 Le Faux Rhum
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Le 11ème commandement.
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Posté le 26/08/2007 à 22:48:34
J’ai échappé à un sacré traquenard. Que de monde au manoir, Momo et Tyb. s’occupent de les distraire tandis que j’ai pris le large. Je dois une fière chandelle à Maître Sing. De mon lit d’hôpital je le vois et crânement l’interroge :
Alors Maître Sing ? Que pensez vous de ma petite sauterie au manoir ?
Anne, pense à nettoyer ta lame après le combat, tu mets du sang partout, et les infirmières, formées par Azalée elles même, n’aiment pas trop lessiver le sol maculé de sang. Elles risquent de te torturer les plaies si tu les mets en rogne !
Je me contenterais de cela. Enfin je peux sortir, je vais rendre compte de ma tâche auprès du Capitaine. Pas plus que Sing il ne déborde d’enthousiasme, ce n’est pas gagné.
C’est quoi la suite du programme Capitaine ?
Il me tend une curieuse Bible : La Santa biblia del Padre Pellalo.
Connais tu le 11ème commandement Anne ?
Le 11ème commandement Padre ? Moi les commandements j’avoue les avoir assez souvent suivi à l’inverse.
- Hors du phare les corsaires tu bouteras.
Amusant Armando avait eu la même phrase dans sa lettre, je la connaissais presque par cœur depuis tout ce temps :je t'invite à venir participer à la grande fête qui consiste à bouter hors de l'île ces corsaires d'eau douces.
- Il se trouve où ce phare ?
- Il est plus reculé que les autres lieux de cette île, et tu devrais y trouver de nombreux Français et des Hollandais aussi de ta force.
Ah enfin, des Français ! me dis-je. Depuis le temps que j’ai un compte à régler avec eux !
Il me tardait de me mesurer à eux. |
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Posté le 27/08/2007 à 16:11:36
Maître Sing, "éleveur de champion", quelqu'un m'aurait confondu avec un vieux grigoux!
C'est donc à moi que revient la tache d'accompagner la tigresse au phare! il faut dire que j'en connaît tous les recoins depuis qu'avec Emouchet nous y avons élu demeure deux semaines durant.
Les choses vont se passer simplement, soit la légende de la providence se confirme en ce lieu, soit elle repart illico se trouver un mari là d'où elle vient.
Don Armando a eu tout le temps de nous décrire la jeune tigresse et les prouesses dont elle est capable, il n'en reste pas moins qu'en son absence, il nous faut nous assurer de sa grandeur d'âme... et de sa valeur à l'arme blanche.
"Anne , nous partons ce soir au phare, prépare toi! . Chacune de mes balles visera un des adversaires que tu devras occire dès demain. Si par malheur tu t'essouffles avant que mon chargeur soit vide, les dernières balles iront se loger dans ta jolie carcasse " |
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Posté le 28/08/2007 à 00:25:04
Pas de répit, pas grave. On se reposera quand on sera mort, on aura tout le temps pour ça.
Pour le moment c’est marche ou crève. Moi je marche et en face, ils crèvent, Français comme Hollandais. Je regarde l’arme de Maître Sing, et je retiens une question : « Et si jamais vous manquez vote cible ? » Mais je garde le silence.
A peu de distance du phare nous croisons jack sparow il a abattu un peu plus tôt notre sœur Mary Red, le crime ne peut rester impuni, et Sing lui vide son chargeur. Ben voilà c’est réglé, je choisirais seule mes cibles !
Le phare ! Pas bien entretenu au vu de l’éboulement dans le couloir. Qu’importe, j’ai pas fait architecte d’intérieur, moi c’est plus le ménage qui me tente.
Au détour d’un couloir je croise Ammokk, beau mâle lui aussi, j’ai testé sa force, j’aimerai voir le reste. Enfin ce n’est pas le moment, par contre il pleure sa belle… Mais il faut le consoler !
Ma main s’attarde sur son torse et je lui susurre à l’oreille :
Je peux être un remède contre votre chagrin d’amour.
Il frémit, Sing me donne un coup de pied :
Avance la Tigresse.
On se reverra j’en suis certaine. Le devoir m’appelle.
Je trouve des Français, ma vengeance peut enfin commencer ! Ce 11ème commandement me plait.
