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La force de l'amitié  
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alexiane
alexiane
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15/04/2007
Posté le 14/01/2008 à 19:22:17 

1ère partie Elles revenaient de leur chevauchée, épuisées mais heureuses d’avoir galopé durant des heures à travers champs. Elles s’arrêtèrent devant les écuries où un palefrenier prit les chevaux, leur enleva la selle, le mors et les brossa, puis les mit dans leur boxe. Elles coururent vers la grande demeure cossue qui leur faisait face, gravirent les marches du perron et entrèrent dans le hall spacieux. Des statues, tableaux, et tenture rouge pourpre, toutes plus belles les unes que les autres ornaient la pièce entourant un escalier central majestueux tout en marbre. Ces deux amies étaient différentes : Alex, de taille moyenne sa chevelure noire corbeau lui descendait jusqu’à la taille, de grands yeux noisettes, une bouche bien ourlée, un équilibre parfait qui la rendait sublime ; Kristal était tout le contraire grande et fine, des yeux en amande couleur automne, ses cheveux châtains relevés en un chignon où quelques mèches entouraient naturellement son délicat visage d’une beauté saisissante. Toutes les deux étaient inconscientes de ce qui se dégagée d’elles. Arrivées à mi hauteur de l’escalier une forte voix se fit entendre. - C’est ton père, je crois que je vais te laisser, chuchota Kristal. Celle ci sortit de la maison et rentra chez elle. - Mademoiselle, venez me voir ! J’ai à vous parler. Alex descendit à son tour et alla voir son père dans son salon privé. Elle fut surprise de voir qu’il n’était pas seul. Un homme de taille moyenne, la cinquantaine avec un regard qui en disait long, se tenait prés de la cheminée. - Monsieur De la Palourde vient demander votre main, et je l’ai accepté. Les noces auront lieu dans un mois. Il est temps de prendre mari. Cela mettra fin à votre insouciance, vos escapades avec votre amie Kristal, votre caractère impétueux, et j’en passe ! - Mais père !ce n’est pas… - Silence Mademoiselle ! dit il de sa voix forte et grave. L’accord est passé., ainsi que le montant de la dote. Alex releva la tête, son regard lançait des éclairs en direction de son père et de ce vieux machin. Non jamais je ne l’épouserai, plutôt mourir se dit-elle en son for intérieur. Sur ce, elle demanda la permission d’aller dans sa chambre, ce qui lui fut accordé. Folle de rage, elle n’arrêtait pas de tourner dans sa chambre. Il lui fallait trouver une solution, mais quoi ? Soudain elle eut une idée : - Oui, voilà, il faut que je retrouve cette lettre de tante Amélie, où est elle ? Elle mit sa chambre sans dessus dessous et après quelques minutes, la trouva. Sa tante lui avait proposé de venir passer quelques mois chez elle. - Voilà ce qu’il nous faut ! Mais je vais d’abord aller chercher Kristal , je ne peux pas imaginer la laisser seule un instant. Alex prit son sac, y mit quelques vêtements et prit une bourse. Ce n’est pas beaucoup, mais assez pour le voyage songea-t-elle. Elle ouvrit la fenêtre de sa chambre, jeta son sac et descendit doucement le long du mur. Une fois dehors, elle courut chez son amie et frappa à la porte. Une servante lui ouvrit : - Bonjour je voudrais voir Kristal, est-elle là ? - Oui mademoiselle, elle se repose dans sa chambre. Kristal l’ayant entendue se releva à la hâte et alla à la porte de sa chambre, l’appelant et lui faisant signe d’entrer - Kristal ! Mon père veut me marier et ça jamais de la vie ! On va aller chez ma tante, sur l’île de Liberty ! Tu dois venir car toi aussi tu subiras le même sort ! - Oui je sais, dit elle abattue. J’ai surpris une conversation entre mon père et ma mère. Mais tu crois pas que c’est un peu précipité, Nous sommes habituées à ne manquer de rien et là... - On n’a pas le choix ! Il faut arrêter de réfléchir et se dépêcher. C’est notre seule issue ! Tu n’as pas envie de finir comme nos cousines avec un bonhomme tout défraîchi tout de même, si ? - Ah ça non, pas question ! Allez, je prépare mes affaires de suite. Une fois dehors, en ayant pris le soin de ne pas être vues, elles parcoururent les quelques kilomètres qui séparaient la demeure de Kristal du port. Après un ou deux renseignements pris à la capitainerie, elles montèrent sur le bateau qui allait les mener sur Liberty. Quel beau nom ! Il correspondait en tout point à la vision qu’elles avaient de la vie. La traversée fut longue. Chacune dans leurs pensées, elles ne dirent mot. Elles savaient que c’était un non retour et que leur destin allait changer.
