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Esperanza ou la Passion selon Providence -1- 2  
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Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 10/09/2007 à 01:25:21 

Je laissais Port Louis derrière moi avec de nombreux souvenirs et je n’étais pas prête d’oublier mon séjour la-bas. Le premier, avec une nuit, quelle nuit. Je souris en y repensant. Mais les corsaires ont déserté les rues, mieux vaut partir, plus moyen de s’y amuser. Deux autres cités m’attendent encore New Kingston et Esperanza Un Anglais arrogant m’incite à aller corriger les corsaires de cette ville, les Anglais sont encore peu nombreux à être tombés sous ma lame. Que faire ? Esperanza, j’en ai aperçue les murs de si loin Une lettre arrive, cette écriture m’est plus que familière, élégante elle devrait venir de France, mais non « il » est parti pour Esperanza selon mes informations. Il s’y trouve effectivement, sa lettre me le confirme. Et si j’allais le rejoindre Après tout l’Angleterre attendra. Mon choix est fait, ce sera Esperanza.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 11/09/2007 à 01:03:13 

La côte me manquait, avant de rentrer dans Esperanza, je décidais de retourner sur le lieu de ma première sortie. Plus de « nounous » et une réputation qui me devançait. Le jeu devenait amusant. J'aimais la façon dont le gouvernement Espagnol nouvellement en place saluait mon arrivée chez eux. La porte grince, le manoir hanté. Hanté par ma présence. De jeunes corsaires assoupis. Quelle chance pour eux, ils ne sentiront presque rien. Espagnol, Hollandais, hommes femme, c'est toujours pareils. Mais IL est là ? Je le croyais à Esperanza. Laissant les cadavres de mes trois premières victimes je m'avance vers lui Et bien surpris ? - Oui, que faites vous là mon ange. En fait il est là, mais ne répond que par monosyllabes. L’air préoccupé. Je savais qu’il y avait une histoire de femme. Une au moins (et combien d’autres) que je n’avais pas réussi à lui faire oublier. Je me sentais un peu vexée. Vague ton de reproches Tu m'as manqué, je te croyais à Esperanza - Ce n'était qu'une étape Puis il semble bien prendre conscience de ma présence. Nous nous embrassons, il me serre bien fort, trop peut être. Je ne peux pas rester si on nous voit. - Tu es un ange Nous discutons un peu et à regret je le laisse. Pourtant comme à une enfant qui aurait fait une bêtise, il me reproche l'agression de Flowers. Oh .... J'ignorais que c'était une amie à toi. Il y a une belle prime à la clef. Tu n'auras qu'à lui porter des Flowers à l'hôpital. Ah ah ah ah, je pars, je le dois. Il me vole un dernier baiser Nous ne fixons aucun rendez-vous Notre passion se vivra aux grès des caprice de la Providence. Je le laisse seul avec ses pensées. Je poursuis mon chemin, 3 autres corsaires tomberont encore. Je ne suis pas mécontente de moi, Esperanza fière cité, je ne t'oublie pas.
Flora Grace Whitter-Serra
Flora Grace Whitter-Serra
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02/05/2007
Posté le 11/09/2007 à 01:14:24 

Flower dormait à poings fermés lorsqu'elle entendit le parquet grincer. Cela la fit sursauter et elle se redressa immédiatement, posant la main sur son coutelas. A côté d'elle, quelqu'un avait déposé des roses. - Quelle délicate attention! songea-t-elle. Je me demande qui a bien pu... Tout à coup, elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna prestement. Mais trop tard, elle n'eut que le temps de voir une lame s'abattre sur elle et la toucher. - Que je... Aaaah! Cria-t-elle, tandis que la lame lui transperçait le ventre. Tentant de faire abstraction de sa douleur, elle se leva aussi vite qu'elle put et asséna un coup à son adversaire, qu'elle ne connaissait pas. - Une pirate, sans doute... Ou une femme jalouse...pensa-t-elle Qui d'autre pourrait m'attaquer? Malheureusement pour elle, son adversaire était plus forte qu'elle et elle ne put résister longtemps. Elle encaissa coup sur coup, tentant de riposter. Mais bientôt, son adversaire lui portait le coup de grâce et elle s'effondrait, mortellement touchée. - Lupita... gémit-elle avant de s'effondrer. Puis plus rien... Le noir total.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 11/09/2007 à 06:42:00 