A bout de force je salue 2 corsaires, ceux là je les laisse : un médecin ivre, une paire de gifles pour lui rappeler son devoir envers ses malades et l’autre trop bon combattant pour moi. Il ne faut pas gâcher une telle marchandise. Le lit fait aussi une belle arène il me reste juste à le lui proposer.
Pour le moment en combat guerrier, point n’est besoin de miracle, juste faire mes preuves face aux adversaires à ma taille ! |
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Posté le 28/08/2007 à 07:09:34
Les nuits sont courtes sur Liberty !
Par la Barbe de Neptune, Le phénix orange qui me laisse pour quasi morte, il me faut un temps fou pour me soigner.
Mais que fais Maître Sing ?
Tout cela m’a mis en appétit, je tuerais du corsaire avant mon petit déjeuner !
J’y vais, advienne que pourra, le problème c’est qu’il est déserté ce phare, je ne croise pas grand monde…
Maîgre récolte ce matin pour la Grande Faucheuse, un dernier ? Aller sait-on jamais…. Un corsaire de trop en fait. Mais voici que je retrouve Maître Sing d’autres se sont levés avant nous…. |
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Posté le 28/08/2007 à 10:09:03
Depuis quelques heures, elle était seule, assise dans un coin de la ville...
Confrontée à ses pensées, tentant de se persuader qu'elle se trompait... qu'elle n'aurait pas à intervenir dans quoi que ce soit les soirs à venir.
Mais elle avait peur... elle était venue tout de même, sans avertir personne, laissant ses compagnons sans nouvelles d'elle.
Et là, elle recevait une lettre.
Elle l'ouvrit, et la lut une fois, puis deux, et encore plusieurs fois...
« Ne touchez pas à Edward..... Ammokk est assez intéressant.... Pourquoi l'avoir laissé, je vais m'occuper de le consoler !
Anne Providence »
Elle avait l'impression que son coeur se vidait...
Comment cette femme, avec qui elle avait eu une discussion tout à fait par hasard deux jours avant en croisant Edward, comment cette chienne de pirate pouvait-elle oser lever les yeux sur Ammokk...
Elle se sentait mal, si mal d'un coup... La blessure était toujours là, et ce malgré le fait qu'elle tentait de se reconstruire, d'oublier à quel point elle n'allait pas bien...
Se pouvait-il qu'Ammokk en aime une autre?...
Non, elle ne pouvait le croire... et pourtant, il avait lui même mis fin à leur relation...
Elle mit sa main sur son collier sur lequel pendait la bague qu'il lui avait offerte...
Sa promesse pensa t-elle...
Qui était-elle, cette femme venue d'on ne sait où, pour oser imaginer se jeter sur celui qui avait été son fiancé...
Elle prit sa plume et se mit à lui répondre… manquant de peu de casser le bout de sa plume.
Les poings serrés, la rage au ventre, elle se demandait pourquoi elle réagissait ainsi...
Ammokk et elle, c'était fini...
Pas tant que je l'aimerais ? pensa t-elle...
Tandis que l'oiseau partait, elle se mit à ruminer de sombres pensées...
Pourquoi suis-je partie… pourquoi a-t-il fallu que je me retrouve seule ce soir… j’aurais dû rester avec Nick… au lieu d’aller m’imaginer des âneries… La nuit porte conseil… Demain, je ferai marche arrière… Quant à cette pirate...
Elle serra les poings, le coeur serré lui aussi...
Peut-être n'ai-je plus le droit de m'en mêler...
Une larme coula sur sa joue. |
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Posté le 28/08/2007 à 10:14:50
Madre Anna avait entendu dire qu'Anne Providence se rendait au Phare.
Une bonne occasion de voir la mer.... pensa-t-elle en se mettant en route vers l'est. |
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Posté le 28/08/2007 à 10:38:05
A l’entrée du phare, nous avons croisé Ammokk. A notre passage il m’interpella :
« Eh Sing ! tu viens faire le menage dans le phare ? »
« Ammokk, file dans ta chambre ! tu sais bien que je respecte la jeunesse , meme chez les hollandais! Anne par contre a quelques preuves à faire, mais ça ne durera pas éternellement. »
Ammokk parraissait incertain quand à ses intentions.