Kristal Onza De Llama Duende y Seda
Kristal Onza De Llama Duende y Seda
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15/04/2007
Posté le 24/01/2008 à 18:14:03 

Après avoir quitté son amie, Kristal emprunta le chemin pour se rendre chez elle. - La barbe ! Je vais encore m’ennuyer ! se dit-elle. Mais ça a au moins un avantage, mes parents me verront rentrer de bonne heure pour une fois. En effet, Kristal avait reçu dès son plus jeune âge une éducation sévère, où discipline et rigueur étaient les principes favoris de ses parents, laissant peu de place à la fantaisie. De caractère joyeux et pleine de vie, elle devait constamment faire attention à ses faits et gestes sous peine de réprimandes. Issue d’une famille de riches propriétaires terriens elle ne manquait de rien mais s’ennuyait de tout. Elle avait une soif d’aventure qui malheureusement ne pouvait trouver sa source dans la vie actuelle qu’elle menait. Les seuls moments de bonheur qu’elle avait, c’est quand elle pouvait s’échapper pour voir son amie Alex. Leurs caractères différents s’accordaient à merveille, l’une douce et posée, l’autre plus intrépide et farceuse, elles avaient les mêmes envies de liberté : liberté d’agir, liberté de penser, liberté d’aimer. Rien que d’y penser, Kristal ne put s’empêcher de sourire, sourire aussitôt figé, quand elle aperçut sa demeure au bout du chemin. Un voile de tristesse se dessina alors lentement sur son délicat visage. Elle parcourut lentement les derniers mètres qui la séparaient de sa prison dorée. Rien que de penser qu’elle allait voir son père, père qui n’était en réalité que son beau-père, lui ôtait toute joie. Ce beau père si détestable, si ironique, si blessant de part sa position. Elle avait à peine deux ans quand il avait rencontré sa mère alors enceinte de son deuxième enfant, son véritable père ayant pris la fuite. Il avait alors profité du désespoir du moment et avait imposé à sa mère d’abandonner l’enfant qui allait naître car il était hors de question de supporter un morveux de plus. Elle, lâche et soumise, attirée par le luxe qu’il lui proposait en échange, avait accepté. Ce frère ou cette sœur qu’elle n’avait jamais vu… Cette mère qui n’avait plus jamais eu d’amour pour elle… Son véritable père dont elle n’avait aucun souvenir… Même avec tout l’or du monde, rien ne pouvait combler le vide qu’elle avait dans son cœur, cette blessure qui la faisait souffrir à chaque instant. Courage se dit-elle en arrivant chez elle. Marie, sa gouvernante, sur le pas de la porte l’attendait : - Mes parents sont là ? - Oui mademoiselle, ils sont dans le salon privé de votre père. - S’il te plait ne leur dit pas que je suis déjà rentrée, je voudrais me reposer un peu. - D’accord, Mademoiselle, comme d’habitude, je ne dirai rien, dépêchez vous un peu. - Je vous adore, dit-elle en l’embrassant sur joue. Elle monta les marches quatre à quatre et se jeta sur son lit sans même se déshabiller. Elle ferma les yeux en écoutant le crépitement du bois qui brûlait dans la cheminée. Vingt bonnes minutes avaient du s’écouler quand elle entendit la voix d'Alex. Elle se dépêcha de lui ouvrir et fut surprise de voir l’état d’affolement de son amie. Celle ci lui raconta le mariage forcé qu’avait prévu son père et son projet de fuite avec elle. Dans un premier temps elle fut désappointée, ne sachant que faire. Mais elle réalisa vite que sa vie, son avenir étaient ailleurs, et que c’était le moment où jamais de réaliser son rêve. Avant de quitter en douce la maison, Kristal tint absolument à faire ses adieux à Marie, - Marie, je ne t’oublierai jamais, tu auras toujours ta place dans mon cœur, - Part ma belle, ne me dit rien, je te souhaite plein de bonheur, dit-elle en serrant Kristal dans ses bras. A la tombée de la nuit, le bateau s’éloigna du port, Main dans la main, Kristal et Alex regardèrent les lumières de la ville s’éloignant lentement. Maintenant, une page de leur histoire se tournait, laissant la place à leur avenir, celui qu’elles avaient choisi.
