaucoup d'autre chose encore...
Qu'il repose en paix |
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Lulu |
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Posté le 23/01/2008 à 22:19:25
Lulucifer avait reçu une lettre dans la journée qu'il était en train de lire, assis sur un rocher :
Cher amis loups
Il y a tant de chose à dire, avec si peu de temps, que ceci vous fasse rire ou chagriner, ça n'est plus un problème pour moi, je sens mon corps me quitter peu à peu, ma carapace se fragilise, en dessous ma peau devient sang et mon àme disparait dans un gouffre que nul ne peut en connaitre la fin.
Je vous écris pour vous annoncer mon abandon de tout espoir, si le monde est fait de vies et de morts, je ferais parti des morts.
Mon chemin a été long, mais j'aperçois au loin sa fin, je ne peux pas voir plus que cela.
Amis loups , continuez aussi longtemps que vous le pouvez votre chemin, profitez de la vie, car elle est très précieuse.
Bonne chance à tous
Spathi, souffrant
Cela devait faire la 20ème fois qu'il la relisait mais pourtant...Il n'arrivait toujours pas à en croire ses yeux. Spathi, lui qui était toujours si fort, si plein de vie, comment cela a-t-il pu arriver ?
Lulucifer prit la parole, bien qu'étant seul, sans se soucier des gens aux alentours :
"Comme j'aurais aimé te venger mais malheureusement je suis totalement impuissant face à ton manque de foi en la vie..."
Comprenant qu'il était déjà trop tard pour son vieil ami, Lulucifer ne put empêcher une larme de perler de son oeil et sans y faire attention et la laissant couler le long de sa joue, il se remit à lire une nouvelle fois la lettre. |
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Posté le 23/01/2008 à 22:29:59
10min avant le décès de Spathi
Une Femme sortit de l’angle assombris de la pièce où se trouvait Samuel.
-Un de vos amis et sur le point de mourir…
-Pardon ?
-Spathi… Le Conseille de l’organisation vous laisse vous en occuper.
-Merci… où ?
Juste après avoir eu l’adresse Samuel s’envola dans la nuit sans lune et allât le plus vite que ses ailes le pouvaient vers son ami mourant. Il vit enfin là cachette dont lui avait parler l’organisation. Il atterrit devant l’entrée et mit sa capuche sur sa tête. Tout en avançant discrètement et silencieusement comme avait l’habitude de faire "les anges de la mort", il se demanda ce qu’il pourrait bien lui dire. Samuel le vit en fin, s’avançant vert lui, qui à présent le regardait d’un air inquiet. Il leva là tête et enleva sa capuche.
Son ami, qui soudain s’emblais soulager et plus en confiance, compris ça présence à la vue des ailes dans son dos. Après plusieurs seconde à ce regarder Samuel lui tendit là mains. Il avait enfin décidé ce qu’il allait dire, et c’est avec un sourire sur les lèvres qu’il adressa ces mots à son ami.
« Prêt pour une nouvelle aventure ? Mon ami » |
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