J'avais dis à Madre que j'espérais qu'elle ne se sentirait plus jamais en sécurité sur cette île, même proche de chez elle. Moi-même je vivais plus ou moins traquée Je n'avais dormi que d'un oeil Un craquement me faisait sursauter, n'importe quel bruit. De toute façon la mort arriverait bien assez tôt. Autant lui donner sa part du jour, pour qu'elle soit clémente avec moi. 4 nouveaux corsaires viennent allonger la liste de mes victimes sur cette île. Au loin je crois voir celui qui saura arrêter la folie meurtrière du jour ? Non la sainte mission confiée par la Padre et pas Armando Pour la confrérie ! Et TOI ? où es tu ? Notre rencontre fut trop brève hier. Bonne recherche
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 13/09/2007 à 06:40:24 

Je n’avais pas vu venir le danger immédiatement. Derrière un stalagmite, un Espagnol tapis. Nous nous observons un moment. Je lui lance d’un ton de défi : Il me reste une balle, ensuite nous verrons. Il ne bouge pas j’attends mon heure. Comme celle-ci ne vient pas je me décide à boire un peu de champagne, pour oublier. Quoi ? Beuverie solitaire qui n’a rien à voir avec la soirée passionnée de Port Louis. Cette balle ne servira plus. Il faut savoir se reposer pour les prochains combats. Je ne dors que d’un œil, d’un demi…. Les balles sifflent à mes oreilles et font toutes mouche. Mon parcourt au manoir s’arrête dans la cave. A mon réveil à l’infirmerie une lettre posée en évidence sur la table de chevet
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 13/09/2007 à 06:40:52 

La pluie m'avait forcée à me mettre à l'abri, Esperanza me verrait le lendemain, mais il fallait que je garde la forme Petit combat du matin.. chagrin, l'Anglais je n'en faisais qu'une bouchée. Il me fallait un adversaire à ma taille. Mais il est des matins où l'on ferait mieux de rester couchée et justement je restais couchée, à l'infirmerie beau combat, désespéré de mon coté curieux cet acharnement de ma part... Suicidaire.. Tanpis, les autres pourraient remercier Isa. Mais pas longtemps, non juste le temps que ....
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 13/09/2007 à 17:00:41 

Sing suivait les exploits de la tigresse depuis sa retraite dans le temple sacré. Elle connaissait parfaitement l'importance de sa mission, tant pour elle que pour la confrérie. avertir les corsaires de cete ile de la terreur que la confrérie pouvait semer était l'une des missions qui allait permettre à Anne de nous rejoindre au temple sacré, là meme ou une pourfendeuse ainsi qu'une cuirasse de Van buick l'attendaient. Aujourd'hui les coups assénés par Anne ne font que blesser tous ces jeunes corsaires irréspéctueux. Ils peuvent encore s'en relever le lendemain. Mais demain, si tel est le bon vouloir de la confrérie, ils devront s'attendre à une mort dans d'attroces souffrances.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 15/09/2007 à 05:19:45 