alexiane
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15/04/2007
Posté le 16/02/2008 à 11:13:50 

2ème partie Le bateau accosta à Port Louis. Aussitôt débarquées, Alex et Kristal furent plongées dans l'ambiance bruyante de la ville. Elles posérent leurs sacs contenant leurs maigres affaires pour observer l'espace de quelques minutes, le spectacle qui s'offrait à elles : les marchands ambulants, les enfants riant, les badots discutant, tout ce brouhaha de voix raisonné dans leurs têtes. Pas habituées à tant de vacarme, elles se sentaient perdues. - Pour un changement, s'en est un ! dit Alex avec des yeux émerveillés Bon, perdons pas de temps et allons chez ma tante. Arrivées devant la maison, elle frappa à la porte. Une servante vint lui ouvrir : - Bonjour, je suis la nièce de Madame Lachouette, est-elle là ? - Non hélas, mademoiselle, elle a du partir en urgence auprès de son père gravement malade. Elle a laissé une lettre pour vous. Alex devint blême. - Kristal, ma tante doit vendre sa maison car elle ne reviendra pas. Mais, elle nous la laisse à disposition pendant 3 semaines. Nous avons quand même un gros souci, il va falloir trouver du travail pour renflouer nos bourses. On va donc aller chez les commerçants de la ville pour leur demander s'ils ont besoin de jeunes filles pour tenir leurs boutiques.
Kristal Onza De Llama Duende y Seda
Kristal Onza De Llama Duende y Seda
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15/04/2007
Posté le 24/02/2008 à 15:08:08 

Kristal se demandait bien ce qu’elles allaient devenir ici. Cette maison, certes accueillante et meublée avec goût, ne témoignait pas d’une extrème richesse. Il allait falloir faire fi de ses à priori et réagir au mieux aux évènements qui allaient se présenter. L’urgence absolue était de trouver du travail, elle qui ne savait même pas ce que ce mot voulait dire... Elle se rendait compte que son confort douillé était bien loin maintenant, et que l’aventure qu’elle voulait vivre n’allait pas présenter que des avantages. - Alex, ne perdons pas de temps, allons faire un tour en ville, la nuit commence à tomber et les commerçants vont bientôt fermer boutique. C’est ainsi, qu’elles se retrouvèrent à déambuler dans les rues à peine éclairée, croisant des individus plus que douteux. Leur pas les emmenèrent devant une grande bâtisse. - Alex, tu as vu le nom de ce commerçant,… La fleur Bleue, …ça doit être un fleuriste mais je crains qu’il ne soit fermé, je ne vois pas les étales. Ça te dit de rentrer ? Alex n’y fit aucune objection, frappa à la porte et attendit quelques instants. - Personne… pourtant j’entend des voix et des rires, je suis sure qu’il y a du monde. Surmontant sa timidité, Kristal entra doucement suivie de son amie. Une fois dans la pièce, leurs yeux s’écarquillèrent en voyant le spectacle qui s’offrait à elles. - Mon dieu, Alex, regarde toutes ces femmes dénudées ! mais que font elles ainsi ? Elle n’eut pas le temps de réagir que l’une d’entre elles, était venue à leur rencontre, Elle était maquillée à outrance, seulement vêtue d’un corset où ces formes plus qu’avantageuses devaient se sentir à l’étroit. - Mesdemoiselles, je peux vous être utiles ? dit elle d’une voix forte et grave, révélant sans aucun doute une consommation excessive de tabac et d’alcool. Rouge comme un coquelicot, Kristal répondit : - Euh, non