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Aux bons soins de la Providence  
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Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 08/10/2007 à 23:03:04 

Certains mots sont parfois plus blessant que les actes, ils pénètrent en profondeur comme un poison, se faufilant jusqu’au cœur pour ne plus en ressortir. Commence alors un long cheminement vers la vengeance, vers le besoin de faire souffrir. On essaie tant bien que mal de le refouler ce sentiment mais il revient toujours plus fort, plus présent. Alors il ne reste plus qu’une chose à faire, la seule et l’unique réponse, satisfaire ce besoin, qu’il devienne réalité. Hernanone avait ressassé cette pensée des milliers de fois dans sa tête, essayant de trouver une solution moins radicale, moins violente, voire même tenter d’oublier. Mais rien n’y faisait, elle y pensait sans arrêt, nuit et jour. Il le fallait pour libérer son esprit. La seule chose qui la bloquait encore était le moyen d’y parvenir, la solution pour cette délivrance tant attendue. Elle avait réfléchi à de nombreuses possibilités mais aucune ne l’avait satisfaite, aucune n’était assez bonne pour atténuer le préjudice subit. Elle ne voyait vraiment pas comment réussir quand soudain… Non je ne peux faire ça, cela ne serait pas correct…Mais d’un autre côté, ai-je d’autres choix qui s’offrent à moi ? Je ne peux laisser passer cela. Il le faut… Son esprit était aux prises avec sa conscience. Elle avait sorti papier et plume. Ils attendaient à même le sol que leur propriétaire les utilise. Hernanone faisait les cent pas, tournant en rond, marmonnant des paroles inaudibles pour ceux qui la croisaient. Soudainement elle s’assit sur la terre, pris la plume, déplia le parchemin et commença à écrire tout en parlant pour elle-même : Peut être n’est-ce pas la bonne solution mais tant pis. C’est la seule qui me satisfasse, la seule qui me libéra de ce poison qui est en moi depuis trop longtemps. Elle plia la missive, rangea la plume et siffla deux fois. Un oiseau vint se poser sur son bras, elle lui attacha la lettre, caressa son plumage et le fit s’envoler. Le regardant s’éloigner dans le ciel elle dit : Et maintenant….Advienne que pourra…
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 08/10/2007 à 23:28:29 

Du haut de la tour j’admirais Port Louis, me remémorant de bons souvenirs, un perroquet se posa à côté de moi. Il portait une marque Française. Encore des insultes ? Des menaces ? Je les lisais toujours, je me délectais des pleurs de tous ces corsaires. Une proposition de duel peut être ! Mieux que cela ! Je lisais et relisais la missive. Je ne pouvais retenir un éclat de rire sonore. Thomas n’était pas loin, il se rapprocha de moi. Qu’est ce qui te fait rire comme ça Providence ? J’hésitais à lui faire lire la lettre. On me propose du travail Thomas. Enfin plus dans mes goûts ! Certains corsaires m’avaient parfois suggéré que ma place serait plus au premier étage du Black Beer Pub ou à la Fleur Bleue. Mais là ! Là c’était autre chose ! Je me disais que ce travail serait réprouvé par la morale Judéo-Chrétienne exactement ce dont « nous » avions besoin. Je devais voir le capitaine rapidement. Cela pourrait l’intéresser. Pour la réponse, j’attendais l’avis du capitaine et puis il ne faillait pas répondre trop vite, je ne suis pas à la botte des corsaires non plus et … Une sourire carnassier se formait sur mes lèvres.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/10/2007 à 23:19:14 