J’avais promis de visiter Esperanza et je le ferais. La nuit, Port Louis déjà m’avait enchanté de nuit et je ne savais si j’y retrouverais la même excitation cette fois-ci ! Un perroquet de parviens, m’annonçant la présence d’un « ami » dans cette ville, il me propose de dîner ensemble. Dommage, j’arriverai trop tard pour le dîner. « J’attendrais le temps qu’il faudra » Et bien, voyons cela sera-t-il là à la pointe de l’aube et même avant ? Je me délecte de son attente, mais j’espère qu’il sera là. Nos rencontres furent toujours brèves et parfois même sanglantes. Je sortais de la caverne pensant longer la plage, mais voici qu’une espèce de danseuse Ibérique voir hystérique avait la prétention de m’empêcher de passer. Avec sa robe je l’avais prise en souriant, mais non la garce se défendait ! Je rentre dans la danse Le combat était acharné et je n’étais pas décidée à lui céder le pas. Cela prendra le temps qu’il faudra mais je passerais ! Le sable rougissait sous le sang de la jeune femme, je lui en voulais à mort, c’était le cas de le dire, elle me faisait perdre un temps précieux ! Mon séjour à Esperanza s’en trouvait raccourci. Les jeunes de la ville pourraient lui en être reconnaissants ! Je reprends ma route vers la cité Espagnole Enfin je vois les murailles qui se dessinent sur l’horizon, la ville semble être construite sur l’eau. Je rentre, sur la Place il est là tel, celui de Port Louis voici l’homme qui m’attend ici. Une femme dans chaque port ? Il est tant d’inverser la tendance. En souriant je m’avance, il regarde aux alentours, un peu aux aguets, cette cité ne lui semble pas clémente, serait il à peine toléré ? Un Espagnol l’invective, il répond de façon brutale : J’attends une amie, laissez moi en paix ! L’Espagnol repart, derrière une maison j’ai assisté à la scène, et je ris. L’amie en question veut votre mort à tous ou presque, cela ne devrait pas vous rassurer ! La voie est libre, je viens à lui, il ne m’a pas vu, je l’embrasse et lui laisse une rose. Il s’enquiert de la raison de ma venue ici même. Faire ici la même chose qu’à Ulungen ou Port Louis, puis viendra New Kingston ! Il jauge l’ensemble des forces en présence et me montre un ancien ministre du commerce. L’IRP est fini mais la confrérie a d’autre projet en tête C’est un défi ? Je tente un premier coup, il est fort, je n’insiste pas A côté de cela un enfant pleurniche, il vend ses bandages à prix coûtant, et est obligé de faire la manche ensuite, quel culot. Il doit être un peu plus âgé qu’Edward Je lui prends un bandage, la qualité ne me convient pas. Soudain devant moi je vois le visage du Padre : Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi Anne, ça ne prend pas . Pas de cadeau pour Edward, pas de pitié non plus pour cet enfant ! Méthodiquement j’arpente la ville, la vidant de ses promeneurs Il n’y aura pas de dîner, dommage, je salut l’homme nous nous reverrons. Pas de grandes passions ici. Je riais de la crédulité ou gouverneur ou du prêtre qui m’avaient confié des missions, me promettant monts et merveilles ! Comme c’est drôle ! Vous pensez vraiment que je ferais le larbin pour vous ? Enfin cette ville est passionnante, dommage point de passion torride comme à Port Louis, mais la passion c’est aussi la souffrance de tous ces Espagnols que je viens d’envoyer à l’hôpital. Hors de la ville un Hollandais, j’hésite mais je n’ai pas eu assez de sang pour cette nuit ! Ils étaient prévenus. Qu’importe ! Le Hollandais à me pieds va me tenir compagnie un moment, je sent le râle que provoque se respiration, je ne peux plus faire un pas. Mais j’espère vendre chèrement ma peau, puis un Espagnol courageux tenter de me combattre, un bretteur comme la danseuse de la plage. En attendant le dernier combat, tournant le dos à la ville mon regard tente de deviner les massifs montagneux du centre de l’île, le lac et la cité Maya ! Cité interdite, protégez-là Mes frères, tandis que vous en explorez les méandres, au dehors, je me charge de rappeler aux corsaires que cette île est à nous et qu’ils n’y sont pas les bienvenues.
Sara
Sara
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17/05/2007
Posté le 15/09/2007 à 10:44:42 