Madame, je pense que nous nous sommes trompées d’adresse, nous cherchons juste du travail. - A la bonne heure ! vous êtes au bon endroit ! vous pouvez aller vous changer et commençaient même tout de suite. Nos beaux corsaires adorent les petites nouvelles ! Il suffira juste d’être gentilles avec eux. Son regard parcourut une nouvelle fois la pièce, elle réalisa alors en quoi consisterait leur fonctions. - Vous appeler ça un travail * vendre ses charmes * ? Nous n’avons pas les mêmes valeurs, il n’en est pas question ! - Bon alors, ouste ! Dehors ! Vous me faites perdre mon temps ! Allez donc voir le gouverneur, il aura peut être quelque chose à proposer qui vous conviendrait plus. -Viens Alex, sortons vite de ce lieu et suivons les conseils de cette charmante femme. Bien qu’il faisait maintenant nuit noire, elles marchèrent d’un pas vif et décidé vers la maison du gouverneur.
alexiane
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15/04/2007
Posté le 29/02/2008 à 19:23:20 

- Bonsoir Monsieur le Gouverneur, nous venons d'arriver sur votre charmante île et nous cherchons du travail, auriez-vous quelque chose à nous proposer ? - J’ai en en effet quelque chose à vous proposer, il s’agit de la quête « le puits de la tchouille » Ceci est un petit test pour voir vos capacités d’aventurières, après avoir accompli votre mission d’autres quêtes vous seront données. - Kristal il faut que nous passions chez le marchand d’armes cela est nécessaire pour se défendre, je sais que toutes nos économies y passeront mais on a pas le choix. Une fois leurs achats faits, elles prirent le chemin de la forêt pour trouver ce puit. Pour multiplier leurs chances, elles décidèrent de prendre des chemins différents. Alex vit une clairière et entendit un bruit léger. Elle s’avança et aperçut une rivière, ombragée d’arbres, et où le soleil éclairait et jouait avec le feuillage. Soudain une bête surgit, alex resta immobile ne sachant quoi faire, Par instinct, elle prit son épée et un combat s’engagea alors. Elle essaya de refaire les gestes qu’elle avait vu lorsque son frère était en apprentissage avec son maître d’arme, mais maladroite par son manque d’expérience, le combat dura fort longtemps. Au final, elle réussi a vaincre la bête. Epuisée, elle alla s’assoire sous le peuplier pour reprendre son souffle, la nuit commençait à descendre, elle avait peur seule dans la forêt et n’avait toujours pas trouvé ce puit. Elle se faisait également beaucoup de souci pour son amie. Au loin elle aperçut une silhouette qui s’avança vers elle et distingua que c’était un homme, prise de panique, elle se releva d’un bond et mis sa main sur son épée. - que fait cette jeune demoiselle perdue dans ce lieu dangereux ? L’homme était d’une taille moyenne, vêtu d’un pantalon tenu par une ceinture où l’on pouvait apercevoir un pistolet ainsi qu’une épée, des bottines en cuir et d’un chapeau, son regard perçant la dévisageait avec un léger sourire. Alex le toisa sans montrer sa peur et répondit - je cherche le puit de la chtouille - vous êtes juste a côté Alex tourna la tête et en effet, elle le vit « bon j’irais demain car là, je suis trop fatiguée » L’homme la salua et reprit son chemin, elle le regarda partir, tel un félin prêt à bondir sur sa proie. Un étrange sentiment l’envahit, cette rencontre allait changer le cours sa vie.