Lorsque je quittais la tour Française j’étais pressée de voir notre capitaine, nos échanges étaient toujours palpitants. Je voulais lui parler de cette lettre et obtenir sa « bénédiction » pour remplir ce « contrat ». J’ignorais quelle serait sa réaction. Il fumait les 2 pieds sur le bureau bien installé dans son fauteuil. Anne ! Félicitations pour la tour, vous avez fait du bon travail tous les 6 - Merci capitaine Un silence s’instaura, je ne savais comment formuler ma demande. J’ai reçu ceci… Je lui tendit la lettre qu’il lu avec attention. Je pense que si je fais cela ce sera considéré comme un acte hautement réprouvé par la morale judéo chrétienne non ? Nous avons besoin d’argent…. Il lève le yeux vers moi, j’ai le regard décidé. Il ne me fait pas attendre ! Pourquoi pas - Merci capitaine Je me contente de cela. Le capitaine est préoccupé je n’insiste pas, le graveleux, Titus, le trésor de Van Buick tant de choses l’obsèdent pour le moment. Je vais répondre et poser mes conditions. Et maintenant….Advienne que pourra…
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 10/10/2007 à 19:13:40 

Elle marchait sans relâche, les yeux levés au ciel, attendant une réponse…Son esprit tournait à toute allure, ressassant les derniers moments. Elle ne savait ce qu’il lui avait pris. Une étrange sensation ancrée au fond d’elle, réclamant vengeance depuis quelques temps. Elle avait hésité un instant, un si court instant, comme pour se donner bonne conscience. Elle espérait vraiment qu’elle accepterait sinon elle devrait s’en charger elle-même mais cela aurait moins de charme, moins de piquant. La vengeance serait moins intéressante. Elle en était à cette réflexion lorsqu’un perroquet vint se poser sur son épaule. Elle le prit sur sa main, le caressant doucement. Enfin…Ses doigts tremblaient en tentant d’ouvrir la missive. Son cœur se mit à battre plus vite, une sensation de chaleur l’envahit. Et si elle refusait, si elle trouvait ma proposition trop…. Ses yeux se mirent à parcourir à toute vitesse la lettre. Elle n’arrivait pas à y croire. Elle avait accepté, certes avec ses conditions, mais le résultat était là. Sa demande avait été acceptée. Hernanone replia la lettre, la rangea soigneusement dans un endroit sûr et sortit papier et plume. Les conditions lui convenaient, il fallait juste maintenant qu’elle se renseigne et ce le plus vite possible. Rapidement elle écrivit plusieurs missives qu’elle envoya par perroquet, espérant avoir les informations rapidement. Je n’arrive pas y croire…être si proche du but et n’avoir aucun remord, pas une once de culpabilité….rien…comme si j’avais l’habitude de faire cela. Elle renvoya le dernier perroquet à son propriétaire avec sa lettre de confirmation pour les conditions. Un sourire carnassier se forma sur ses lèvres…
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 17/10/2007 à 23:26:43 

La lettre reçue je la rangeais soigneusement, les noms du commanditaire et de la cible était connus de mes frères et moi. Le pire c'est qu'au milieu de mes massacres savoir que ce corsaire serait mort pour une raison bien précise, que son meurtre était commandité par un autre corsaire, que cela était drôle ! Il fallait cependant le trouver, je lâchais de nombreux perroquets, la traque pouvait commencer ! Oui souvent je le disais, il n'était pas bon de croiser mon chemin, mais lui, je croiserais son chemin, le plus tôt possible.
Hernanone la Rousse
Hernanone la Rousse
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22/09/2006
Posté le 21/11/2007 à 18:41:15 

L'attente, longue, pénible, douloureuse. Ce poison qui peu à peu s'insinue encore et toujours dans son être, la rendant sombre, le cœur noir et froid. Hernanone n'en pouvait plus, chaque jour qui passait devenait un enfer. Ses pensées n'allaient que vers lui, vers sa mort. Il devait payer pour ses mots, ses paroles. Les perroquets se faisaient toujours rares. L'espoir de voir sa vengeance se réaliser s'éloignait, l'espoir de sortir de ces ténèbres devenait infime. Non non, il doit bien être quelque part. Je ne veux pas vivre avec cela. Pas une nouvelle fois. Alors qu'elle en était à cette reflexion, la même depuis plusieurs jours, le perroquet d'Anne vint se poser sur son épaule. Fébrilement Hernanone détacha la missive de sa patte, la déroula, les mains tremblantes et soudain son visage s'éclaira. Elle l'a trouvé, enfin. La jeune femme rangea soigneusement la lettre avec les autres, dans un abri où personne n'aurait lieu d'y aller. Elle sortit une feuille et une plume et entreprit de répondre à la Pirate. J'attend avec impatience votre prochain courrier. Soyez assurée que dès que j'aurai confirmation de sa mort, je m'occuperais des modalités que nous avons convenues. Vous avez ma parole. Puis Hernanone attrapa le perroquet de Anne Providence, lui attacha la lettre et le fit s'envoler dans le ciel. Elle le regarda s'éloigner dans les airs, le visage radieux. Je sens déjà qu'une partie de ce venin s'en va. Bientôt je serai de nouveau libre. Le coeur léger, comme autrefois....
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 25/11/2007 à 20:46:55 