« bon je sais plus quoi faire ... j'etais venu vous empecher ces massacres.
Chez nous ( en hollande ) on a décidé de laisser les jeunots s'amuser un peu au phare. Si tu me donnes ta parole que tu te contenteras de soigner la nouvelle terreur de votre confrérie, je ferais de meme. »
Inutile de discuter 107 ans avec un homme d’honneur ! En trois échanges, la situation était réglée et j’avais l’assurance qu’Anne allait pouvoir faire ses preuves sans interaction néfaste.
Il était temps de se reposer !
Comme promis à Ammokk , j’avais rangé la petarde et me reposait tranquillement , laissant passer sans intervenir tout corsaire présent.
Quatre heures du matin, je fut réveillé par quelques estafilades. Mon agresseur était Barbe-rouge, le meme que nous avions croisé la veille et à qui Anne avait signifié son désinterressement. Petarde en main et en garde, ce jeune suicidaire n’aurait pas pu m’approcher ! Qu’importe, j’ai donné ma parole, je la respecterais.
Plus tard, quand Anne aura finit d’accomplir le onzième commandement, je me chargerais d’envoyer sa carcasse puante au fond des abimes.
En attendant , j’observe la liste des victimes d’Anne. Elle progresse vite la bougresse ! |
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Posté le 28/08/2007 à 10:46:35
Entrée du phare, jour 2.
Discussion à plusieurs. Ammokk, Hooligan, Nicolas Gogol, Lizzie.
" Qu'est-ce qu'on fait, alors ?"
Ammokk expose son point de vue. Il soignera juste les jeunes par-ci par-là.
Une affaire d'honneur, hmm.
Un duel entre Anne Providence et la jeunesse hollandaise.
Duel déséquilibré par la présence de Sing et certaines armes que la confrérie aurait fourni à leur nouvelle combattante. Assassin de jeunes ou soigneur, quelle différence pour la victime...
Alors, rester là les bras croisés pendant les massacres ? Jamais. Marre que ce soit toujours les pirates qui dictent les règles. Aujourd'hui les règles ont changé.
"Tu peux lâcher tes bandages et sortir ta pétoire, Sing ! Et tu peux appeler d'autres frères, vous en aurez besoin pour dégager le passage pour Providence !" |
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Posté le 28/08/2007 à 18:38:54
Puisqu'il doit en etre ainsi!
victimes de la furie de la confrérie ou défi d'affronter pirate à sa taille, quelle différence pour la victime?
"J'ai rangé les bandages Lizzie, et je tirrais sur tout ce qui bouge de manière aveugle puisque vous souhaitez dicter les règles. Votre jeunese perd une bonne occasion d'apprendre à se defendre, mais qu'importe puisque vous souhaitez vous amuser en priorité"
"Ammokk, nous nous affronterons donc à la loyale si le hasard fait que nos chemins se croisent. Que vous soyez medecin ou combattant, c'est dans le sang que nos rencontres au phare se finiront. J'aurais préféré une issue différente, vous le savez!"
"Anne, ma douce, il est temps de gouter à la betise après avoir gouter au sang" |
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Posté le 28/08/2007 à 19:18:29
Pas mal...pas mal du tout...Elle se débrouille même très bien. Voilà enfin quelqu'un qui manie le verbe et le sabre comme je l'aime..
A en croire les dernières nouvelles et malgré les jolis combats de notre petite Anne, ils semblaient bien mal en point au phare.
Mon Frêre, ma Soeur, laissez moi quelques heures pour préparer mes affaires et je me mettrais en route..Je me joindrais à vous, il est hors de question que je vous laisse seuls affronter ces misérables.
Je verrais de moi même ce qu'elle vaut la ptite...Sing en dit le plus grand bien, Momo est impressioné, Ty Bidoun soufflé...Est elle si...extraordinaire?
C'est avec le souvenir de notre rencontre douloureuse que je partirais donc pour le phare...
Préviens mes Frêres de mon arrivée, je serais là à l'aube...Cours ,cours petit singe... |
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Posté le 28/08/2007 à 19:24:29
Et bien Sanca tu ne devais pas venir me chercher ? Le courage n'a jamais été ton fort. |
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Posté le 28/08/2007 à 20:06:28
Anne....