Nara était passée à Espéranza pour faire quelques courses. En fin d'après midi, elle était partie en direction du manoir, mais le jour commençait à décliner. Elle s'installa le long de la côte pour la nuit. Le soleil continuait de descendre. Elle allait pouvoir assister à un beau coucher de soleil. C'était un plaisir simple que de regarder le soleil s'effaçait sous l'horizon marine. Mais peu de gens prennent le temps de le regarder. Ils sont si pressés. Mais ce soir là, le soleil était plus rouge que d'habitude. La nuit allait être sanglante. Elle s'endormit mais son sommeil fut agité. Elle se réveillait à chaque pas proche de son campement. C'est alors qu'elle vit une femme avançaient d'un pas décidée vers la ville. Elle avait l'air pressé. Ce bandeau noir, le soleil rouge de hier soir, la ville serait-elle en danger ? Elle avait passé les dernières semaines à l'hôpital et au repos forcé chez elle. Les infirmières étaient formelles ; pas d'activité dangereuse, sa santé était encore fragile. C'est d'ailleurs à cette condition qu'elle avait pu sortir de l'hôpital. Et cette arme toute neuve qu'elle venait d'acheter ? Elle n'avait pas eu le temps de s'entrainer avec. Ma promesse aux infirmières, ma nouvelle arme, ... mais il faut pourtant intervenir. Pas le temps de tergiverser. Et j'ai l'effet de surprise avec moi, elle n'a pas l'air de m'avoir vu. Nara bondit sur la pirate qui, surprise de l'attaque, fut blessée. Mais la pirate était agile. Elle la toucha ensuite à plusieurs reprises et le sang de Nara vint rougir le sable. Cependant, elle continuait à se défendre. Elle était décidée à ne point la laisser passer. Elle voyait la rage monter chez l'ennemie. Mais les douleurs que les infirmières avaient eu tant de mal à soigner réapparurent. Elle perdaient des forces, elle ne pouvait plus combattre. Le dernier coup fut plus sévère que les autres. C'est ainsi qu'elle tomba sur le sable, contrainte de laisser passer la pirate en direction d'Epéranza. Le lendemain, elle se réveilla à l'hôpital à coté de nombreuses victimes, toutes tombaient sous les coups d'Anne Providence. Le sang avait coulé cette nuit. Le coucher de soleil l'avait prédit.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 15/09/2007 à 22:53:05 

Je savourais les fruits de ma passion dévastatrice de la nuit à Esperanza. Sur la place, au lieu même de mon dernier crime. A propos de fruits, le pruneau spécialité espagnole siffle à mes oreilles : Un jeune espagnol me vide son chargeur dessus et prenant son courage à deux mains… Fuit loin de moi. J’ai de la chance, les pruneaux ne font que siffler à mes oreilles, en plus il est mauvais ! Je l’observe fuir, un jour je le retrouverais, comme de Français du phare que j’ai finalement tué à Port Louis. Le répit est de courte duré, voilà qu’un second acharné de la gâchette remet ça, mais lui il est meilleur. A la première balle j’ai levé la tête vers mon agresseur et je le reconnais : L’homme a qui j’ai acheté ce tromblon ravageur que je porte encore à la ceinture. Il reste à bonne distance et poursuit méthodiquement ses tirs. Le trou noir Dans le délire et la fièvre qui accompagnent mes blessures je le revois cet Espagnol. Peu de jour après mon arrivé, Thomas m’avait tiré d’une sieste à l’ombre d’un bosquet. Un coup de pied soigneusement appliqué dans les côtes. Je me lève d’un coup ! Prête à mordre ou à griffer, mais le coup de genoux dans les valseuses l’a rendu plus prudent et distant avec moi. Il est hors de porté, mes mains ne rencontre que le vide. Je me calme. - Quoi ? - Anne tu as un pistolet ? - Non toujours pas. - Bien à peu de distance d’ici, il y a un Espagnol qui vend un tromblon ravageur. Le coup de pied est oublié, et l’annonce intéressante Il me désigne la direction du sud Meli et moi ne sommes pas passés loin j’ai hésité vas y ! Déjà je remets mon bandeau en place et je file sans lui dire merci. Le voici, curieux lieu pour s’arrêter. Enfin, je m’approche. Je regarde l’arme. L’odeur de la poudre m’a manqué je l’achète aussitôt sans chercher à marchander. Mais déjà je le regrette. - Elle vaut quoi votre arme ? Mieux vaut l’essayer tout de suite, si jamais elle est enrayée il sera plus facile de s’expliquer. Je cherche une cible autour et en fait la seule que je vois c’est …. Mon vendeur. L’ironie de la situation m’arrache un sourire mauvais. De sang froid je tire 2 balles dans les jambes, il pousse un cri de rage. Pas mal, mais c’est cher pour ce que c’est… Les taches de sang qui fleurissent sur son costume me donnent envie de poursuivre, je sors mon arme, mais il se défend le bougre, mieux vaut que je cesse. Pourtant il n’est pas au bout de ses peines avec moi : J’ai envie de récupérer une partie de la somme de la transaction. Mais tous ces mauvais traitements de ma part l’ont…. Rendu méfiant à mon égard. J’échoue et me prends une sévère correction. Pour ne pas perdre trop la face, je pars d’un éclat de rire sonore, une révérence digne d’un bon final de théâtre et je file rejoindre Thomas et les autres, on va bien rire quand je leur raconterais ça !
Munchausen
Munchausen
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15/01/2007
Posté le 15/09/2007 à 22:53:56 