Le jeu devenait intéressant. Je me rapprochais du but. Inutile de traîner, il était bien loin de sa dernière position connue. Je devrais traverser la moitié de l'île pour le rejoindre s'il n'avait pas bougé depuis. Je préparais mon équipement pour une expédition solitaire. Mes frères avaient noté depuis un moment que je savais me moucher toute seule. Aucune action de groupe n'était prévue, Edarwd avait encore filé je ne sais où, je reprendrais ensuite l'IERP. Je passais voir Zapata qui me confia quelques cartes de l'île. Des bandages du rhum. J'astiquais méticuleusement mon tromblon et j'affutais la lame de mon empaleuse cadeau de Sanca. Il me fallait bien prévoir mon parcours qui sait quand je pourrais de nouveau avoir la position de ma cible. Je passais voir le capitaine pour lui annoncer mon absence de quelques jours il ne releva aucune objection et cet argent nous serait bien utile pour certains projets. Comme toujours j'agissais au nom de la confrérie. En route je cherchais encore la meilleure façon d'agir. pour ne pas trop me faire repérer, le premier jour je resterais discrète. Il m'est toujours difficile de passer près de corsaires endormis ou autre sans les passer au fil de mon empaleuse, mais la réussite de ma mission dépendait justement de ma discrétion. Si jamais je me faisais repérer une expédition pouvait être menée et l'on me traquerait comme une bête. J'avais déjà connu cela, ces maudis corsaires toutes nations confondues étaient parfois capable d'une sacré mobilisation ! Mais le lendemain si jamais je le croisais un meurtre solitaire de ma part serait louche. J'avais promis à Hernanone la plus grande discrétion. Nul ne saurait qu'elle avait commandité l'avait commandité. Le premier soir après une journée de marche j'installais mon bivouac avec soin. Pas de feu, la nuit serait fraîche mais je ferais avec. Le moment n'était pas non plus venue de regretter une quelconque présence masculine pour me réchauffer. Je dépliais la carte, à la lueur d'une bougie j'évaluais la distance restante. Sans doute moins d'une demie journée de marche, quelques heures tout au plus. Si je me levais à l'aube je pouvais le cueillir avant son réveille. S'il était blessé alors ce serait du gâteau, que dis-je du pain bénie oui !
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 02/12/2007 à 20:38:23 