Anne......
Anne........
Je ne la connaissais pas très bien encore, et pourtant... J'avais une très grande estime envers cette femme pleine d'audace, de fougue et de répartie.
J'étais gamin..
Probablement en manque d'affection maternelle..
Elle sentait bon comme taty Ely..
Le raisonnement était rapide.
Ce jour là, j'étais accoudé au bar des gueules noires. Red sirotait sa vinasse, mémé rouspétait après lui. Je ne me souviens plus très bien si Red continuait ou non à boire après la gueulante, mais je me souviens de la façon dont je suis parti...
Parti retrouver ce parfum, cette odeur que je n'avais pas senti depuis...fort lontemps |
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Posté le 28/08/2007 à 23:25:05
J’étais prêt à me sacrifier en premier.
Pourtant la veille j’avais discuté avec Sing et nous avions fini sur un accord rapide.
Je me rappelai les avoir aperçu dans la pénombre du couloir éboulé, Lui et Anne.
Je fus le premier à prendre la parole :
« Eh Sing ! tu viens faire le ménage dans le phare ? »
« Ammokk, file dans ta chambre ! tu sais bien que je respecte la jeunesse , même chez les hollandais! Anne par contre a quelques preuves à faire, mais ça ne durera pas éternellement.»
Me répondit il sans crainte.
Je compris les sens sacrés de ses paroles. Je fus un peu perplexe quand à ma conduite à tenir.
Il vint alors se placer à quelques mettre de moi les mains sur les hanches.
Je lâchai alors la garde de mon épée pour alors croiser les bras.
« Bon je sais plus quoi faire ... j'étais venu vous empêcher ces massacres.
Chez nous ( en hollande ) on a décidé de laisser les jeunots s'amuser un peu au phare. Si tu me donnes ta parole que tu te contenteras de soigner la nouvelle terreur de votre confrérie, je ferais de même. »
Il hocha la tête et se geste me suffit.
Je fis un geste moi aussi de la tête en leur indiquant l’entrée du phare.
« Demain j’irai soigner les miens » me dis je alors.
Pendant toute notre conversation je voyais Anne m’observer.
Je savais que j’étais dans sa liste.
Je savais qu’un jour ou l’autre nos routes allées se recroiser pour sonner l’heure de ma défaite.
Elle fut la première à avancer.
Je vis dans ses yeux son étonnement en s’approchant.
Mes yeux continuer à perdre les larmes de ma tristesse.
Constamment des larmes coulaient sur mes joues et je ne pouvais rien y faire.
A son passage sa main s’attarda sur mon torse et elle me susurra à l’oreille :
« Je peux être un remède contre votre chagrin d’amour. »
Sa voix me fit frémir, non pas de peur, mais c’était une voix douce qui me rappelait quelqu’un que j’avais connu avant que mon cœur ne s’éteigne.
« Avance la Tigresse. » lanca alors Sing, avant que tous deux s’engouffrent dans l’entrée du phare.
« On se reverra j’en suis certaine. Le devoir m’appelle. » ria t’elle avant de partir.
Mais aujourd’hui les cartes avaient changées et Sing ne pouvait plus tenir sa parole.
Et je ne pouvais lui en vouloir pour cela.
Nous allons bientôt nous revoir mon ami pensais je alors.
Pour Anne, c'était une maniere musclée de rencontrer la Hollande.
En pensant à cela un sourire qui m'avait deserté se dessina sur mon visage..... |
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Posté le 29/08/2007 à 07:29:54
Anne, Ed tenais à vous accompagner, alors nous sommes là.
Je me suis pris une balle dès mon arrivée au phare et, vous commencez à me connaitre, j'ai vu rouge. Du coup j'ai un peu taillé la meule de gouda qui bloquais le passage... je pense que vous ne rencontrerez pas la fine fleur de la hollande aujourd'hui ^^
* soupir de satisfaction mêlé à de la fatigue *
J'ai enfin occi le fameux Ammokk, il est costaud le bougre, ça ferai un bon mal reproducteur !