J’étais occupé à ouvrir une nouvelle bouteille de ce fameux vin français quand une jeune femme m’apostropha au loin. Malgré son bandeau noir au bras je voulu entamer une conversation amicale. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle me demanda de voir mon tromblon ravageur. « Ne souhaitez vous pas entamer quelques préliminaires, avant que je sorte mon artillerie ? » dis-je, certain qu’elle cherchait l’aventure. Ca n’est qu’après une bonne baffe que je compris qu’elle voulait parler de l’arme à feu que je venais de mettre en vente. Elle sorti le cash d’un coup sans tenter de faire baisser le prix de l’objet. Heureux de ma vente, je me retournais pour compter mes pièces. Et là, « Pan ». Une balle dans la jambe. Je n’ai pas le temps de comprendre la situation que « Pan » une autre balle vient se loger dans la cuisse à trois doigts de mon tromblon ravageur (celui qui tire à blanc). « Diantre, vous n’êtes une vile Félonne ! Vous allez payer pour cet affront ! » J’eu la chance de toucher mon adversaire à deux reprises ce qui la calma un peu. Mais voila que je sens la gueuse me palper la bourse (Mais non bande d’idiots ! je parle de mon sac de pièces …). Je pense que c’est en voyant la rapidité de mon esquive qu’elle pris la sage décision de battre en retraite. Je ne peu qu’admirer un tel toupé, et rire de l’ironie de mon sort.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 16/09/2007 à 21:58:43 

J’avais reçu une lettre de Skôl Van Mad qui digérait mal son agression matinale. Il disait m’avoir épargné au phare Fort bien. Il invoquait le nom d’Armando. J’eu peur d’avoir commis un impair, mais comme personne ne m’avait de reproches à la confrérie j’oubliais le tout. New Kingston, à nous deux ! J’avais pris contact avec Dudu pour préparer une série de duels. Mais le tout semblait délicat. Une guerre se préparait avec la France, et les jeunes n’étaient pas un modèle de discipline certains avaient répondu positivement et avaient quitté la ville pour les mines ou ne pouvaient rentrer trop vite. Tanpis nous reportons à une date… inconnue. Sing a du travail pour moi. Je relis la longue lettre qu’il m’a laissé avant de partir à la cité dite interdite. QU’elle idée amusante. J’ai du travail. Krill grimpé sur une chaise lit par-dessus mon épaule il bat des mains et s’impatiente. On commence quand ? - Bientôt, il faut faire une annonce officielle ! Les infirmières chapitrées par Azalée m’ont demandé d’être prudente. Je me fiche de leur conseils et je décide de faire un tour dans la jungle. Skôl Van Mad et un ami à lui…Nattydread Je n’hésite pas trop on va remettre ça. Je teste son ami qui a du répondant, retraite prudente. Skôl Van Mad et moi croisons le fer, et je le mets au tapis pour la seconde fois, il m’a tout de même entaillé. Son ami me sourit moqueur. Mon sang bouillonne je ne vais pas en rester là ! Je me met en garde et tente des touches plus précises et moins audacieuses, je me force à rester calme, mais il est fort, très fort. Il vaut mieux en rester là, aller une dernière touche on ne sait jamais… La touche de trop ! Skôl Van Mad peut remercier son ami, il est vengé !
Barbu el Ermitaño
Barbu el Ermitaño
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23/03/2006
Posté le 17/09/2007 à 10:43:55 