Me voici en route après une nuit plutôt calme. J'espère qu'il ne sera pas plus matinal que moi. Je ralenti le rythme de ma course.Hier je devais le rattraper ce matin je dois le débusquer. Il peut être prudent et se cacher, ce coin regorge de cachettes, palmiers rochers, feuillages et que sais-je encore ! J'avance féline l'oreille aux aguets, ma lame soulève des feuilles, j'avance doucement, retenant presque ma respiration. Attirée par des ronflements je m'écarte du chemin, le coeur battant, enfin le voici. Mais non ! Tanpis celui-ci me servira d'alibi ! Je l'ai promis à Hernanone le meutre de ma cible serait noyé aux milieu d'autres un travail discret efficace et rémunérateur ! Un bruit sec, il a à peine eut le temps de crier, son sang rouge sort par sacade de la blessure, j'ai touché une artère. Le sang abreuvera ce recoin de l'île de toute façon toute la terre de cette île en est gorgée, celui de mes frères, celui des corsaires. Liberty quel curieux nom ! Je ne poursuis pas ces amusantes pensée philosophique, je dois trouver ma proie. Une crainte m'envahie, ne l'aurais je déjà pas croisé et manqué ? Si c'est cela tout est à refaire. Je m'arrête un instant. Faire demi tour ? Poursuivre ? Je réfléchie encore... Je poursuis, pourvu que je ne fasse pas d'erreur ! Une heure de route encore, il est déjà parti c'est une évidence. Je n'ai plus qu'à rentrer et refaire tout à zéro. Accélérant le pas au détour du chemin je le découvre finalement ! Ni caché, ni en alerte, il est effectivement mal en point, je jubile ! Très sûre de moi, je ne sors pas même mon tromblon. Comme promis je lui donne un coup de pied, il ouvre un oeil, reconnait imédiatement la couleur de mon bandeau. Son visage à la fois souffrant et endormis est passé très rapidement à la crainte et la résigantion. Dommage il ne saura pas pourquoi ! Il a été écris que vous alliez mourir ce matin de ma main Je l'achève, je ne peux pas même parler de combat.... Il ne me reste qu'à rentrer ma mission acomplie. Cette fois plus besoin de m'économiser. Pour la forme je renvois au sommeil éternel deux ou trois corsaires qui dormaient encore. Epuisée j'arrive au repaire. Je soigne mes plaies, et sans tarder j'écris à mon commanditaire. Mission accomplie, J'attends l'argent prévue, s'il faut je puis aller le chercher moi-même. Je me rend bientôt dans votre belle ville y serez vous ? Il me restait à voir le capaitaine pour lui signifier que Tai me Tour pourait compter sur un peu plus d'argent désormais. Une question restait, comme faire savoir à ces chers corsaires qu'à eux aussi je pouvais rendre ce genre de services ? - Rapidité - Efficacité - Discrétion !
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 12/05/2008 à 23:00:02 

La nuit s’annonçait calme. Chaque fois que je prenais une douche je repensais à tous ces satanés corsaires qui nous imaginent souvent d’une saleté repoussante, une odeur nauséabonde nous précédant avant la moindre attaque. Ils sont bien ridicules. Assise tranquillement à mon bureau, je triais d’anciennes lettres les relisant, en brûlant certaines qui n’avaient plus lieu d’être. Demain je repartirais occire des corsaires un peu partout sur cette île. Quelle serait ma destination ? Je repoussais les lettres et déroulais une carte de l’île. Tant de lieux m’étaient encore inconnus. Ammokk en avait évoqués que je ne connaissais pas. Quand chacun annonçait ses projets personnels au capitaine je relevais aussi des noms de lieux. Le plus important pour moi n’était jamais de faire du tourisme mais bien de rappeler aux corsaires qu’ils n’étaient pas chez eux sur cette île et que nulle part ils n’étaient en sécurité. Mon doigt suivait les contours de l’île. Au centre il y avait Calamuk le fameux temple Maya, autour le lac et les 4 tours fiertés des corsaires. Quelle joie lorsque nous avions réussi à prendre les 4 tours réalisant ainsi la Croix Noire en hommage à nos frères disparus. Ensuite, des cavernes, des mines, des villages de sauvages. Pas si sauvages que cela parfois, Philou m’avait prouvé une fois qu’ils pouvaient avoir un certain raffinement. Philou, mes lèvres se serrent, mieux vaut tourner la page. Sur les côtés 4 villes dressées qui nous défient imprudemment. New Kingston, je connais encore peu cette ville c’est une idée. Le manoir des planteurs, qu’est ce donc. Ma réflexion est interrompue par un battement d’aile. Un perroquet vient de poser sur le dossier d’une chaise, à sa patte une missive comme on en reçoit souvent sur cette île. Délicatement je la détache. Je donne des miettes de pain à l’oiseau. Son bec est puissant, il met des miettes un peu partout mais il a bien mérité son salaire. Quel plaisir de me rappeler Dudu rampant sur le sol du labyrinthe pour aller manger ces mêmes miettes que je lui avais données quand nous la retenions prisonnière. « Je prive mes oiseaux pour toi » Lui avais-je dis. La lettre que dit-elle ? Elle est courte et sa lecture m’arrache un sourire carnassier. Encore un corsaire qui a un différent avec un autre de ses congénères, il confie tout cela aux bons soins de la Providence. Un nouveau contrat, quelle excellente idée. Je n’ai que peu d’informations sur ma cible, la localisée sera difficile, mais la chasse n’en sera que meilleure. L’oiseau n’est pas encore parti, j’ai le temps de répondre. Mon tarif, le commanditaire comprendra que j’ai accepté sa mission.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 26/06/2008 à 01:39:25 

Les mariages n'ont pas le vent en poupe sur cette île, ils se terminent souvent en drame.