Ed s'est même amusé à collé une crotte de nez sur la robe à Lizzie "les doigts cassés", encore un coup à se faire des amis ! |
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Posté le 30/08/2007 à 22:14:46
Les heures de la journée s’égrenaient lentement. J’attendais l’heure de notre rencontre. Ernest Brise Nuque devait me trouver trop oisive, il tira de loin et vint me chercher querelle, mal lui en prit. Il repartait la queue entre les jambes, petite la queue d’ailleurs.
Enfin 20 h.
Je m’avance dans le couloir, et je découvreSilk, le gouda qui rêve de croiser le fer avec moi.
On se jauge en silence, il me propose spontanément un soin. Je l’accepte.
Puis nous nous mettons en position.
Salut.
Mon sourire se veut carnassier, mais j’ai une sacrée frousse, pourtant je lui propose de commencer. Mon arrogance me perdra, la sueur me coule dans le dos.
Il sourit à priori détendu, que mijote ‘il ? Je devrais n’en faire qu’une bouchée !
Premier assaut de sa part puis le mien, j’ai l’avantage !
Je ricane :
Le rouge vous va bien !
Je ne dois pas me déconcentrer, lui me donne la réparti :
le noir représente bien votre âme
- Allez donc savoir si j'ai une âme
Les passent se poursuivent nous échouons tous les 2, visages contre visage nos lame croisées je lui dis :
- Il y a du mieux !
- J’attends ma chère ne me décevez pas.
Lui il en a dans le ventre !
Tanpis pour lui ! Lorsque ma lame lui inflige ou nouvelle blessure je ris ! Ha ha ha ha !
Vous disiez ?
- Si fait, vous êtes rapide
- et vous fatigué !
- Il va falloir que je m’entraîne encore
Son air devient plus désespéré ! Pourtant quelle surprise quand il me perce la cuisse, ça je ne l’ai pas vu venir, il rit
guenon ça n'est pas fini
- Chien !
- Mécréante.
A chaque nouvelle insulte il me porte un coup assez puissant, je perds mon assurance, et je vais perdre la face !
On appelle cela l’énergie du désespoir
Rhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Que s’est il passé, cette fois rien à faire, mon aventure va s’arrêter ici ….. Au phare face à un gouda culotté, Sing n’aura plus qu’à me réexpédier d’où je viens… pour le mari par contre il peut toujours me fustiger, c’est hors que question.. Mais si je meure là, la question sera réglée… Je savais que je devais rester sur mes gardes…
Je m énerve c’est mauvais signe…. Mon arme glisse, quelle poisse, la peur est là.
Vous êtes fort, enfin puissant…
Pourtant le sang perle du torse de Silk.
Ne me flattez point cela n'est point terminer et c'est à votre avantage
Pourtant je ne peux m’empêcher de trembler :
Touché mécréante
Il a peine fini sa phrase qu’il s’écroule, ma lame plantée dans le ventre.
Paix à votre âme….
Il est encore conscient :
Vous ‘avez fait peur vous savez !
- Merci du compliment
- Il est justifié
- Ce fut un beau combat mais vous vous déplacez telle une féline vous méritez le surnom de tigresse |
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Posté le 30/08/2007 à 22:22:01
Accoudée à un pilier, à quelques mètres de la scène, Lizzie avait observé le combat. Un beau combat. Il avait du mordant ce Silk, on en ferait quelque chose si les petits cochons ne le mangeait pas. Elle, elle avait une classe certaine. Une vraie pirate comme on n'en faisait plus depuis un moment. Et pas si arrogante que ça, en fait.
Bizarre, l'atmosphère qui règnait dans le phare. Presque détendue. Comme si tous les anciens observaient l'action avec le même regard que Lizzie, un regard différent.
Elle se rappelait sa première rencontre avec la confrérie, dans la prison d'Esperanza. C'était elle la jeune, à l'époque, celle qui promettait à l'escrime. Une autre vie... D'autres protagonistes... Elle s'endormit en pensant à Alejandro... |
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Posté le 30/08/2007 à 22:46:11
Je m’inclinais devant elle comme le voulait la coutume dans les duels, ensuite le combat commença. Elle me lança un regard de travers qui en disait long, elle pensait me battre en moins de deux. Je pris mon air détendu bien qu’en faite j’étais on ne peut plus crisper.