Barbu rejoignait Nara sa protégée au manoir… Il avait appris trop tard… La rage montait en lui…. Ce sentiment d’impuissance lui faisant horreur Trop tard, je suis arrivé trop tard… s’approchant de la jeune fille Oh Nara ! Pourquoi ne t’ais-je pas accompagné…. Je suis désolé…. Désolé… De rage, il se rendit sur le perron du manoir en balayant tout sur son passage : Derrière lui, le sol était jonché de bandelettes et d’os fracassés… Devant le manoir, il hurla ANNE PROVIDENCE !!! Sois Maudite…. Je te retrouverai ! Le soleil sera rouge pour toi ce jour là !
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 29/07/2008 à 22:23:41 

Quelques mois plus tard. Je me reposais de ma nouvelle expédition meurtrière à Esperanza. Et fêtais l’évènement avec quelques bouteilles de rhum que j’avais soigneusement conservées quand June avait vidé tout notre stock pour le remplacer par ce foutu jus de fraise. Je riais encore de la vison de tous ces cadavres jonchant le sol après mon passage. Les pavés étaient rouges de sang et des cris et gémissements montaient à mes oreilles. Douce musique qui pouvait agir comme une berceuse. L’odeur du sang flattait mes narines et me mettait l’eau à la bouche.
Munchausen
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15/01/2007
Posté le 29/07/2008 à 22:32:21 

J'avais passé la matinée à écouter mon amie l'ermite m'expliquer pourquoi elle détestait rester seule et qu'elle aimait être entourée de gens de tous horizons. Un peu lasse de sa voix, je prétextais un rendez-vous important à Esperenza pour filer. C'est non loin de chez elle que j'aperçu un sentier en cours de formation en marge de mon chemin habituel. Je décidais d'en découvrir la destination. Je fus surpris de tomber sur une échelle qui montait vers une plateforme aérienne cachée sous les séquoias géants. D'un naturel curieux, je décidais de monter.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 29/07/2008 à 22:37:22 

J’entendais des pas sur la plateforme. L’un de mes frères rentrait. J’avais hâte de lui raconter mes exploits à Esperanza. Nous allions en rire et j’irais jusqu’à lui offrir du rhum du père Ralex ! Je courais à sa rencontre mais stoppais net en reconnaissant un bandeau jaune et non l’un de mes frères. Un Espagnol ici même ? Sacrilège ! Il semblait hésitant face au colosse qui lui barrait le chemin. Sa tête me disait quelque chose, qui était-ce donc ? Munchausen ! L’Espagnol à qui j’avais acheté jadis mon tromblon ravageur et sur qui j’avais tiré juste après pour essayer mon arme ! Ce souvenir m’arracha un sourire moqueur. De l’autre bout de la passerelle, encore incertaine sur ce que j’allais faire, je l’apostrophais. Que venez-vous faire ici Munchausen ? Un autre pistolet à vendre ?
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15/01/2007
Posté le 29/07/2008 à 22:37:42 