Naissance, mariage, naissance mariage.

Enfin tout ceci avait un bon côté :

Je savais enfin ou atteindre Kassandra Dellago. Cette cruche et son emplumé de mari venait jouer les faire valoir à un mariage.

J'avais tenter de les intercepter en route mais ce fut difficile. Cette fois-ci serait la bonne :

Attendons que les invités soient ivres et incapables de réagir.

Je me préparais lorsque Sam Old vint me voir :

Hé la tigresse ! Le Cap'tain Zappata m'a refilé une grenade à main. Tu en veux ?

Mes lèvres s'élargirent pour laisser place à un sourire carnassier.

Oui vas y envoie !
- Tsss ça ne va pas non ?

Sam Old sort délicatement l engin de son sac.
fais preuve d'un peu de délicatesse pour changer la tigresse ! Un truc comme ça c'est un coup à se péter un ongle, et tout le bras qu'il y a au bout.
Il se recule d'un pas, par précaution.


Je le regarde un moment puis je range la grenade dans mon sac avec précaution. Il servira c'est sur !

La nuit suivante je me mets en route pour Port Louis. Je connais le chemin par cœur.

Je ne m'attarde ni à droite, ni à gauche. Il y a fort longtemps déjà que j'aurais du remplir ce contrat. Mais ce soir se sera sans bavure!

L'endroit doit sembler charmant pour certains. Par delà le mur j'entends un violon. Michel ?

Non ce n'est pas lui mais un musicien embauché pour la circonstance. Beaucoup de bandeau bleu, des Loups d'Azur, quel dommage que je ne puisse pas faire une chasse au loups ce soir

L'arme que m'a confiée Sam est bien trop puissante elle retire toute saveur au meurtre. Et puis des gens un peu fleur bleu pourrait me reprocher un massacre ce soir. Un peu de tact.

Une frappe chirurgicale. Kassandra et juste elle, sa tête a une belle cote le reste me rapporterait plus d'ennui.

Froide et calculatrice, je le suis. Sans coeur, aussi !

En montant sur l'estrade difficile se passer inaperçue. En plus ils ont tous bien bu déjà les réflexes sont lents !

Kassandra a juste le temps d'ouvrir la bouche :

Votre tête va me rapporter 2000 PO


Je lui glisse tout de même un oeil de tigre ma signature. et dans un bruit d'explosition je regarde le massacre.

Une rose noir au mari.

Puis dans la confusion je cours entre les invités. Un baiser volé à l'un, une tape amicale sur l'autre. Un mot de consolation à une autre et mes félicitations à la mariée.

Celle-ci les accepte mais m'empêche de partir.

J'avais prévu de ne pas faire de blessés inutiles pour ce soir. Je l'écarte de ma route.

Courage ma belle, la robe de mariée ne se porte qu'une fois et c'est à cette unique occasion qu'elle vous protège ! Cessez de me menacer, et la prochaine fois que ne chemin se croisent, tâchez de me voir la première. Je n'aurais aucun scrupules !

Je me fonds dans la nuit complice.



Reste à écrire à mon commanditaire :

Mission accomplie. De votre côté il est temps de me faire parvenir la somme convenue !
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 04/01/2009 à 15:46:09 

Battements d'ailes d'un perroquet. un peu de changement ? Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Je détaille le perroquet, rien ne m'indique sa provenance. Mes mains travaillent en même temps décachetant la lettres.

Elle est brève :

(...)

J'aurai une question à te poser qui est la suivante : Quel est le tarif pour un lynchage en règle? Un contrat quoi?