Je commençais à attaquer. Je ne fis que des attaques dans le vide jusqu’à ce qu’elle relâche son attention me prenant pour trop faible pour se battre sérieusement. Le combat se poursuivit je lui fis quelques entailles autant qu’elle ne m’en fit. A chaque coup réussi une insulte sortait de ma bouche pour me motiver autant que pour lui dire mon opinion sur sa façon de croire le combat finis.
J’étais à bout de force, je me dis :
« Celle ci est ma dernière attaque après je suis finis ».
Je poussais un cri de rage et de désespoir et fondis sur elle.
Elle reçu une sévère entaille.
Je lui dis :
-« Touché mécréante » mais au moment où je finis ma phrase, je reçu sa lame dans le ventre puis tombais à terre épuisé.
-« Vous êtes fort »
Je répondis tout bas à cause de l’agonie que je supportais
-«Certes mais pas assez, je ne fais que débuter dans l’art du combat
- Entrainez-vous encore. »Semble vaciller un peu, puis se reprend.
- « Reposez-vous pour être prêt face à messire Lucifer je vous soignerais bien mais je ne peux même pas me soignais moi-même pour le moment » d’un ton baissant de plus en plus, je me sentais partir.
–« Je suis fière d’avoir croisé le fer avec vous, c’est mon premier duel sur cette île.»dit-elle mais je l’entendais de moins en moins.
-« Moi aussi »dis-je avec mes dernière force puis je sombrais dans inconscience et à mon réveil me retrouvais à l’infirmerie du phare. |
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Posté le 31/08/2007 à 20:28:06
L’équipage de Van Buick avait débarqué au phare, il semblait être intéressé par Lizzie, elle devait avoir d’autres dons que le vol….
Les laissant s’expliquer je m’éloigne, Edward n’est pas loin je pense, enfin je le trouve.
Anne qui c’est les méchants qui t’ont fait ça ?
- C’est un duel, mais j’ai gagné.
- Tu veux que je te soigne ?
Je lui raconte mon combat et il me montre les objets dérobés au hasard des couloirs, sa fierté un pistolet appartenant à Lizzie. Nous rions.
Lucifer le lendemain fait résonner les murs du phare en hurlant mon nom.
L’heure est venue. Le combat sera rude je le crains. Je pars sans rien dire à Edward. Il faut faire attention, hier croyant la victoire trop facile j’ai manqué de prudence.
Nous nous retrouvons, les mêmes règles que la veille sont acceptées, mais cette fois c’est moi qui porterai le premier assaut.
Le salut de rigueur.
La tension est perceptible, des deux côtés. A ma surprise mon premier coup le blesse, mais sans surprise il réplique, le combat est prometteur, nous sommes de force égale.
- vous êtes fort
- et vous douée
Pourtant, pourtant. Pour la suite, je porte mes coups sans férir et lui manque les siens, il n’y a plus matière à parler Je reste concentrée la leçon d’hier porte ses fruits.
Lorsqu’il tombe à terre, il a juste le temps de me dire :
- Vous avez gagné, à croire que je suis plus fort dans mon sommeille.
- Je pense surtout que vous n'avez pas eu de chance
- La chance n'est qu'une excuse j'ai perdu et dois le reconnaitre |
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Posté le 31/08/2007 à 22:37:05
L’heure du duel était arrivée, j’étais sure de moi en me rappelant le combat que j’avais eu à livrer contre elle trois jours auparavant que j’avais gagné sans trop comprendre comment en étant à moitié endormi.
Le combat commençait, nous nous rendions les deux premiers coups. Ayant l’avantage sur l’expérience en combat dû à mes nombreux voyages, je me disais ‘je vais gagner, impossible que je perde face à elle’, et pourtant alors que sure de moi je me lançais à l’attaque, tous mes coups ne faisaient que brasser du vent alors que les siens faisaient toujours mouche.
Je me disais ‘pourquoi, mais pourquoi je n’y arrive pas’, je la regardais et la vis concentrée à un point que s’en était presque déstabilisant, là je compris, alors que moi j’attaquais bêtement en étant sure de gagner, elle ne laissait pas la moindre faiblesse, ne me lâchait pas des yeux, aucun de mes mouvements ne lui échappaient. Je l’avais sous estimée et j’en payais le prix.