Le colosse qui gardait l'entrée ne m’inspirait rien de bon. C'est en entendant une voie féminine que je m'approchais pour regarder derrière lui... C'était cette jeune pirates qui avait eu la malice de me tirer dessus avec l'arme qui m'avait fidèlement servie jadis. Je vous reconnais! Un instant amusé, je me rappelais vite qu'elle venait de se rendre encore plus impopulaire au yeux des Espagnols. Vous êtes l’auteur du massacre d’Esperanza.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 29/07/2008 à 22:40:58 

De moqueur mon sourire passa à carnassier. Je vois que les nouvelles vont vite. C’est bien moi. Mais je vous avais mis en garde les Espagnols, vous vos balles et votre arrogance ! Je doutais qu’il soit la pour me féliciter de mes exploits. Je ne comprenais même pas ce qu’il venait faire ici tout simplement. Mais jouir de la vision d’un Espagnol pleurant ses compatriotes était un beau cadeau de la Providence.
Munchausen
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15/01/2007
Posté le 29/07/2008 à 22:42:44 

Elle me regardait d'un air dédaigneux, avec sa bouteille de rhum presque vide à la main. Elle semblait malgré tout prête à engager le combat. J'étais un peu blasé par tant d'arrogance. Comment une jeune femme peut en arriver là ?
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 29/07/2008 à 22:46:29 

J’étais surprise de sa réaction, il était loin de réagir comme je m’y attendais. Pourquoi ne me crachait-il pas au visage son mépris ou son dégoût pour mes actes ? Je continuais donc sur un ton plus persiffleur. : Qu’est ce qui vous chagrine le plus ? Les blessures infligées à vos compatriotes ou le fait que cela leur soit infligé par une femme ?
Munchausen
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Posté le 29/07/2008 à 22:47:37 

Même chancelante, elle avait toutes les chances de me mettre à terre. Je n'étais pas en tenue de combat et j'avais oublié ma lame chez l'ermite. Il me fallait trouver une ruse pour m'en sortir vivant. Sans réfléchir, je répondis : Mort-bleu! Le simple fait qu'une personne ayant un regard aussi triste puisse accomplir pareils actes m'interpelle.
Anne Providence
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Posté le 29/07/2008 à 22:48:58 

J’éclate de rire : Quel regard triste as-tu vu ? Je suis encore de l’autre côté de la passerelle le gardien n’a pas bougé. Il attend un ordre de ma part. Mais je ne suis pas encore décidée. Ce petit jeu m’amuse.
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Posté le 29/07/2008 à 22:50:09 

Pourquoi avais-je sorti ca? A la réflexion, c'était une carte intéressante à jouer. Et puis ses yeux m'inspiraient vraiment... même si je ne savais pas encore ce que je devais vraiment y voir. Je continuais donc sur ma lancée Je lis ce qu'il y a derrière votre regard. Et c'est ce que j'interprète. Suis-je totalement en tors?
Anne Providence
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Posté le 29/07/2008 à 22:54:35 

C’est parti pour le grand jeu ; pas une once d’originalité dans le discourt qu’il me débite. Mais je suis la tigresse des mers du Sud et une sœur de la Confrérie : je sème la mort là où je vais. Il va falloir qu’il le comprenne. Quelqu'un qui avait vu mes yeux de très près un jour me l'avait dit : Les yeux sont le miroir de l’âme. Ce que tu peux lire, c'est ma haine des corsaires, la joie de mes exploits d'hier. Ma détermination à servir la confrérie et mon âme noire repue de sang frais des hidalgo trop sûrs d’eux !
Munchausen
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Posté le 29/07/2008 à 22:57:03 

Pour moi la haine et la joie sont antinomiques. Un tel mélange de sentiments est signe d'un désespoir lattant. Cette fois, j'eu vraiment de la pitié pour elle. Elle était belle, en pleine force de l'âge, avec un répondant témoignant d'un esprit vif.... Qu'est ce qui ne tournait pas rond chez cette femme ? Je ne voyais qu'une explication. Je préfère me fier à mon instinct. Il me dit que vous manquez seulement d'amour. Je suppose que votre état actuel ne vous permet pas de l'admettre.
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