J'aurai éventuellement besoin de tes talents.

(...)


un sourire carnassier se déssine sur mes lèvres.

Il semblerait que les affaires reprennent. J'aime quand les corsairs font appel à mes services pour se déssouder entre eux.

J'ignore encore qui sera la cible, soyons prudente mais pas trop gourmande non plus. En fait le nom de le personne eput influer sur le prix. Tâchons d'en savoir plus.

M(...)

pour le tarif cela peut dépendre  de la cible. De la difficulté à la débusquer.

je vous garantie une totale discrétion quand à votrre cibe et votre nom. La confidentialité est un des plus de mon service après vente.

dans l'attente de plus amples détails.

Anne Providence

J'attache le message à la patte du perroquet et je le regarde s'éloigner à l'horizon.
Don Diego DeLaPanda
Don Diego DeLaPanda
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Posté le 09/01/2009 à 23:20:36 

Une réponse d'Anne m'était revenue, elle était positive, je me demandais encore si c'était raisonnable de ma part mais cette pourriture méritait une punition exemplaire, qui de mieux pour venger les innocent qu'une pirate sanguinaire connue pour sa cruauté et ses services de traques contres quelques PO.

J'espère bien qeu tout se fera dans la discretion la plus absolue et que cela ne se saura pas en espagne. Pas très noble... Mais en m'imaginant cette pourriture crever la gueule ouverte par une soeur de la côte cela me fera bien marrer, être puni par là où l'on a peché.

Après ces quelques réflexions je pris ma plume et rédigais ma réponse

Anne,

La personne en question est XXXXXXXXXXXX. Ton tarif sera le miens...
Je veux la peau de XXXXXXXXXXXX car il a XXXXXXXXXXXX de pauvres XXXXXXXXXXXX et exige une XXXXXXXXXXXX et je n'aime pas que l'on s'en prenne à XXXXXXXXXXXX. Ce peut paraître idiot mais bon.

Don Diego de La Panda


Le peroquet s'envola, tel un messager de la mort pour la personne dont le nom est inscrit dessus.
Il espérait que le tarif ne serait pas exorbitant quand même.
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 10/01/2009 à 10:03:17 

Oui cela était bien idiot comme motif, mais peut importe, si ce naîf veut dépenser son argent ainsi à mon profit, grand bien lui fasse.

Je gardais cette réflexion pour moi et entreprennais quelques calculs pour fixer le prix. Compte tenue de la vitesse du vent de l'âge du capitaine du fait que c'est un pingouins tireur...

Reste a fixer les modalités du versement.

Don Digo DeLaPanda, très cher commanditaire,

Peu m'importe vos motifs, ils sont nobles à vous yeux, je respecte ceci. Pour le prix vous daignerez me faire passer la somme de XXXXXX PO Par le moyen qui vus conviendra.

Les membres de la Confrérie étant solidaire entre eux, vous n'êtes nullement tenu de faire ce versement entre mes mains. Vous pourrez tout aussi bien faire ce versement aurpès de l'un de mes frères et soeur en lui en précisant que c'est pour moi, je vais de ce pas le leur expliquer. Avec la disrétion de mise dans cette affaire.

Un acompte de la moitié de la somme serait fort opportun et le solde quand je vous apporterais la preuve de la réussite de contrat. Je me trouve acutellement à la xxxxxxx xxxxxxx avec la plupart de mes frères, si vous avez le courage de vous aventurer par là venez donc. Ceci dit laissez vos balles où elles sont, on a déjà assez de plomb comme ça.

Anne Providence
Don Diego DeLaPanda
Don Diego DeLaPanda
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Posté le 28/01/2009 à 23:21:11 

La somme était raisonnable mais le lieu était bien lointain il se mit en route sans tarder.
Il envoya une réponse

Hola
Le lieu est noté prevenez vos frères que j'arrive. Je ne tir pas si les sabres sont ranger!
Diego

Arriver sur les lieux il croisa Tyler qui eut beaucoup de mal à se retenir! Tant de corsaires tombaient et lui passait comme sous une haie d'honneur. Une haie d'honneur de la honte.
Son plan était de faire périr par la lame souillée d'une pirate un autre pirate. Quel ironie n'est ce pas.