Je le compris malheureusement trop tard, j’étais à terre, à bout de force et humilié. J’avais honte de moi, je ne cessais pas de me répéter ‘comment ai je pus commettre une telle erreur‘. mais au finale j’étais en quelque sorte satisfait, j’avais pu apprendre de ce combat et j’avais été agréablement surpris, moi qui pensais que tous les pirates étaient juste des idiots sans cervelle qui ne savais qu’insulter et tuer sans aucun remords, j’avais pu constater qu’en réalité certains pirates comme Anne savaient parler comme de vraies Dames et étaient loin d’être idiots. (mais rêvez pas, je pense toujours que les autres sont comme décris plus haut).
(HRP:veuiller bien m’excusez de toute les fautes, je suis une vrais quiche en orthographe).
(HRP2:merci à Anne pour la correction) |
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Posté le 01/09/2007 à 01:01:01
Dans les couloirs du phare les hommes de confiance de van Buick pestaient contre nous.
le roi des pirates n'apprécie pas qu'on se foute de sa gueule.
Si il a autorisé la création de la confrérie, si il a équipé vos sales recrues de vermine, c'était sous une condition ! Que vous soyez assez forts pour bouter les culs terreux de l'île et la conserver saine et vierge.
On revient vingt pauvres et misérables années après et regardez moi le carnage ! C'est pourtant pas compliqué d'égorger tout ce beau monde !
Ils semblaient avoir enlevé Lizzie que le second trouvait à son goût, j'en sourie presque.
Mais voilà :
Oui Le 11ème commandement, la lettre de Don Armando.
Je repris mon empaleuse. |
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Posté le 03/09/2007 à 01:07:48
Ils n'étaient que 3 a avoir péris sous mon arme cette nuit. J'avais connu des jours meilleurs. Se terraient-ils ? Il faudrait bien les débusquer ! M'enfoncer encore plus avant dans le phare, j'avais à peine vu le premier étage
Un seul Français dommage. Et cet idiot de Louis Philippe qui n'avait rien compris. La France devra payer j'en fais le serment ! Elle paiera le prix du sang !
Sing, Capitaine qu'attendez vous de moi encore ?
Sing pour le mariage, tu peux toujours aller te faire voir !
Un regret Ammokk, je l'avais vu presque à portée de mon arme. Il était à l'agonie, c'était trop drôle. Mais une grue me barrait le passage, si jamais je l'attaquais elle...
Impossible ! Ammokk, un jour nous nous recroiserons. Et tu paieras pour ce que tu m'as fais.... Comment s'appelle la dinde qui t'a plaqué déjà ? Dudu ? Oui c'est cela elle s'occupe des jeunes Anglais, intéressant... |
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Posté le 05/09/2007 à 23:09:15
L’ombre du phare, disparaissait à chaque pas. Je lui tournais le dos provisoirement. Amusante excursion.
Deux beaux duels : Lucifer et Silk
Je les quittais à regret, mais il ne faut pas faire dans le sentimentalisme. Ils sont corsaires, jeune et fougueux, que se passera t’il quand viendra la maturité ?
Un écervelé Paul-Louis d’Archibald. Il faut absolument que je sache la date du mariage.
Connais-tu le 11ème commandement Anne ?
- Le 11ème commandement Padre ? Moi les commandements
j’avoue les avoir assez souvent suivi à l’inverse.
- Hors du phare les corsaires tu bouteras.
Hors du phare ? Hors de l’île oui. J’exécuterais l’ordre du Padre et mieux encore. Exécution Quel mot magnifique. Je le fais et plutôt 2 fois qu’une !
Il est temps de rentrer au repaire, en plus il y a ce Krill à voir. Enfin après tout rien ne presse, ce n’est pas ma faute si tant de corsaires encombrent la route.
Homme, femme, Français, Hollandais, Espagnol, Anglais, pas de distinction. Parfois ils dorment du sommeil du juste, un coup de pied pour les réveiller. Ils n’ont pas même le temps de sortir leur arme que ma lame est plantée, qui dans l’abdomen, qui dans la cuisse.
Et partout ce regard, mêlé de souffrance et d’incompréhension. Ces yeux qui muets m’interrogent.
Pourquoi ? Je ne t’ai rien fait, je ne te connais pas.