Kristal Onza De Llama Duende y Seda
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Posté le 01/03/2008 à 14:55:26 

En entrant chez le marchand, Kristal fut impressionnée par le nombre d’armes différentes. Elle connaissait rien au maniement de celles-ci, mais malgré son inexpérience dans ce domaine, elle ressentit une petite pointe d’excitation. Leur choix s’arrêta sur une épée qui même si elle n’était pas bien grande, était du plus bel effet. De toute manière, leur bourse ne leur permettait pas autre chose. Alors qu’elles étaient sur le point de payer et de sortir, le vendeur les interpella : -Mesdemoiselles, vous ne pouvez aller dans la forêt vêtues comme ça ! Regardez j’ai de beaux pantalons, chemiseset bottes d’occasion, ce sera déjà beaucoup mieux que vos froufrous ! Kristal regarda alors désespérément les dernières pièces qui lui restaient et les tendit à l’homme. Elles se changèrent derrière un rideau de fortune, où elles purent constater qu’il n’était pas de toute première jeunesse vu le nombre de trous laissés par le passage d’innombrables mites et autres espèces de ce genre. Elles sortirent de la ville ainsi vêtues. - C’est pas mal finalement comme tenue, on s’y sent bien. Elles ne se rendaient pas compte qu’au final, outre le côté pratique, elles étaient tout autant attirantes, voir plus… C’est ainsi qu’elles arrivèrent aux portes de la ville et décidèrent de se séparer. - Alex, tu prends le chemin de gauche, moi je vais tout droit. Demain, on se rejoint chez ta tante, Bonne chance et prends soin de toi.
alexiane
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Posté le 15/03/2008 à 15:43:52 

Alex fut engourdie d’avoir dormis sous un arbre là où elle ne risquait rien, réveillée par la fraîcheur de l’aube elle se leva et se dirigea au puits de la chtouille Puis d’un pas décidé elle retourna à Port Louis et se dirigea vers le Gouverneur : - voila monsieur j’ai rempli ma mission - bien mademoiselle, revenez me voir un peut être plus tard, j’aurais d’autres quêtes à vous confier, en attendant voici quelques pièces pour vous. Alex les prit et le remercia. Avec son maigre butin, elle fit quelques achats tels qu’un morceau de lard, du pain et des légumes pour préparer le souper du soir - ce n’est pas grand-chose mais au moins on aura à manger. Se dirigeant vers la maison de sa tante, elle rentra et vit une lettre déposée sur le guéridon. - tiens, ma tante me donne de ses nouvelles se dit-elle Mais la surprise fut grande, elles devaient quitter les lieux dès le lendemain Découragée elle alla s’asseoir - que va-t-on devenir … Puis reprenant espoir elle commença à préparer leurs affaires qu’elle mis dans leurs malles, la journée fut bien avancée. Il était temps pour elle de faire le dîner, elle prit le chaudron et le remplit d’eau. Une fois l’eau bouillante, elle mit les légumes et le lard et laissa mijoter. Kristal ne devait pas tarder à venir. En attendant son retour Alex se mit à penser à la rencontre de cet homme - Quel homme étrange…je ne sais même pas son nom… le reverrais je, une légère rougeur envahit ses joues. Que de chose à raconter a son amie, la peur, sa rencontre et leur départ précipité. Elles vont devoir se débrouiller vraiment seules et demain soir, elles dormiront sûrement à la belle étoile. - On trouvera bien une solution pensa t elle La nuit commençait à tomber, Alex s’inquiétait car Kristal n’était toujours pas là. Elle se dirigea vers Port Louis pour aller à sa rencontre, et enfin elle l’aperçut sur le port. Elle courut vers elle et lui sauta au cou - tu sais tu m’as fais peur ! - ça fait un moment que je suis rentrée. Viens vite, j’ai plein de chose à te dire et surtout, la tambouille va cramer…
 

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