Diego arriva près de Anne qui lui tendit une rose. Il pris la rose la honte l'envahi et hésita une seconde. Mais pour ne pas perdre la face il sorta sa bourse et lacha

La moitié maintenant et l'autre après la raclé à cet empaffé de Wiggins. Ce voleur sans scrupule qui déleste des pauvres enfants des joies de Noël. Faites le bien souffrir. Je vous fais confiance là dessus vous n'aurez pas à vous forcer...

Diego tourna les talons et s'en alla en recroisant Tyler toujours aussi ernervé de ne pas lui faire la peau.
Il se réfugia sur la corniche pour penser à cela.
Il fut déranger dans ses penser par Lady Caroline qui passait par là craignant son courou suite à une vieille histoire au Phare.

Diego scrutait le ciel attendant une réponse à sa commande spéciale.
Don Diego DeLaPanda
Don Diego DeLaPanda
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Posté le 28/01/2009 à 23:21:11 

[Edit dble post]
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 31/01/2009 à 12:45:31 

J'avais la responsabilité de la sécurité de la prison, il me restait à espérer que mes frères respectent bien les consignes. On n'est jamais à l'abri d'une boulette de Charlotte du d'un Padre bien trop zélé. J'imaginais déjà la panda réexpédié à Esperanza sans sommation d'autant que depuis l'enlèvement de Sing notre haine des corsaires Espagnols est encore montée d'un cran.

La veille de notre rencontre je réexpédie justement l'un de ses compatriotes ad patres, cela va le mettre en condition.

Enfin qu'il ne me claque pas dans les doigts, pas avant que j'a executé son contrat et qu'il m'ait payé la totalité.

Je n'ai pas omis de la préciser que pour ce type de contrat, Wiggin's étant flbustier cela ne me pose aucun problème, mais que je ne m'en prendrais jamais à un membre e la Confrérie. La rencontre a lieu sans témoin, je suis sortie de la clinique pour cela, ainsi il n'aura pas à traverser toute la prison et j'avoue que je n'ai aucune envie de le voir s'y aventurer de trop.

Comme Sing l'a dit, s'il sort son tromblon ou autre, on le pulvérise !

Une fois la bourse en main, et avoir vérifié que la somme est correcte je lui précise que pour les délais il ne faut pas être pressé. J'ai un autre travail à fiir avant et il faut aussi que le localise Wiwi.

Et puis un meutre de corsaire cela passe inaperçu, mais là tuer un pirate.... Pourtant, j'ai toute les raisons de faire payer les flibustiers. Ceci dit Titus va en manger son bob si je fais ça.....

Tâchons déjà de voir ou se trouve le wiwi !
Anne Providence "La Tigresse"
Anne Providence "La Tigresse"
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Posté le 28/05/2011 à 11:50:36 

Tchouf Tchoup Tchouf

Coups de pioches répétés dans le sable.... Et la pelle aussi... Va t'il falloir retourner l'ensemble des côtes de Liberty ? Et pourquoi sont-ils tant ensablés....

Je sue à grosses gouttes à la recherche des débris du Sournois, si la rumeur est vrai il s'est échoué...

Une ombre passe au dessus de la même, je lève les yeux au ciel mon bras me protégeant de l'éclat du soleil. Que se passe-til ?

Ce n'est qu'une perroquet qui m'apporte un message. Ce pause impromptue est la bienvenue. J'essuie mon front et mes mains. De qui est la missive ? C'est vrai que j'ai laissé entrevoir quelquel oportunités d'aventures... Un amant esseulé ? Des nouvelles du Sournois ?

J'ouvre la missive et la parcourt rapidement.

Un nouveau contrat. Il y avait longtemps, c'est une excellente nouvelle.

Au dos même de la lettre je renvois le tarif de mes services et les modalités de règlement.

Vivement qu'on règle cet histoire de bateau !

Je dois me remettre en chasse !

*Sourire carnassier avant de reprendre ma pioche.*
 

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