Mon rire sonore pour tout réponse.
Parce que ! Disons que la Providence t’a mis sur mon chemin. Parfois aux Espagnols je leur dis que c’est la faute de Ruy 'El Iule'.
Un matin je clame aux Français que Louis Philippe est à l’origine de tous leurs maux.
Mais quand comprendront-ils que je suis là pour leur plus grand malheur ?
Le Borgne au fait, John, Philou m’en a parlé il faut que je me renseigne, qui est-il vraiment ? Légende de la confrérie, son nom je le glane dans nos conversations, mais je n’ai pas tout. |
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Posté le 06/09/2007 à 15:09:55
Apaisez vos craintes envers ma patrie et mes compatriotes ...
Si vous êtes présente pour notre plus grand malheur, il ne peut s'agir que d'un tout petit malheur, un faible désagrément, tout juste une péripétie ...
Quelques rapines et estafilades ne vont point nous déstabiliser et d'autres périls autrement redoutables requièrent toute notre attention ...
Prenez garde durant votre voyage, les cochons sauvages pourraient s'averer de redoutables adversaires pour une combattante de votre classe mais peut etre pourront ils vous donner un début d'éducation dont vous semblez cruellement manquer ... |
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Posté le 10/09/2007 à 01:16:55
Anne vous accompagnerez Joe à Port Louis pour qu’il s’habille correctement.
- Oui Capitaine.
C’est fait le nabot et moi sommes en route pour Port Louis. Il faudra que je le planque, j’ai un rendez-vous moi aussi, et il est hors de question qu’il tienne la chandelle.
Un Hollandais sur notre route sera ma première victime de cette nuit.
La ville est belle de nuit, sous la lune. Sur la place il est là, il m’attend. C’est curieux, nous ne nous sommes jamais vu et pourtant je le reconnais. Il est aussi le seul à sourire en me voyant approcher, mon bandeau noir ne tromperait pourtant personne.
Longue discussion sur le sort de Krill, je l’expédie se cacher.
Mon compagnon me montre cependant une jeune femme au bandeau rouge qui crie à tout vents qu’elle vend ses bandages au meilleurs prix.
Il me la désigne du doigt.
Suite a une entree d'argent assez consequente, nous mettons
un terme, non definitif a l'impot révolutionnaire pirate.
J’essuyais ma lame en observant le corps de Fortuna, ministre du commerce Anglais et récalcitrante à l’IRP. Après tout la trêve était peut être déjà finie pour les commerçants ! Je laisserais moi aussi mon nom dans cette action, contribution tardive.
Je regardais l’homme à mes côtés Il me sauta au cou et nous nous embrassâmes avec fougue, après tout j’avais peut-être une raison plus personnelle de la tuer.
Qu’importe les hommes vivent d’histoire et non de vérité.
Nous partons tout deux au travers de la ville. Un peu plus loin, une silhouette que je reconnais un homme qui a tenté de m’agresser au phare. Je tiens ma vengeance Mon compagnon me supplie de ne pas faire d’esclandre en ville. Je lui fais des yeux suppliants, lui expliquant la raison de ma vengeance
Soit
A peine a t’il prononcé ce mot que je sors mon arme. Et de 3 !
Souviens toi du phare... sera mon seul éloge funèbre.
Le restant de la nuit est à nous, la taverne, le champagne une chambre. |
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Posté le 10/09/2007 à 12:45:39
Atristé par l'enterrement de Tout jaune, Zol Tipiak de retour à Port Louis décida d'aller rechauffer son coeur à la fleur Bleue. Accompagné d'une catin, ils cherchèrent une chambre libre...
- "Tiens, tiens tiens", se dit Zol en appercevant dans l'une d'elle, Anne providence assoupit au côté d'un homme. Visiblement ces deux là avait fêter quelque chose cette nuit. Quelques bouteilles vides sur le sol, des vetements éparpillés.
-"Ah, ah ah, allons réveiller ses tourtereaux !" Zol s'approcha discretement de la couche et pinca les fesses de la demoiselle. Rien aucune réaction. Visiblement le rhum et le champagne avait fait leur effet.
-"Allez, laissons les, allons chercher une paillasse." dit il à l'employée du bordel. |
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